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Grandir un peu chaque jour grâce au développement personnel – Texte: Kim Racicot

Certaines personnes vous diront que le développement personnel n’

Certaines personnes vous diront que le développement personnel n’apporte rien du tout. D’autres iront vous dire que c’est une perte de temps parce que ça ne fonctionne pas. J’ai même déjà entendu quelqu’un me dire que c’était de la totale désillusion. Je respecte ces opinions, mais peut-être vaut-il la peine de se questionner sur le pourquoi certaines personnes n’y voient que des désavantages.

Ont-elles vraiment une ouverture quant à l’évolution que ça pourrait apporter ? Cherchent-elles la perfection dans leur démarche ? Ont-elles mis en œuvre les conseils reçus ?

Laissez-moi vous expliquer pourquoi, de mon côté, le développement personnel m’a fait grandir un peu chaque jour.

D’abord, ma démarche n’a jamais été de changer ma vie en totalité. J’ai voulu l’améliorer, la rendre plus douce, la peaufiner. Je voulais me réaliser davantage, autant au niveau de mes aspirations personnelles que professionnelles. Dès le départ, j’étais consciente que le résultat pouvait être différent de celui espéré, mais si la démarche m’aidait à progresser vers mes objectifs et à m’apporter une nouvelle vision, c’était au moins ça de gagné.

J’ai lu des livres, écouté des podcasts et des conférences, je me suis entourée de personnes positives qui avaient des leçons à me partager, j’ai fait le tri dans mes croyances irrationnelles et j’ai appliqué de nouvelles notions dans le but de trouver un nouvel équilibre et d’apprendre à mieux me connaître.

Et finalement, j’ai réellement évolué. J’ai pris connaissance de mes faiblesses mais surtout de mes forces. J’ai eu de grandes révélations sur ce que je souhaitais dans ma vie et ce que je ne voulais plus garder. Je me suis libéré de certaines peurs pour faire place à une plus grande confiance en moi. Mon chemin, je le vois maintenant tracé devant moi et je sais très bien qu’il ne me reste qu’à le suivre. C’est une belle progression quant à la personne que j’étais il y a quelques mois.

Maintenant, par quoi commencer si on veut se lancer progressivement dans la croissance personnelle ? Je vous dirais de débuter par une petite introspection, histoire de savoir où vous en êtes, puis de prendre conscience de la personne que vous êtes. Il ne faut surtout pas attendre au 1er janvier pour faire un bilan. 

De cette façon, il sera plus facile de trouver les raisons qui vous amènent à vouloir faire de la croissance personnelle et à déterminer les étapes pour parvenir à vos objectifs de vie. N’oublions pas que rien ne tient du miracle : les objectifs que vous aimeriez atteindre et pour lesquels vous désirez mettre les efforts et la motivation doivent être clairs et précis.

Maintenant, après avoir analysé votre situation, je vous propose de faire une to do list des étapes pouvant vous aider dans vos aspirations. À l’inverse, il peut aussi être bon de voir ce qui pourrait vous mettre des bâtons dans les roues afin d’y apporter des changements.

Gardez en tête que pour avoir un résultat différent, il faut faire différemment. Alors, sortez de votre zone de confort et entourez-vous de personnes optimistes qui sauront croire en vous et vous propulser.   

Bon développement !

Voici quelques coups de cœur littéraires et les balados préférés de l’équipe qui sauront vous accompagner dans votre développement personnel. Il vous suffira d’en faire bon usage !

 

Livres :

Daniel Blouin Entrée de zone

François Lemay Tout est parfait

Karine Champagne La poussière peut attendre

Robert Savoie Divers titres

Christine Michaud Mon projet bonheur

John Strelecky – Le safari de la vie, les Why Café

Raphaëlle Giodano Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une

Laurent Gounelle – L’homme qui voulait être heureux

Paul Coelho – L’alchimiste

 

Capsules et podcasts :

Mélanie Ghaminé Mélanie Consulte

Charles Côté Drôlement inspirant

Martin Latulippe (capsules)

Guillaume Dulude (capsules)

Stéphanie Méthé La coach flyée (entrepreneuriat)

Karine Ruel – Podcast altitude (développement personnel et professionnel)

David Laroche

Isabelle Bonin – Le succès par le bien-être

Emilie Robidas Vivre pleinement

Karine Champagne (podcast)

 

Kim Racicot

 

Atteindre le fond du garde-robe

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Six mois postséparation.

Trois mois postdéménagement.

Je m’étais mis des échéanciers. Flexibles, quand même.

1 journée pour que mes enfants se sentent bien dans notre nouveau nid. Check!

1 semaine pour tout nettoyer (compte tenu de l’état de la maison quand j’en ai pris possession, on parle plus de désinfecter/décrotter. Littéralement. J’en ai eu les jointures en sang.)

1 mois pour faire disparaître toutes les boîtes. Ça impliquait entre autres que tous les (millions) de livres soient dans les bibliothèques, mais pas nécessairement placés par couleur et par grandeur.

2 mois pour enlever l’odeur de chats laissée par les bêtes puantes de l’ancienne propriétaire. La journée où mes enfants sont entrés dans la maison en s’exclamant « Hum! Ça sent donc ben bon! », j’ai crié « Victoire! » Merci, mijoteuse remplie de sauce à spag.

3 mois pour commencer à recevoir des amis. Les miens, ceux des enfants. Il fallait changer l’odeur entre les murs, mais aussi l’énergie. Associer les pièces avec des moments lumineux, avec des fous rires. J’aimerais me transformer en Martha Stewart quand je reçois, mais j’ai perdu l’habitude. Dans les dernières années, quand il n’y avait pas de crises d’enfants, on était exténués et trop occupés à appréhender la prochaine. D’un commun accord, on avait choisi de s’isoler, de se replier sur notre bulle pour éviter l’épuisement et les situations embarrassantes. Maintenant que les enfants ont pris de la maturité et qu’ils se sont calmé le pompon, je réapprends à me faire confiance comme hôtesse. Je m’organise, je réapprivoise tranquillement le plaisir d’accueillir amicalement. Le plaisir d’inviter. La plaisir de cuisiner pour d’autres. Le plaisir de laisser aller les choses, aussi.

Je n’ai pas mis de date butoir pour que mes enfants se sentent autant chez eux ici qu’à l’autre maison qu’ils habitent depuis six ans. Pour eux, chez nous, c’est encore chez moi. Leur tête sait que c’est aussi leur maison. Ils me disent qu’ils s’y sentent bien. Ils me le montrent. Ils s’endorment sereins et se réveillent de bonne humeur. Quand je leur ai demandé s’ils voulaient changer des choses (ajuster la routine du matin, ajouter un meuble, déplacer leur lit…), ils m’ont répondu en chœur : « La seule chose qu’on veut vraiment changer, c’est qu’on se chicane trop entre nous. Faut vraiment que ça arrête! » Bien d’accord… Et aussi, ils voulaient aller plus souvent à la bibliothèque. Facile! Avec le printemps qui arrive, ce sera plus facile aussi de rencontrer les voisins, de se faire des amis de quartier. Regarnir notre vie sociale.

Pas de date d’échéance, non plus, sur mon célibat. Je me fais souvent demander si j’envisage une nouvelle relation. Oui, sûrement. Éventuellement. Je ne ferai pas une Dominique Michel de moi-même en m’entêtant à grands coups de « Pu jamais! » Mais je ne suis pas en quête. Je ne suis pas en manque. D’amour charnel ou d’amour tendresse. Un câlin amoureux ferait certes du bien à l’occasion, mais je ne ressens pas le vide et encore moins le désespoir. La solitude m’est présentement utile et douce. Elle me donne le temps de m’organiser, de me connaître, de m’ajuster, de décider qui je suis, qui je veux être.

Et puis sérieusement, je ne sais pas où je caserais un homme dans ma vie présentement. Les cases « temps », « émotions » et « espace » commencent à peine à ne plus déborder. Je veux donner du temps à la surcharge de se résorber.

Même son de cloche côté penderie: ça déborde! Si je regarde mon garde-robe, je vois mes vêtements partout. J’abuse même en empiétant sur le garde-robe de mon plus jeune. Je pourrais faire un giga ménage, repartir à zéro, tout apporter à la Saint-Vincent. Surtout que je flotte dans les trois quarts des pantalons. Mais non.

Pour l’instant, je couds des pinces à la taille pour me sentir bien. J’avertis mes enfants qu’ils doivent me le dire s’ils se rendent compte que j’ai perdu mes pantalons en chemin. Faut les responsabiliser, non? Il me reste encore quelques livres à perdre pour retrouver le poids santé que j’ai égaré par malheur. Je ne suis pas encore prête à choisir quels vêtements je garderai, lesquels je relèguerai aux oubliettes. Je choisis de désencombrer. À mon rythme. La purge totale menée par le bout du nez par la frustration d’une relation échouée, c’est non. J’ai changé de maison, c’était ma façon de sauter pieds joints dans MA nouvelle vie.

Un jour, je verrai le fond de mon garde-robe. Ce jour-là, je verrai mieux le fond de mon cœur. Et je saurai qu’il y a de l’espace libre pour accueillir un nouvel amour. Une chose à la fois, et chaque chose en son temps.  

 

Nathalie Courcy