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Fini les lutins !

Décembre est enfin arrivé, la folie des fêtes également. J’ADORE Noël. Je suis la fille qui a

Décembre est enfin arrivé, la folie des fêtes également. J’ADORE Noël. Je suis la fille qui attend impatiemment que l’Halloween se termine pour pouvoir acheter des décorations de Noël le 1er novembre, à la première heure. J’aime créer des traditions, décorer ma maison, dénicher des produits spéciaux et des emballages nec plus ultra. Je passe des heures à emballer, il faut que tout soit parfait. Donc s’il y a une folle fille qui aime bien se surpasser, c’est moi! Je plaide la folie mentale de Noël.

 

Or, il y a quelques années déjà, alors que les enfants étaient plus petits, j’ai embarqué pieds joints dans la folie des lutins. Je ne trouvais pas l’idée mauvaise, si bien que nous avons prôné des lutins coquins plutôt que des lutins malfaisants. On s’entend qu’avec la charge hebdomadaire que nous avons, se créer du ménage de plus volontairement, c’est un peu too much.

 

La première année, tout va bien. Tu te surpasses, tu ne veux surtout pas que les enfants se rendent compte que c’est papa ou maman qui bougent les lutins. Nos enfants se lèvent heureux chaque matin afin de voir ce qu’ils ont fait dans la nuit. Tu trouves ça dont cute. Je vous l’accorde, ce l’est. La deuxième année arrive, tu passes des heures à faire des recherches sur Pinterest pour te renouveler, faute d’imagination. En plus de manquer d’inspiration, le stress de faire quelque chose de vraiment cool est là. Que ce soit à la garderie ou à l’école, les enfants vont se raconter ce que leurs lutins ont fait! Et la fameuse question « Pourquoi les lutins de Charles font des choses bien plus drôles que nos lutins? Ce n’est pas juste! » va venir, soyez-en assurés.

 

Les lutins sont des petits êtres fragiles. Il faut les manipuler doucement. Mes trois gars n’ont pas cette notion. J’aurais dû investir chez un fabricant de petits êtres aux longues oreilles. Sérieusement. Quand Rufus s’est cassé le cou, ses amis ont pris soin de lui. Mais quand Rufus revient chaque année avec la tête qui pendouille, les enfants sont hésitants, parce que normalement, quand tu as le cou cassé, soit tu te fais soigner, soit tu ne survis pas. Sans parler de Frisou qui s’est éclaté la tête sur le bord du foyer en faisant une vilaine chute. « Maman, on va faire quoi? Il est mort? Noooonn! » Sans trop y penser et en ramassant des yeux, un petit nez pointu et une bouche de lutin, tu réponds tout bonnement d’aller chercher le porte-poussière. C’est là que tu te fais foudroyer du regard. Enfin, tu allumes que tu ne peux pas le mettre dans la poubelle, il était vivant. Il ne mérite rien de moins que des funérailles. Une autre affaire. Les deux heures libres que tu avais pour plier un de tes cinq paniers de linge, tu les passeras à fabriquer une petite tombe digne du défunt. C’est cette année-là que j’ai regretté d’avoir embarqué dans cette nouvelle folie.

 

Par conséquent, cette année j’ai décidé de miser sur mon sommeil et sur mon état psychologique. Fini les réveils en sursaut à deux heures du matin parce que j’ai oublié de bouger les foutus lutins! Je prends ma retraite. La mère est tannée. Bien sûr, ils feront partie du décor féerique des fêtes. Cependant, ils apporteront une petite lettre remplie d’amour, malgré une retraite hâtive.

 

Sans rancune les enfants,

 

Maggy Dupuis

 

Lutin futé – Texte: Krystal Cameron  

Depuis l’anné

Depuis l’année passée, nous avons troqué le traditionnel lutin coquin pour le lutin futé. Le premier décembre, nous sortons un casse‑tête vingt‑quatre morceaux et une boule de gommette. Sur chacun d’eux est écrit un privilège ou une activité.

C’est un heureux mélange entre le lutin coquin et le calendrier de l’avent. Idéalement, on écrit quelque chose qui ne coûte pas cher et qui est riche en beaux souvenirs. Chez nous, ça passe de : faire des biscuits à donner des jouets à ceux qui en ont plus besoin que nous.

Le seul morceau important à piger en premier est celui qui indique « piège à lutin ». On le colle sur un mur à l’aide de la gommette. Ensuite, nous faisons un piège à lutin pour en attraper un. Ça fonctionne à tout coup!

Une fois le lutin attrapé, au lieu de faire des mauvais coups, il tiendra un des morceaux de casse‑tête, tous les jours, pendant les vingt‑trois jours restants. Chaque jour, on colle le morceau près des autres et on essaie de les assembler. Quand on a assemblé tout le casse‑tête, le lendemain, c’est Noël!

Rien n’empêche que notre lutin se soit déjà retrouvé dans le bain ou dans le frigo. Ses gènes de coquins ne sont pas bien loin! Ce qui est super pratique, c’est que le lutin connaît très bien les parents et sait qu’ils n’auront peut-être pas le goût de faire des biscuits un mardi soir, donc il pigera un morceau sur lequel il est écrit que les enfants peuvent se coucher quinze minutes plus tard… Il est tellement futé ce lutin!

Ce lutin amènera avec lui la magie de Noël dans votre famille. 

Krystal Cameron