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C’est l’été, je me donne le droit comme mère de…

La routine estivale s’installe tranquillement chez moi comme dans

La routine estivale s’installe tranquillement chez moi comme dans d’autres foyers, j’en suis certaine. Un coup le vidage des bureaux fait, le ramassage des casiers et les derniers câlins avec les amis, ma fille est atterrie en vacances… avec beaucoup, mais beaucoup de fatigue. C’est son deuxième été de camp de jour. L’an dernier, elle avait commencé dès que l’école s’était terminée sauf que cette année, j’ai décidé de faire autrement. Elle est allée passer une semaine chez ses grands-parents. Là, la fatigue est sortie et ma fille s’est mise à dormir des dix-onze heures par nuit, à bien manger aux repas (pas juste grignoter), à avoir davantage de patience. Bref, la transition en mode vacances s’est bien faite.

C’est là que j’ai pris conscience qu’après avoir mis autant d’énergie dans les derniers mois pour ma fille, sa réussite scolaire et ses activités, j’étais moi aussi fatiguée. Je me suis dit : « Un instant ! Tu ne peux pas avoir la même routine douze mois par année et seulement rouler, rouler et encore rouler. Il faut que tu adaptes ton beat au mode estival même si tu n’as que deux semaines de congé pendant l’été. »

Pendant la fin de semaine de la fête nationale, j’ai eu peine à revenir à la maison : mon corps, mes yeux, mon énergie, tout était à plat. J’ai donc ralenti, respiré et décidé que pour la semaine, pendant que ma fille serait chez mes parents, je travaillerais, je préparerais le souper et je ne ferais rien à part peut-être partager une coupe de vin blanc avec chéri après qu’on se soit baigné. J’ai ralenti et j’ai profité à fond de mes deux semaines de quatre jours, car j’en avais réellement besoin.

Aujourd’hui, près de deux semaines après la fin des cours, je peux dire que j’arrive en mode estival, que je change un peu ma routine. J’en ai besoin même si je n’ai pas un gros volume de semaines de vacances. Il faut que je ralentisse afin de me permettre de recharger mes batteries. Est-ce qu’il y aura des matins où j’irai mener ma fille plus tard au service de garde du camp de jour et où je ferai une partie de mon travail à partir de la maison ? Il y a de fortes chances ! Vais-je m’assurer de faire de petits repas simples qui se font griller sur le barbecue pendant que je vais jouer au ballon dans la piscine ? Oui, c’est pour cela que l’été existe.

Il n’y a pas si longtemps, ma fille me faisait part de son observation suivante : « Maman, tu as changé, tu veux plus et tu dis plus souvent oui. » Cette phrase m’a fait réfléchir pendant son absence et c’est pour continuer de donner un modèle inspirant à ma fille que cet été, comme mère, je vais laisser l’été s’imprégner en moi tout en jouant un peu avec la routine jusqu’aux vacances d’août…

Evelyne Blanchette

 

Une variété de camps pour une variété d’enfants

Ces dernières années, nos filles ont eu la chance d’aller passer

Ces dernières années, nos filles ont eu la chance d’aller passer quelques semaines chaque été au « Camp chez Grand-Maman ». Quand on a une mamie en forme qui planifie plein d’activités vraiment cool et qui construit le menu à partir de nos repas préférés, on serait fous de s’en passer!

Mais ce n’est pas tout le monde qui a cette chance-là. Ou des parents profs qui sont en congé du 24 juin jusqu’au 15 août et qui peuvent nous amener en camping, en voyage, à La Ronde… C’est pour ça que les camps d’été existent!

Je garde d’excellents souvenirs des camps où je suis allée dans mon jeune temps. Ma mère était à la maison, mais après le décès de mon papa, elle voulait que j’aie la chance de sortir de la maison et de la routine, de découvrir la vie autrement. Jusqu’à ce que je sois assez vieille pour aller apprendre la discipline et la musique dans les camps de cadets, j’ai participé à des camps d’une ou deux semaines. J’y ai beaucoup grandi comme enfant et comme humain!

Je me souviens de la petite fille timide qui est arrivée la première fois dans un camp qui n’est plus en activité. La directrice m’avait accueillie (vingt ans plus tard, je l’ai retracée et elle avait toujours le même sourire contagieux), m’avait présenté ma monitrice Harmonie et son assistant Bouffon. À part leurs surnoms de camps, je n’ai que de beaux souvenirs d’eux.

Ils m’ont encadrée, donné beaucoup de tendresse les soirs où ma maman me manquait, m’ont enseigné plein de jeux et de compétences sociales, ils m’ont amenée à l’infirmerie quand mes doigts se sont mis à fendiller à force de tremper dans la colle blanche (le paradis des bricolages!) Ils m’ont aidée à retrouver mon chemin le premier soir, quand je me suis retrouvée dans le dortoir des gars (j’ai toujours dit que mon cerveau n’avait pas l’option « orientation »!) et m’ont poliment imposé certaines limites quand j’ai embrassé un petit mec pour la première fois (ben oui!)

Parmi mes plus beaux souvenirs : les chansons autour du feu de camp, guimauves et grosses doudous à l’appui; la fête foraine organisée par les moniteurs ; les
spectacles de fin de camp, alors qu’on présentait à nos proches nos meilleurs sketchs d’impro, nos bricolages les plus originaux, nos nouvelles techniques de kayak et de tir à l’arc. Et qu’on pleurait notre vie parce qu’il fallait dire au revoir (ou adieu, dans bien des cas!) à nos nouveaux amis.

Quand ça a été au tour de notre fille de dix ans de partir une semaine au camp de vacances des Débrouillards, l’image de la petite fille aux yeux étincelants, au cœur qui danse et à la mémoire débordante de souvenirs a supplanté l’image de la fillette apeurée qui regardait sa mère quitter pour la semaine. Nos filles avaient déjà participé à des camps de jour. C’est d’ailleurs grâce à un camp de théâtre musical que ma grande cocotte a surmonté plusieurs de ses phobies, qu’elle a découvert une passion qui la suit encore et qu’elle adore maintenant faire des exposés oraux. Il y a aussi eu les camps de karaté, d’arts plastiques, d’anglais, les camps de l’école…

Mais les camps de vacances, avec hébergement, c’est une autre histoire. C’est un condensé d’émotions fortes (la peur, la hâte, la gêne, la tristesse, beaucoup de joie, de la fierté d’avoir appris de nouvelles choses et d’avoir surmonté ses appréhensions), pour l’enfant comme pour ses parents. C’est un fast-forward vers plus de maturité. C’est une bouffée d’amitiés. C’est parfois la première fois qu’un enfant dort loin de ses parents et qu’il se réveille dans une routine éclatée. C’est aussi une chance inouïe d’essayer des activités inhabituelles : canot, pistes d’hébertisme, spectacles, gymnastique, musique, danse, olympiades, go-kart, manèges… name it! 191 camps de jour, camps de vacances et camps familiaux qui sont regroupés sous la bannière de l’Association des camps du Québec : c’est de la variété, les amis!

Évidemment, avec quatre enfants, les inscriptions aux camps d’été ont un coût. Bien sûr, je veux que mes enfants apprennent aussi à s’occuper par eux-mêmes et à créer des jeux sans le soutien de l’animateur. Je veux qu’ils aient du temps avec leurs amis, avec nous et seuls. Alors les camps, chez nous, ce n’est pas tout l’été, mais ils ont leur place dans les vacances de nos enfants, autant pour leur amusement que pour leur éducation.

Que diriez-vous de gagner un camp d’une semaine en 2017 (non transférable à une autre année) pour votre enfant? Participez au concours via la page Facebook de Ma Famille Mon Chaos et courez la chance de gagner l’un de ces deux séjours :

1 séjour de 5 nuitées au camp Géronimo Plein Air, un camp de cirque dans les Laurentides, d’une valeur de 545$ + taxes (Ouvert aux jeunes de 7-16 ans)
Le séjour pourrait se dérouler, au choix, dans la semaine du 16 au 21 juillet, du 6 au 11 août ou du 13 au 18 août .
1 séjour de 5 nuitées au camp Sable Chaud, un camp de plein air et survie en forêt en Gaspésie, d’une valeur de 400$ + taxes (Ouvert aux jeunes de 6 à 15 ans)
Le séjour pourrait se dérouler, au choix, entre le 25 juin et le 4 août.
BONNE CHANCE !

Nathalie Courcy