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Malgré tout, je t’aurai

Avoir un enfant malade c’est très difficile. Mais en avoir un qui

Avoir un enfant malade c’est très difficile. Mais en avoir un qui pourrait potentiellement l’être, c’est une tout autre affaire. Moi j’ai décidé que malgré tout, je t’aurai.

Je suis enfant unique.

Je n’ai même pas de cousins ni de cousines. J’ai une très petite famille, tu me diras? Vraiment! Alors, tu imagineras facilement que j’aurais aimé avoir une grande tribu. En ce moment, j’ai 37 ans et je n’ai qu’une petite fille. Le cadran commence à sonner de plus en plus fort. Pourquoi attendre?

Mon bébé a quatre ans et ne fait pas encore ses nuits (pas de jugement svp avant d’avoir terminé le texte…) Nous sommes complètement brûlés. Ma progéniture a une malformation cardiaque de naissance. Nous avons couru les hôpitaux, les spécialistes et nous avons même eu droit à l’opération à cœur ouvert. T’sais, le gros kit! Nous avons foncé dans ce projet (bon, j’aime mieux appeler ça ainsi, ça fait moins dramatique) tête première sans en évaluer les conséquences.

Les conséquences sur notre santé

Durant ces quatre années, ma santé s’est détériorée. Je suis une anxieuse de nature, mais face à cette maladie, mon anxiété n’a fait que monter en flèche. Je ne pensais qu’au jour de l’opération… Notre fille allait-elle survivre? Que se passerait-il après l’avoir amenée loin de nous? Malheureusement, la vie déciderait à notre place. Et je ne pouvais rien n’y faire… Pour une control freak comme moi, c’est l’enfer sur Terre.

J’en faisais des cauchemars et de l’insomnie. Je n’avais plus de patience. Tout me ramenait à cet évènement. J’ai même perdu cinquante livres en quatre mois, car au moins, mon poids, je pouvais le contrôler! (Ne faites pas ça à la maison… C’est loin d’être sans danger!) Je n’étais pas bien… Mais ma priorité, c’était mon enfant.

Les conséquences sur notre couple

Lorsque tu as un bébé, l’entourage s’empresse toujours de te demander : « C’est pour quand, le deuxième? Le temps avance! Vous n’êtes plus des jeunesses! » Au fond de nous, nous savions que nous en voulions un autre. On s’aime! C’est bien beau, mais on le fait quand, lorsque son couple doit jongler avec la maladie du premier enfant? La fatigue, la routine, le stress, les moments de solitude rarissimes… C’est très difficile sur la relation. Faut s’aimer fort et s’épauler parce que sinon, croyez-moi, la relation finit par prendre le bord.

Les problèmes de cœur de cocotte sont génétiques

Nous avons rencontré le département de recherche de Sainte-Justine lors de notre hospitalisation. Nous avons su que la malformation cardiaque de notre bébé est génétique. Ce qui veut dire de manière simple que c’est un problème de chromosomes entre mon mari et moi. Je t’entends me demander : « Je suis bien d’accord, mais ça implique quoi dans les faits? » Ça veut dire qu’il y a 50 % de risque que notre prochain enfant ait la même maladie… BAM! Une décharge électrique m’a passé dans la colonne.

À partir de ce moment, une réflexion s’impose. Sommes-nous prêts à revivre tout ça? Avons-nous l’énergie? Ma santé mentale n’est pas encore au beau fixe, devrions-nous attendre? Comment jongler avec deux enfants malades quand l’hôpital traitant est à des kilomètres de route? J’ai réfléchi pendant deux ans…

Aujourd’hui, je suis à une étape de ma vie où je ressens le besoin de t’avoir dans ma vie. Je pense à toi de plus en plus souvent, le sourire aux lèvres. Je veux réellement prendre ce risque, car la vie est pleine de surprises. Je sais comment surmonter cette maladie et je crois sincèrement que nous serons de meilleurs parents grâce à notre histoire. Malgré tout, je t’aurai.

Alexandra Loiselle

Décider d’avoir un enfant

Rêver d’avoir des enfants lorsque nous étions jeunes, ça nous e

Rêver d’avoir des enfants lorsque nous étions jeunes, ça nous est tous déjà arrivé !

Puis, la vie fait son chemin, et on rencontre des gens tous différents les uns des autres. Il y a des gens qui entrent dans nos vies pour y rester, et d’autres qui y entrent seulement pour nous donner des leçons et nous faire grandir, apprendre.

Alors que tu es dans une relation sérieuse depuis plusieurs années et que votre entourage commence à vous mettre de la pression (pour ne pas dire « vous tanner ») avec les « Quand est‑ce que vous allez nous faire un beau petit bébé, là ? », « Assez les chiens, il serait temps d’avoir un vrai enfant », « Il me semble que vous êtes rendus là dans votre vie, avec votre maison et vos emplois stables » et j’en passe, tu commences à te poser des tonnes de questions :

  • Est-ce que je suis vraiment rendue là ?
  • Est-ce que je veux vraiment des enfants ?
  • Est-ce que je suis prête à avoir quelqu’un qui va dépendre de moi nuit et jour ?
  • Est-ce que mon chum va pogner « la chienne » et partir en courant ?
  • Est-ce que mon couple va durer ?
  • Est-ce que je vais être une bonne maman ?

Ensuite, tu dis à ton cerveau d’arrêter de rouler à 100 000 à l’heure, que tous les parents vivent le même stress (la plupart), que oui, c’est inquiétant et épeurant de prendre la décision d’avoir un ou des enfants, mais qu’il s’agira là de la plus belle expérience de ta vie, et ça, tu en es convaincue !

En fait, tu sais que si tu te poses trop de questions, tu ne le feras jamais. Il y aura toujours des petites excuses pour te faire penser que ce n’est pas le bon moment, car je crois que nous ne sommes jamais prêts à 100 %.

Et vient le jour où tu as ta première relation sans protection (mon dieu, c’est tellement stressant, mais émouvant en même temps) ! Puis, les jours et les semaines passent, et finalement, tu te surprends à espérer très fort qu’un petit être s’est frayé un chemin jusque dans ton ventre. Tu n’oses pas le dire à personne, parce qu’en fait, tu ne sais même pas si ça a « pogné », et puis tu ne le sauras pas avant minimum cinq semaines. Mais comme il s’agit d’une trop grande émotion, tu décides de le dire à ta meilleure amie, qui capote autant que toi !

Ensuite, tu attends que le jour J arrive, le jour où tu seras en retard pour tes règles, et où tu passeras un test de grossesse pour être certaine que c’est bien réel…

La suite à venir sous peu !

Vanessa Lamoureux