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Petit traité du cododo selon MOI

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J’ai dormi collée sur ma mère jusqu’à ce que je me fasse un chum. Ces moments sécurisants où je pouvais me faire bercer par Morphée étaient délicieux ! Oh que j’aimais sortir de mon lit au beau milieu de la nuit, me voyant déjà au chaud sous la couette de ma mère… J’ai tellement aimé ces moments que maintenant…

 

Je vis la même chose avec ma mini. Elle adore venir se faire écrabouiller entre ses parents. Même si cela veut dire qu’elle doit faire deux lits au petit matin, elle adore ! Grande fille a, elle aussi, eu ses périodes où elle venait nous rejoindre, mais elle préfère le confort de son lit.

 

Il y a plein d’opinions diverses sur le sujet du cododo.

 

On dit que cela empêche les enfants de s’endormir seuls (je suis une adulte et je dors avec mon chéri mari et je peux vous dire que lorsque je m’endors, je suis seule… avec mon sommeil !)

 

On dit que cela interfère avec la vie sexuelle des parents (je peux vous dire que lorsque ma fille voit la porte de ma chambre fermée, elle sait que l’on fait l’amour et n’a pas du tout envie d’y entrer !)

 

On dit que l’habitude du cododo est difficile à perdre (je suis plutôt en accord, car je me suis probablement mariée pour ne pas dormir seule… comme si c’était l’unique raison !)

 

On dit que le cododo est une source de problèmes psychologiques (tout comme l’insécurité et l’abandon causent des troubles psychologiques… on ne s’en sortira pas, nos enfants auront des problèmes dans la tête, je préfère juste qu’ils ne proviennent pas de la peur !)

 

On dit tellement de choses sur le cododo que lorsqu’on le pratique, on se sent coupable. On n’ose pas en parler ni même y faire référence. Surtout que tout le monde a son opinion. Bonne ou mauvaise, cette pratique ne laisse personne indifférent.

 

Nous pratiquons le cododo chez nous. Nos filles seront adultes un jour. On repensera à tous ces beaux moments doux. On crée des souvenirs même en rêvant. Traitez-nous de parents indignes si cela peut vous faire du bien. On est en paix avec ça. On finira sûrement par acheter un lit plus grand, quoique…

 

Moi je dis qu’un moment donné, notre fille ne viendra plus nous rejoindre. En attendant, si je me fie à moi, je n’ai pas trop mal viré… quoique… !

 

Et vous, vous pratiquez le cododo ?

 

Martine Wilky

 

Une guerre sans fin

Dans mon petit nid familial, nous achetons du pain environ deux fois par semaine. Nous le prenons r

Dans mon petit nid familial, nous achetons du pain environ deux fois par semaine. Nous le prenons régulièrement dans une épicerie du coin. Nous le rangeons dans une armoire puis, comme bien des gens, il nous arrive de faire rôtir les tranches dans un grille-pain. Rien de bien compliqué. Ben croyez-moi, notre pain est hanté. Oui, oui, j’ai bien dit hanté. Bon, j’exagère peut-être un peu, mais il y a quelque chose de malsain qui se déroule entre lui et mon petit terrible two. Je ne sais pas trop ce qui se dit entre eux, mais ça ne semble pas beau du tout.

 

Au tout début, c’est l’amour fou. Bébé loup se lève et réclame « toast toast toast ». Il va tirer le sac de pain de son sommeil. Par la suite, il le prend tout doucement pour aider la tranche à se réchauffer dans son lit chaud. Elle cuit tout délicatement. Elle prend un petit teint doré. Félix choisit soigneusement le linge de sa petite rôtie, parfois du Nutella, d’autre fois, c’est le beurre de peanuts ou la confiture de fraises. Même qu’il lui arrive de « mixer » les kits ensemble.

 

Ils s’installent l’un avec l’autre à la table et se préparent à un beau tête-à-pain. Puis, c’est à ce moment que la toast devient hantée. Filou fait alors TOUTE UNE CRISE. Je soupçonne la tranche de pain de dire à mon gars qu’elle n’aime pas le style vestimentaire qu’il lui a mis, car il se met à la regarder et à lui dire « NONN NONNN NONNN ». Ensuite, il se met à pleurer et à la lancer au sol, sans oublier de graisser le plancher de sa traditionnelle danse du bacon.

 

Ce mystère entre le pain et mon gars dure depuis déjà plusieurs mois. Bien que j’essaie plusieurs versions de pain différentes, la chicane entre eux est INÉVITABLE. Sauf, bien sûr, quand il n’est pas avec papa et maman. Là, il devient soudainement plus tolérant. Il ne faut pas baisser les bras, alors je garde espoir de voir un jour le pain et mon petit coco se réconcilier.

 

Sans rancune à toi, petite toast.