12 choses à savoir sur Martine Wilky

1— Pourquoi écris-tu pour MFMC?

J’écris pour MFMC car je sais tellement à quel point la vie de famille amène son lot de chaos quotidien. J’écris pour briser les tabous ou les fausses croyances que nous, parents, nous infligeons souvent parce que c’est ce que la majorité des gens jugent « correct ». Il faut dire que je suis littéralement allergique au terme « correct »! J’aime être une mère qui sort de la boîte.

J’écris aussi pour contaminer le monde de lumière. On vit tous des choses difficiles dans nos vies et il nous arrive de nous sentir seuls ou d’avoir besoin d’astuces. Si je peux aider à faire la différence pour les gens qui lisent ce fantastique blogue, j’ai rempli ma mission. Chaque fois que je m’installe à mon clavier pour partager avec la belle gang qui lit le blogue, je le fais en ayant à cœur de toucher et d’inspirer au moins une personne.

2— Est-ce que je peux te lire ailleurs?

Tellement! J’écris sur mon propre blogue à http://www.martinewilky.ca/publications/. Tu peux entrer ton courriel pour que je t’offre gratuitement un beau cadeau, un ebook. Je suis aussi à l’écriture de mon livre prévu au printemps 2019.

3— Combien de temps consacres-tu à l’écriture d’un texte?

Je suis bénie car j’écris vraiment vite! Dès que j’ai mon inspiration et mon angle, je médite et les mots pleuvent littéralement sur mon clavier. Je ne vis que très rarement le syndrome de la page blanche, sauf quand j’écris un texte à la demande de chéri mari ou d’une amie. Comme l’angle ne vient pas de moi, il m’arrive de ne pas connecter. Quand cela m’arrive, je prends le temps de m’imprégner de l’émotion que peut vivre quelqu’un qui vit cette situation.

4— Quel est ton rituel d’écriture?

Souvent, j’écris assise sur mon sofa, habillée en mou, un verre de vin à la main. Je médite un peu avant pour faire le ménage de mes pensées. J’ai toujours une petite chandelle et de l’encens qui brûle, ça m’inspire, il faut croire.

Je ne sais pas souvent ce que vont donner mes doigts sur le clavier. Je me laisse porter par ce qui monte. Il m’arrive très souvent de verser une larme quand j’écris sur un truc touchant ou d’éclater de rire quand c’est plus humoristique. Il m’arrive de sortir pour écrire, question de briser ma routine, car je travaille presque toujours de la maison. Ne t’en fais pas, mes filles sont pas mal au courant que leur mère peut brailler sa vie même au café du coin, donc leur peur du jugement est vraiment mise à l’épreuve! Lol!

5— Qu’est-ce qui est vraiment difficile pour toi?

J’ai fait énormément de cheminement personnel dans ma vie, mais ma kryptonite, c’est littéralement mes enfants! Je perds tout le cheminement que j’ai fait quand mes filles vivent des défis. Grâce à elles, je me bonifie à chacune de leurs épreuves. Je suis toujours à la recherche de ce qui peut nous aider, autant moi que mes enfants, à gérer les souffrances émotionnelles. En fait, tout ce qui touche la souffrance chez l’enfant est vraiment difficile pour moi. Mon rêve est de mettre en place un système qui va permettre à nos jeunes de ne pas devenir de jeunes adultes brisés en dedans.

6— Quel est ton dicton préféré?

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin.

7— Soirée entre amis ou soirée à écrire?

Les deux! En fait, si je suis honnête, sans les soirées entre amis, je pourrais manquer d’inspiration! Lol! Si tu veux être mon ami, tu dois t’attendre à retrouver ton histoire sur MFMC (toujours avec ta permission, quand même!) Comme je travaille souvent seule devant mon ordinateur, j’ai besoin de voir des amis pour ne pas me transformer en ermite. Comme je ne dors pas beaucoup, j’ai plus tendance à écrire au petit matin, quand toute la famille dort.

8— Quel livre aurais-tu aimé écrire?

J’aurais définitivement aimé écrire Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une, de Raphaëlle Giordanno. C’est vraiment un bijou du développement personnel! J’offre très souvent ce livre en cadeau. Son message a vraiment un impact sur la vie des gens et que dire de la façon d’écrire de l’auteure! Sans dire que je suis envieuse, j’aimerais écrire aussi bien!

9— Es-tu un parent plutôt cool ou autoritaire?

Je suis une mère sévère dans le sens où je dépose des balises très strictes, mais mes enfants peuvent se laisser aller comme elles veulent à l’intérieur. Je ne suis pas la mère qui achète la paix (j’aimerais ça parfois, c’est moins d’ouvrage!)

J’ai déjà été une mère écrasante qui voulait uniquement que mes enfants obéissent. J’étais tellement une mère triste à l’époque! J’ai beaucoup cheminé dans mon rôle de mère. Maintenant, je suis une maman qui laisse beaucoup plus de place à l’enfant et qui ouvre le dialogue pour connaître mes filles. Je ne suis pas parfaite, j’ai encore quelques fois des rechutes, toujours quand je suis dans la peur pour mon enfant.

Si je suis bonne avec moi, je suis aussi une mère cool. Chez moi, les amis sont toujours les bienvenus. Les amis de mes filles me parlent aussi beaucoup, car il n’y a pas de sujets tabou chez nous.

10— Si tu écrivais quelques mots d’amour…

Je les écrirais à mon chéri mari. Celui qui a aimé la fille brisée que j’étais à l’époque. Celui qui savait le diamant que j’avais le potentiel de devenir. Celui qui m’a tenu la main dans chaque épreuve qu’on a vécue. Celui qui n’a jamais douté qu’on deviendrait parents malgré tous nos bébés perdus. Celui qui m’a donné le privilège d’être mère et qui est un père extraordinaire pour nos filles. Celui qui, même s’il ne comprenait pas toujours la carrière que je me bâtissais, a été là dans mes hauts et mes bas entrepreneuriaux.

11— Peux-tu vivre sans ton cell?

Jamais de la vie! Je ne suis même pas certaine si j’aurais la possibilité de respirer sans lui! Je crois que si je pouvais l’avoir intégré à moi de façon permanente, ce serait l’idéal. Il faut comprendre que je gagne ma vie grâce à Internet et aux réseaux sociaux. C’est de cette façon que je peux rejoindre un maximum de gens qui ont besoin de moi. Par contre, même si je semble utiliser énormément les réseaux sociaux, je ne sais presque rien de ce qui se passe dans la vie de mes amis ou de ma famille si je ne les vois pas. Tout cela est un travail pour moi. Quand j’ouvre Instagram ou Facebook, c’est pour étudier ou pour interagir avec mes clients que j’adore. Par contre, connaître tout cela fait de moi une mère plus consciente des dangers des réseaux sociaux pour les jeunes. Souvent, mes amies me demandent conseil pour leurs enfants.

12— À quel personnage de série ou de film ressembles-tu?

Selon ma grande fille, je suis un peu comme Alice, la mère de Betty dans Riverdale. Bien qu’au départ, ma perception est que c’est une freak contrôlante qui a perdu le contrôle de sa vie, la perception de ma fille est que c’est une mère protectrice, super aimante, pleine d’attentions, qui veut que rien n’arrive à ses enfants. Elle doit vivre avec ses zones d’ombre qui la font parfois souffrir émotionnellement. Une femme très badass, qui fait partie d’une gang d’humains influents qui se soutiennent… Je dois dire que finalement, je suis assez d’accord avec grande fille!

Martine Wilky

 



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