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Savais-tu que… octobre est le mois rose? Texte: Karine Larouche

Ce mois-ci, c’est Octobre Rose, le mois consacré à la lutte contre le cancer du sein. Et le 1

Ce mois-ci, c’est Octobre Rose, le mois consacré à la lutte contre le cancer du sein.

Et le 19 octobre est la Journée mondiale contre le cancer du sein. C’est nom seulement le temps de porter du rose et d’envoyer de l’énergie à toutes les personnes qui souffrent du cancer du sein, mais aussi de s’informer! Voici des renseignements repris de sites fiables qui ont tous le même but: informer, prévenir et sauver des vies.

  • 1 femme sur 8 sera atteinte d’un cancer du sein au cours de sa vie et 1 sur 31 en mourra.
  • 28 600 Canadiennes recevront un diagnostic de cancer du sein, ce qui représente 25 % de tous les nouveaux cas de cancer chez la femme en 2022.
  • 5 500 Canadiennes mourront d’un cancer du sein, ce qui représente 14 % de tous les décès par cancer chez les femmes en 2022.
  • En moyenne, chaque jour, 78 Canadiennes recevront un diagnostic de cancer du sein.
  • En moyenne, chaque jour, 15 Canadiennes mourront d’un cancer du sein.
  • 270 hommes au Canada recevront un diagnostic de cancer du sein et que 55 mourront de la maladie.

*https://cancer.ca/fr/cancer-information/cancer-types/breast/statistics

 

  • Savais-tu que 83 % des cas touchent les femmes de plus de 50 ans ?
  • Savais-tu qu’il est recommandé aux femmes de 50 à 74 ans ayant un risque moyen de développer un cancer du sein de passer une mammographie tous les 2 ou 3 ans ?

* https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/cancer-du-sein.html

 

  • Un dépistage précoce améliore les chances de survie et l’accessibilité à des traitements plus efficaces.
  • Les taux de mortalité associés au cancer du sein diminuent constamment depuis le milieu des années 1980 : le taux de mortalité normalisé selon l’âge a chuté de 40 % depuis 1986. La survie nette après 5 ans est de 88 % pour les femmes et de 80 % pour les hommes.

Cette réduction s’explique entre autres par un diagnostic plus précoce grâce, notamment, au Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS). Les traitements du cancer du sein s’améliorent sans cesse grâce aux programmes de recherche.

* https://rubanrose.org/minformer/a-propos-du-cancer-du-sein/statistiques-sur-le-cancer-du-sein/

 

Karine Larouche

 

À toi, petite rose

Il était une fois, une petite fleur du nom de rose qui se retrouva sur une

Il était une fois, une petite fleur du nom de rose qui se retrouva sur une petite chaise noire, dans un corridor vide d’un hôpital désinfecté. Pas beaucoup de bruit. Une patiente qui sort d’un bureau. Un médecin qui prend le dossier de la rose. Elle écrit dessus. C’est long, c’est trop long. La petite rose a les mains moites. Le cœur qui bat plus fort que jamais. La gorge s’assèche. La rose se dit : « Ben voyons, je suis trop jeune pour être une rose ». Elle entend son nom. Elle entre tout doucement dans le bureau qui lui fait redouter le pire. On lui demande si elle a déjà eu ses résultats. Non, personne ne lui a parlé depuis dix jours. C’est alors qu’une bombe se largua sur elle. « Madame Larouche, je n’ai pas de bonnes nouvelles pour vous. Vous avez le cancer du sein ». Ouf, c’est alors que la rose devint une vraie rose.

La rose, c’est moi. J’ai appris depuis quelques jours qu’un intrus s’est introduit dans mon sein. Je ne l’ai pas invité, mais il est entré par effraction. J’ai toujours eu peur de lui, depuis mon plus jeune âge. J’avais peur que ce soit contagieux quand ma marraine dormait dans mon lit. Quand elle quittait, je voulais laver mes draps, car t’sais, à 7 ans, il est possible qu’on pense que le cancer se donne comme ça! Ensuite, les années ont passé et j’ai toujours fait l’autoexamen de mes seins. Toujours! Mais, il régnait toujours une grande angoisse. En février, j’ai même demandé à mon médecin de vérifier, car je ne savais pas pourquoi je capotais. Mais, tout était beau, aucune bosse.

Le mois de juin est arrivé, ma fête aussi. Là, j’étais pas folle. J’étais certaine qu’un truc étrange était dans mon sein droit. Une bosse que je n’avais jamais vue dans le passé. Deux jours ont passé sous l’angoisse totale. On me répétait : « Ben voyons Karine, c’est rien, juste une petite bosse, capote pas ». Pas convaincue du tout. J’ai décidé d’appeler le médecin, même si en temps de COVID, je n’avais vraiment pas envie de me rendre dans une clinique. Mon médecin a essayé de faire un diagnostic par téléphone, mais elle s’est bien rendu compte qu’elle ne pouvait pas examiner ladite bosse à travers le téléphone.

Le lendemain, je suis déjà dans son bureau. Elle regarde et constate que c’est vrai, j’ai une bosse. Mais elle n’est pas inquiète du tout. À mon âge, 34 ans, il est très fréquent que des kystes se développent dans la poitrine. Elle me dit qu’elle ne peut pas prendre de risque. Mammographie et écho sont prescrits. Elle me précise encore qu’elle n’est pas inquiète, mais que parfois, il y a de mauvaises surprises.

À peine une semaine plus tard, je teste la mammographie. Bon, j’ai un peu l’impression qu’on fait de mes seins des galettes, mais ce n’est pas si mal. Par contre, ma bosse est haute, pas trop loin de la clavicule, pas évident de la mettre dans le lot des photos. La petite dame réussit tant bien que mal à joindre la bosse à la photo de famille. Je quitte le bureau. J’ai déjà mon rendez-vous quatre jours plus tard pour l’écho. Dans la même journée, on m’appelle pour me dire que la radiologue veut me voir le lendemain. Je lui précise que j’ai déjà un rendez-vous, mais elle ne l’avait pas vu. Alors on le garde comme il était.

Le lundi, je me présente pour mon écographie. La dame ne m’apparaît pas des plus sympathiques, mais elle semble connaître son travail. Elle m’examine et à la fin me dit que je dois faire une biopsie en me disant seulement « en échographie, c’est soit noir, soit blanc mais toi, c’est gris. » Le stress embarque vraiment beaucoup.

Le vendredi suivant, j’ai déjà la biopsie. Là, on me dit de relaxer, ça ne semble pas être rien de cancéreux, mais on procède tout de même à la biopsie. Environ dix jours plus tard, la clinique du sein m’appelle et me dit qu’ils rencontrent toutes les patientes qui ont fait la biopsie. Donc j’ai un rendez-vous quatre jours plus tard. J’ai commencé à stresser encore plus à ce moment. Surtout que mon médecin ne me donnait pas de nouvelles.

Finalement, j’ai réalisé que mon sixième sens avait été très fort. Que malgré qu’on me dise que je stressais pour rien et que j’étais folle, m’écouter a été la meilleure chose qui soit. Un mois est passé entre ma découverte et le résultat. Je considère que ça a été très rapide. Que grâce à tous les choix que les professionnels ont fait, j’ai un stade moins avancé. Je n’ai pas encore tous les détails du cancer qui s’est incrusté, mais j’ai confiance que je m’en sortirai.

Je ne vous cacherai pas que les premiers jours ont été semblables à ceux que j’aurais vécus si je m’étais fait frapper par un 53 pieds. Un choc! J’ai pleuré, pleuré encore. J’ai imaginé ma vie se terminer. J’ai cherché comment le dire aux enfants, car oui, j’ai trois enfants (11, 5 et 2 ans). Je me suis imaginé ne pas les voir grandir. J’ai découvert de merveilleux groupes sur Facebook de gens qui ont passé par un chemin semblable. Je me suis un peu calmée, j’ai profité du temps où j’allais encore bien pour faire des activités que j’aime. J’ai discuté avec une femme pas beaucoup plus vieille que moi qui est passée par là. Elle m’a fait du bien avec son positivisme.

Je ne suis pas encore avancée dans le processus. Je ne connais même pas les traitements que j’aurai à l’heure où j’écris ce texte. Mais je peux confirmer que d’en parler à répétions, que de vivres ma peine et mes frustrations m’ont aidée dans l’acceptation. Je ne suis pas « heureuse » de vivre cela, mais je me dis que même si je n’ai pas choisi d’avoir cet intrus, je choisis l’attitude que j’aurai face à lui.

Pour toutes les roses qui me liront, je vous envoie une belle dose d’amour et de courage. Pour les autres, profitez de votre santé, elle est précieuse plus que vous ne le croyez.

Karine Larouche

La beauté de la mort

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Une pluie de « Je t’aime » si sincères.

Des millions de sourires inquiets et à la fois si reconnaissants.

Des yeux angoissés qui s’apaisent lorsque je te prends la main.

Des larmes qui coulent sur tes joues lorsque tu reçois, une fois de plus, de mauvaises nouvelles à propos de ton combat, celui que tu mènes depuis près de deux ans.

Un regard vers moi, comme celui d’un enfant qui demande à sa maman de le rassurer. Ce regard si naïf et fragile.

Des rires et des pleurs à un intervalle si rapproché que nous en sommes étonnées.

La maladie qui t’a emportée nous aura permis de vivre des moments que jamais je n’oublierai.

 

J’aurais pu écrire sur l’incompréhension qui me hante, ma frustration ou la peine que je ressens que tu sois partie si jeune, laissant derrière toi tes deux parfaites petites filles et ton amoureux à qui tu vas tellement manquer.

J’ai plutôt décidé de composer sur les doux derniers jours de ta courte vie.

Des rires dans ta chambre d’hôpital, des amis qui « popent » ton veuve Clicquot pendant que tu prends tes dernières respirations avec une force déroutante.

Tes petites amours qui courent autour de ton lit avec des ballons que les infirmières ont gonflés pour elles. Tes filles qui s’arrêtent de temps à autre pour caresser tes mains de maman qui deviennent de plus en plus froides et marbrées. Puis, elles retournent dans la salle de jeux pour rire et s’amuser avec les jouets. Elles ne le savent pas, mais elles aussi, tout comme leur maman, elles nous enseignent sans le savoir, la beauté de la vie à travers la mort.

Tes amis, ta famille… nous sommes autour de toi à nous raconter des anecdotes vécues avec toi. Parce que toi, par la personne que tu es, tu nous laisses le souvenir de ta vie et non de ta mort qui approche.

Tu as créé sans le savoir de si belles amitiés entre nous tous. J’ai connu, grâce à toi, des personnes merveilleuses, des femmes aussi fortes que toi, des battantes. J’ai aussi rencontré des amies à toi, qui feront maintenant partie de ma vie et qui, par ce qu’elles sont, feront vibrer ton âme pour que tu demeures près de moi… près de nous.

Pendant que tu expirais tes derniers souffles, nous qui t’entourions avons inspiré ton courage et ta résilience.

 

Certaines personnes entrent dans notre vie et y laisseront sans le savoir des empreintes sur notre cœur. Ces traces feront en sorte que nous ne serons plus jamais la même personne.

Tu es cette personne.

Après avoir vécu avec toi les derniers instants de ta courte vie, je ne serai plus jamais la même.

Je te remercie de m’avoir laissé entrer dans ta vie, de m’avoir permis d’être à tes côtés afin d’escalader les montagnes qui se sont dressées devant toi ces derniers mois.

Tu vas me manquer… nous manquer.

Pour donner pour soigner le cancer du sein: Donner!

 

Isabelle Nadeau

 

 

 

 

 

Une histoire de cancer et d’implants mammaires

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Lorsque j’étais âgée de vingt ans, ma mère a eu le cancer du sein. Je peux encore me rappeler le moment où elle me l’a annoncé ; elle pleurait à chaudes larmes et certains mots m’ont littéralement marquée : « J’ai le cancer du sein et je n’ai jamais eu de seins… »

Bien sûr, la grosseur n’a aucun rapport, mais je crois qu’elle avait toujours eu un complexe vis-à-vis ses seins et BOUM ! La vie avait décidé de viser cette partie exacte de son corps. Ce qui je crois, l’a blessée encore plus.

Alors moi, du haut de mes vingt ans, je tentais d’accepter cette nouvelle réalité. Ma grand-mère du côté paternel avait eu le cancer et voilà que c’était au tour de ma mère. Moi qui n’étais pourtant pas complexée par mes seins, une fois tous les traitements de ma mère terminés, j’ai décidé de me payer des prothèses mammaires. Je me disais : avant d’avoir le cancer du sein et bien au moins, j’aurai eu des seins !

Donc, je fête mes vingt-et-un ans en signant un prêt à la banque pour « rénovation » (j’avais un petit condo et dans le temps, nous ne pouvions pas emprunter pour la chirurgie plastique). Ma mère ne comprenait pas ce choix. Elle n’a jamais vraiment su qu’indirectement, c’est elle qui m’avait poussée à faire ce choix.

À ce jour, je peux vous dire que je n’ai jamais été spécialement fière de mes seins. Je n’ai jamais mis de décolleté à outrance simplement pour montrer que j’ai des seins. Ils sont bien là, mais je ne les remarque pas, exactement comme avant la chirurgie. Je dois spécifier qu’après trois enfants allaités, ils paraissent vraiment naturels ! Ironie du sort, c’est le seul endroit sur mon corps où j’ai des vergetures. Mais cette partie de mon corps ne m’a jamais réellement préoccupée.

Ce qui me dérange dix ans plus tard, c’est que je dois aller faire faire un entretien si je peux m’exprimer ainsi. Les sacs d’eau saline seront à changer et maintenant, avec mes merveilleux enfants, c’est la dernière chose au monde sur laquelle je veux investir. Parce que mon corps, je n’en ai que faire. Avec cet argent, je pourrais faire un voyage mémorable avec ma progéniture ou bien refaire ma cuisine qui tombe en ruine.

Mais je dois prendre soin de moi pour ma progéniture. Et si cela veut dire que je dois réinvestir dans mes implants pour garder la santé et bien malheureusement, je le ferai. Mais je repousse sans cesse le fameux rendez-vous médical qui me dira si je dois repasser sous le bistouri ou non.

Est-ce que je regrette mes prothèses ? Oui et non à la fois. Je regrette de devoir débourser un tel montant sur moi quand ma famille aurait pu en profiter. Mais d’un autre côté, je ne regrette pas parce que je suis bien dans ma peau. Peut-être n’aurais-je pas eu cette belle confiance en moi sans mes implants. Peut-être aurais-je été complexée. Qui sait ?

Sans oublier que maintenant, j’ai une charmante petite fille. Je suis censée lui dire quoi lorsqu’elle sera complexée ? « Tu es belle comme tu es. » « La beauté est dans la différence. » Je crois en toutes ces choses, vraiment. Et pourtant, je ne peux même pas prêcher par l’exemple sur ce point.

Bref, j’enseignerai à ma fille que peu importent ses choix, il faut simplement avoir confiance en soi. Et surtout ne pas vivre avec des regrets, simplement.

 

Eva Staire

 

J’ai pris la pose pour la cause : Calendrier 2017 pour la lutte au cancer du sein

 

Chaque année, partout dans le monde, le mois d’octobre es

 

Chaque année, partout dans le monde, le mois d’octobre est consacré à la sensibilisation au cancer du sein. Sensibilisée, je le suis. Particulièrement cette année…

 

Cela fait presque un an que j’ai reçu mon diagnostic. Un an que je vis ma vie sous le signe du ruban rose. Un an que mon corps subit toutes sortes de transformations brutales, mais vitales, me contraignant à repenser ma perception du corps et de ma féminité.

Alors, lorsque j’ai été sélectionnée, en septembre dernier, pour faire partie du calendrier 2017 pour la lutte au cancer du sein et qu’on m’a demandé si j’étais prête à poser nue, sans hésiter, j’ai dit “oui”.  Après tout, cela fait un an que j’ai l’impression que mon corps ne m’appartient plus. Et que le cancer a démystifié mon décolleté.

J’ai donc pris la pose pour la cause. Les seins nus. Ainsi dévêtue, je me donne à vue au mois de novembre du calendrier 2017 pour la lutte au cancer du sein.

Lorsque j’ai montré la photo à ma fille, elle s’est exclamée, perplexe :

– Mais maman, tout le monde va voir tes parties intimes ?!?

Encore une fois, ma dualité femme – mère est interpelée, mais pas déstabilisée. Car après tout, si je suis mère, c’est parce qu’avant tout, je suis femme.

Mais comment expliquer à ma fille la notion d’intimité dans ce contexte ? Comment lui enseigner que la nudité ne va pas à l’encontre de l’intimité, lorsqu’elle n’est pas imposée à soi ou aux autres ? Comment une mère devrait-elle montrer à sa fille, ce qu’est la féminité ? Comment lui apprendre à apprivoiser et à démystifier son corps? Et surtout, l’accepter et le respecter tel qu’il est ?

 

Et bien, je crois que les réponses à toutes ces questions se trouvent dans cette photo.

 

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Cette photo redonne sa juste place au corps de la femme. Elle dévoile de façon sublime la frontière fragile qui existe entre nudité et intimité.

Par ce geste, j’ai mis en pratique toutes les valeurs que j’essaie de transmettre à mes enfants, et à ma fille en particulier.

Cette photo, c’est de la poésie, une nature vivante, de la beauté vraie, de l’art d’être bien dans sa peau. Parce que je me suis dénudée sans complexe, mais pas sans pudeur! Et c’est cette nuance, en tant que mère, que je tente d’enseigner à mes enfants.


vanessa

 

Puisque la gestion de la pudeur et l’éducation donnée quant à l’intimité du corps sont déterminantes de la perception que mes enfants auront d’eux-mêmes pendant leur adolescence, il est primordial de leur inculquer les notions de pudeur, d’intimité, de respect de soi et des autres, sans diaboliser le corps !

 

 

« La vraie pudeur est de cacher ce qui n’est pas beau à faire voir. »

Georges Courteline, romancier et dramaturge

 

 

Pour moi, la nudité qui porte les stigmates du cancer du sein est belle de vie et de vérité. Alors tant pis pour ceux qui déteste la vérité, par pudeur, parce qu’elle est nue…

 

 

Pour vous procurer le calendrier, et ainsi soutenir cette cause :

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nes@vanessaboisset.com

Pour en lire plus sur mon quotidien avec le cancer, visitez : www.laviecontinuemalgretout.com