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Ode à l’automne

L’automne, la saison mal aimée, grise et terne. Ce moment de l’

L’automne, la saison mal aimée, grise et terne. Ce moment de l’année où les journées raccourcissent, où le froid s’installe peu à peu. L’automne est aussi synonyme, pour plusieurs personnes, de retour à la routine.

Pour moi, l’automne est tout autre, je l’adore.

Aller à l’extérieur lors d’une froide journée d’automne a pour moi quelque chose de magique. J’aime sentir l’air froid sur mes joues, le vent qui décoiffe et la chaleur du soleil qui arrive tel un cadeau.

Son odeur me plaît particulièrement. Le tapis de feuilles rougies et d’aiguilles couleur rouille a un arôme particulier, unique. L’odeur sucrée des aiguilles de pin chatouille mes narines et me fait sourire. Ce n’est qu’à ce moment de l’année que l’on peut en profiter. Sentir l’air frais d’un matin d’octobre pénétrer mon nez avec ses fragrances de gazon mouillé et de feuilles en décomposition est un moment de bonheur.

Tout le monde ne parle que des magnifiques feuillages colorés de l’automne. C’est vrai que c’est incomparable. Mais avez-vous remarqué la douceur du frimas matinal de novembre ? Sur les feuilles brunies des vivaces, les cristaux de givres se multiplient en million d’étoiles. J’ai l’impression d’entendre craquer le gazon gelé sous mes pas. Je suis sous le charme des toits des maisons qui brillent sous les timides rayons du soleil matinal.

L’automne est aussi synonyme de bonne bouffe réconfortante. Soupe chaude, mijotés, pain, fondue… comment y résister ? Après une belle journée à l’extérieur, déguster un chili chaud et épicé a quelque chose de spécial. On dirait que tout goûte meilleur quand on arrive de dehors.

Alors, cette année, profitez de tout ce que l’automne a à vous offrir. Ouvrez tous vos sens et laissez-vous séduire par ces moments de beauté offerts par notre belle nature québécoise.

Nancy Pedneault

Il fait -37 : tout le monde dehors!

Avec les superbes températures record qu’on a au Canada ces jours

Avec les superbes températures record qu’on a au Canada ces jours-ci, je dois avouer que plusieurs familles m’impressionnent. Vous qui sortez avec vos enfants pour glisser, patiner, pelleter l’entrée, marcher : je vous salue bien bas. Vous êtes hot. Bien que probablement gelés en rentrant.

Je ne suis pas une fille d’hiver. Je suis plus du genre abonnée à ma grosse doudou, à mon bain bouillant et à mon foyer. Donc je n’ai pas la motivation nécessaire pour essayer de convaincre ma marmaille de profiter des activités extérieures quand le mercure frôle l’ère glaciale. Je m’arrange pour qu’ils puissent se défouler et bouger quand même, mais au chaud. On ressortira quand Dame Nature aura de l’allure.

Pourtant, j’ai d’excellents souvenirs d’enfance associés aux bancs de neige et à la boucane qui sort de la bouche à cause du froid. Les forts construits pendant des heures, les batailles de boules de neige, les soirées de patinage à la lumière des réverbères, les séances de cache-cache dans le champ, les joues rouges et le sommeil paisible qui suivent les sorties au grand air… dans ma mémoire, c’est magnifique! Mais dans ma réalité de parent un peu chicken, c’est frette. Et non essentiel. Il y a 365 jours par année. Si on en passe quelques-uns en dedans, on peut survivre, hein? On n’est pas un parent incompétent pour autant… vrai?

Mais il reste que je suis impressionnée par mes amis d’Iqaluit qui sortent glisser avec leurs enfants alors qu’il fait -41. Sans blague. Je vénère ces parents qui descendent les pistes de ski avec leurs ados ces jours-ci. Avec le sourire, en plus! Bon, peut-être que le sourire a gelé là, mais quand même, ils ont l’air heureux! Je souligne l’effort surhumain de ces parents qui prennent 45 minutes de leur temps et de leur patience pour habiller chaque millimètre du corps de leurs enfants, en sachant très bien qu’après sept minutes au vent, ce sera le temps de rentrer et de faire le bordel dans l’entrée avec toutes les pelures d’oignon enfilées.

Je salue aussi tous ces parents qui affrontent les décibels des centres d’amusement pour permettre à leurs enfants survoltés de se défouler. C’est juste trop pour moi. Foule + bruits + lumières + surexcitation de 200 enfants = maman qui panique intérieurement. Bravo à ceux qui osent. Vos enfants vous vénèrent sûrement autant que moi.

Ne lâchez pas, les miss Météo de ce monde nordique finiront bien par annoncer une hausse des températures! En attendant, profitez de l’hiver! Dehors ou dans vos doudous!

Nathalie Courcy

L’Action de grâce en camping

Selon Wikipédia, l’Action de grâce est « une journée pour rend

Selon Wikipédia, l’Action de grâce est « une journée pour rendre grâce au Dieu tout-puissant des récoltes abondantes dont jouit le Canada ». Chez-nous, ça se traduit par une fin de semaine remplie de plaisir où on souligne la fin de la saison de camping. C’est une occasion de remercier la vie pour des amis fabuleux, un amoureux merveilleux et des enfants fantastiques. On célébre tout ça en tente-roulotte, autour d’une bonne table et de bon vin !

À vrai dire, je rends grâce à la vie pratiquement tous les jours. Je suis très choyée et j’en suis heureuse. Je dois par contre avouer que j’adore l’idée d’être en congé pour cette journée. J’adore les longs week-ends! Ma famille et moi en profitons pour partir camper  avec un groupe de cinq familles que nous appelons La Caravane. Il y a des enfants de tous les âges de même que des grands-parents. Nous campons régulièrement ensemble, souvent lors de longues fins de semaine et nous avons beaucoup de plaisir.

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Depuis maintenant trois automnes, la fin de semaine de l’Action de grâce est sacrée. Je vous entends déjà dire  «il fait frette en octobre pour faire du camping!» mais moi, j’aime ça sentir le petit bout de mon nez tout gelé. Respirer le bon air frais, voir les grands enfants courir dans les champs de blé d’inde puis le petit moineau marcher à quatre pattes dans son gros suit d’hiver. Pour moi, c’est ça la belle vie.

Nous dormons TELLEMENT bien avec un petit quatre degrés. Ne vous inquiétez pas, nous chauffons le petit habitacle mi-tente, mi-roulotte pour ne pas faire grelotter toute la nuit. De plus, les enfants ont de bons pyjamas de flanelle et pleins de doudous. Imaginez-vous, en fermant les yeux un petit moment, dans l’un de ces pyjamas avec un petit verre de vin à la main ou même une bonne tisane. C’est ti pas relaxant rienqu’un peu ça mes amis! J’ai aussi l’impression que je  boost mes batteries d’air pur pour l’hiver à venir. Même mon café goûte le ciel le matin avec le petit givre au sol.

Malgré que nous soyons en octobre, nous profitons de nos journées pour faire des tournois de washer, jaser autour du feu qui crépite dès le matin. C’est agréable, nous pouvons le faire tranquillement parce que la marmaille s’amuse ensemble. Nous ne les entendons presque pas. Même que parfois je me demande si nous avons des enfants. Sauf petit bambin qui lui, réclame encore maman et papa à quelques reprises, mais c’est le seul petit loup de la gang. Alors les plus vieux offrent de s’occuper du beauuuuu Félix.

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Nous réussissons  tous  à manger en dehors de nos roulottes, car nous campons avec des propriétaires d’une compagnie de chapiteaux. Donc, nous joignons l’utile à l’agréable et apportons un chapiteau puis du chauffage pour nous faire un souper raclette sous la tente. Les tables à pique-nique de chaque terrain sont réunies pour que nous soyons tous ensemble. Nous ne mangeons pas la typique dinde de l’Action de grâce, mais notre souper est rempli de bonnes saveurs! Nous nous gâtons un peu dans ce chapiteau avec notre superbe installation d’un satellite et de la tv.  Qu’est-ce que nous écoutons en gang? Hé oui, un match du Canadiens! Go Habs Go !!! D’ailleurs, nous nous excusons à tous nos voisins pour tous les « YEAHHHHH !! » criés qui les ont dérangés.

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Bref, en cette fin de semaine de l’Action de grâce, nous profitons de chaque moment pour nous remplir la tête de doux souvenirs d’automne.

Merci la vie!