Résultats de recherche pour vidéo

Ah… Merci les profs !

Ah… Voici le moment de l’année où certains parents ressentent

Ah… Voici le moment de l’année où certains parents ressentent la pression le besoin de remercier les personnes qui prennent soin de leurs petits chéris pendant 180 jours!

 

Pour certains d’entre nous, on parle d’un casse-tête pas possible, pour d’autres, une corvée incroyable qui s’ajoute à la multitude de choses à faire et pour d’autres, un moment pénible financièrement.

J’ai senti que le moment était venu de…

 

Connaître l’opinion les goûts de nos profs chéris sur ladite question:

LE CADEAU DE NOËL DES PROFS!

 

Une chose est certaine, le premier commentaire que j’entends lorsque je leur pose la question, et cela est unanime : « Je me sens toujours mal à l’aise ! »

La réponse de chaque enseignant(e), à qui j’ai posé la question, tournait pratiquement toujours autour de la même chose :  leur paye; l’amour qu’ils reçoivent et la réussite de leurs élèves sont amplement suffisants. Ils sont des êtres empathiques, donc ils préfèrent souvent donner que recevoir.

Ils ont aussi un malaise, car ce n’est pas tous les enfants qui peuvent offrir des cadeaux. Leur environnement, les moyens financiers ainsi que les croyances de leur famille font que chaque année, ils seront, ceux ou celles qui ne donneront pas de cadeau. Cela les place dans un sentiment d’anxiété et d’isolement.

Une enseignante m’a confié un message qu’elle fait chaque année à ses élèves avant de recevoir des présents. « Recevoir un cadeau, cela me fait toujours plaisir. Mais que tu m’offres un cadeau ne fera pas que mon amour pour toi sera plus grand. Que tu ne m’offres pas de cadeau, cela ne fera pas que mon amour pour toi sera moins grand. »

Une autre enseignante m’a confié que cette année, au lieu de remettre des cartes de remerciements seulement aux enfants qui lui ont offert un cadeau, elle donnera des cartes de vœux à tous !

L’excès, c’est trop! Donc, chers parents, ne dépensez pas trop. Une simple pensée illumine leur journée!

Autre chose. Avant, les enfants arrivaient avec leur cadeau la dernière journée avant le congé des fêtes. Maintenant, la distribution se fait toute la semaine. Si on pense à l’angoisse de l’enfant qui ne donnera rien, elle s’étale sur toute une semaine. (J’avoue que je n’y avais pas pensé avant que les profs m’en parlent.)

 

Voici le top 3 de ce qu’ils préfèrent

 

Carte cadeau : Renaud-Bray, Archambault, Cinéma, Café, etc.…. Ils adorent!

Petits cadeaux gourmands pour les foodies.

Trucs faits à la main (bricolage, carte, lettre).

Ce qu’ils apprécient surtout, c’est quand l’enfant participe et y met du cœur!

 

Voici ce que MOI j’ai déjà offert… et qui n’a pas toujours été une réussite!

 

Lampe de sel d’Himalaya qui neutralise l’effet néfaste des écrans et des lumières néon. (Je répète presque chaque année, car c’est super apprécié et pas trop cher) 15$.

Un beau pot Masson bien décoré avec 180 mots d’amour pour leur prof écrit de la main de mes filles (succès total…on m’en parle encore!) max 5$ de matériel.

Superbe belle bouteille de vin… à une prof alcoolique! (chose que je ne savais pas, tu comprends bien!) 30$

Pot Masson décoré incluant des ingrédients pour biscuits et brownies… environ 5$ (cela leur a fait un dessert vite fait pendant les fêtes).

Boîte de chocolat… à une diabétique! (ouf… elle a gâté les autres faut croire) 29.99$.

Bombe de bain fait maison avec mes cocottes, aromatisée à l’huile essentielle d’eucalyptus (bon pour les rhumes) environ 5$… Un succès !

Mini mijoteuse pour réchauffer une portion de bonne soupe chaude hummmm… (C’est ce que j’offre cette année… pour ceux qui ne trippent pas sur les micro-ondes… À voir pour le succès ou non!) En spécial 15$.

Vous voyez que mon niveau de succès ne va pas nécessairement avec le montant que j’ai dépensé.

 

Voilà quelques idées peu dispendieuses à réaliser

 

Clé USB (pas trop chère) incluant une vidéo rigolote de votre enfant livrant ses vœux à son enseignant.

Un savon fabriqué par les enfants.

Chandelle fabriquée par les enfants.

Une lettre dans laquelle l’enfant écrit SA recette du bonheur.

 

Je souhaite à tous que ce moment de l’année soit plaisant, sans prétention, sans pression, car s’il y en a une, c’est nous qui nous la mettons. Être reconnaissant ne se démontre pas avec l’argent, mais avec le cœur, gardons cela en tête…

« À bas la Culpabilité! »

Ma partenaire d’affaires a deux jeunes enfants, un de deux ans et

Ma partenaire d’affaires a deux jeunes enfants, un de deux ans et l’autre de huit ans. Moi, j’ai deux ados de 13 et 14 ans. Ma partenaire d’affaires se sent souvent coupable d’être au travail plutôt que de ne pas être avec ses enfants. Quand les miens étaient plus jeunes, je me sentais tellement coupable d’être ailleurs au lieu d’être avec eux toute la journée.

 

Il m’est arrivé encore dernièrement de me sentir coupable de ne pas être celle qui fait les soupers tous les soirs parce que je rentre trop tard du travail… Pourtant, mon mari fait d’excellents soupers! Et il est là, lui!

Il m’est aussi arrivé de me sentir coupable parce que mes fils ne mangent pas tous leurs légumes/fruits et autres trucs santé qu’ils doivent manger tous les jours.

Il m’est aussi arrivé de me sentir coupable de les laisser se débrouiller avec les conséquences de leurs actes à l’école (ex. un devoir non fait et ils devaient faire de la récup sur l’heure du diner).

Il m’est même arrivé de me sentir coupable quand je levais le ton d’un (ou deux) cran pour qu’ils obéissent.

Pourtant, aucune de ces « fautes » n’a fait en sorte que mes enfants ne sont pas bien dans leur peau. Ils ne sont pas malheureux, déprimés, encore moins maltraités.

 

Alors pourquoi je me sentais coupable ?

 

Nos enfants sont les êtres qui s’adaptent le plus rapidement et le mieux à une situation changeante, en autant que leur sentiment de bien-être et de sécurité ainsi que leur dignité n’en soient pas affectés.

 

Alors pourquoi nous, les mères, on se sent coupable souvent et la plupart du temps absolument pour rien ?

 

Parce que je vous le dis, le trois quarts du temps on se sent coupable vraiment pour rien!

Ton enfant est bien nourri, tu es là avec lui et tu réponds à son besoin affectif ?

Tu l’aides dans ses devoirs et tu vas à la rencontre du bulletin ?

Tu réponds à ses multiples questions ? Tu l’écoutes te parler de trucs qui ne t’intéressent pas toujours, mais dont il a besoin de te parler (ex. les jeux vidéos et ce qui s’y passe dans le monde virtuel…) ?

Même si tu es au travail, tu passes quand même du temps avec fiston ou fillette?

Tu cries un peu fort parfois, parce que tu n’en peux plus, mais plus tard, tu t’excuses et tu expliques pourquoi tu as été impatiente.

Tu observes que ton enfant est heureux et se développe bien, malgré le fait que tu ne sois pas 24h/24h, 7 jours sur 7 la mère parfaite?

 

Alors pourquoi te sens-tu coupable, maman ?

 

Parce qu’elle est ancrée en nous, cette vieille mentalité qui n’existe plus depuis un bon bout de temps, que nous devrions toutes être là à 100% pour nos jeunes…

Parce qu’elle est ancrée en nous au point où, même si on est mère à la maison, même si on applique tous les dogmes pédagogiques en vogue, on se sent coupable.

On ne veut tellement pas « scrapper » nos enfants qu’on en vient à se marteler de culpabilité si un soir, on ose dire à notre enfant : « Désolée mon fils, mais je n’ai pas le temps de t’écouter, je dois terminer ceci. On se reprend un peu plus tard en soirée, ok? »

Vous savez les mamans, nos enfants comprennent si on leur explique. Et ce sont probablement les dernières personnes au monde à nous juger, car ils nous aiment tellement que tout ce que nous faisons pour eux est bon! Paroles de mon fils de 13 ans. Il me dit souvent que je suis la meilleure mère au monde! Je dois assurément faire quelque chose de correct non ?

 

Alors tout ce que j’ai envie de vous dire aujourd’hui, c’est : « À bas la culpabilité !!! »

 

Aimez vos enfants, prenez-en soin comme vous seules savez si bien le faire, gardez vos enfants en sécurité, donnez-leur l’amour dont ils ont besoin et faites taire cette voix qui n’est pas la vôtre, mais qui est tout même ancrée dans votre tête et qui vous dit que vous ne faites pas bien.

 

« À bas la culpabilité ! »

Noël 2016 vs 1972

Comme à chaque année depuis plusieurs années, la période des fê

Comme à chaque année depuis plusieurs années, la période des fêtes me rend nostalgique.

 

J’ai souvenir de mes Noëls d’enfant. J’ai souvenir à quel point on attendait le 25 décembre au matin pour ouvrir les cadeaux, sous l’arbre, tant souhaités. Les cadeaux qu’on avait regardés et entourés dans le catalogue Distribution au consommateur ou Sears. Notre fameux Walkman jaune Sony qui se refermait avec une clip sur le côté ou encore notre jeu vidéo « ultra moderne » Atari. Je le voulais tellement. Est-ce que la boîte sous le sapin correspondait à la grosseur du cadeau souhaité ? Est-ce assez lourd? Le bruit, en brassant la boîte, est-il compatible à mon Walkman ?

Voilà où je veux en venir!  Le désir et l’attente. Je vais plaider coupable. Mes enfants sont BEAUCOUP trop gâtés toute l’année. Tellement que quand arrive le temps de Noël, la liste de cadeaux désirés est difficile à remplir. Pas difficile parce qu’ils ne sont pas demandant. NON, difficile, car ils sont gâtés pourris à longueur d’année. Même que j’ai de la difficulté à les aider à trouver des suggestions. Je sais, ce sont nous les parents qui avons accepté que Noël devienne commercial. Je m’en veux.

Suis-je le seul dans cette situation ? Suis-je le seul à trouver que la magie de Noël n’est plus ce qu’elle était ? Que tout est matériel ? Que les familles ne se réunissent plus comme elles le faisaient ? Mais où sont donc rendus les Noëls d’autrefois ? Sommes-nous trop fatigués ? Trop blazés ?

J’ai une très grande famille. Quand mon grand-père était de ce monde, on se faisait un devoir de se réunir à chaque temps des fêtes. Oncles, tantes, cousins et cousines… tout le monde. La musique de Noël, les échanges de cadeaux, la dinde et la tourtière… Bref, un VRAI Noël. Depuis le départ de mon grand-père (grand-maman étant partie alors que j’avais sept ans), la famille a cessé de se réunir. Il y a bien eu quelques tentatives de la part d’une cousine, d’un cousin ou d’un oncle, mais la tradition s’est tout simplement perdue. À chaque fois que l’on se revoit tous, on se dit qu’on a trop de plaisir ensemble et qu’il faut absolument se revoir. Là-dessus aussi, je plaide coupable.

J’aimerais revenir au Noël traditionnel d’autrefois. Que mes enfants n’ouvrent pas les cadeaux rapidement, afin d’ouvrir le suivant, et qu’ils les apprécient plus que 2 minutes. Que les partys de famille recommencent. Que le soir du réveillon, le décompte puisse se faire en famille, et que tous ne soient pas partis vers 22h00, prétextant être brulés ou que les enfants sont fatigués (même moi, je quitte tôt!). Qu’on puisse coucher les enfants dans les piles de manteaux sur un lit. Qu’on retourne à la messe de minuit en famille.

 

Bon je vous laisse. Je vais aller aider ma fille à faire sa liste de cadeaux de Noël!

Chaos dans la salle à dîner : Quand repas rime avec combat!

Vous trouvez difficile la gestion des repas ? Votre jeune ne veut pa

Vous trouvez difficile la gestion des repas ? Votre jeune ne veut pas manger ? Il bouge sans arrêt? Elle se plaint du choix des aliments? Si vos repas ressemblent davantage à un combat extrême qu’à une agréable réunion familiale, voici quelques idées à servir lors de votre prochaine tablée.

 

En entrée : L’ambiance, un grand allié

 

Avez-vous déjà remarqué comment une innocente conversation autour de la table peut rapidement déraper vers un interrogatoire? Qu’as-tu fait à l’école aujourd’hui ? As-tu fini tes devoirs? Ce questionnaire intrusif est souvent assorti d’une rafale de reproches :

« Assieds-toi comme il faut! »

« Comment ça, tu t’es fait sortir de la classe ? »

Aimeriez-vous être questionnés de la sorte entre deux bouchées de poulet ? Pour sortir la table à dîner du poste de police, rappelons-nous qu’une ambiance agréable influence positivement la collaboration, l’écoute et l’appétit de tous les convives. Profitez de ce temps en famille pour jouer à des jeux de table (devinettes, jeux de mémoire, etc.). Misez sur le plaisir d’être ensemble. Le but est de faire du repas un moment agréable.

 

En plat principal : Écouter et respecter les signaux de satiété

 

Fillette vous demande invariablement si elle a assez mangé alors que son assiette est encore pleine ? Si votre réponse est d’exiger encore deux ou trois bouchées, il est temps de varier le menu. Je ne parle pas ici du contenu du repas, mais plutôt de votre choix de réponse. En effet, que diriez-vous d’amener votre rejeton à se questionner sur son propre appétit ? Nos enfants ont pris l’habitude de se conformer (ou non) à notre perception de leur satiété. Mais qui sait le mieux si j’ai assez mangé ? Moi-même. Il serait donc plus efficace de répondre à votre jeune :

« Je ne sais pas. As-tu encore faim ? »

Pour les parents de petits futés qui profiteraient de cette réponse pour se gaver de dessert, rappelez-vous que vous êtes responsables de l’offre au moment du repas. Votre enfant, quant à lui, est responsable de la quantité de nourriture qu’il va consommer. Pour réfréner la consommation de mauvais sucre, offrez un choix de dessert santé. Aussi, pourquoi ne pas présenter le repas au complet sur la table et laisser l’enfant se servir ? Il se pourrait que fiston mange ses fruits avant le spaghetti. Et alors ? Une fois l’attrait de la nouveauté envolé, il apprendra à manger selon son appétit.

 

Au dessert : L’attention, un met recherché

 

Vous le savez, les enfants ont besoin d’attention. Parfois, ils trouvent plus avantageux d’en recevoir négativement que pas du tout. Pensez-y : on reprend fillette qui ne reste pas assise, mais on oublie de féliciter fiston qui mange tranquillement.

À ce sujet, je vous invite à visionner cette vidéo de Nancy Doyon!

 

 

En conclusion, il arrive que, malgré nos bonnes intentions, nos propres comportements contribuent à maintenir un problème. Pour le régler, il suffit d’en prendre conscience et de choisir d’agir différemment.

 

Bon appétit !

 

 

Mélanie Dugas, Coach familial et formatrice

Fondatrice de GrandDire coaching et formation

Membre du Réseau Nanny secours

Jour du Souvenir : Au-delà de l’uniforme, il y a mon homme

Cet été, je célébrerai avec mon homme nos vingt ans de vie comm

Cet été, je célébrerai avec mon homme nos vingt ans de vie commune. Et dire qu’en 1997, je ne voulais rien savoir de sortir avec un militaire…

Je travaillais comme guide touristique à la Citadelle de Québec, une base militaire de la réserve. Je voyais plein de guides (et de touristes!) triper solide sur les uniformes et sur ce qu’il y avait dedans. Moi, bof. Qu’il soit rouge écarlate, en poils d’ours ou en version camouflage, un uniforme, pour moi, c’est juste un vêtement comme un autre, ou pire qu’un autre, c’est selon.

Je ne sais pas si c’est parce que mon père policier a porté l’uniforme jusqu’à ce qu’il meure à trente-trois ans d’un interminable congé de maladie, mais je n’ai aucune attirance pour l’uniforme et ce qu’il représente.  Je me suis toujours définie comme pacifiste. Plus jeune, j’écrivais des odes à la paix sur Terre. Entendre les cris de mort et le sang qui gicle dans les jeux vidéo me donne envie de vomir. J’ai failli échouer mon cours d’histoire au cégep parce que je refusais de visionner les reconstitutions des guerres mondiales. Alors, aimer un représentant de la guerre, je vais passer mon tour.

Mais bon. Parfois, la vie abat ses pattes sur nos plans, les ratatine en petites boules et les lance dans le feu. C’est ce qui est arrivé le soir où j’ai rencontré un militaire, à qui je n’ai pas pu résister. Au lieu de m’emprisonner dans ma perception de l’armée (une gang de G.I. Joe pro-guerre), j’ai accepté, avec réticence, d’ouvrir mes yeux et mon cœur.

J’ai découvert tout un groupe d’amis fidèles qui avaient vécu le collège militaire : les étés à apprendre l’anglais, les cours de recrues, les trajets de plusieurs heures pour retourner voir leur famille pendant les longues fins de semaine. J’ai découvert des hommes, quelques femmes aussi, qui tenaient à leur carrière, qui étaient fiers de leurs diplômes, qui s’entraînaient et qui discutaient de voyages, de philosophie, de triathlon et du dernier concert de Robert Charlebois.

Avec le temps, j’ai vu ces militaires revenir d’Haïti ou de Bosnie avec leur béret bleu et leur fierté d’avoir aidé la démocratie à se tailler une place. Puis, j’ai vu la plupart d’entre eux prendre leur retraite des forces armées canadiennes pour continuer dans le milieu civil. Ils ont délaissé leur uniforme, mais ils ont l’armée et leurs souvenirs de militaires tatoués sur le cœur. Et parfois, aussi, sur l’avant-bras, sous les traits d’un coquelicot (fleur associée au “Jour du Souvenir”).

Mon militaire chéri est dans l’armée depuis ses seize ans. Il ne compte plus les marches forcées de treize kilomètres qu’il a dû réussir, chargé de cinquante-cinq kilos d’équipement. On déménage plus souvent qu’à notre tour, parfois tous les deux ou trois ans. Il a arrêté depuis longtemps le décompte des mois passés ailleurs qu’à la maison et des événements familiaux ratés pour « raisons opérationnelles ». « Engagez-vous», qu’ils disaient!

Bien sûr, il y a des avantages à être militaire : le salaire est stable et une fois les années d’entraînement passées, la sécurité d’emploi est enviable. Ils ont la chance de voyager pour des entraînements, des missions ou des mutations au Canada et à l’étranger. Avantage ultime : ça ne coûte pas cher de vêtements. Mais ça fait des cordes à linge monotones. 

En ce 11 novembre, de quoi ai-je le goût de me souvenir ?

mfmcQue l’uniforme n’est qu’un camouflage derrière lequel existent un individu et son histoire. Mon mari n’a jamais tiré sur personne. Il a entendu des tonnes de roquettes siffler au‑dessus de sa tête, mais n’a jamais reçu de balle. Il ne s’est pas battu à Vimy comme plusieurs de nos grands-pères ou de nos arrière-grands-pères, mais il contribue à la paix, à sa façon. La vie d’un militaire ne ressemble pas à Call of Duty, mais chaque homme et chaque femme qui endosse l’uniforme a quelque chose d’un héros.

La journée où j’ai rencontré mon homme, il m’a parlé des enfants qu’il rêvait d’avoir, de la relation stable qu’il espérait et de sa passion pour son travail. Au-delà de l’uniforme, ce qui m’a séduite, c’est l’humain. Et des humains en uniforme ou en civil, ça en prend plein pour faire grandir la paix et rendre le monde plus sécuritaire, plus humain.

Merci aux militaires de contribuer au maintien de la paix, et merci à leur famille de les soutenir.

Lettre à mes parents

Cher papa et maman,

<p style="text-align: left;

Cher papa et maman,

Je me souviens du premier regard que papa a posé sur maman et du sourire que toi maman, tu lui as fait. Je n’étais pas né, mais je vous observais déjà, de mon nuage. Vous étiez beau à voir!

Un jour, vous vous êtes aimés si fort, que je me suis déposé dans le ventre de maman. Je pouvais alors, entendre les palpitations de vos cœurs et vos soupirs amoureux. J’étais bien dans cet endroit et je n’avais pas tellement envie d’en sortir.

Ensemble, vous avez choisi mon prénom et la couleur de ma chambre. Votre cœur se gonflait d’espoir en pensant à mon avenir. Vous étiez heureux d’avoir un petit « vous deux ».

Puisqu’il faut ce qu’il faut, le jour de ma naissance est arrivé. Je vous ai vu pleurer ensemble. La fierté que vous ressentiez à ce moment m’a enveloppé d’amour et j’ai su, dès cet instant, que ça valait la peine de venir au monde.

Vous m’avez bercé, cajolé et langé à tour de rôle, vous soutenant l’un et l’autre. Les nuits étaient courtes!

Lorsque j’ai fait mes premiers pas, la joie que vous partagiez m’a encouragé à continuer. Mes premiers mots vous ont chamboulés et lors de mon premier jour d’école, je pense avoir vu papa consoler maman. Ou peut-être que c’était l’inverse?

Peu de temps après, vous avez commencé à vous chicaner. Maman pleurait souvent et papa claquait la porte en s’en allant. Ces disputes sont devenues de plus en plus fréquentes et elles me rendaient triste moi aussi.

Puis, vous m’avez expliqué que vous n’étiez plus amoureux. Chacun d’entre vous est allé vivre dans une maison différente et maintenant je vous vois à tour de rôle. Au début, ça m’a fait peur cette histoire de séparation, mais vous m’avez juré que vous m’aimiez toujours. Tant mieux, car moi, je vous aime plus que l’infini et plus que le ciel étoilé.

Maintenant que s’est faite cette séparation, j’aimerais savoir pourquoi vous avez besoin d’un monsieur et d’une madame en costume pour vous parler. Dites-moi pourquoi vous êtes sans cesse fâché l’un contre l’autre. Avez-vous oublié tous ces beaux moments que je vous ai racontés?

Moi, non! Je sais que vous ne vous aimez plus, mais s’il vous plaît, papa et maman, avant de vous détruire l’un et l’autre, j’aimerais que vous vous souveniez, juste un peu, du temps où nous nous aimions tous. D’accord? Ceci me permettra d’être bien dans ma tête et dans mon corps, de grandir dans l’amour et l’harmonie. N’oubliez pas que je suis un « p’tit vous deux », comme vous le disiez.

Votre enfant qui vous aime très fort.

 

Les enfants coincés dans les disputes des parents finissent par devenir anxieux, irritables, certains se replient sur eux-mêmes, alors que d’autres cherchent à attirer l’attention avec des comportements négatifs. Si vous désirez aller plus loin dans ce sujet, je vous invite à visionner le documentaire choc suivant : Dictature affective.

5 endroits où prendre un café avec bébé à Québec

En congé de maternité, le besoin de sortir de la maison se fait so

En congé de maternité, le besoin de sortir de la maison se fait souvent sentir. À Québec, je vous ai déniché 5 chouettes endroits où maman peut « relaxer » et où poupon sera plus que le bienvenu!

Café Félin Ma Langue Aux Chats

Situé sur la rue St-Paul, tout près de la Gare du Palais, le Café Félin Ma langue Aux chats est un lieu vraiment calme et zen. Après une nuit difficile, on s’y rend et c’est la détente assurée. En entrant, j’ai été saisie par l’atmosphère reposante qui s’y dégageait. Gageons que bébé le sentira aussi. Il sera aussi probablement bien intrigué par les chats qui se promènent à leur aise partout dans le local. Au plafond, sur les coussins, dans les arbres à chats, les félins se sentent rois et n’ont pas de mal à se faire admirer et caresser. Les enfants sont les bienvenus à condition d’être bien sûr respectueux des petites bêtes à quatre pattes. Un coin avec des jouets est aussi mis à la disposition des petits clients. Au menu, cafés et menus légers.

14480517_585373788308703_1515558218188940135_o

Céramic café

Le Céramic café commence à être bien connu et il dispose de 5 succursales au Québec. Dans la vieille capitale, c’est sur la rue St-Joseph Est qu’il a élu domicile. On peut y aller en tout temps pour peindre une pièce de céramique tout en sirotant un café. Toutefois, les mercredis sont destinés tout spécialement aux parents et enfants de 4 ans et moins. Pour 10$, on dispose de 4 heures de studio. On en profite pour prendre les empreintes de bébé et pourquoi pas en faire un cadeau.

 ceramic-cafe2

Rose et pamplemousse

Dans le vivant quartier de Limoilou, tout juste en face de l’imposant Centre Vidéotron, on prend une pause au café pour futures et nouvelles mamans Rose et pamplemousse. L’endroit est super chaleureux et bien convivial. Des ateliers de coutures, de cuisine et de projets créatifs ont lieu régulièrement. Sinon, des jeux, des livres et tout le nécessaire pour amuser bébé sont à la portée des mamans.

rose-et-pamplemousse

Le Gribouillis

Un peu plus au nord de la ville, dans le secteur Val-Bélair, j’ai bien aimé Le Gribouillis pour son petit côté chic et « girly ». J’ai eu un petit faible pour le coin boutique qui renferme une foule de trouvailles intéressantes et pour l’espace jeux destiné aux petits. Sinon, le menu est attrayant et le décor bien agréable. Ça nous sort un peu de nos salons parfois bordéliques.

le-gribouillis

Bougeotte et placotine
J’avoue n’être jamais allée encore à ce café, mais on ne m’en a dit que du bien. Situé à Sillery, l’endroit propose autant des ateliers sur les sujets pouvant intéresser les mamans que des cours d’entraînement avec poupon, enfants ou pour la bedaine. On peut toutefois s’y rendre simplement pour prendre un café, un jus ou un repas.

De par mon expérience, si on s’y rend avec l’idée de rencontrer de nouvelles mamans et d’échanger, on peut être déçue, car la plupart y vont déjà entre amies et le contact est plus difficile. C’est donc une bonne idée de donner rendez-vous à une copine aussi en congé, comme ça pas de ménage à faire avant ni après. On peut aussi très bien y aller seule si on a simplement envie de changer d’air.

bougeotte-placotine-34

Crédit photo : Juste.être.dehors

Quatre sites pour que les devoirs ne se terminent pas en cauchemar

Avec les nombreuses réformes, les méthodes d'enseignement qui changent aussi vite que nos enfants

Avec les nombreuses réformes, les méthodes d’enseignement qui changent aussi vite que nos enfants grandissent et notre mémoire qui fait des siennes (qui peut encore nommer rapidement sans se tromper les capitales de chacune des 10 provinces canadiennes, hein?), ce n’est pas toujours facile d’accompagner nos enfants dans leur cheminement scolaire. Heureusement, avec la venue du web, une foule de ressources sont à portée de main pour vous aidez à aider vos enfants dans leurs apprentissages. En voici donc quelques-unes qui pourraient littéralement vous sauver la vie! 😉

aidersonenfant.com

Véritable coup de coeur pour ce site lancé il y a quelques mois et qui serait, selon les instigateurs, la première plateforme francophone pour soutenir les parents dans le cheminement scolaire de leur enfant. Le site, entièrement gratuit, est soutenu par une solide équipe de professionnels : enseignants, nutritionniste, orthopédagogues, éducatrice spécialisée, neuropsychologue, etc. Il s’adresse aux parents d’enfants âgés de 3 à 17 ans. Beau et bien fait, on y retrouve notamment :

  • une foules de trucs et conseils utiles;
  • des fiches d’activités pour aider les enfants à développer certaines compétences, en lecture et en écriture par exemple;
  • des suggestions d’applications, de sites web, de logiciels, de livres et de jeux.

Cliquer ici pour accéder au site Aider son enfant.

idello.org

C’est un site conçu par Groupe Média TFO qui se spécialise dans la production d’émissions éducatives et culturelles destinées aux francophones de l’Ontario…un peu l’équivalent ici de Télé-Québec. Idéllo s’adresse à tous, autant les élèves que les enseignants, en passant bien-sûr par les parents. On y retrouve plusieurs milliers de vidéos pour apprendre en ligne. Pour faciliter la recherche, ils sont même classés par matière, par type, par thématique ou encore par compétences. Plusieurs vidéos sont disponibles gratuitement. Un abonnement payant (à partir de 4$ par mois) permet d’avoir accès à davantage de matériel et de créer des activités d’apprentissage ainsi que des listes de lecture. Mise en garde : vous risquez de rapidement devenir accro!

Cliquer ici pour accéder au site Idéllo.

alloprof.qc.ca

Certains le surnomme le “911 de l’aide aux devoirs”. S’il y a un site à connaître et consulter, c’est Allô prof!

Né en 1996, Allô prof est un organisme de bienfaisance qui offre gratuitement de l’aide aux devoirs et aux leçons à tous les élèves du primaire, du secondaire et de la formation générale aux adultes, ainsi qu’aux parents d’élèves du Québec.

Plusieurs services sont offerts gratuitement : bibliothèque virtuelle, vidéos, exercices, trucs, jeux, etc. Il est même possible d’avoir réponse à nos questions par téléphone ou par texto. Les réponses sont fournies par une équipe d’enseignants qualifiés et une communauté virtuelle composée d’élèves aidants, de parents et d’acteurs de l’éducation.

Cliquer ici pour accéder au site Allô prof.

netmaths.ca

C’est un site web québécois pour pratiquer les mathématiques, à la maison ou à l’école. Il s’adresse aux élèves du 2e cycle du primaire jusqu’à la 4e secondaire. On y propose plus de 10 000 exercices entièrement alignés avec le programme québécois. Le ministère de l’Éducation lui a même déjà accordé la note de 5/5! Des versions pour tablettes numériques sont aussi disponibles. Le site est payant (80$ pour un an) mais il est possible de faire un essai gratuit avant de s’abonner.

Cliquer ici pour accéder au site Netmaths.

Bonne année scolaire!

Visite au Parc Cavaland

[gallery bgs_gallery_type="slider" ids="3248,3246,3245,3244,3247"] Il était une fois, une petite

Il était une fois, une petite fille qui voulait bâtir un royaume et un musée vivant dédiés aux chevaux. C’est ainsi qu’est né Cavaland, premier parc d’attractions équestre au Québec, dans la tête et le coeur de Samuelle Ducrocq-Henry. Son rêve étant devenu réalité, nous avons eu la chance d’y faire une visite en famille lors de l’ouverture officielle, le 02 juillet dernier.

D’abord, le site de 150 acres, situé dans un forêt typiquement laurentienne à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson dans les Laurentides, est magnifique avec de beaux sentiers où il est possible de marcher ou encore de se promener à cheval.

Mais le plus touchant, c’est de voir et sentir combien les propriétaires et les gens qui y travaillent sont de véritables amoureux et passionnés des chevaux. Parce que Cavaland, c’est aussi un refuge équin certifié par l’association québécoise de protection des chevaux Galahad. On y rescape et donne une deuxième vie à des  chevaux abandonnés ou voués à l’abattoir qu’on appelle les “rubans bleus”. Et ces chevaux, ils ne font pas qu’en prendre bien soin. Ils les transforment en artistes.

Ces chevaux-artistes, il est possible de les applaudir lors de spectacles équestres, son et lumière, présentés au théâtre Cavaland. Les représentations se font devant un écran géant de 22 mètres sur lequel on projette des décors animés. Et quand on aperçoit un ruban bleu accroché au cou d’un de ces cheval-artiste, on ne peut qu’être ému. Certes, le rythme est lent mais c’est tant mieux. Ici, pas de musique tonitruante, d’explosions, de personnages colorés et animés à la Disney. Que l’homme et son cheval dans toute sa splendeur. Que ce soit comme moyen de transport ou pour labourer les champs, on oublie bien souvent que nous avons une histoire commune. Cavaland veut nous fait comprendre ce lien précieux et unique qui unit les chevaux et les hommes depuis des siècles. Et ça fonctionne! Fiston-grand-adepte-de-jeux-vidéos n’a pas dit un mot!

Avant ou après le spectacle, plusieurs activités s’offrent aux visiteurs. Évidemment, une visite des splendides écuries est de mise. Ornementées de grands lustres, elles ont même un petit côté théâtrale. Fiston a pu faire un amusant tour de poney dans les sentiers. On nous invite même à caresser, brosser et à peinturer un cheval, oeuvre que vous pourrez admirer, par la suite, lors du spectacle. Des tables avec parasol disposées le long des sentiers nous invitent à pique-niquer tout en admirant la nature.

Plusieurs activités sont comprises dans le prix d’entrée. D’autres sont payantes, comme la baignade à cheval ou les randonnées. Voici le lien pour tout savoir sur les activités et forfaits au parc Cavaland.

 

Idées de sorties pour le week-end! (15, 16 et 17 juillet 2016)

[gallery bgs_gallery_type="slider" ids="3320,3321,3322,3323,3324,3325,3327"]

Festival des bièr

Festival des bières de Laval

On le sait! La bière, ce n’est pas pour les enfants! Mais histoire de vous permettre de décompresser un peu et d’avoir du plaisir entre adultes, on en a fait une grande fête familiale et champêtre mettant en vedette l’industrie brassicole québécoise et les produits du terroir avec ateliers de dégustation, spectacles, jeux gonflables, maquillage et même plus! Et sur le site du Centre de la Nature, il y a toujours plein de choses à voir et à faire avec les enfants!

Où? Centre de la Nature de Laval

Quand? Vendredi 15 juillet au dimanche 17 juillet 2016

Combien? Entrée gratuite pour les 17 ans et moins / 1 jour 10$ / 3 jours 18$ / Dégustations de 2$ à 10$

Infos sur le Festival des bières de Laval

Régates de Valleyfield

On dit que c’est l’événement motonautique par excellence au Québec depuis 77 ans. Près de 100 000 personnes y participent chaque année. Courses d’hydroplane, animations familiales, jeux gonflables et spectacle musicaux en soirée.

Où? rue Victoria, Salaberry-de-Valleyfield

Quand? Vendredi 15 juillet au dimanche 17 juillet 2016

Combien? De 10$ à 105$; différents forfaits disponibles.

*Le vendredi 15 juillet 2016, l’entrée est gratuite pour les enfants de 12 ans et moins et UN adulte accompagnant l’enfant peut entrer gratuitement sur le site. Le spectacle n’est pas inclus dans cette promotion.*

Infos et billets pour les Régates de Valleyfield

Mondial des Cultures de Drummondville – Dernier week-end

Dans mon temps, on l’appelait le Festival folklorique de Drummondville. Mais avec les années, l’événement qui en est à sa 35e édition n’a plus grand chose de “folklorique” et s’est transformé en un véritable voyage autour du globe en danse, en cuisine, en art, en chant et en musique. Selon ce qu’on peut lire sur le site de l’événement, chaque année, ce sont quelques 400 artistes internationaux provenant d’une quinzaine de pays qui font escale à Drummondville pour offrir 450 spectacles et activités pour tous les âges.

Où? Parc Woodyatt, Drummondville

Quand? Jusqu’au dimanche 17 juillet 2016

Combien? Adulte 20$; 13-17 ans 15$; Gratuit pour les 12 ans et moins; Macaron (trois jours et plus) 45$.

Infos sur le Mondial des Cultures de Drummondville

Festival International Nuits d’Afrique – Volet Famille

Si vous n’avez pas le temps ou l’argent de voyager outre-mer cet été, c’est le festival où vous serez le plus dépaysé. Et quelle belle façon de faire découvrir des musiques d’origines latines, antillaises et africaines à nos enfants. On vous met au défi de ne pas avoir le goût de danser 😉 Un village avec ateliers de maquillage, de coloriage et de fabrication de masques a été érigé spécialement pour les enfants. Et surtout n’oublier pas d’aller faire un tour au marché Tombouctou pour y acheter vêtements, bijoux, peintures, sculptures, djembés et boubous!

Où? Parterre du Quartier des spectacles et Îlot Clark (pour voir le plan du site du Festival International des Nuits d’Afrique)

Quand?

Combien? Gratuit

Infos sur le Festival International Nuits d’Afrique

Festival Juste pour rire – Volet Famille

Oui, le Festival Juste pour Rire ce sont des galas et des spectacles dont les billets sont parfois chers et qui ne s’adressent pas toujours à un jeune public. Mais il y a aussi tout un volet familiale avec des activités pour tous, gratuites et franchement rigolotes dont le Mondial des Jeux (jeux géants et de société, jeux vidéo, bornes d’arcade), le labyrinthe V8Énergie avec ses farces et attrapes, le Zoo Roule avec ses toutous électriques, la parade des Grosses Têtes et plusieurs spectacles extérieurs gratuits pour toute la famille. Fous rires garantis!

Où? Quartier des Spectacles (pour voir le plan du site du Festival Juste pour rire)

Quand? Samedi 16 juillet de 13h30 à 20h30 et dimanche 17 juillet de 15h à 20h30

Combien? Gratuit

Infos et billets pour le Festival Juste pour rire

Cinéma en plein-air – La légende de Sarila

Dans le Grand Nord canadien, une tribu d’Inuits est punie par la déesse Sedna qui fait disparaître les animaux. Pour sauver la tribu de la famine, Markussi, Apik et Poutoulik partent à la recherche de Sarila, la terre merveilleuse où seuls peuvent entrer les cœurs purs.

Où? Parc Jean-Brillant (angle avenue Decelles et Jean-Brillant)

Quand? Vendredi 15 juillet à 21 heures

Combien? Gratuit

Infos sur les activités au Parc Jean-Brillant

Matinées familiales au Sibéria Spa – Québec

Profitez de l’été pour vivre un moment de pure détente en famille et faire découvrir les bienfaits des spas nordiques aux enfants. Une activité qui comblera petits et grands! Possibilité de réserver un massage pour votre enfant d’une durée de 30 ou 60 minutes et de recevoir votre massage dans la même salle que lui.

L’âge minimum est de 5 ans. Les enfants doivent être accompagnés d’un adulte sur le site en tout temps.

Où? 339 boul. du Lac, Lac-Beauport

Quand? Tous les matins (du 17 juillet au 28 août) de 9h à midi

Combien? Enfant 13.50$; adulte 27$; massothérapie en sus.

Infos sur les Matinées familiales au Sibéria Spa

L’équipe de MFMC vous souhaite bon week-end! 🙂

 

 

Pour en finir avec la technique du 1, 2, 3 !!!

Avant d'être maman, jamais je n'aurais cru avoir à négocier autant

Avant d’être maman, jamais je n’aurais cru avoir à négocier autant avec un enfant!

Ce ne sont pas des cours prénataux que j’aurais dû prendre mais des cours de négociation 101!

“Je compte jusqu’à trois…”

“Cinq minutes et on ferme la télé…”

Ce sont les phrases que j’ai dues répéter le plus souvent au cours des dernières années.

Et la popularité de la dite technique ne dément pas. Il suffit d’être dans un endroit public pour entendre des parents compter jusqu’à 3…à l’infini… Ou de les voir brandir, victorieux et déterminés, les deux doigts dans les airs : “Deux minutes!”… Un “V” de la victoire de très courte durée. Presqu’à tout coup, l’enfant refuse d’obtempérer ou se met à négocier comme vous-mêmes n’avez jamais oser le faire : “Oui, mais t’avais dit…” “C’est pas juste, Tristan lui…” “C’t’à cause que…”

Je ne sais pas pour vous. Mais pour moi, la technique du 1,2,3, ça ne fonctionne pas!

Pendant que l’idée d’envoyer Fiston négocier ma prochaine augmentation de salaire m’effleurait l’esprit, je me suis mise à faire des recherches pour savoir pourquoi.

AVERTISSEMENT : Les prochaines lignes contiennent des informations qui pourraient vous faire profondément douter de vos compétences parentales.

Alors, voici ce qu’il faut faire pour optimiser l’application de la technique du 1-2-3 selon un texte très sérieux écrit par une éducatrice spécialisée dont (pour des raisons que vous comprendrez plus tard) je préserverai l’anonymat :

Tout en gardant votre calme, sur un ton neutre, sans émotion :

  1. Énoncez la règle, le comportement attendu. Si le comportement persiste…
  2. Énoncez de nouveau la règle et une conséquence au comportement. Si le comportement persiste toujours…
  3. Appliquez la conséquence.

Je vous avais avertis! Alors vous pouvez, ici :

A) Éclater en sanglots…en vous disant que vous êtes un parent indigne.

B) M’écrire…pour que je fasse suivre votre courriel de bêtises à l’éducatrice-en-question-dont-vous-comprenez-maintenant-pourquoi-je-préserve-l’-anonymat et qui visiblement n’a pas d’enfant!

C) Vous verser un verre de vin…vous n’avez pas vraiment besoin d’une raison pour ça 😉

D) Faire comme moi et rire aux éclats…car c’est bien beau ce qui est écrit dans les livres mais la réalité est souvent bien différente.

Mais je n’avais toujours pas réglé mon problème.

En digne journaliste que je suis, j’ai donc poursuivi mes recherches et voici ce que j’ai découvert : si la technique du 1, 2, 3 ne fonctionne pas pour moi, c’est fort probablement parce que j’enseigne à Fiston le contraire de ce que je recherche, soit qu’il s’exécute dès la première fois.

Je m’explique. Avec la technique du 1, 2, 3, Fiston sait qu’il aura au moins trois chances, si ce n’est pas six ou sept! Bien souvent, je lui fais la demande une ou deux fois AVANT de compter jusqu’à trois… Et je compte jusqu’à trois en passant par 2 1/2…2 3/4… Vous vous reconnaissez? 😉

Bref, pourquoi un enfant rangerait-il ses jouets tout de suite alors qu’il sait qu’on va lui laisser encore plusieurs minutes avant qu’il ait réellement à s’exécuter? Et c’est sans compter les fois où on laisse tomber ou on le fait à leur place. Autrement dit (petite leçon d’humilité ici), l’éducatrice-anonyme citée plus haut n’a pas totalement tort : le problème ce n’est pas l’enfant, ni la technique… C’est le parent qui l’applique!

Comme vous pouvez le lire dans l’article d’une de nos collaboratrice, pour cesser de répéter, il faut que la consigne et la conséquence soit claires. On conseille même de se mettre à leur niveau et de les regarder dans les yeux en leur exprimant notre demande sur un ton calme et ferme. Par exemple : “Fiston, peux-tu fermer ta console de jeux vidéo sinon je vais être obligée de t’en priver pour le reste de la fin de semaine.” Si ça ne fonctionne pas. Sans se fâcher. Sans rien ajouter. On ferme la console de jeux et on tient parole en lui retirant le privilège de jouer aux jeux vidéo pour le reste du week-end. On peut faire la technique du 1-2-3 si on veut. Mais sans compromis. Avec fermeté et constance dans l’application de la conséquence… Si on a dit un week-end sans jeux vidéo, c’est un week-end! Et surtout, ne pas flancher après 24 heures parce qu’on est fatigué ou que Fiston nous fait des yeux doux (et Dieu sait qu’ils savent comment ;-))

En fait, on ne devrait jamais avoir à se rendre jusqu’à trois… Si l’enfant fait une crise, on s’assure qu’il est en sécurité, qu’il n’y a pas de risques de blessures et on le laisse se calmer. Surtout, ne pas lui refuser du réconfort s’il vient en chercher après s’être tranquillisé. Vous pouvez même lui en offrir… Les enfants ont besoin de sentir qu’on les aime inconditionnellement. 🙂

Autre fait dont il faut tenir compte, la technique du 1-2-3 ne fonctionnera pas si, par exemple, il y a de fortes tensions ou des conflits entre vous ou dans l’environnement de votre enfant. Il faut à la base, que vous soyez en bonne santé relationnelle avec celui-ci et qu’il ne traverse pas une période difficile ou d’adaptation. Si c’est le cas, soyez indulgents. N’utilisez pas la technique du 1-2-3 à tous moments et choisissez vos batailles. Il arrive, quelque soit leur âge, que nos enfants aient encore besoin qu’on les (re)prennent par la main. 🙂