10 choses à savoir sur Joanie Fournier
Afin de satisfaire la curiosité qui vous démange, on m’a demandé de répondre sans censure aux questions qui suivent. Voici donc dix détails croustillants à savoir sur… moi!
1- Depuis combien de temps écris-tu pour MFMC? J’ai commencé à écrire pour le blogue il y a deux ans… et j’en suis à presque cinquante textes. Je suis très compétitive et je me donne souvent des défis d’écriture pour ne pas perdre ma passion! J’aimerais avoir plus de temps pour écrire… Mais même après deux ans, la flamme est toujours là!
2- Pourquoi écris-tu pour MFMC? Au départ, quand j’ai soumis mon premier texte, je me demandais si j’avais ce qu’il fallait pour écrire… J’écris tout d’abord parce que ça me fait du bien de ventiler sur mon quotidien, de partager mes petits bonheurs et de crier haut et fort mes grandes injustices. Je ne savais pas encore à l’époque que tellement de mamans comprenaient et vivaient la même réalité que moi… Je ne savais pas encore que ça vous faisait autant de bien à vous de me lire, qu’à moi de vous écrire.
3- Combien de temps consacres-tu à l’écriture d’un texte? Honnêtement, quand je me décide à écrire, c’est que j’ai une émotion forte à partager. Donc souvent, quand je me mets devant mon clavier, je suis tellement « crinquée » que les mots défilent tous seuls. J’écris avec mon cœur et toute la fougue qu’on me connaît, puis, quand je me relève la tête, la petite aiguille a déjà changé de chiffre… Et pour moi, aucun sujet n’est tabou. Aucun. Mettez-moi au défi, vous verrez…
4- Qu’est-ce qui te fait du bien, te rend heureuse? Les petits moments que les autres semblent avoir oubliés… Je suis heureuse quand je prends une grosse douche chaude sans qu’une de mes filles ne tire la chasse d’eau. Je suis heureuse quand Greenday ou Simple Plan passent à la radio gratuitement. Je suis heureuse quand ma plus jeune me dit qu’elle m’aime gros comme l’univers. Je suis heureuse quand les enfants s’endorment à 19 h sans un mot. Je suis heureuse quand il y a du chocolat pis des chips à profusion pendant que j’écoute des téléséries collée sur mon mari adoré… Non, je ne coûte pas cher à rendre heureuse…
5- Qu’est-ce qui est vraiment difficile pour toi? La relation avec ma belle‑famille. C’est tendu depuis tellement d’années que les tympans me silent tellement il y a de la pression dans l’air quand on est ensemble… Il paraît que certaines mamans connaissent des relations harmonieuses avec leur belle-mère. Mais d’après moi, c’est un mythe urbain, ça… ou un rêve… parce que oui, même après quinze ans de couple, je rêve encore du jour où le pardon, l’amour et la compréhension vont se pointer le bout du nez. J’attends encore…
6- Quel est ton dicton préféré? Dans la vie, soit tu réussis, soit tu apprends. Ce sont les deux seules options. Je répète souvent cette phrase à ma grande fille. Elle a malheureusement hérité de mon plus gros défaut : la volonté d’être parfaite dans tout. Et j’essaie de lui répéter ce que j’aurais aimé qu’on me dise quand j’étais petite : tu as le droit d’échouer. Tu as le droit de faire des erreurs. Tu peux être fière de toi quand tu réussis quelque chose. Et quand tu penses que tu échoues, dis‑toi que c’est là que tu as tort. Tu n’échoues pas, tu apprends.
7- Quelle cause te tient à cœur? L’humanité. Oui, l’humanité. Prendre le temps d’aider autour de soi, de faire du bénévolat, un peu tous les jours. Je vais porter des petits plats à la maman qui rush ces temps‑ci. Je donne les vêtements de mes filles, peu importent la marque ou la valeur. Tant que ça sert à quelqu’un ensuite. Je tiens la porte aux gens. Même s’ils ne disent pas « merci ». J’essaie d’aider le plus que je peux et de redonner à ma communauté. Ben oui, ça a l’air quétaine, dit de même… mais c’est vrai pareil! On est aussi une famille d’accueil pour la Fondation Mira. C’est le troisième chien qu’on élève pendant un an, pour ensuite le redonner à la Fondation Mira pour qu’il aille changer une vie… Un an de mon temps pour changer toute la vie d’un autre humain. Ça aussi, ça vaut la peine.
8- Es-tu un parent plutôt cool ou autoritaire? Autoritaire, sans aucun doute. Chez nous, c’est l’armée. Pas de bonbons, pas de sucre, pas de sel, rien de congelé non plus… Le couvre‑feu n’est pas négociable et tu attendras la fin de semaine pour inviter tes amis à jouer. Tu dois le respect à tout le monde, surtout à toi. Chacun est libre, mais sa liberté s’arrête là où celle des autres commence. J’te jure, c’est l’armée.
9- Si tu pouvais vivre à une autre époque, laquelle choisirais-tu? J’ai toujours pensé que j’étais née à la mauvaise époque. Je rêve d’une vie où on vit avec nos animaux, nos champs et nos jardins. Une vie où on peut s’autosuffire et s’entraider. Une communauté tissée serrée, sans vice ni méchanceté. Pas d’intimidation, pas de guerre, pas de religion. Bon okay, j’ai l’air de vouloir vivre dans une secte, mais j’te jure, je pense encore que c’est possible de vivre dans l’harmonie et l’acceptation des différences… Les licornes existent… non?
10- À quel personnage de série ou de film ressembles-tu? Samedi, je regardais le film Rebelle avec mes filles. Et je me suis surprise à me reconnaître en Mérida! Ben oui, il aura fallu des dizaines de princesses avant que j’en trouve une à laquelle m’identifier, trente ans trop tard. Mérida est fonceuse et déterminée. Elle se fout de ce que les autres pensent et surtout, elle ne correspond pas aux normes établies dans sa société. Elle détonne. Elle se sent souvent seule, incomprise. Mais elle sent au fond d’elle qu’elle sait ce qui est juste et bon, pour elle. Elle forge son propre destin, en faisant fi des vieilles conventions. Elle refuse de porter de belles robes et de coiffer sa tignasse ébouriffée. Elle rêve de liberté… Elle rêve de décider elle-même de son propre avenir. Dans le fond, Mérida, c’est une féministe viking. Pis moi aussi.
Joanie Fournier