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Lâche ton maudit cellulaire!

Lâche ton maudit cellulaire, il n’est pas greffé à toi... ce fa

Lâche ton maudit cellulaire, il n’est pas greffé à toi… ce fameux rectangle

Ce fameux rectangle est noir, or, argent ou peut-être même rose si tu es coquette. Ce rectangle est muni d’un cerveau, d’une intelligence artificielle. Une intelligence artificielle qui nous rapproche, qui permet de partager nos moments, qui permet de renouer avec d’anciennes amitiés, d’en entretenir certaines ou même de détruire certains couples. Ce cerveau est utile, je vous l’accorde. Utile, mais à quel prix?

Lors de l’arrivée du nouveau bébé, certains aviseront sur les réseaux sociaux qu’ils sont dilatés à 5 avec des contractions aux 6 minutes et que l’enfant arrivera sous peu. On va se le dire, on veut juste pas le savoir!

C’est la même chose lorsque tu vas à la clinique pour ton enfant… on ne veut pas le savoir. Dis‑le à tes amis proches ainsi qu’à ta famille si vraiment, cela te démange de verbaliser son otite, mais souviens-toi : tes 800 amis n’ont pas besoin de connaître tes faits et gestes. En fait, personne n’a vraiment besoin de tout savoir. Personnellement, ma mère n’a jamais envoyé de courriels à toutes ses amies et à sa famille lorsque je ne faisais pas mes nuits. Tu peux un peu doser, et slaquer tes réseaux sociaux.

Ça me fait le même effet que lorsqu’un ou une ami(e) parle constamment de ses entraînements, se prend en photo au gym, prend son shake d’avant et d’après… la photo dans son bain post workout # fitness #healthylife # water #nevergiveup. On va se le dire : entraîne-toi tout court…

Nos grands-parents s’entraînaient et n’envoyaient pas de lettres pour le verbaliser à toute la ville, et je crois qu’ils s’en portaient à merveille.

Durant l’allaitement, le biberon, le dodo dans vos bras, votre enfant sera collé à vous, il sentira votre odeur, votre chaleur. Il ne se doute pas que ce fameux rectangle noir muni d’une vitre sera ce qu’il aura dans le visage pour les années à venir.

Lorsque votre bébé s’endormira sur vous, vous allez alors sortir votre cellulaire pour passer le temps ou pour partager plusieurs clichés de cette sieste et de son air paisible durant celle-ci.

Au parc, certains prendront de nombreux clichés. Il y en a même qui font des directs sur Instagram, des story qui ne finissent plus de finir sur Snapchat pendant que leur enfant joue, pour montrer comment ils sont comiques… ouiiiiii mais non.

C’est quand même étrange que notre génération soit autant en amour avec ce petit rectangle d’intelligence artificielle.

À peine avec quelques heures de vie, votre enfant va constamment voir cet objet à quelques centimètres de son visage.

Troublant non?! Moi je trouve que oui.

Avant, pour passer le temps aux toilettes, on lisait les instructions à l’arrière des bouteilles de shampoing. On devenait des techniciens capillaires du tonnerre! Maintenant, le cellulaire est notre allié pour passer le temps.

En allant au parc avec ton enfant, ce n’est pas nécessaire de le filmer et de prendre trente photos. Tu n’es pas en train de préparer un éditorial pour une revue familiale de plein air, mais plutôt en train d’amener ton enfant au parc pour jouer avec lui. Tu amènes ton enfant au parc. Tu amènes ton enfant au parc… Une ou deux photos suffisent si jamais tu ne peux t’en passer, ensuite tu profites du moment. C’est bien en masse, non?! Crois-moi, les souvenirs ancrés dans ta mémoire restent plus longtemps que les photos. Vis le moment avec tes yeux à toi et non derrière la lentille de ton appareil numérique.

Nos vies sont parsemées de perfections sur les réseaux sociaux, nous cherchons sans même nous en rendre compte à ne partager que le plus beau. La photo… elle sera belle… tu y mettras un filtre pour la lumière… tu vas utiliser les petits filtres d’animaux par plaisir, mais tu as surement pris 800 photos avant d’avoir l’air ultra heureuse en même temps que ton enfant qui bougeait trop et que les oreilles de panda allaient fuck all au bon endroit.

Ton vrai beau moment, c’est assis sur le divan avec ton coco, vos câlins, vos chatouilles, les minouches dans ses petits cheveux. Au parc, il aura essayé de manger du sable, tu vas aller l’essuyer puis rire avec lui de sa gaffe; il se balancera et tu lui apprendras à ne pas avoir peur lorsque la balançoire recule, son petit visage tout émerveillé lorsque la balançoire reviendra vers toi, tout souriant et prêt à l’accueillir. Ça vaut bien plus qu’une photo remplie de commentaires d’amis…

Ce sont ces moments qui comptent, nos instants présents, se créer des souvenirs, se créer une histoire.

Il n’y a pas de filtres, pas de modifications de couleurs, pas d’effets vidéo. Il n’y a que toi et ton petit ange, c’est 100x plus beau, non?!

Le parfait, c’est joli, un peu, mais pas trop!

Ma vie en Facebook

En cette période intense de partages de moments heureux de vacanciers sur les réseaux sociaux, je

En cette période intense de partages de moments heureux de vacanciers sur les réseaux sociaux, je discutais avec une amie et nous nous sommes posé la question : d’où vient ce besoin de partager tant de moments de notre vie, de notre quotidien, en fait?

Je n’y échappe pas. Il m’arrive souvent de me laisser emporter😉

Certains diront (j’en fais partie) que les photos de nos petits font le bonheur de nos parents et amis de qui la distance nous sépare…

Cependant, je vais te confier un secret : ton p’tit loup assis dans le gazon, photographié sous cinq angles différents, c’est too much.

Il n’y a pas si longtemps, on ménageait nos 12 poses ou mieux, nos 24 poses. Nos clichés prenaient soudainement tant de valeur.

Feuilleter un album photo : activité en voie d’extinction… pour la majorité des familles, du moins. Moi la première, je tarde à faire imprimer mes précieux souvenirs.

Pour vous faire sourire, je vous fais entrer dans mon quotidien, le temps de quelques photos… Tous ces moments font partie de la catégorie : « On s’en sacre un peu. »

 

« Ma fille me bricole une maison avec une boîte de papier collant (et deux rouleaux).

#cestsimerveilleuxdesenfantscréatifs »

 

« Une planche à légumes toute propre!

#savoirapprécierlespetiteschoses »

 

« Quel bonheur de plier une brassée fraîchement séchée à l’air extérieur!

#vivemacordeàlinge »

« Mon eau est presque bouillante.

#mercilavie »

 

« Consoler ma fille hypersensible.

#momentmagique

#siprèsdesesémotions. »

 

 

 

 

 

 

Karine Lamarche

La vérité sur les photos de profil

Quand on fait défiler l’actualité de nos amis sur les réseaux s

Quand on fait défiler l’actualité de nos amis sur les réseaux sociaux, y’a que des belles photos. Des beaux moments. Des beaux vêtements. Des beaux enfants. Des beaux sourires. Okay, vous avez compris le principe. Moi, je vais vous dire toute la vérité. Celle qu’on ne voit jamais sur vos photos de profil. Et parce que ça serait trop long, je vais vous sortir mon TOP 10 des vérités.

1- Vous voyez la photo touchante de mes enfants qui se flattent le dos en écoutant un film ? Sauf qu’après 42 arrête-de-me-fixer, 13 elle-m’a-fait-mal-pendant-que-tu-regardais-pas et au moins 25 disputes pour savoir qui dit oui ou qui dit non, alors qu’elles ne se souviennent même plus du sujet inital… Et bien la vérité, c’est que c’est moi qui les ai plugués devant un film pour avoir vingt minutes de silence et un semblant de santé mentale. Okay, peut-être plus que vingt minutes…

2- Vous voyez la belle vidéo des enfants qui s’amusent dans la piscine ? La vérité, c’est qu’il y a dix maillots de bain sur le plancher de la chambre de ma plus vieille qui est maintenant trop cool pour porter le premier qu’elle essaie. La vérité, c’est que je filme les enfants, mais qu’on ne me voit pas dans la vidéo, parce que no way, tu ne me verras pas en bikini sur Facebook… La vérité, c’est que le bébé a dû faire au moins deux fois pipi dans l’eau, et que je remercie le ciel qu’elle ait eu la gentillesse de nous avertir de son envie de caca.

3- T’sais LA fois que t’as texté pour nous prévenir dix minutes avant ta visite ? LA fois où tu m’as dit : « Je ne sais pas comment tu fais pour garder ta maison propre avec trois enfants… » Eh bien la vérité, c’est que je priais fort pour que tu ailles à la salle de bain du rez-de-chaussée, parce que les autres ont réellement pris une couleur douteuse… J’ai rougi quand ma fille a voulu te montrer son nouvel oreiller dans sa chambre, parce que je souhaitais fort avoir fermé la porte de la mienne… sinon, t’aurais assurément remarqué qu’on ne voit plus le plancher sous les vêtements… Arrête de me juger, ils sont propres… C’est jusque que y’en a pour trois heures de pliage…

4- Ha oui, parlons de la belle photo de notre sortie de famille ! Savais-tu que c’était à deux heures de route de la maison ? Ça, ça veut dire deux heures à me faire taper dans le dos, à entendre les touche-moi-pas-avec-tes-pieds, à me faire rappeler que nous, contrairement à la voisine, on n’a pas de DVD dans l’auto, pis à me demander sincèrement si j’allais survivre au trajet avec toute ma tête. #onestvraimentduspouruneminivan

5- Pis t’sais, la photo du dernier jour d’école, où on voit ma plus vieille sauter de joie ? Et bien en vérité, c’est moi qui saute de joie. Parce que je viens de gagner quinze minutes de plus de sommeil tous les matins. Parce que je n’ai plus de lunch à faire sans-noix-sans-arachide-sans-rien-de-salissant-sans-sucre-sans-goût-et-surtout-sans-surprise. Parce que mes enfants vont passer la journée à jouer dehors, à se salir, à bricoler, à relaxer devant la télé, pis à se mettre les cerveaux à OFF. C’est moi qui sautais de joie, sachant qu’on allait passer du bon temps ensemble, sans faire une heure de devoirs chaque après-midi.

6- Prends maintenant la belle photo de famille prise par le photographe professionnel. Maudit que c’est beau. Mais maudit que c’est faux. Parce que j’aimerais ça que tu m’expliques quel jour de l’année vous êtes tous habillés pareil dans la vraie vie. Ici, j’envoie les enfants s’habiller seuls, pis voici ce que ça donne : ma plus vieille a reviré sa garde-robe à l’envers (Je sais, je me répète, mais ça me met vraiment en maudit). Ma deuxième aura mis sa belle robe rouge de Noël, parce qu’a s’en fout qu’il fasse 30°C pis que sa maudite robe soit en gros velours épais ! Pis ma deuz’ans aura assurément encore les fesses à l’air en train de courir après le chien. Si c’était une vraie photo de famille, c’est comme ça qu’on y verrait mes filles. Pis moi, j’arborais le jeans, le t-shirt confo pis la queue de cheval. Point. Pis peut-être qu’on sourirait tous, mais peut-être pas non plus !

7- Ce soir, j’ai déposé une belle photo de mon souper-full-santé. Ça l’air bon hein ? Oui, ça l’était, mais la vérité, c’est que dès que les enfants seront couchés, je vais ouvrir THE armoire-à-cochonneries pour me goinfrer de pop-corn, de chocolat pis de bonbons. Pis non, mes enfants ne savent pas encore que ça existe. Pis tu sais quoi ? J’me sens zéro-coupable.

8- La photo des rénos. Quand on rénove une pièce dans la maison, on met une photo sur les réseaux sociaux. C’est une loi de la vie. La vérité, c’est qu’on prend la pièce en photo parce que c’est la seule et unique fois qu’elle aura l’air de ça. Parce que oui, ton chum va oublier des couches sales sur ta belle table à langer. Parce que oui, la vaisselle va traîner demain sur le comptoir propre. Parce que oui, les manteaux vont traîner dans l’entrée même avec ton beau set up pris sur Instagram ! Et on n’en prend pas, de ces photos-là…

9- Voici maintenant un point spécifique et unique réservé à l’usage de ta propre photo de profil. Parce que la belle photo avec le maquillage parfait, les filtres de couleurs et l’angle idéal, C’EST PAS ÇA LA RÉALITÉ ! Dans la vraie vie, tout le monde sait que tu as choisi la 33e photo prise, avant de la modifier avec tous les filtres possibles. Fille, déjà que tu te prennes en photo LA journée où t’es coiffée et maquillée, c’est assez. Pas besoin d’en faire plus. Ça serait le fun qu’on te reconnaisse. Pis t’es belle tous les jours t’sais, faque tu peux prendre la première photo que tu veux !

10- L’ultime vérité, c’est que vous saviez tout ça. On le sait qu’il y a des petites chicanes entre tous les enfants et du linge sale qui traîne dans toutes les maisons. On le sait qu’on est habillés confortablement la plupart du temps. On le sait que tout le monde mange des cochonneries en cachette le soir venu. Mais la vérité, c’est qu’on continue de mettre des belles photos parfaites et de les partager sur les réseaux sociaux. Parce que la vérité, si elle n’est pas toujours bonne à dire, est parfois aussi dérangeante à voir. Et si le temps était venu de se montrer qui nous sommes… en vérité ?

Joanie Fournier

Bravo les jeunes!

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Nous arrivons dans cette période magique pour nos enfants. La fin d’année scolaire. Magique pour certains, mais difficiles pour d’autres. Avec les médias sociaux qui font maintenant partie intégrante de nos vies, nous commençons la période des félicitations des parents à leurs enfants. Les photos des enfants avec leur certificat d’honneur, leur trophée ou leur plaque. Je ne contredis pas le geste, je ferais pareil par fierté et par reconnaissance pour les succès de mes enfants. Ils méritent cette reconnaissance et nous devons les féliciter et les encourager. Il y a de quoi être fier.

Mais quand je regarde toutes ces publications, je ne peux m’empêcher de penser plus loin. Je pense aux autres. Les autres qui regardent les parents des autres exhiber ces photos en souhaitant un jour en avoir une pareille. Les autres qui passent dans l’ombre, car leurs résultats ne sont pas extraordinaires ou à la hauteur des espérances de leurs parents. Les autres qui s’était fixé des buts et qui ne les ont pas atteints.

Mais moi, je tiens à féliciter et à encourager ces autres. Ceux et celles qui n’ont pas de plaques ni de certificats. Ceux qui ont bûché fort, mais qui n’ont pas obtenu les résultats espérés. À ceux qui ont bûché moins fort qu’ils auraient dû et qui font présentement face aux résultats de leurs actions ou de leur inaction. À ceux qui ont des difficultés scolaires. À ceux qui n’aiment pas l’école, mais qui y sont restés malgré tout.

Voici ce que je tiens à te dire. BRAVO. Bravo d’avoir essayé et persévéré. Bravo à toi qui n’a peut-être pas mis tous les efforts, mais qui as quand même tenté d’y mettre du tien. Je sais qu’au fond de toi, tu sais que tu aurais pu y mettre plus d’efforts, mais regarde en avant et reste positif. Il y aura peut-être des cours d’été ou encore une année à refaire, mais sache que le fait de rester positif t’aidera.

Bravo à toi qui as travaillé super fort et qui as fait ton possible. Le succès n’est pas une question de résultats scolaires. Tu as beaucoup plus de mérite d’avoir obtenu ton résultat que celui qui a obtenu 90 % sans aucun effort. La fierté d’avoir donné ton maximum. L’intensité de tes efforts n’est peut-être pas représentative de tes résultats mais selon moi, l’effort est encore plus important que les résultats.

Bravo à toi qui n’aimes pas l’école, mais qui y est resté. Bravo d’avoir persévéré malgré ta faible motivation. C’est beaucoup plus difficile pour toi que pour les autres de te présenter à l’école, mais tu y es allé quand même. Tu peux être fier de ne pas avoir abandonné. Possiblement que tes résultats ne sont pas ceux que toi ou tes parents aviez espérés, mais la réussite de ne pas avoir abandonné est aussi importante que les bons résultats.

Bravo à toi qui as des difficultés scolaires et des difficultés d’apprentissage. Aller à l’école pour toi représente un défi différent de ce qu’il est pour les autres. Bravo pour tes efforts. Tu peux être fier de ta persévérance. Sache que la facilité à l’école n’est pas pour tous. Mais tu peux y arriver, on peut tous y arriver.

J’ai un message pour toi.

N’abandonne pas et surtout, crois en toi. La réussite n’a pas qu’une seule vitesse. Il y a plusieurs chemins pour arriver à la réussite. Certains chemins sont plus longs, d’autres accidentés et difficiles, alors que d’autres chemins sont plus faciles mais ne sont pas accessible à tout le monde. L’important n’est pas d’arriver à la ligne d’arrivée en un temps précis, mais plutôt d’y arriver tôt ou tard.

Et maintenant pour nous, chers parents:

Je sais que nous avons des attentes envers nos enfants et c’est normal. Je sais aussi que leur réussite est importante autant pour nous que pour eux. Nous voulons ce qu’il y a de mieux pour eux et nous souhaitons leur inculquer une bonne éthique de vie. Nous les comparons sans cesse avec nous quand nous étions à l’école. Nous qui faisions nos choses seuls alors qu’eux semblent avoir besoin de plus de supervision. Je veux simplement nous faire prendre conscience qu’en fin d’année scolaire, il y a des raisons autres que les résultats pour féliciter nos enfants.

Il faut parfois passer par-dessus certaines de nos attentes et trouver un moyen de faire briller nos enfants. Après tout, les faire briller aidera à leur estime qui est si importante à leur âge. Laissons le négatif de côté un petit peu. Je connais personnellement des gens pour qui j’ai une grande admiration et qui réussissent super bien dans la vie, mais qui ont eu toute la misère du monde à finir leur 5e secondaire. Parfois, au lieu de prendre l’autoroute, il est possible d’emprunter des détours et de voir d’autres paysages pour se rendre au même endroit un peu plus tard.

Alors n’oublions pas, chers parents : l’important n’est pas d’arriver à la ligne d’arrivée en un temps précis, mais plutôt d’y arriver tôt ou tard.

 

Bon été à tous !