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Acta es fabula?

Et ça repart dans quelques jours…

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Et ça repart dans quelques jours…

Comme parent, je trouvais que c’était une excellente idée. Lorsqu’il n’y a plus d’école pour les occuper. Des répits programmés, chaque jour. Ça fait 36 ans que des parents se disent la même chose. 36 ans de Ciné-cadeau. Plus de deux générations d’enfants…

C’était bien avant la tablette, quand l’écran convoité était plus familial.

L’époque où un break amoureux, ça pouvait durer le temps d’une cassette VHS. Ou que les galipettes se faisaient sur l’air lointain de La Ballade des Dalton. Avec le recul, jouir du double sens grivois… « Si vous voulez réussir dans le crime/Soyez d’abord très rapide au six coups! »

J’ai fait le calcul pour vous — une autre saine utilisation des fonctionnalités de la feuille de calcul. La moyenne d’âge est de 29 ans. Le doyen, il a l’âge respectable de 54 ans. C’est Tintin et l’affaire Tournesol. Et, chanceux et chanceuses, vous pourrez le revoir cette année.

Si vous vous sentez coquins, La Ballade, elle, elle sera également diffusée à plusieurs reprises…

Un prétexte pour échanger sur la qualité artistique. Lorsque vos enfants vous souligneront le décor sommaire, qui revient et qui défile en boucle. Leur expliquer le concept du projectionniste. Quand, soudain, apparaissait l’image figée de « Problèmes techniques ». Mesdames, aucune analogie s’il vous plait. Que, parfois, nous avions même la chance de voir la pellicule s’enflammer à l’écran.

Je sais, je suis critique.

D’autant que ces films d’animation sont désormais des classiques. Mais je peux facilement répondre à la question : « Pourquoi faut-il que Zorrino s’en aille? » Tout simplement, car il est désormais à rêvasser à la retraite. Que ses propres enfants ont quitté le bercail. Depuis longtemps. Que son célèbre compositeur est décédé depuis 40 ans. Ou que Lucie, sa voix, c’est aussi celle de Blanche Neige.

Si jamais vous voulez aborder le thème des transgenres avec vos jeunes…

Surtout, que les films d’animation, de nos jours, contiennent tellement plus! Des références et clins d’œil qui réussissent à nous faire rire autant que nos enfants. Différemment. Des moments que nous pouvons alors passer avec eux. Sans souffrir. Que la qualité de l’image est désormais à des années des frères Lumière. Rien à voir avec le marchand de bœufs mélancolique…

J’ai le même état d’esprit à Pâques. Ben Hur, sérieux? Une belle course de chars (ici, l’expression est utilisée correctement) où on constate que tricher, ça ne donne rien. Ou encore, l’autre moment fort, quand nous apprenons le sort de sa mère et de sa sœur. Sans doute pour nous faire répondre à l’unisson à nos enfants : « La lèpre, c’est une maladie proche de la tuberculose. Surtout, c’est ce qui arrive quand la Bible prend le contrôle de nos craintes. Et à te regarder réagir aux scènes, ça fonctionne encore très bien… »

Je vous laisse, j’entends les premières notes de La Ballade

michel

 

Les méchants de l’histoire

Chaque film d’animation pour enfants vient avec son méchant. Celu

Chaque film d’animation pour enfants vient avec son méchant. Celui qu’on aime haïr. Le méchant qui, le plus souvent, n’est pas beau à regarder et si facile à détester. Et si ce vilain n’était pas si méchant finalement… ?

Chez nous, quand on termine un nouveau film, j’aime beaucoup discuter avec mes enfants de ce personnage en particulier. Je leur rappelle, chaque fois, qu’un « méchant », c’est une personne bien normale, mais qui fait de mauvais choix. Elle ne prend pas de bonnes décisions, le plus souvent, parce qu’elle a été blessée.

En partant de cette base, je demande aux enfants ce qui manque à tel méchant ou à telle méchante… Qu’est-ce qu’on aurait pu faire pour l’aider ? Comment ils auraient pu faire de meilleurs choix dans leurs histoires ?

– Et si le grand méchant Loup n’avait jamais connu la famine ? – Et si quelqu’un avait réellement aimé la méchante Reine, assez pour qu’elle voie dans les yeux de cette personne qu’elle serait toujours la plus belle ? – Et si on avait appris à la mère Gothel qu’elle était belle en vieillissant et qu’elle pouvait s’épanouir dans la vieillesse ? – Et si Moufassa avait aimé et accepté son frère Scar dans sa différence ? Et s’il lui avait fait une place dans sa famille ? – Et si Gaston ou les Bergens avaient réellement connu l’amour ? Et s’ils avaient été aimés réellement pour ce qu’ils étaient ? – Et si les hommes avaient accepté Maui… S’il n’avait pas eu à voler le cœur de Te Fiti ? – Et si ses douze frères avaient mieux traité Hans et lui avaient fait une place au sein de leur royaume ? – Et si Gargamel n’avait jamais connu la pauvreté ?

Et si…

Et s’il n’y avait aucun méchant ? Et si c’était notre vision de la société qui avait besoin de rejeter la faute sur un coupable ? Et si nous avions tort de toujours chercher le méchant de l’histoire ? Qui d’entre vous n’a jamais fait d’erreurs ? Qui d’entre vous ne regrette aucune décision dans sa vie ? Personne. Parce que nous sommes tous les gentils pour quelqu’un et les méchants pour d’autres. Parce que dans la vie, tout est une question de choix et de perceptions.

J’ai choisi d’enseigner à mes enfants à regarder le meilleur de chacun, peu importe ses choix. Mine de rien, je leur ai aussi appris qu’ils avaient droit à l’erreur. En leur démontrant que ces personnages de fiction ne sont pas que méchanceté et haine, je leur donne le droit aux imperfections. Parce qu’un enfant peut se voir comme un méchant s’il fait trop de mauvais choix et qu’on le lui reproche quotidiennement…

Pensez à l’enfant impulsif, qui peut se montrer plus souvent colérique et impatient. Combien de temps cela prendra-t-il pour qu’il se sente « méchant », pour qu’il s’identifie au mauvais rôle ? Et si cet enfant pouvait apprendre que ses choix et ses comportements ne définissent pas ce qu’il est ? Il est temps de démontrer aux enfants qu’ils ont aussi droit à l’erreur. Ils ont le droit de ne pas être parfaits. Ils ont le droit de ne pas être de petits adultes tous les jours…

Apprenons-leur qu’ils ne seront jamais les méchants de leurs propres histoires.

Joanie Fournier

 

Films du temps des Fêtes pour les boys!

Plus capable d’entendre les pubs de ciné cadeau? Tanné d’avoir

Plus capable d’entendre les pubs de ciné cadeau? Tanné d’avoir écouté avec les enfants Les 12 travaux d’Astérix pour la !@$%& de fois? Tu as fait ton boulot de bon chum en te collant à ta blonde pour visionner Love Actually? Tu lui as même fait l’amour après? Tu es un champion! Maintenant, tout le monde est couché dans la maison et tu cherches un bon film de Noël pour relaxer après avoir pelleté, installé les décorations dans le sapin ou promené le chien dans le frette ? Voici une petite sélection de films qui se déroulent dans le temps des Fêtes, mais qui ne comportent pas de lutins, de Père Noel ou de scènes familiales larmoyantes. Non. Ici, place aux cascades, aux explosions et aux répliques savoureuses! Comme dirait John McClane : « Yippee-ki-yay ».

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Die Hard et Die Hard 2

L’original demeure une coche au-dessus de sa suite, mais tous les deux sont d’excellents films d’action avec d’incroyables cascades. Bruce Willis est au meilleur de sa forme dans le rôle du policier de John McClane, qui par deux fois, doit combattre des terroristes dans des lieux publics. Mention spéciale à feu Alan Rickman qui livre dans le premier film l’un des meilleurs méchants du cinéma avec son glacial Hans Gruber.

 

 

Lethal Weaponlethal-weapon

Quel film policier! Un mélange parfait d’action et d’humour qui propulse Mel Gibson au rang de vedette d’Hollywood. Gibson incarne un policier suicidaire qui doit faire équipe avec un vieux routier près de la retraite incarné à merveille par Danny Glover.

 

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The Last Boy Scout

On tente de reprendre les formules de « buddy cop » tels 48 hrs et Lethal Weapon, mais sans rien n’y apporter trop de nouveau. Bruce Willis enquête sur les magouilles de la LNF avec l’aide d’un ancien joueur déchu, joué par Damon Wayans que l’on tentait de pousser comme le prochain Eddie Murphy. On sent la signature léchée du réalisateur Tony Scott (Top Gun, Beverly Hills Cop 2) dans les ambiances. De bonnes scènes d’action, mais un peu lourd par moment.

 

 

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Iron Man 3

Il faut croire que Shane Blake, le scénariste de Lethal Wepon et The Last Boy Scout, adore le temps des Fêtes alors qu’il récidive, mais cette fois, derrière la caméra du 3e volet du méga série à succès de Marvel Studios, Iron Man. Situé après les évènements du film The Avengers. Tony Stark (délicieux Robert Downey Jr.) est en proie à des crises de panique. Vulnérable, il fera appel à son ami noir Jim Rhodes (alias War Machine) – tiens, tiens, ça ne vous rappelle pas ces films plus hauts du même auteur?- pour vaincre la menace du terroriste Mandarin.

 

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Gremlins

Classique produit par un Steven Spielberg au sommet de sa gloire, ce film « familial » en a choqué plusieurs lors de sa sortie initiale pour sa violence et son humour noir. Les créatures demeurent très bien faites après toutes ces années et le niveau de suspense est bien amené. Évidemment, la vedette demeure Gyzmo, mais il ne faut sous-estimer notre plaisir à voir ces gremlins mettre le bordel dans ce petit village. N’oubliez pas les trois règles : Éloigner les de la lumière, ne pas leur donner d’eau et surtout, ne pas les nourrir après minuit!

 

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Le réalisateur opta pour une vision plus personnelle et plus sombre pour ce 2e opus de la première série des films de Batman. Le premier avait pris d’assaut Hollywood et l’Amérique tout entière tant aux guichets qu’en vente de produits dérivés. On retrouve avec bonheur Michael Keaton en Batman (le meilleur après Christian Bale) qui doit affronter une version plus grotesque du Pingouin, interprété avec brio par Danny DeVito. Mais, celle qui vole la vedette aux messieurs est sans contredit Michelle Pfeiffer en sexy et troublée Catwoman!

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Rocky IV

La franchise a beau avoir fêté ses 40 ans cette année, la série a su bien se renouveler avec les deux derniers chapitres, Rocky Balboa et Creed. Par contre, le quatrième volet, sorti aux fêtes de 1985 et qui se déroule à Noel, permettait à Sylvester Stallone d’obtenir son plus grand succès de la franchise avec un film d’action haut en contenu analytique. En pleine guerre froide, l’intrigue qui porte sur un Rocky qui triomphe contre la machine (Ivan Drago) sportive et qui soulève la foule dans un plaidoyer pour une détente entre les deux peuples est empreinte d’un patriotisme rarement égalé dans le cinéma populaire américain. Que l’on soit pour ou contre, il est difficile de résister devant les séquences d’entraînements et de boxes dans lesquelles Stallone, au sommet de sa forme, se met en scène. Du grandiose cinéma de divertissement!