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Les crises

ARRRGGGG, LES CRISES!!! Vous les connaissez, vous les voyez venir, vous entendez presque l

ARRRGGGG, LES CRISES!!!

Vous les connaissez, vous les voyez venir, vous entendez presque la musique de requins menaçants qui joue dans les films. Et PAF, c’est l’éruption du volcan : Votre enfant fait une crise (AAAAHHHH!!!), une belle, une bonne là, et c’est sa 5e aujourd’hui.

Maintenant, pourquoi elles surgissent, que pouvez-vous faire?

Tout commence souvent vers l’âge de 2 ans. C’est normal qu’à cet âge l’enfant dise non à tout. Pour reprendre les mots d’une de mes profs : Lorsque l’enfant vous dit non, il se dit oui. En d’autres mots, votre enfant s’affirme. Il apprend à prendre sa place dans ce monde qui est encore plein de découvertes. Il apprend aussi à se situer dans les relations qu’il entretient avec les autres. Bref, vous êtes au premier rang pour observer cet individu qui se construit. Votre bébé qui était d’abord fusionnel perçoit petit à petit qu’il est un être à part entière. En ce sens, les crises, c’est presque beau (j’insiste sur le presque).

Il faut aussi savoir que 2 ans, c’est une période pleine de frustrations pour l’enfant. Ce petit être qui a fait TELLEMENT d’efforts pour marcher et donc conquérir le monde, veut tester les limites. Toutefois, il se fait maintenant arrêter pour plein de choses: « Touche pas à ci, fait pas ça, étends pas ton caca sur le plancher, etc ». Lorsqu’il se sent brimé dans cet élan de liberté tant attendue, l’enfant peut vivre beaucoup de frustrations. Il découvre qu’il ne peut pas tout faire comme bon lui semble. Résultat possible : Une crise! Maintenant je vous pose la question, comment réagiriez-vous si on vous empêchait très souvent de faire ce que vous voulez? Ajoutez à ça, que vous n’auriez pas tous les mots pour exprimer ce que vous ressentez. Vous seriez probablement frustré vous aussi. En grandissant, si l’enfant a appris que ses crises sont payantes il sera plus enclin à en refaire. Certains enfants utilisent aussi les crises pour attirer l’attention.

Ceci dit plus l’enfant grandit, plus il devrait être capable de gérer cette frustration. La gérer ne veut pas dire qu’elle est absente! C’est plutôt qu’il trouvera d’autres façons de l’exprimer. Pour y arriver, il a d’abord besoin de vous, de votre patience, de vos mots et de votre soutien.

Maintenant, vous lisez ce texte avec toute la volonté du monde pour comprendre mais vous aimeriez également savoir comment les gérer j’imagine. Voici quelques petits trucs qui peuvent vous aider :

  • L’élément déclencheur : Est-ce que votre enfant est susceptible de faire des crises à des moments précis? Lorsqu’il est fatigué ou ennuyé? Lorsqu’il a faim? Lorsqu’il y a un changement, une transition? Lorsque son petit frère joue près de lui? Si vous êtes capable de relever certains éléments déclencheurs récurrents, vous serez peut-être en mesure de désamorcer la crise.
  • Le besoin derrière la crise : Après avoir relevé l’élément déclencheur, tentez de comprendre le besoin de votre enfant. Est-ce qu’il essaie d’attirer l’attention ou démontre-t-il plutôt une difficulté à gérer ce qu’il ressent? Dans le premier cas, il peut être bénéfique d’ignorer le comportement et lui accorder de l’attention lorsqu’il sera calme. Dans le deuxième cas, vous pourriez plutôt miser sur les émotions.
  • Les émotions : Un enfant est en apprentissage de ses émotions. Ce n’est donc pas toujours facile pour lui de les reconnaitre et les nommer. Aidez votre enfant à le faire en disant par exemple à voix haute : « Je crois que tu es en colère parce que tu n’as pas pu finir ton casse-tête, mais comme je te l’ai dit tu pourras le terminer après ton repas».Aussi, vous pouvez aider votre enfant à se calmer. Lorsqu’il ressent beaucoup de colère, votre voix calme et vos câlins peuvent aider à désamorcer la crise rapidement. S’il ne veut pas se rapprocher ou a besoin d’être en retrait pour pleurer toute sa colère, c’est correct aussi! Intervenir durant la crise peut être totalement inefficace ou même augmenter l’intensité de la crise. Respectez son rythme. L’important pour lui est de savoir que vous n’êtes jamais loin, et toujours prêt à le réconforter lorsqu’il en ressent le besoin.

    D’ailleurs, rappelez-vous que vous êtes les modèles. En intervenant auprès de votre enfant lors des crises vous devez également contrôler vos émotions. En démontrant de la colère, vous envoyez un message contradictoire à votre enfant.

  • Les limites : Votre enfant doit entendre qu’il a le droit d’être en colère mais que les crises ne sont pas acceptées. Parfois avec la fatigue et le brouhaha de la journée, vous pourriez être tenté de céder à la méga giga crise. Sachez toutefois que les limites sont importantes. Non seulement elles donnent des repères aux enfants, mais elles vous permettent d’apprendre à votre enfant qu’il ne peut pas tout faire, crise ou non. À long terme, vous serez contents ! Ceci dit, imposez des limites ne veut pas dire que vous devriez contrôler chacun de ses faits et gestes. Un enfant est un enfant. Il a besoin de jouer, expérimenter, et découvrir. Considérez ce point lorsque vous désirez mettre des limites.

Avant de finir, il est important de souligner qu’il n’y a pas de recettes magiques. Chaque contexte, enfant, parent est différent donc c’est impossible de trouver une solution commune à tous. Je sais, c’est un peu ennuyeux comme conclusion. Ce que je peux vous dire par contre c’est qu’il y a certainement un équilibre qui conviendra à votre famille. Un équilibre entre le « parent-guide », qui l’encourage à découvrir, et le « parent-discipline », qui impose des limites.

Si vous vous sentez dépassé par les crises de votre enfant ou vous avez l’impression qu’il est en constante opposition, discutez-en avec votre médecin de famille ou renseignez-vous auprès de votre CSSS.

 

Crédit photo: languedessignesbebe.com ,www.francetvinfo.fr

10 trucs pour rester en amour dans son couple

Avec l'arrivée des enfants, les horaires compliqués et la vie qui va vite, il n'est toujours facil

Avec l’arrivée des enfants, les horaires compliqués et la vie qui va vite, il n’est toujours facile de demeurer un couple uni. Vous souvenez-vous du temps où vous étiez complètement amoureux? On se le répète souvent, mais il faut absolument trouver le moyen de passer du temps avec notre douce moitié, sans les enfants. C’est habituellement plus facile à dire qu’à faire. Toutes les excuses sont bonnes: manque de temps, trop fatigué, pas le goût de faire garder les enfants, etc.

Aujourd’hui, nous sommes tombés sur l’article suivant. Il propose 10 petits trucs faciles pour nous aider à améliorer l’amour dans la vie de couple! Nous l’avons trouvé bien intéressant!

Voici le lien : http://www.conscience-et-eveil-spirituel.com/les-1…

 

** crédit photo : Huffington Post Québec **

Technique pour que maman revienne à la maison!

Être seul à la maison avec les enfants peut être exténuant, mais notre ami Mike vient d'atteindr

Être seul à la maison avec les enfants peut être exténuant, mais notre ami Mike vient d’atteindre un sommet dans l’art de la manipulation haha! Dans cette vidéo, il nous démontre son savoir-faire pour s’assurer que maman ne soit pas partie trop longtemps! Regardez-ça! : )

Rien faire ? Et pourquoi pas ?

«C’est long !!! » <span clas

«C’est long !!! »

Première journée des vacances, enfin! Pas de réveille-matin, pas de lunch à faire, la paresse est au rendez-vous! Sauf que cette année, vous vous êtes promis d’être proactif durant vos vacances. Pas question de passer deux semaines enfermé dans la maison à faire le grand ménage en profondeur, du classage de papiers importants laissés sur le bureau depuis trop longtemps et le triage des supers bricolages amassés tout au long de l’année scolaire de vos merveilleux enfants. Vous savez, tout ce qu’on remet à plus tard en se disant que bientôt ce sera les vacances et qu’on aura du temps pour le faire? Et bien pas cette année, oh que non! Ce sera pour le prochain long congé…à Noël! Cet été, vous voulez vous amuser et en profiter!

Vous avez fait une liste d’activités toutes les plus intéressantes et éducatives les unes que les autres. Lundi, magasinage avec les enfants pour leur faire plaisir (et à vous aussi, évidemment). Mardi, jour de pluie, alors cinéma et crèmerie. Mercredi, pique-nique au parc et petite saucette aux jeux d’eau du quartier. Jeudi, c’est LA sortie de la semaine au Parc Safari. Et pour la première fois cette année, parce que les enfants sont assez grands, vous décidez de faire le Safari en auto. Vous savez ce chemin sinueux avec des museaux qui passent par vos fenêtres en y laissant de la bave au passage…

On arrive maintenant au vendredi et vous êtes épuisés. Mais ce n’est pas grave, une petite journée de repos va vous faire du bien. Après tout, des vacances c’est fait pour refaire le plein d’énergie ! Et ce week-end, ce sera le camping, alors il vous faut des forces pour affronter la glacière, les sacs de couchage, les feux de camps et les moustiques.

Donc, vous vous installez confortablement au soleil avec un bon livre, un petit verre à la main et vous entendez au loin : «Mamaaannnn, on a rien à faire !» Et bien oui, cette phrase bien connue par tous les parents de ce monde vient de s’inviter chez vous. Cet invité indésirable qu’on appelle l’ennui se pointe souvent la binette lorsque nos enfants n’ont rien d’organisé. Et je vais vous avouer que parfois, il est le bienvenu chez nous.

Je m’explique. Nos enfants ont parfois besoin de s’ennuyer! Ils sont encadrés et stimulés à l’école, ils ont des devoirs à faire, leur horaire est trop souvent chargé avec des cours de soccer, de musique, de danse, de gymnastique, de hockey ou d’anglais. Leur cerveau n’arrête jamais. Quelle n’est pas leur surprise lorsqu’ils n’ont plus rien à faire. La stabilité a quitté pour faire place à l’aventure! Attention, je ne dis pas ici qu’il ne faut pas planifier d’activités en famille, au contraire! Mais, vos enfants ont parfois besoin de s’ennuyer pour favoriser leur sens de l’initiative et leur autonomie. Ils ont besoin de décider eux-mêmes ce dont ils ont envie de faire. Quel beau cadeau nous pouvons leur offrir en leur apprenant à être autonome, en choisissant seul une activité à faire pendant que maman se repose. Ils doivent apprendre à s’inventer des jeux et à voyager dans leur imagination. C’est la plus belle destination au monde pour un enfant.

De plus, si vous avez des bacs de jouets rangés depuis longtemps, c’est le bon moment pour les sortir. Ça leur fera un peu de nouveauté parmi leurs jouets habituels. Profitez-en aussi pour ranger des jeux qui sont sortis depuis trop longtemps. Ce sera votre arme secrète lorsque l’ennui décidera de revenir faire son tour chez vous…

Attention, embarquement immédiat, destination : Monde imaginaire !

 

Crédit photo : magicmaman.com