11 choses à savoir sur Nathalie Courcy

1- Depuis combien de temps écris-tu pour MFMC?

Comme plusieurs collaborateurs, j’ai commencé à écrire à l’été 2016, et j’ai adopté la famille!

2- Combien de textes as-tu écrits?

Plus de 125 textes… oui, oui, j’ai une vie! J’ai la chance d’écrire à une vitesse de machine et d’avoir des tonnes d’idées. Alors je ponds les textes comme les poules pondent des œufs!

3- Pourquoi écris-tu pour MFMC?

Parce que j’y crois. Je crois à la communication, au partage d’idées et d’expériences, à la famille.

Quand j’étais enceinte de ma première enfant, l’Internet n’avait rien à voir avec ce qui existe maintenant. Trouver de l’information sur la maternité, sur les petits bobos des bébés, sur les émotions vécues quand on est une maman heureuse ou à bout, c’était un défi.

On a souvent tendance à démoniser l’Internet et les médias sociaux, mais vraiment, je choisis d’utiliser la chose à bon escient, pour faire du bien aux autres, et aussi (ben oui!) à moi. MFMC, c’est une soupape qui permet d’évacuer les trop-pleins et de trouver un sens à ce que je vis avec ma famille. C’est aussi, un pigeon voyageur qui rejoint un lectorat vaste dans son nombre et dans sa diversité.

4- Est-ce que je peux te lire ailleurs?

J’ai publié mes premiers textes quand j’étais en sixième année… Par la suite, j’ai publié des nouvelles littéraires, de la poésie, des comptes rendus, des articles scientifiques…

J’écris et je révise pour le blogue Picoum, d’Isabelle Racicot, ainsi que pour le magazine Cheminement, qui discute de bien-être global.

J’ai coécrit le livre jeunesse Zoé douée. Regards d’enfants sur le haut potentiel intellectuel, qui est distribué partout en francophonie jusqu’en Polynésie française et en Martinique!

Et bien sûr, la mémoire de mon ordinateur est remplie de projets plus ou moins avancés, mais qui me tiennent beaucoup à cœur : romans, recueils de nouvelles, livres jeunesse…

5- Qu’est-ce que tu détestes?

Je suis allergique au statu quo, aux attitudes « J’ai pas le choix » et « T’es ben chanceuse, toi! » et aux gens pas de colonne vertébrale qui s’écrasent au lieu de prendre des décisions. J’ai un petit côté Denise Filiatrault, je dois l’avouer… mais je me gère! Je déteste aussi quand mon chat me mord parce qu’il est jaloux que je donne plus d’attention à mon clavier qu’à sa royauté féline.

6- Quelles causes te tiennent à cœur?

Je m’implique pour la douance intellectuelle. Je veux défendre ces enfants qui ont de grandes possibilités, mais qui vivent aussi des défis importants et qui ont besoin de stratégies personnalisées autant à l’école qu’à la maison pour bien cheminer et être heureux.

Dans ma vie personnelle et dans mon milieu de travail, je me préoccupe du bien-être et de la santé mentale. Je suis secouriste en santé mentale, paire aidante pour le Programme de soutien par les pairs, je fais régulièrement des formations liées à la psychologie et au bien-être de l’individu. Quand on souhaite la santé aux gens, pour moi, ça se passe autant entre les deux oreilles que dans le reste du corps.

Et je me permets une troisième cause (je suis wild comme ça!) : la langue française. J’ai enseigné le français langue seconde et les littératures pendant plusieurs années, et dans mon travail au gouvernement fédéral, les langues sont au cœur de mes tâches quotidiennes. Je crois à la diversité linguistique, à la place de la francophonie dans le monde et à la qualité du français. Ce n’est pas pour rien que je suis relectrice pour MFMC!

7- Es-tu un parent plutôt cool ou autoritaire?

Je suis un Mini Wheat. Intolérant au gluten. Ça ne va pas bien, mon affaire!

Par la force des choses, je suis la père et le mère…  Mais aussi parce que je crois au principe de base des Parents Guides, Parents Complices : être autant guide que complice avec nos enfants, et prendre soin autant de soi que des autres pour garder l’équilibre.

Mais si vous demandez à mes enfants, ils vous diront que je suis la mère la plus cool de la planète, que je suis parfois plus immature que mon garçon de six ans, ce que je considère comme un magnifique compliment (j’ai longtemps cherché mon cœur d’enfant…)

Bref, mes enfants savent que s’ils font ce qu’ils ont à faire et qu’ils respectent la règle de base (R‑E‑S‑P‑E‑C‑T), ils ont du lousse en masse et le party peut pogner.

8- Peux-tu vivre sans ton cell?

Disons que si je dois choisir entre mes enfants et mon cell, je jette le cell dans l’océan. Tant que j’ai du papier et des crayons, je peux survivre.

Mais si je peux tout garder… je trouve ça bien pratique, un cellulaire… surtout pour m’organiser et pour rester en communication avec les gens que j’aime.

9- Quel sujet n’aborderais-tu jamais?

Ish… je n’ai jamais été abonnée aux tabous. Je pense qu’on peut parler de tout, mais qu’il faut choisir la façon d’en parler selon le contexte et la personne à qui on s’adresse.

Avec mes enfants, j’applique le même principe. S’ils posent des questions, c’est qu’ils sont prêts à entendre la réponse. S’ils demandent des précisions, c’est qu’ils sont prêts à approfondir le sujet. Et s’ils évitent le sujet, c’est signe qu’il faut utiliser beaucoup de doigté pour leur permettre d’apprivoiser la bête.

Évidemment, les lecteurs ne peuvent pas filtrer leurs questions… mais je n’oblige personne à lire quoi que ce soit, donc je vous invite à lire ce qui vous parle, et parfois à sortir de votre zone de confort.

10- Qui est ta vedette préférée?

Je veux ÊTRE Jean-Philippe Dion. Pas parce qu’il est une vedette. Juste parce que sa sensibilité et son intelligence, son professionnalisme, sa façon de réaliser ses rêves et de placer l’humain au centre de tout me touchent.

Aussi parce que je rêve de faire ce qu’il fait : communiquer, créer, créer des relations, nommer les choses, écouter avec une qualité d’ouverture exceptionnelle, faire des recherches approfondies pour comprendre l’être sous tous ses angles et dans toutes ses différences, provoquer des prises de conscience, dans le respect et la passion.

11- À part l’écriture, qu’est-ce qui te passionne?

Juste trop de choses. Mes enfants, la parentalité, la psychologie, l’amitié, la littérature (je fais partie des bizarres qui ont un doctorat en littérature africaine…), les mots, le tricot, la couture, le jardinage, la peinture, la marche en forêt, les méthodes alternatives pour se sentir en santé physique et mentale.

Ce serait moins long d’énumérer ce qui ne m’intéresse pas!

Nathalie Courcy



Commentaires