La Journée mondiale de la peluche — Texte : Marilou Savard

Ça remplit nos yeux de beauté, de mignonnerie, de diversité.

C’est un élan spontané du cœur.

On l’aperçoit sur une tablette et on ne peut pas s’empêcher de l’acheter pour quelqu’un de spécial ou pour soi-même (car on va se le dire, on est aussi spécial).

La peluche, le toutou, est un incontournable.

 

Le 9 septembre, c’est la Journée mondiale de la peluche.

Historiquement, son origine est au début du 20e siècle aux États-Unis et est connue sous le nom de Teddy Bear Day.

Elle arrive plus exactement en 1902.

N’ayant aucune prise à la chasse à l’ours, le président américain Theodore Roosevelt aurait refusé de tirer sur un jeune ours attaché à une laisse.

Suite à cet événement, on lui aurait donné le surnom : Teddy (Theodore), que l’on a ensuite donné, en 1903, aux premiers ours en peluche fabriqués par Morris Michtom et sa femme Rose.

D’où le titre : Teddy bear.

Évidemment, avec le temps, la peluche a envahi le monde entier pour tous ses bons côtés et a grandi en variété.

 

Petits et grands, personne ne peut échapper à sa magie.

Ce je ne sais quoi qui prend vie.

 

Difficile de dire exactement pourquoi, chacun son histoire, ses raisons, sa connexion.

Toutefois, je crois en connaître quelques-unes.

 

Une peluche, c’est l’accès à l’inaccessible.

Se rapprocher de ce qu’on ne peut pas avoir dans la réalité.

Un animal domestique ou un animal sauvage, un superhéros, un bonhomme animé. Ou bien encore, il peut représenter quelqu’un qui est éloigné, qui peut nous manquer.

Elle nous permet d’avoir une certaine et meilleure proximité.

 

En effet, les toutous sont un rappel de ce que l’on aime. Personnage d’un film ou d’une émission, un être poilu qu’on affectionne. Une personne chère.

Ça nous permet de rester liés à quelque chose ou quelqu’un qu’on a aimé et qui nous a procuré un réel bonheur.

Ce bonheur nous suit partout l’où on va, où l’on est.

 

Ce qui fait qu’un toutou est évidemment une source de réconfort instantané sans qu’on n’ait besoin de le demander.

II nous fait nous sentir en sécurité.

C’est de l’amour inconditionnel.

On peut lui faire n’importe quoi, il sera toujours là.

 

Bien évidemment, la peluche permet aussi de se souvenir d’un moment.

Un moment en particulier.

Où on l’a acheté ou qui nous l’a donné ? Dans quelles circonstances ? Le pourquoi.

Elle nous rappelle tout cela et rappelons-nous que ce souvenir c’est vivre. — Samuel Butler

 

Bref, elles ont toutes une signification unique, qu’on ne peut pas reproduire.

On peut difficilement s’en séparer.

C’est du vécu qui a été partagé, de sincères et profondes émotions dans le vrai et l’imaginaire aussi.

Pour toutes ces raisons, je crois donc que les peluches méritent amplement d’être célébrées et honorées aujourd’hui.

 

Marilou Savard



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