Merci, mon chien!

Aujourd’hui, j’ai pris mon courage à deux mains et en famille, nous sommes allés t’accompagner vers un repos tellement mérité… Je n’ai pas eu la force de le faire pour mon grand brun et je m’en veux encore.

Tu as été un toutou formidable. Vraiment, j’ai beau chercher, je ne te trouve aucun défaut. Cela rend ton départ encore plus pénible.

Je pense t’avoir offert une vie de chien plus qu’enviable; longues balades en forêt, nage à la rivière, récompenses, gâteries, câlins…

Tu nous as bien rendu tout cet amour. Tu étais si bien à nos côtés que tu étais souvent (toujours!) dans mos pattes! C’est ce que j’appréciais le plus: ta douce présence.

Tu as traversé la grande épreuve de perdre ton copain du quotidien, ton gros Chummy. Nous t’avons aidée de notre mieux. Ceux qui prétendent que les chiens ne ressentent pas d’émotions n’ont visiblement jamais côtoyé ces bêtes…

Tu as même été un guide, à ton tour, à l’arrivée de Gilbert. Tu as enduré ses maladresses. Merci d’avoir retrouvé ton cœur joueur, le temps de lui enseigné…

Ta tête voulait suivre; ton sourire et tes yeux pétillants parlaient d’eux-mêmes. Ton p’tit cœur et tes vieux os, eux, n’y arrivaient plus. Ça rend mon chagrin encore plus grand.

Je t’aime et tu seras dans mon cœur pour la vie, ma belle Dankä aux grands cils…

Karine Lamarche
Enseignante



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