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Et si on pouvait être vrais…

Je regarde les réseaux sociaux. Si les gens sont trop parfaits, ils

Je regarde les réseaux sociaux. Si les gens sont trop parfaits, ils sont jugés. S’ils démontrent une authenticité, ils sont critiqués. S’ils ont le malheur d’émettre une opinion, oh la la, bonne chance ! Sans parler des commentaires qui sont émis derrière un clavier. Souvent des commentaires que personne n’oserait formuler en personne. Est-ce que c’est ça, être vrai ?

Nous sommes à l’ère des ragots de bureau exposant 1 000 ! Difficile d’avoir une mauvaise journée à l’ouvrage sans que cela fasse jaser. Les artistes reçoivent des commentaires effroyables. Les jeunes s’insultent et se font dégrader sur les réseaux sociaux. Ils n’osent plus être vrais… car ils se feront juger. Il n’y a plus de limite, plus de respect. Où cela va s’arrêter ?

Sur les internets (lol) comme dans la vie, on juge et on se fait juger. Où cela va s’arrêter?

Si l’on se regardait le nombril ? Si, lorsque l’on s’adresse à quelqu’un, on offrait le meilleur de soi-même ? Même si ce que l’on a de meilleur à offrir, c’est le silence. Si l’on parlait aux autres avec Amour. Si nos paroles étaient aussi bonnes que celles qu’on offre à ceux et celles que l’on aime. Comme si nous parlions à nos enfants… avec Bonté.

On s’indigne quand on regarde des reportages où des gens présentent des commentaires haineux, mais on oublie vite. Trop vite pour se souvenir que cela fait souffrir quelqu’un. Un être humain, comme nous, qui ressent des émotions. On oublie les dommages que cela peut causer émotionnellement à un autre être humain comme nous.

La majorité d’entre nous souffrons souvent de ne pas être reconnus. De ne pas être assez.

Imaginez la souffrance que peuvent provoquer, tout à fait gratuitement, des mots laissés rapidement derrière le clavier. On ne connaît pas les gens intérieurement. Connaît-on les peurs des autres ? Ce qui les blesse ? Ce qui les décourage ?

On juge des gens qui ont souvent dû travailler sur eux pour se placer en toute vulnérabilité devant un projet. Pour avoir pris une décision. Pour avoir porté un vêtement qui les faisait vibrer ou briller. Pour avoir été … vrai.

Je ne referai pas le monde aujourd’hui avec vous, mais je relisais le texte « Les trois passoires » de Socrate et j’avais envie de le déposer ici :

Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse.

 

Quelqu’un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit :

 

– Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ?

– Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j’aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires.

 

– Les trois passoires ?

 

– Mais oui, répondit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’on aimerait dire. C’est ce que j’appelle le test des trois passoires.

 

La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?

 

– Non, j’ai seulement entendu parler…

 

– Très bien. Tu ne sais donc pas si c’est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?

 

– Ah non ! Au contraire.

 

– Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es même pas certain si elles sont vraies.

 

Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l’utilité.

 

Est-il utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ?

 

– Non, pas vraiment.

 

– Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?

Assez percutant vous ne trouvez pas ? Si on tentait d’utiliser cette technique la prochaine fois qu’on clavardera, commentera, ou même dans notre vie de tous les jours, je suis convaincue que la qualité des interactions sur les internets sera franchement augmentée. Humanisons nos interactions dans l’amour et la bienveillance…

Martine Wilky

Un texte qui fait du bien…

J’ai eu une idée un peu folle: écrire un texte qui fait du bien. Il est rare que j’utilise la

J’ai eu une idée un peu folle: écrire un texte qui fait du bien. Il est rare que j’utilise la 2e personne du singulier dans mes articles, mais aujourd’hui c’est bel et bien à TOI que je m’adresse. J’avais envie de t’écrire un texte qui ferait l’effet d’une bonne soupe chaude réconfortante.

Quoi! T’aime pas la soupe? J’avoue que tu me prends de court. Je trouvais ça vraiment chouette de t’apporter une petite dose de bonheur en ce début de semaine. Avec le brouhaha de la rentrée scolaire, on dirait que le monde vire fou et ça, t’as pas besoin d’avoir des enfants pour le vivre.

Donc, je disais que j’avais envie de t’écrire des mots qui te feraient l’effet d’une petite doudou enveloppante parce que je pense que tu le mérites. Oh que oui! Toi, la superwoman qui essaie de te faire croire que tu es une pieuvre à 2 bras seulement. Toi, qui oublie un rendez-vous même si t’as mis 3 alarmes pour ne pas oublier. Toi, qui arrive à faire un souper 5 services un mardi soir. Toi, qui cherche du temps en couple ou désespérément l’âme soeur. Toi, qui prend le temps d’aller au gym pour rester en santé… Oui toi!

Tu comprendras que ce ne sont que des exemples. Ta vie est surchargée et t’as beau vouloir prendre le temps, t’as l’impression qu’il en manque toujours pour tout et pour toi.

Tu sais quoi, t’es normale!

J’ai le goût de te dire que je suis en plein là-dedans moi aussi. Tout ce que je t’écris via ce blogue, c’est ce que je vis. Ce sont mes trucs pour rester équilibrée que je te partage. Mais je ne suis pas parfaite. Il arrive que, malgré toute ma bonne volonté, ça dérape au point où j’ai l’impression que la vie me mène plus que je ne la gère. J’appelle ces moments-là des tourbillons.

Et, sais-tu quand ils arrivent ces tourbillons? C’est quand j’oublie de prendre soin de moi en premier. Oui moi! Quand, je joue à la superwoman qui pense qu’elle est une pieuvre avec ses 2 bras seulement. Quand je saute un rendez-vous malgré 3 alarmes. Quand j’échoue lamentablement à préparer ne serait-ce qu’un souper un mardi soir et que ça fini en pizza. Quand je croise mon homme plus que je ne passe du temps avec lui. Quand mon entraînement prend le bord…

Je voulais écrire un texte pour te faire du bien. Un câlin de mots de tu pourrais garder contre ton coeur. J’ai utilisé la 2e personne du singulier pour que ce soit plus intime. Je pensais vraiment m’adresser à toi, mais je réalise que ce texte parle de moi. Les mots m’ont permis de m’arrêter et de constater que ma tête et mon coeur n’étaient pas alignés vers mon bonheur.

J’ai finalement écris un texte pour me faire du bien. Ce câlin de mots que je me suis fait, je te l’offre en espérant que tu prennes aussi le temps de t’en faire un aujourd’hui parce que je pense que tu le mérites. Oh que oui!

 

 

Crédit photo : misscigogne.overblog.com