Les mauvais rêves…

Vos enfants font des cauchemars?

 

Mes filles ont bien sûr vécu ces réveils difficiles et effrayants, mais on aurait dit que ma plus jeune avait obtenu un droit d’accès gratuit et inépuisable aux cauchemars.

 

Pendant au moins deux ans, je n’ai pas dormi une seule nuit complète.

 

Oui parce que je voulais être un bon parent, donc j’essayais tout ce qui pouvait aider mon enfant à passer à travers ces moments difficiles :

 

– Couper au maximum la télévision

– Positionner le lit, tête au nord

– Créer une routine sécurisante

– Ne pas laisser dormir mon enfant avec nous (j’ai essayé de dormir pendant deux mois sur une chaise dans la chambre de ma fille… on va repasser pour le confort!)

 

Pleins de trucs puisés dans les livres et chez les professionnels que nous avons consultés. Malgré notre désir de l’aider, rien n’y faisait, on était découragés et surtout épuisés. Disons que notre estime personnelle en tant que parents n’était pas non plus à son plus fort. Chaque nouvel essai se terminait par… un mauvais rêve. On se sentait littéralement, nous aussi, en plein milieu d’un cauchemar qui ne finissait jamais.

 

Et puis un jour, on s’est lassés d’essayer de changer quelque chose qui était là de façon temporaire (on s’entend qu’à vingt‑cinq ans, elle aura la capacité de gérer ses cauchemars).

 

On était à bout.

 

Certains diront qu’on a laissé tomber notre enfant, mais à voir le résultat depuis qu’on a lâché prise, on a pris la bonne décision.

 

On a gardé les rituels.

 

J’ai trouvé sur Pinterest une recette de « poush poush anti-cauchemar » qui a quand même apporté du réconfort à ma cocotte.

 

La méditation lui a permis de se détendre et de se laisser aller vers le sommeil. Elle a adoré « Relaxation pour enfant » de Nicole Bordeleau, « Calme et attentif comme une grenouille » d’Eline Snel ainsi que « Philosopher et méditer avec les enfants » de Frédéric Lenoir.

 

L’accueil et le fait d’être là pour elle nous ont permis à tous de passer à travers.

 

On a fait du cododo en masse après avoir lâché prise. Nous n’en avons jamais ressenti de culpabilité, malgré les gens qui nous disaient qu’on ne faisait pas la bonne chose.

 

L’important, dans chaque décision que l’on prend, c’est de s’assumer et de reconnaître qu’on fait toujours de son mieux.

 

Presque deux années ont passé depuis la fin de ce cycle de cauchemars. Notre fille dort paisiblement et elle le fait… dans son lit. Le tout s’est fait naturellement et à son rythme à elle.

 

Vos cocos d’amour font des cauchemars?

 

 

Martine Wilky

 

 

Venez me rejoindre dans mon monde lumineux au http://www.martinewilky.ca/



Commentaires