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10 choses à savoir sur Gabie Demers

 

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1- Depuis combien de temps écris-tu pour MFMC?

Un peu plus qu’un an.

 

2- Combien de textes as-tu écrits?

27

 

3- Pourquoi écris-tu pour MFMC?

Parce que j’avais besoin de me perfectionner pour l’écriture pour le web.

 

4- Quels sont tes sujets de prédilection?

Je suis assez concernée par le zéro déchet, la simplicité volontaire, les émotions. J’aime aussi jouer avec les mots et l’humour.

 

5- Selon toi, quel est ton meilleur texte publié sur MFMC?

Dans le style humoristique, j’aime bien celui-là : La tâche au masculin. Et en plus, je trouve qu’il est assez réaliste!

 

6- Est-ce que je peux te lire ailleurs?

Oui, un blogue perso DIY/couture, et aussi un blogue parisien (que je ne fais plus depuis mon retour au Québec). Je cherche justement un autre endroit où partager mes découvertes!

 

7- Es-tu fan de la plume d’un autre collabo de MFMC?

J’aime beaucoup la plume douce et poétique de Vanessa.

 

8- Que rêves-tu d’écrire un jour?

Un vrai roman, ou éditer un recueil de nouvelles.

 

9- Combien de temps consacres-tu à l’écriture d’un texte?

Ça dépend de l’inspiration, je prends beaucoup de notes dans un petit cahier avant d’écrire.

10- Quel est ton rituel d’écriture?

Avec un café et de la musique, le matin.

 

11- Qu’est-ce qui est vraiment difficile pour toi?

Me lever le matin, mais une fois sortie de mon lit, rien ne peut plus m’arrêter!

 

12- Qu’est-ce que tu détestes?

L’hypocrisie. Je préfère me faire dire la vérité plutôt que d’apprendre qu’on parle de moi derrière mon dos…

 

13- Qu’est-ce qui te fait honte?

Quand je cherche mes mots en anglais, je déteste ne pas trouver les bons mots et faire des paraphrases pour me faire comprendre… j’ai tellement honte!

14- Soirée entre amis ou soirée à écrire?

Une soirée entre copines pour puiser de l’inspiration pour ensuite écrire!

 

15- Es-tu sensible à la critique?

Je pense que toute critique peut être constructive, je n’aime juste pas la critique gratuite sans fondement…

 

16- Quel livre aurais-tu aimé écrire?

Ce n’est pas un livre, mais une série. J’aurais adoré écrire les dialogues de This is us : simples, poignants et humains, et surtout parce que je suis nulle pour écrire les dialogues!

 

17- Quelle cause te tient à cœur?

L’environnement, le zéro déchet, même si j’en suis loin, j’essaie vraiment de faire des efforts; les sacs réutilisables (fabriqués par mes soins), le vrac, les produits ménagers et esthétiques maison.

 

18- Es-tu un parent plutôt cool ou autoritaire?

Cool, trop cool. Parfois, mon mari se demande qui est l’enfant… j’adore parler de caca et de pipi et faire des farces niaiseuses.

 

19- Quel sujet n’aborderais-tu jamais?

Le transgenre, je ne saurais pas l’expliquer, un mélange entre quelque chose de très physique et un ressenti profond, une certitude pour la personne de ne pas avoir le bon « corps ».

 

20- À quel personnage de série ou de film ressembles-tu?

Je ne sais pas, mais je sais que j’aimerais devenir comme la grand-mère de Moana, un peu fofolle, mystérieuse et remplie de sagesse et surtout avec ses longs cheveux blancs.

 

21- À part l’écriture, qu’est-ce qui te passionne?

La couture, la décoration, le DIY, bricolage, la cuisine, tout ce que je peux faire de mes dix doigts (à part le tricot).

 

 Gabie Demers

12 choses à savoir sur Martine Wilky

1— Pourquoi écris-tu pour MFMC?

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1— Pourquoi écris-tu pour MFMC?

J’écris pour MFMC car je sais tellement à quel point la vie de famille amène son lot de chaos quotidien. J’écris pour briser les tabous ou les fausses croyances que nous, parents, nous infligeons souvent parce que c’est ce que la majorité des gens jugent « correct ». Il faut dire que je suis littéralement allergique au terme « correct »! J’aime être une mère qui sort de la boîte.

J’écris aussi pour contaminer le monde de lumière. On vit tous des choses difficiles dans nos vies et il nous arrive de nous sentir seuls ou d’avoir besoin d’astuces. Si je peux aider à faire la différence pour les gens qui lisent ce fantastique blogue, j’ai rempli ma mission. Chaque fois que je m’installe à mon clavier pour partager avec la belle gang qui lit le blogue, je le fais en ayant à cœur de toucher et d’inspirer au moins une personne.

2— Est-ce que je peux te lire ailleurs?

Tellement! J’écris sur mon propre blogue à http://www.martinewilky.ca/publications/. Tu peux entrer ton courriel pour que je t’offre gratuitement un beau cadeau, un ebook. Je suis aussi à l’écriture de mon livre prévu au printemps 2019.

3— Combien de temps consacres-tu à l’écriture d’un texte?

Je suis bénie car j’écris vraiment vite! Dès que j’ai mon inspiration et mon angle, je médite et les mots pleuvent littéralement sur mon clavier. Je ne vis que très rarement le syndrome de la page blanche, sauf quand j’écris un texte à la demande de chéri mari ou d’une amie. Comme l’angle ne vient pas de moi, il m’arrive de ne pas connecter. Quand cela m’arrive, je prends le temps de m’imprégner de l’émotion que peut vivre quelqu’un qui vit cette situation.

4— Quel est ton rituel d’écriture?

Souvent, j’écris assise sur mon sofa, habillée en mou, un verre de vin à la main. Je médite un peu avant pour faire le ménage de mes pensées. J’ai toujours une petite chandelle et de l’encens qui brûle, ça m’inspire, il faut croire.

Je ne sais pas souvent ce que vont donner mes doigts sur le clavier. Je me laisse porter par ce qui monte. Il m’arrive très souvent de verser une larme quand j’écris sur un truc touchant ou d’éclater de rire quand c’est plus humoristique. Il m’arrive de sortir pour écrire, question de briser ma routine, car je travaille presque toujours de la maison. Ne t’en fais pas, mes filles sont pas mal au courant que leur mère peut brailler sa vie même au café du coin, donc leur peur du jugement est vraiment mise à l’épreuve! Lol!

5— Qu’est-ce qui est vraiment difficile pour toi?

J’ai fait énormément de cheminement personnel dans ma vie, mais ma kryptonite, c’est littéralement mes enfants! Je perds tout le cheminement que j’ai fait quand mes filles vivent des défis. Grâce à elles, je me bonifie à chacune de leurs épreuves. Je suis toujours à la recherche de ce qui peut nous aider, autant moi que mes enfants, à gérer les souffrances émotionnelles. En fait, tout ce qui touche la souffrance chez l’enfant est vraiment difficile pour moi. Mon rêve est de mettre en place un système qui va permettre à nos jeunes de ne pas devenir de jeunes adultes brisés en dedans.

6— Quel est ton dicton préféré?

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin.

7— Soirée entre amis ou soirée à écrire?

Les deux! En fait, si je suis honnête, sans les soirées entre amis, je pourrais manquer d’inspiration! Lol! Si tu veux être mon ami, tu dois t’attendre à retrouver ton histoire sur MFMC (toujours avec ta permission, quand même!) Comme je travaille souvent seule devant mon ordinateur, j’ai besoin de voir des amis pour ne pas me transformer en ermite. Comme je ne dors pas beaucoup, j’ai plus tendance à écrire au petit matin, quand toute la famille dort.

8— Quel livre aurais-tu aimé écrire?

J’aurais définitivement aimé écrire Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une, de Raphaëlle Giordanno. C’est vraiment un bijou du développement personnel! J’offre très souvent ce livre en cadeau. Son message a vraiment un impact sur la vie des gens et que dire de la façon d’écrire de l’auteure! Sans dire que je suis envieuse, j’aimerais écrire aussi bien!

9— Es-tu un parent plutôt cool ou autoritaire?

Je suis une mère sévère dans le sens où je dépose des balises très strictes, mais mes enfants peuvent se laisser aller comme elles veulent à l’intérieur. Je ne suis pas la mère qui achète la paix (j’aimerais ça parfois, c’est moins d’ouvrage!)

J’ai déjà été une mère écrasante qui voulait uniquement que mes enfants obéissent. J’étais tellement une mère triste à l’époque! J’ai beaucoup cheminé dans mon rôle de mère. Maintenant, je suis une maman qui laisse beaucoup plus de place à l’enfant et qui ouvre le dialogue pour connaître mes filles. Je ne suis pas parfaite, j’ai encore quelques fois des rechutes, toujours quand je suis dans la peur pour mon enfant.

Si je suis bonne avec moi, je suis aussi une mère cool. Chez moi, les amis sont toujours les bienvenus. Les amis de mes filles me parlent aussi beaucoup, car il n’y a pas de sujets tabou chez nous.

10— Si tu écrivais quelques mots d’amour…

Je les écrirais à mon chéri mari. Celui qui a aimé la fille brisée que j’étais à l’époque. Celui qui savait le diamant que j’avais le potentiel de devenir. Celui qui m’a tenu la main dans chaque épreuve qu’on a vécue. Celui qui n’a jamais douté qu’on deviendrait parents malgré tous nos bébés perdus. Celui qui m’a donné le privilège d’être mère et qui est un père extraordinaire pour nos filles. Celui qui, même s’il ne comprenait pas toujours la carrière que je me bâtissais, a été là dans mes hauts et mes bas entrepreneuriaux.

11— Peux-tu vivre sans ton cell?

Jamais de la vie! Je ne suis même pas certaine si j’aurais la possibilité de respirer sans lui! Je crois que si je pouvais l’avoir intégré à moi de façon permanente, ce serait l’idéal. Il faut comprendre que je gagne ma vie grâce à Internet et aux réseaux sociaux. C’est de cette façon que je peux rejoindre un maximum de gens qui ont besoin de moi. Par contre, même si je semble utiliser énormément les réseaux sociaux, je ne sais presque rien de ce qui se passe dans la vie de mes amis ou de ma famille si je ne les vois pas. Tout cela est un travail pour moi. Quand j’ouvre Instagram ou Facebook, c’est pour étudier ou pour interagir avec mes clients que j’adore. Par contre, connaître tout cela fait de moi une mère plus consciente des dangers des réseaux sociaux pour les jeunes. Souvent, mes amies me demandent conseil pour leurs enfants.

12— À quel personnage de série ou de film ressembles-tu?

Selon ma grande fille, je suis un peu comme Alice, la mère de Betty dans Riverdale. Bien qu’au départ, ma perception est que c’est une freak contrôlante qui a perdu le contrôle de sa vie, la perception de ma fille est que c’est une mère protectrice, super aimante, pleine d’attentions, qui veut que rien n’arrive à ses enfants. Elle doit vivre avec ses zones d’ombre qui la font parfois souffrir émotionnellement. Une femme très badass, qui fait partie d’une gang d’humains influents qui se soutiennent… Je dois dire que finalement, je suis assez d’accord avec grande fille!

Martine Wilky

 

10 choses à savoir sur Elizabeth Gobeil Tremblay

1-      Depuis combien de temps écris

1-      Depuis combien de temps écris-tu pour MFMC?

1 an.

2-      Combien de textes as-tu écrits?

24.

3-      Pourquoi écris-tu pour MFMC?

Pour partager notre quotidien de famille qui fait l’école à la maison. Normaliser « la chose ». Quand mon fils de sept ans n’est pas retourné à l’école en deuxième année, c’est un tout nouveau monde qui nous a ouvert ses portes. Comme plusieurs parents qui font ce choix marginal, nous avons vite ressenti le besoin de trouver une communauté avec qui partager notre expérience. D’autres parents à qui nous pourrions demander :

      –        Est-ce que vos enfants se font un deuxième déjeuner à 9 h du matin?

      –        Jusqu’à quelle heure restez-vous en pyjama?

      –        Demandez-vous aux enfants d’interrompre la lecture d’un livre passionnant pour leur faire l’école?

      –        …

Il n’y avait personne dans notre entourage qui vivait (ou avait vécu) l’instruction en famille. Nous avons dû agrandir notre réseau. Un an plus tard, nous étions entourés d’une bonne trentaine de familles de notre région qui avaient fait le choix d’éduquer leurs enfants à domicile.

Je suis beaucoup plus confiante maintenant sur ce chemin peu fréquenté. Mais je n’oublierai jamais mes premiers pas et le grand sentiment de solitude qui me talonnait. Si je peux apporter un peu de réconfort à une maman hésitante, j’aurai accompli ma mission de blogueuse.

4-      Quels sont tes sujets de prédilection?

Les apprentissages en famille (évidemment!)

La bienveillance (envers soi et envers les autres)

Notre aventure en Italie

5-      Selon toi, quel est ton meilleur texte publié sur MFMC?

« Ces psys qui changent des vies »

Parce que tout part de là. Si tu veux me connaître, vraiment me comprendre… la source est là, à ta portée. À un simple clic de souris!

6-      Es-tu fan de la plume d’un autre collabo de MFMC?

Tellement!

Je vais me limiter à trois collabos marquantes pour rester brève, mais je vous adore tous et toutes. Chaque collabo me fait sentir moins seule dans le bateau de la parentalité!

–          La première qui m’a conquise dès le début par son authenticité. Celle que je lis toujours, peu importe le sujet du billet :

Joanie Fournier

–          La deuxième pour sa plume, son style qui me plaît énormément :

Liza Harkiolakis

–          Et la troisième pour l’intelligence, la finesse et la justesse de ses propos. Une fille brillante! Chaque fois, je me sens privilégiée d’avoir accès à ses réflexions :

Roxane Larocque

7-      Qu’est-ce qui te fait du bien, te rend heureuse?

Marcher en forêt.

Je le réalise encore plus en Italie parce qu’ici, c’est à la mer que les gens font le plein. Je les vois sortir leur bateau, se faire dorer sur le pont toute la journée, plonger dans l’eau salée… Et je réalise que moi, je suis réellement une fille de bois.

Je précise quand même que je ne parle pas de survie en forêt ni même de camping sauvage. Je ne veux même pas dire que je suis une fille tough ou débrouillarde en pleine nature. Juste que c’est un endroit totalement ressourçant pour moi.

D’ailleurs, je suis sûre que mes enfants ne pourront jamais mettre les pieds sur un sentier pédestre sans se rappeler la voix de leur mère qui radotait « Hé que je me sens bien ici! »

 

8-      Qu’est-ce que tu détestes?

Je voudrais tellement qu’on se débarrasse de ce maudit fantasme de perfection et qu’on arrive à laisser la place à la vraie personne, dans toute son unicité.

Celle qui se sent féministe parce qu’elle travaille…

Et celle qui se sent féministe parce qu’elle ne travaille pas.

Celle qui trouve que la maman de Caillou est vraiment hot…

Et celle qui ne peut pas la supporter.

Celle qui souffre du poids de la charge mentale de la gestion familiale…

Et celle qui sait que son conjoint en partage sa juste part.

Celle qui supporte à peine de jouer quelques instants avec ses enfants…

Et celle qui ressent des palpitations de bonheur intense juste à les regarder.

Toutes imparfaites. L’étiquette de la gentille fille et de la bonne mère, bye!

9-      Qu’est-ce qui te fait honte?

Quand le stress me paralyse et me donne le quotient intellectuel d’une patate.

10-  Si tu écrivais quelques mots d’amour…

Je t’ai trouvé gentil mon amour.

J’écris cette phrase et je me demande combien de filles vont plisser le nez, repoussées à l’idée de fréquenter un gars gentil? Essayez pas les filles! Je me souviens très bien… Vos paroles exactes étaient : « Gentil, OK. Mais lui, y’é trop gentil. »

Ben moi, la gentillesse, ça m’a complètement charmée. Ta bienveillance naturelle alors que j’avais tant travaillé pour trouver la mienne. Ta façon de voir la vie dans toutes ses nuances, sans te limiter au blanc ou au noir. Ton ouverture, ton respect et ton écoute…

Je t’aime encore plus depuis que tu es père. Parce que tu montres à nos deux garçons qu’ils sont libres d’être comme ils sont. Que leur force peut résider dans leur sensibilité. Merci mon amour.

Elizabeth Gobeil Tremblay

10 choses à savoir sur Tania Di Sei

1- Depuis combien de temps écris-tu pour MFMC? J’écris pou

1- Depuis combien de temps écris-tu pour MFMC?

J’écris pour Ma Famille Mon Chaos depuis deux ans! J’ai commencé en septembre 2016 et c’était une première expérience pour moi. J’aimais ça écrire et, quand j’ai vu que l’équipe était à la recherche de collabos, c’était le moment de me lancer dans cette belle aventure

2- Que rêves-tu d’écrire un jour?

En fait, je rêve de faire du documentaire, mais pour le faire, il faut que je puisse l’écrire! J’ai la tête qui déborde de sujets, mais je ne sais jamais par où commencer! Je ne sais pas comment commencer! Je rêve aussi d’écrire une web-série complète! Je dis « complète » parce que j’ai plusieurs bouts de commencés, mais rien de terminé! Il faudrait que je m’assoie et que j’écrive sans arrêter, ce qui est physiquement impossible! Et si j’arrête, je perds le fil! Pas facile, être dans ma tête

3- Combien de temps consacres-tu à l’écriture d’un texte?

Habituellement, c’est sur un coup de tête, sans réfléchir! Sur un moment de rage, de joie ou d’émotion quelconque! Je parle de mes textes pour MFMC, bien sûr! J’écris toujours à propos de ma fille ou presque. C’est souvent lorsqu’il arrive quelque chose qui me fait exploser, donc c’est instantané! Un texte peut me prendre entre dix et trente minutes à écrire, rarement plus! Je ne passe pas vraiment de temps à recommencer, ce sont les émotions qui parlent! Je suis émotive, ç’a l’air!

4- Quel est ton rituel d’écriture?

Toujours, toujours, toujours avec de la musique dans les oreilles! DANS les oreilles, donc avec mes écouteurs! Je ne suis pas capable d’écrire avec d’autre bruit que ma musique! Souvent, je vais dans un café bondé de gens, mais j’ai ma musique

5- Qu’est-ce qui te fait du bien, te rend heureuse?

La simplicité, c’est tout. Le bord de l’eau, aller marcher en forêt et prendre le temps de respirer. Décrocher, ce que je ne fais pas assez souvent, malheureusement, et aller voir des spectacles, beaucoup de spectacles

6- Qu’est-ce que tu détestes?

Je déteste voir comment les gens sont rendus méchants, et ce, pour aucune raison. Je déteste voir comment les réseaux sociaux sont rendus des tribunes de gratuité pour dire aux autres ce que certaines personnes pensent. Les gens sont rendus avec des opinions sur tout, c’est donc facile, hein, d’être caché derrière un écran d’ordinateur…! Je me suis désabonnée de plusieurs pages à cause de ça, je ne voulais plus voir les commentaires méchants des gens. Je déteste aussi attendre après quelqu’un, je n’ai pas de patience pour les gens en retard.

7- Peux-tu vivre sans ton cell?

J’avoue que non, mais j’avoue aussi que je commence à être tannée des réseaux sociaux! J’aimerais commencer à prendre mes distances et garder le tout pour le travail principalement. Je devrai faire un ménage mental pour réussir, mais c’est dans mes plans. Ça sonne comme une drogue mon affaire, mais on est pas mal tous dans le même bateau, je crois! Le cellulaire prend un peu trop de place dans nos vies et toute la négativité (je le dis comme ça pour rester polie) qu’on retrouve là‑dessus commence à être pesante!

8- Qui est ta vedette préférée?

Premièrement, je déteste le mot « vedette »! Ha! Ha! « Personnalité connue » me fait moins mal aux oreilles. Je dirais Xavier Dolan. De un, oui pour la qualité de ses films et pour les messages qu’il porte, mais aussi pour le modèle et l’exemple de persévérance qu’il est. Il a commencé si jeune avec un but dans la vie et il l’a atteint avec de la persévérance et de la patience. Il a démontré qu’avec du vouloir, il y a du pouvoir! Je suis dans une phase de ma vie où je me dis souvent que je suis « trop vieille » pour continuer dans la branche des médias, mais il y a une petite voix qui me dit de ne pas lâcher parce qu’en bûchant, tout est possible. Et le parcours de Dolan refait souvent surface dans mes pensées. Il est un bel exemple à suivre!

9- À part l’écriture, qu’est-ce qui te passionne? Les arts! Les arts en général. Je dis toujours que je ne suis pas une artiste, mais j’aime l’art aussi fort qu’un artiste peut l’aimer pour le créer! J’aime le voir, j’aime essayer de le comprendre, j’aime le décortiquer et l’aimer! J’aime la beauté et j’aime pouvoir décrocher de ce monde de fous où tout le monde court à essayer d’être parfait. C’est pour ça que je suis aussi animatrice, pour faire des rencontres avec l’art! J’aime la musique, j’ai besoin de musique dans ma vie! J’aime le monde dans lequel ça nous plonge et j’aime le fait que ça nous oblige à ne penser à rien, puisque j’ai une tête qui roule à cent milles à l’heure!

10- Quelle est ta principale préoccupation?

Bon… aussi pathétique que ça puisse paraître : la mort. La maudite mort me fait peur! Pourquoi doit-on mourir? Qu’est-ce qu’il va se passer après? On vit et on meurt pis c’est tout? La phrase « On a juste une vie à vivre » me fait peur! L’horloge qui tourne me fait peur! Perdre un proche me fait peur et ça, c’est sans compter le jour où je devrai vivre avec la perte d’un parent… Mais bon, pour aujourd’hui, j’aime mieux ne pas y penser.

10 choses à savoir sur Joanie Fournier

Afin de satisfaire la curiosité qui vous démange, on m’a demandÃ

Afin de satisfaire la curiosité qui vous démange, on m’a demandé de répondre sans censure aux questions qui suivent. Voici donc dix détails croustillants à savoir sur… moi!

1- Depuis combien de temps écris-tu pour MFMC? J’ai commencé à écrire pour le blogue il y a deux ans… et j’en suis à presque cinquante textes. Je suis très compétitive et je me donne souvent des défis d’écriture pour ne pas perdre ma passion! J’aimerais avoir plus de temps pour écrire… Mais même après deux ans, la flamme est toujours là!

2- Pourquoi écris-tu pour MFMC? Au départ, quand j’ai soumis mon premier texte, je me demandais si j’avais ce qu’il fallait pour écrire… J’écris tout d’abord parce que ça me fait du bien de ventiler sur mon quotidien, de partager mes petits bonheurs et de crier haut et fort mes grandes injustices. Je ne savais pas encore à l’époque que tellement de mamans comprenaient et vivaient la même réalité que moi… Je ne savais pas encore que ça vous faisait autant de bien à vous de me lire, qu’à moi de vous écrire.

3- Combien de temps consacres-tu à l’écriture d’un texte? Honnêtement, quand je me décide à écrire, c’est que j’ai une émotion forte à partager. Donc souvent, quand je me mets devant mon clavier, je suis tellement « crinquée » que les mots défilent tous seuls. J’écris avec mon cœur et toute la fougue qu’on me connaît, puis, quand je me relève la tête, la petite aiguille a déjà changé de chiffre… Et pour moi, aucun sujet n’est tabou. Aucun. Mettez-moi au défi, vous verrez…

4- Qu’est-ce qui te fait du bien, te rend heureuse? Les petits moments que les autres semblent avoir oubliés… Je suis heureuse quand je prends une grosse douche chaude sans qu’une de mes filles ne tire la chasse d’eau. Je suis heureuse quand Greenday ou Simple Plan passent à la radio gratuitement. Je suis heureuse quand ma plus jeune me dit qu’elle m’aime gros comme l’univers. Je suis heureuse quand les enfants s’endorment à 19 h sans un mot. Je suis heureuse quand il y a du chocolat pis des chips à profusion pendant que j’écoute des téléséries collée sur mon mari adoré… Non, je ne coûte pas cher à rendre heureuse…

5- Qu’est-ce qui est vraiment difficile pour toi? La relation avec ma belle‑famille. C’est tendu depuis tellement d’années que les tympans me silent tellement il y a de la pression dans l’air quand on est ensemble… Il paraît que certaines mamans connaissent des relations harmonieuses avec leur belle-mère. Mais d’après moi, c’est un mythe urbain, ça… ou un rêve… parce que oui, même après quinze ans de couple, je rêve encore du jour où le pardon, l’amour et la compréhension vont se pointer le bout du nez. J’attends encore…

6- Quel est ton dicton préféré? Dans la vie, soit tu réussis, soit tu apprends. Ce sont les deux seules options. Je répète souvent cette phrase à ma grande fille. Elle a malheureusement hérité de mon plus gros défaut : la volonté d’être parfaite dans tout. Et j’essaie de lui répéter ce que j’aurais aimé qu’on me dise quand j’étais petite : tu as le droit d’échouer. Tu as le droit de faire des erreurs. Tu peux être fière de toi quand tu réussis quelque chose. Et quand tu penses que tu échoues, dis‑toi que c’est là que tu as tort. Tu n’échoues pas, tu apprends.

7- Quelle cause te tient à cœur? L’humanité. Oui, l’humanité. Prendre le temps d’aider autour de soi, de faire du bénévolat, un peu tous les jours. Je vais porter des petits plats à la maman qui rush ces temps‑ci. Je donne les vêtements de mes filles, peu importent la marque ou la valeur. Tant que ça sert à quelqu’un ensuite. Je tiens la porte aux gens. Même s’ils ne disent pas « merci ». J’essaie d’aider le plus que je peux et de redonner à ma communauté. Ben oui, ça a l’air quétaine, dit de même… mais c’est vrai pareil! On est aussi une famille d’accueil pour la Fondation Mira. C’est le troisième chien qu’on élève pendant un an, pour ensuite le redonner à la Fondation Mira pour qu’il aille changer une vie… Un an de mon temps pour changer toute la vie d’un autre humain. Ça aussi, ça vaut la peine.

8- Es-tu un parent plutôt cool ou autoritaire? Autoritaire, sans aucun doute. Chez nous, c’est l’armée. Pas de bonbons, pas de sucre, pas de sel, rien de congelé non plus… Le couvre‑feu n’est pas négociable et tu attendras la fin de semaine pour inviter tes amis à jouer. Tu dois le respect à tout le monde, surtout à toi. Chacun est libre, mais sa liberté s’arrête là où celle des autres commence. J’te jure, c’est l’armée.

9- Si tu pouvais vivre à une autre époque, laquelle choisirais-tu? J’ai toujours pensé que j’étais née à la mauvaise époque. Je rêve d’une vie où on vit avec nos animaux, nos champs et nos jardins. Une vie où on peut s’autosuffire et s’entraider. Une communauté tissée serrée, sans vice ni méchanceté. Pas d’intimidation, pas de guerre, pas de religion. Bon okay, j’ai l’air de vouloir vivre dans une secte, mais j’te jure, je pense encore que c’est possible de vivre dans l’harmonie et l’acceptation des différences… Les licornes existent… non?

10- À quel personnage de série ou de film ressembles-tu? Samedi, je regardais le film Rebelle avec mes filles. Et je me suis surprise à me reconnaître en Mérida! Ben oui, il aura fallu des dizaines de princesses avant que j’en trouve une à laquelle m’identifier, trente ans trop tard. Mérida est fonceuse et déterminée. Elle se fout de ce que les autres pensent et surtout, elle ne correspond pas aux normes établies dans sa société. Elle détonne. Elle se sent souvent seule, incomprise. Mais elle sent au fond d’elle qu’elle sait ce qui est juste et bon, pour elle. Elle forge son propre destin, en faisant fi des vieilles conventions. Elle refuse de porter de belles robes et de coiffer sa tignasse ébouriffée. Elle rêve de liberté… Elle rêve de décider elle-même de son propre avenir. Dans le fond, Mérida, c’est une féministe viking. Pis moi aussi.

Joanie Fournier

 

11 choses à savoir sur Nathalie Courcy

1- Depuis combien de temps écris-tu pour MFMC?

1- Depuis combien de temps écris-tu pour MFMC?

Comme plusieurs collaborateurs, j’ai commencé à écrire à l’été 2016, et j’ai adopté la famille!

2- Combien de textes as-tu écrits?

Plus de 125 textes… oui, oui, j’ai une vie! J’ai la chance d’écrire à une vitesse de machine et d’avoir des tonnes d’idées. Alors je ponds les textes comme les poules pondent des œufs!

3- Pourquoi écris-tu pour MFMC?

Parce que j’y crois. Je crois à la communication, au partage d’idées et d’expériences, à la famille.

Quand j’étais enceinte de ma première enfant, l’Internet n’avait rien à voir avec ce qui existe maintenant. Trouver de l’information sur la maternité, sur les petits bobos des bébés, sur les émotions vécues quand on est une maman heureuse ou à bout, c’était un défi.

On a souvent tendance à démoniser l’Internet et les médias sociaux, mais vraiment, je choisis d’utiliser la chose à bon escient, pour faire du bien aux autres, et aussi (ben oui!) à moi. MFMC, c’est une soupape qui permet d’évacuer les trop-pleins et de trouver un sens à ce que je vis avec ma famille. C’est aussi, un pigeon voyageur qui rejoint un lectorat vaste dans son nombre et dans sa diversité.

4- Est-ce que je peux te lire ailleurs?

J’ai publié mes premiers textes quand j’étais en sixième année… Par la suite, j’ai publié des nouvelles littéraires, de la poésie, des comptes rendus, des articles scientifiques…

J’écris et je révise pour le blogue Picoum, d’Isabelle Racicot, ainsi que pour le magazine Cheminement, qui discute de bien-être global.

J’ai coécrit le livre jeunesse Zoé douée. Regards d’enfants sur le haut potentiel intellectuel, qui est distribué partout en francophonie jusqu’en Polynésie française et en Martinique!

Et bien sûr, la mémoire de mon ordinateur est remplie de projets plus ou moins avancés, mais qui me tiennent beaucoup à cœur : romans, recueils de nouvelles, livres jeunesse…

5- Qu’est-ce que tu détestes?

Je suis allergique au statu quo, aux attitudes « J’ai pas le choix » et « T’es ben chanceuse, toi! » et aux gens pas de colonne vertébrale qui s’écrasent au lieu de prendre des décisions. J’ai un petit côté Denise Filiatrault, je dois l’avouer… mais je me gère! Je déteste aussi quand mon chat me mord parce qu’il est jaloux que je donne plus d’attention à mon clavier qu’à sa royauté féline.

6- Quelles causes te tiennent à cœur?

Je m’implique pour la douance intellectuelle. Je veux défendre ces enfants qui ont de grandes possibilités, mais qui vivent aussi des défis importants et qui ont besoin de stratégies personnalisées autant à l’école qu’à la maison pour bien cheminer et être heureux.

Dans ma vie personnelle et dans mon milieu de travail, je me préoccupe du bien-être et de la santé mentale. Je suis secouriste en santé mentale, paire aidante pour le Programme de soutien par les pairs, je fais régulièrement des formations liées à la psychologie et au bien-être de l’individu. Quand on souhaite la santé aux gens, pour moi, ça se passe autant entre les deux oreilles que dans le reste du corps.

Et je me permets une troisième cause (je suis wild comme ça!) : la langue française. J’ai enseigné le français langue seconde et les littératures pendant plusieurs années, et dans mon travail au gouvernement fédéral, les langues sont au cœur de mes tâches quotidiennes. Je crois à la diversité linguistique, à la place de la francophonie dans le monde et à la qualité du français. Ce n’est pas pour rien que je suis relectrice pour MFMC!

7- Es-tu un parent plutôt cool ou autoritaire?

Je suis un Mini Wheat. Intolérant au gluten. Ça ne va pas bien, mon affaire!

Par la force des choses, je suis la père et le mère…  Mais aussi parce que je crois au principe de base des Parents Guides, Parents Complices : être autant guide que complice avec nos enfants, et prendre soin autant de soi que des autres pour garder l’équilibre.

Mais si vous demandez à mes enfants, ils vous diront que je suis la mère la plus cool de la planète, que je suis parfois plus immature que mon garçon de six ans, ce que je considère comme un magnifique compliment (j’ai longtemps cherché mon cœur d’enfant…)

Bref, mes enfants savent que s’ils font ce qu’ils ont à faire et qu’ils respectent la règle de base (R‑E‑S‑P‑E‑C‑T), ils ont du lousse en masse et le party peut pogner.

8- Peux-tu vivre sans ton cell?

Disons que si je dois choisir entre mes enfants et mon cell, je jette le cell dans l’océan. Tant que j’ai du papier et des crayons, je peux survivre.

Mais si je peux tout garder… je trouve ça bien pratique, un cellulaire… surtout pour m’organiser et pour rester en communication avec les gens que j’aime.

9- Quel sujet n’aborderais-tu jamais?

Ish… je n’ai jamais été abonnée aux tabous. Je pense qu’on peut parler de tout, mais qu’il faut choisir la façon d’en parler selon le contexte et la personne à qui on s’adresse.

Avec mes enfants, j’applique le même principe. S’ils posent des questions, c’est qu’ils sont prêts à entendre la réponse. S’ils demandent des précisions, c’est qu’ils sont prêts à approfondir le sujet. Et s’ils évitent le sujet, c’est signe qu’il faut utiliser beaucoup de doigté pour leur permettre d’apprivoiser la bête.

Évidemment, les lecteurs ne peuvent pas filtrer leurs questions… mais je n’oblige personne à lire quoi que ce soit, donc je vous invite à lire ce qui vous parle, et parfois à sortir de votre zone de confort.

10- Qui est ta vedette préférée?

Je veux ÊTRE Jean-Philippe Dion. Pas parce qu’il est une vedette. Juste parce que sa sensibilité et son intelligence, son professionnalisme, sa façon de réaliser ses rêves et de placer l’humain au centre de tout me touchent.

Aussi parce que je rêve de faire ce qu’il fait : communiquer, créer, créer des relations, nommer les choses, écouter avec une qualité d’ouverture exceptionnelle, faire des recherches approfondies pour comprendre l’être sous tous ses angles et dans toutes ses différences, provoquer des prises de conscience, dans le respect et la passion.

11- À part l’écriture, qu’est-ce qui te passionne?

Juste trop de choses. Mes enfants, la parentalité, la psychologie, l’amitié, la littérature (je fais partie des bizarres qui ont un doctorat en littérature africaine…), les mots, le tricot, la couture, le jardinage, la peinture, la marche en forêt, les méthodes alternatives pour se sentir en santé physique et mentale.

Ce serait moins long d’énumérer ce qui ne m’intéresse pas!

Nathalie Courcy

10 choses à savoir sur Mylène Groleau

Pourquoi écris-tu pour MFMC?

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Pourquoi écris-tu pour MFMC?

J’aime le ton qu’utilise la plateforme Ma Famille Mon Chaos pour rejoindre son auditoire. Les valeurs me touchent énormément. Entre collaborateurs, il y a un monde fascinant de soutien, d’entraide et de fratrie (et une grosse dose d’humour).

Selon toi, quel est ton meilleur texte publié sur MFMC?

Certainement « Je t’ai vue, l’éducatrice au parc, à ne rien faire ». Un texte que j’ai littéralement pondu en moins de deux heures seulement! Comme j’aime répondre personnellement à mes lecteurs, j’ai perdu rapidement le fil des commentaires de ceux‑ci. Certains venaient de l’autre côté de l’Atlantique. J’ai reçu des demandes de la part d’enseignants pour me signifier qu’ils utiliseraient ce texte dans leur formation en technique d’éducation à la petite enfance. Éducatrice, c’est ma profession et elle est parfois mal connue. L’observation est au cœur de nos quotidiens afin de pouvoir accompagner les enfants. Mais qui dit « observer » dit « prendre le temps de le faire ».

Que rêves‑tu d’écrire un jour?

Je suis actuellement à l’ébauche d’un roman. Eh oui, la quarantaine apportant son lot de remises en question! Je me suis plongée dans celles-ci pour m’ancrer dans ces écrits. À suivre…

Es-tu un parent plutôt cool ou autoritaire?

Pour répondre à cette question, j’ai demandé à l’une de mes filles. Sa réponse ne m’a pas vraiment aidée… je suis une et l’autre à la fois. Je me qualifierai plus, avec mon conjoint, de parents accompagnateurs ou guides. Nos interventions étaient mises en place afin de responsabiliser nos filles, leur faire prendre conscience de la portée de leurs gestes, et ce, dès le plus jeune âge. J’ai suivi un nombre incalculable de formations afin de les soutenir dans leurs épanouissements. J’ai été (je l’espère) l’oreille attentive et sans jugement à l’écho de leur cœur. Maintenant que nous sommes devenus adultes et adolescentes, je suis bien fière de la relation que nous avons construite tous ensemble.

Si tu écrivais quelques mots d’amour…

L’amour est assurément au cœur de ma vie. C’est le sentiment le plus fort. Celui qui nous éveille, celui qui nous soulève, celui qui nous meurtrit, celui qui nous apaise, celui que l’on se remémore, mais par-dessus tout, celui que l’on vit. J’ai un amour inconditionnel devant la beauté humaine. Autant j’aime aimer, autant j’ai peur de ne pas être aimée… alors, au lieu d’écrire quelques mots d’amour, je le démontre jour après jour envers tout un chacun.

Qu’est-ce qui te fait du bien, te rend heureuse?

C’est probablement anodin, mais j’ai vécu une émotion il y a quelque temps et j’ai été subjuguée par la puissance de celle‑ci. La fille de mon conjoint a quitté le nid familial il y a plus d’un an. Mes deux filles s’absentent graduellement de la maison et cela crée un vide qui fait parfois du bien, je l’avoue, mais qui ne se comble pas entièrement.

Et un samedi soir, mes trois filles étaient à la table avec leur amoureux. Ça discutait ensemble et rigolait à gorge déployée. Mon mari et moi préparions le souper et, en me retournant vers la table, cette émotion me traversa l’échine. Mon vide était rempli. Ma famille réunie là, dans ma maison, à être heureuse. Eh oui, j’ai été émue et mes yeux se sont remplis d’eau… c’était le bonheur.

Qu’est-ce qui te fait honte?

La bêtise humaine. Des gens qui agissent sans jugement ou qui prononcent des mots à l’égard d’autrui sans penser que cela peut blesser, anéantir. Le manque de solidarité entre humains. À quel point il est rendu facile de critiquer et de blesser à la fois.

Quel sujet n’aborderais-tu jamais?

J’écris sur ce que je connais. Ce qui me touche. Je ne pourrais écrire sur des sujets plus lourds : l’inceste, la toxicomanie, la mort ou autres. Non pas que je trouve ces sujets tabous, mais bien parce que je ne pourrais être crédible. Mes mots ne pourraient être vrais. N’ayant pas vécu ou accompagné quelqu’un dans une telle situation, je ne pourrais mettre des mots francs et justes sur ces sujets. J’ai donc besoin de vivre une situation pour en parler. J’ai toutefois des opinions, mais je ne détiens pas la vérité sur tout, je laisse donc ce pouvoir d’écrire sur ces sujets à ceux qui se sentent plus à l’aise.

À quel personnage de série ou de film ressembles-tu?

Sans contredit à Susan Mayer dans Beautés désespérées. Aussi maladroite qu’elle, j’additionne les péripéties. Je suis sans équivoque une « gaffeuse » et je me mets dans des situations rocambolesques. Fort heureusement, j’ai un sens de la dérision très présent. J’aime que ma famille soit bien, heureuse et épanouie. Susan est une artiste tout comme moi qui illustre ma vie de couleurs vibrantes. Je voue un grand respect en amitié et je suis toujours présente lorsque le besoin s’en fait sentir. Je suis divertissante et un peu inattendue.

À part l’écriture, qu’est-ce qui te passionne?

Tout ce qui a trait à la décoration, à la photographie, aux styles et aux couleurs. Je suis une artiste et mon œil perçoit les agencements, les tonalités, ce qui est de bon goût. J’ai un cerveau continuellement en action et je solutionne tout, ou presque. Mon père et moi aurions fait une équipe du tonnerre! Moi, je crée et lui s’exécute dans mes idées farfelues. J’ai hérité du pro action de mon père et de l’âme artistique de ma mère.

Mylène Groleau