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Pour en finir avec la technique du 1, 2, 3 !!!

Avant d'être maman, jamais je n'aurais cru avoir à négocier autant

Avant d’être maman, jamais je n’aurais cru avoir à négocier autant avec un enfant!

Ce ne sont pas des cours prénataux que j’aurais dû prendre mais des cours de négociation 101!

“Je compte jusqu’à trois…”

“Cinq minutes et on ferme la télé…”

Ce sont les phrases que j’ai dues répéter le plus souvent au cours des dernières années.

Et la popularité de la dite technique ne dément pas. Il suffit d’être dans un endroit public pour entendre des parents compter jusqu’à 3…à l’infini… Ou de les voir brandir, victorieux et déterminés, les deux doigts dans les airs : “Deux minutes!”… Un “V” de la victoire de très courte durée. Presqu’à tout coup, l’enfant refuse d’obtempérer ou se met à négocier comme vous-mêmes n’avez jamais oser le faire : “Oui, mais t’avais dit…” “C’est pas juste, Tristan lui…” “C’t’à cause que…”

Je ne sais pas pour vous. Mais pour moi, la technique du 1,2,3, ça ne fonctionne pas!

Pendant que l’idée d’envoyer Fiston négocier ma prochaine augmentation de salaire m’effleurait l’esprit, je me suis mise à faire des recherches pour savoir pourquoi.

AVERTISSEMENT : Les prochaines lignes contiennent des informations qui pourraient vous faire profondément douter de vos compétences parentales.

Alors, voici ce qu’il faut faire pour optimiser l’application de la technique du 1-2-3 selon un texte très sérieux écrit par une éducatrice spécialisée dont (pour des raisons que vous comprendrez plus tard) je préserverai l’anonymat :

Tout en gardant votre calme, sur un ton neutre, sans émotion :

  1. Énoncez la règle, le comportement attendu. Si le comportement persiste…
  2. Énoncez de nouveau la règle et une conséquence au comportement. Si le comportement persiste toujours…
  3. Appliquez la conséquence.

Je vous avais avertis! Alors vous pouvez, ici :

A) Éclater en sanglots…en vous disant que vous êtes un parent indigne.

B) M’écrire…pour que je fasse suivre votre courriel de bêtises à l’éducatrice-en-question-dont-vous-comprenez-maintenant-pourquoi-je-préserve-l’-anonymat et qui visiblement n’a pas d’enfant!

C) Vous verser un verre de vin…vous n’avez pas vraiment besoin d’une raison pour ça 😉

D) Faire comme moi et rire aux éclats…car c’est bien beau ce qui est écrit dans les livres mais la réalité est souvent bien différente.

Mais je n’avais toujours pas réglé mon problème.

En digne journaliste que je suis, j’ai donc poursuivi mes recherches et voici ce que j’ai découvert : si la technique du 1, 2, 3 ne fonctionne pas pour moi, c’est fort probablement parce que j’enseigne à Fiston le contraire de ce que je recherche, soit qu’il s’exécute dès la première fois.

Je m’explique. Avec la technique du 1, 2, 3, Fiston sait qu’il aura au moins trois chances, si ce n’est pas six ou sept! Bien souvent, je lui fais la demande une ou deux fois AVANT de compter jusqu’à trois… Et je compte jusqu’à trois en passant par 2 1/2…2 3/4… Vous vous reconnaissez? 😉

Bref, pourquoi un enfant rangerait-il ses jouets tout de suite alors qu’il sait qu’on va lui laisser encore plusieurs minutes avant qu’il ait réellement à s’exécuter? Et c’est sans compter les fois où on laisse tomber ou on le fait à leur place. Autrement dit (petite leçon d’humilité ici), l’éducatrice-anonyme citée plus haut n’a pas totalement tort : le problème ce n’est pas l’enfant, ni la technique… C’est le parent qui l’applique!

Comme vous pouvez le lire dans l’article d’une de nos collaboratrice, pour cesser de répéter, il faut que la consigne et la conséquence soit claires. On conseille même de se mettre à leur niveau et de les regarder dans les yeux en leur exprimant notre demande sur un ton calme et ferme. Par exemple : “Fiston, peux-tu fermer ta console de jeux vidéo sinon je vais être obligée de t’en priver pour le reste de la fin de semaine.” Si ça ne fonctionne pas. Sans se fâcher. Sans rien ajouter. On ferme la console de jeux et on tient parole en lui retirant le privilège de jouer aux jeux vidéo pour le reste du week-end. On peut faire la technique du 1-2-3 si on veut. Mais sans compromis. Avec fermeté et constance dans l’application de la conséquence… Si on a dit un week-end sans jeux vidéo, c’est un week-end! Et surtout, ne pas flancher après 24 heures parce qu’on est fatigué ou que Fiston nous fait des yeux doux (et Dieu sait qu’ils savent comment ;-))

En fait, on ne devrait jamais avoir à se rendre jusqu’à trois… Si l’enfant fait une crise, on s’assure qu’il est en sécurité, qu’il n’y a pas de risques de blessures et on le laisse se calmer. Surtout, ne pas lui refuser du réconfort s’il vient en chercher après s’être tranquillisé. Vous pouvez même lui en offrir… Les enfants ont besoin de sentir qu’on les aime inconditionnellement. 🙂

Autre fait dont il faut tenir compte, la technique du 1-2-3 ne fonctionnera pas si, par exemple, il y a de fortes tensions ou des conflits entre vous ou dans l’environnement de votre enfant. Il faut à la base, que vous soyez en bonne santé relationnelle avec celui-ci et qu’il ne traverse pas une période difficile ou d’adaptation. Si c’est le cas, soyez indulgents. N’utilisez pas la technique du 1-2-3 à tous moments et choisissez vos batailles. Il arrive, quelque soit leur âge, que nos enfants aient encore besoin qu’on les (re)prennent par la main. 🙂

Et si un de mes enfants s’avérait être gai

De nos jours, quand on est parent, je pense que l’une des choses qui nous préoccupe

De nos jours, quand on est parent, je pense que l’une des choses qui nous préoccupent le plus est l’intimidation. On voudrait donc pas que notre enfant vive ça. On en vient même à espérer qu’il soit assez intelligent, mais pas trop, parce que ceux qui le sont trop sont traités de nerds et ceux qui ne le sont pas assez font rire d’eux. On souhaite aussi qu’il soit différent, mais pas trop, parce que ceux qui le sont beaucoup passent pour des weirdos pis ceux qui ne le sont pas assez ont l’air de suiveux.

Ce qu’on est en train de se dire dans ce temps-là, c’est qu’on aimerait que notre enfant soit comme les autres. Pas plus. Pas moins. On le vante à droite, à gauche pis on expose fièrement des photos de ses exploits sur les réseaux antisociaux, mais en même temps…faudrait surtout pas qu’il soit meilleur que les autres. Les parents sont souvent durs à suivre…

Le drame d’Orlando, aux États-Unis, relève aussi de l’intimidation. C’est un gars qui a décidé que d’autres ne méritaient pas le même respect que lui. Mais l’événement m’amène un questionnement important : quelle serait ma réaction si un de mes enfants s’avérait être gai? Mes aïeux (pas le groupe de musique; je parle de nos ancêtres!) ne se posaient sûrement pas cette question-là. Faut dire que dans c’temps-là, la religion réfléchissait pas mal pour eux : un homme doit se marier avec une femme pour procréer. Point final. Imaginez cette phrase-là avec de l’écho pis vous allez y croire, c’est sûr. Ben c’est justement ce genre de phrase-là qui a fait que tant d’homosexuels ont eu (et ont encore aujourd’hui) autant peur de dire à leurs parents qu’ils sont ce qu’ils sont.

Quelle serait ma réaction si un de mes enfants s’avérait être gai? Sans trop réfléchir, je répondrais que je n’aurais probablement aucune réaction; qu’il aime qui il veut, pourvu qu’il aime. Pourtant, dans le contexte actuel, j’pourrais dire que ça me ferait peur. Peur pour lui plus tard. Peur qu’il se fasse traiter de tous les noms à l’école. Qu’il revienne d’une sortie entre amis avec le nez cassé et les yeux tuméfiés parce qu’un arriéré a jugé dégueulasse de voir deux gars ou deux filles se tenir la main. Peur qu’un autre illuminé décide d’en éliminer le plus possible et s’en prenne à lui. Peur qu’il cesse de s’aimer lui-même à force de se faire dire qu’il n’a pas le droit d’aimer qui il veut. 

Mais au contraire : ce genre de peur n’a pas sa place dans les histoires de cœurs. C’est pas parce qu’une tête brulée a décidé que 49 personnes (à l’heure où j’écris ces lignes) n’ont pas choisi la bonne « façon de vivre » que cette « façon de vivre là » n’a pas sa place. Si un de mes enfants s’avérait être gai, je le couvrirais d’amour. Parce que oui, il y aura des embuches sur sa route justement à cause de qui il est; malheureusement, c’est encore comme ça. La société à beau avoir évolué un brin, il faut quand même se dire que plus tu t’éloignes des grands centres urbains plus l’homosexualité cause des malaises. Tristement, les jokes de « fifs » font fureur dans certaines régions du Québec. Mais faut faire attention : ces villageois ne sont pas nécessairement homophobes. L’homophobie c’est l’aversion des homosexuels; selon moi, dans beaucoup de cas, nous sommes plutôt en présence d’homo-ignorants. De l’ignorance parce que plus rarement en contact avec cette réalité. Tout simplement. On juge ce qu’on ne connaît pas bien. Et l’ignorance, on le sait, pousse souvent aux plus grandes conneries…réversibles ou non. Évidemment, ça n’excuse absolument rien; mais ça explique. Et ça pointe vers une possible solution : l’information et la sensibilisation. Encore et toujours.

On dit « avouer qu’on est gai » ou « annoncer qu’on est gai »… Ces expressions sous-entendent que ça prend un certain courage pour le faire. Absurde quand même… Ça ne prend pas du courage pour aimer quelqu’un…ça prend du cœur. Soyez fiers d’être homos, soyez fiers d’être hétéros; soyez fiers d’aimer et d’être aimés. Un point c’est tout.

Moi, j’espère que mes enfants comprendront bien qu’ils peuvent aimer qui ils veulent. Personne n’a le droit de leur dire qui aimer. Ou quoi aimer; tu peux être aux plantes vertes si c’est ce que tu préfères; j’m’en fous. Soit heureux, c’est tout. Les autres, ben…haïssez-vous entre vous autres pis laissez donc les autres s’aimer!

Être pour ses enfants – Réflexions d’un “Papa-Phare”

Ce matin, je me suis fâché contre L’héritier. Je ne parle pas ici de faire de la

Ce matin, je me suis fâché contre L’héritier. Je ne parle pas ici de faire de la discipline; ça, je vis généralement bien avec ça. Ce matin, je me suis fâché. J’ai laissé mes émotions prendre le dessus sur mon rôle de père. C’est normal d’en arriver là parfois, mais chaque fois j’me sens mal. Coupable. Pas bon. Et en même temps, ridicule de marcher dans une «combine» d’enfant de cinq ans qui cherche justement ça : qu’on se fâche. Mais ne vous en faites pas : c’était simplement un mauvais matin comme il en arrive partout dans le monde de temps en temps. On va s’en remettre.

Avec la fête des Pères qui arrive à grands pas, tout ça m’amène à réfléchir. Je sais que nos enfants nous fabriquent des «surprises» à l’école et à la garderie pour cette journée spéciale. L’héritier me l’a d’ailleurs chuchoté récemment  l’oreille : «Papa, aujourd’hui on a préparé un cadeau pour la fête des Pères». Tout le monde est conscient que quand c’est chuchoté, c’est secret, non?

Mais lui, lorsqu’il colle ses petits papiers mâchés sur sa feuille, il le fait pour célébrer quoi? Qu’est-ce que la fête des Pères au juste?

J’imagine que c’est le moment de souligner le travail qu’on fait. Le support qu’on apporte. Les bonheurs qu’on partage. On remercie la part masculine qui nous a mis au monde et on lui dit à quel point on l’aime. Ça, c’est le point de vue de la descendance. L’ancêtre, lui, devrait profiter de cette période de réjouissance pour se demander s’il est sur son X en ce moment. Qui suis-je pour mon enfant? Comment l’influence-je? Peux-je faire mieux? Et toutes ces questions mal conjuguées qui permettront d’ajuster (ou pas) le tir.

De mon côté, je me suis demandé comment il me voit. Suis-je seulement la grosse voix, celui qui parle fort parfois, celui qui dit presque toujours «non-fais-pas-ça-descend-de-là-touche-pas-à-ça»? Est-ce qu’il pense : «un jour, je veux être comme papa» ou plutôt «moi, jamais je ne serai comme ça». On s’entend, dans les deux cas j’le pousse à se dépasser et à devenir une meilleure personne, mais disons qu’y’a un scénario que je préfère à l’autre.

Qui sommes-nous pour nos enfants? Mais aussi qui doit-on être pour eux? Un papa? Papa cool, papa gâteau, papa juste? Un ami aussi? Un protecteur, un guide, un professeur? Une inspiration? Un modèle? Ça fait peur tout ça. Dans l’fond, être papa, être parent, c’est incarner un peu tout ça à la fois. Quand on se fâche, faut se rappeler de ça : le rôle n’est pas clair, le mandat n’est pas clair. On fait c’qu’on peut. On est papa, mais on est humain.

Je ne veux pas être un modèle pour mes enfants. Je n’ai pas la prétention d’avoir ou de faire ce qu’il faut pour inspirer quelqu’un dans la vie.

Les enfants… papa va se fâcher des fois. Papa va être injuste aussi. Ça se peut que je me trompe; pis ça se peut même que j’aie trop d’orgueil pour vous l’avouer sur le coup. C’est possible que, par moment, j’aie trop de travail ou de tâches à effectuer dans la maison pour jouer autant que je voudrais avec vous autres. Mais une chose est sûre, c’est que papa sera toujours là. Pour vous écouter, vous rassurer, vous encourager, vous féliciter… pour vous aimer. Vous prendre dans mes bras. Vous bercer. Pis vous aimer encore. Et encore.

J’espère être, pour vous deux, comme un phare qui aide les bateaux à traverser l’épaisse brume qui nous empêche parfois de voir loin. Celui qui vous évitera peut-être de vous cogner trop fort sur un cap rouge caché par la vague. Mais la lumière d’un phare, ça tourne; si, en eaux troubles, tu ne la cherches pas du regard, ça se peut que tu ne la voies pas au bon moment pis que t’accroches un rocher. Mais la «light» était là. Toujours là. À te faire un signe en espérant que tu l’aperçoives.

L’héritier, L’héritière… si un jour la vie vous brasse un brin trop, relevez la tête un peu; je serai là, toujours là, à vous faire signe… en espérant que vous m’aperceviez.

Bonne fête des Phares à tous les papas.

Miroir miroir…ma famille, mon reflet – Texte: Émilie Vincent

Je me souviens de cette fameuse peine d’amour à l’adolescence, celle qui enlève toute saveur a

Je me souviens de cette fameuse peine d’amour à l’adolescence, celle qui enlève toute saveur aux aliments, qui transforme les secondes en heures et qui nous projette dans une autre dimension ou notre âme en peine somnole le temps que notre insupportable douleur s’apaise. On devient alors spectateur de notre vie, à l’extérieur de nous-même…absent.

Il m’arrivait d’éclater en sanglots, sans crier gare et de constater, en essuyant mes yeux embrouillés de larmes que mes parents pleuraient avec moi, en silence.

Le poids de ma douleur était alors moins lourd à porter puisqu’il était partagé avec mes alliés, ma famille. C’était tellement réconfortant de sentir que, malgré mes jeunes 17 ans, j’étais prise au sérieux. Mes parents étaient parvenus à comprendre ce que je vivais selon ma perception, malgré que du haut de la leur, ils savaient très bien que je m’en remettrais et que ce n’était qu’une question de temps. Voilà une grande leçon d’empathie que l’on m’enseignait en reconnaissant ce que je vivais selon ma perception, sans tenter d’ajouter une morale à mon histoire, de rationaliser ma peine ou de me conseiller diverses façons de me changer les idées. Simplement comprendre ma douleur en se branchant à ma vision de la vie. Mon monde s’écroulait mais je ne serais pas seule à le reconstruire. Nous étions une famille.

C’est dans ce genre d’épreuve que le mot « famille » prend tout son sens.

Les plus grandes leçons de vie que mes parents m’ont enseignées, je les ai apprises en les observant, tout simplement. Je m’appropriais tout ce que j’aimais et j’en faisais un bout de ma personne. Mes parents ont pu me laisser bâtir mon être en toute liberté, sans crainte, car ils avaient mis toutes les plus belles pièces à ma disposition. Je n’avais qu’à choisir parmi le lot de valeurs qui s’offraient à moi. Je crois que c’est pour cette raison que, malgré mes nombreux détours, ils ont toujours eu confiance que je reviendrais sur le droit chemin.

Tout ce que mes parents me faisaient vivre et qui me rendait heureuse, j’avais envie de le partager aux autres en leur faisant vivre à mon tour. Le fait que mes parents m’acceptent comme j’étais m’a rendu tellement ouverte aux autres ! J’ai appris à m’écouter et à dire non en observant ma mère respecter ses propres limites. J’ai appris à me détacher de la haine et me tourner vers le pardon en observant mon père aimer et s’aimer assez pour ne pas entretenir de haine en lui. J’ai appris à apprécier la vie dans toute sa simplicité en voyant mes parents arborer la leur avec un émerveillement qui se renouvelait au quotidien, comme si rien n’égalait la chance qu’ils avaient d’être qui ils étaient, sans chercher à posséder davantage ou à faire plus.

C’est en voyant mon entourage incarner les vertus qu’ils prônaient que j’ai pu en ressentir pleinement les bienfaits et que j’en ai compris l’importance.

En tant que parent, la plus grande richesse que nous pouvons léguer à nos enfants, c’est d’être le meilleur de nous-même, sur le plan intérieur.

Arrêtons de nous concentrer sur ce que nos enfants pourraient améliorer et reportons cette énergie sur nous, pour devenir de meilleures personnes intérieurement.

C’est en nous observant nous relever après être tombés que nos enfants assimileront la résilience.

C’est en nous observant reconnaître nos erreurs et nous reprendre que nos enfants développeront l’humilité.

C’est en assumant l’humain imparfait que nous sommes et en reconnaissant l’être digne d’amour en notre enfant parfois turbulent et agité que nos enfants apprendront à s’accepter et à aimer sans exiger.

C’est en écoutant nos enfants sans jugements qu’ils auront envie de nous écouter en retour.

C’est en s’émerveillant devant nos enfants et en reconnaissant qu’ils ont beaucoup à nous apprendre qu’ils auront envie d’apprendre de nous.

Cessons un peu de demander aux autres et donnons ! Cessons un peu d’exiger aux autres et soyons !

Nos enfants imitent ce qu’ils voient. Ils sont un miroir de nos propres failles, certes, mais aussi de nos grands dons et de nos qualités profondes. Réalisons que notre plus grande influence sur nos enfants passe par la manière dont nous appliquons nos propres enseignements à notre quotidien. Éduquer positivement, c’est être au meilleur de sa personne à chaque jour.

Émilie Vincent

La technologie au service de la coparentalité

Selon statistique Canada, plus de 22 000 mariages ont étés célébrés l’an dernier. La tendance

Selon statistique Canada, plus de 22 000 mariages ont étés célébrés l’an dernier. La tendance veut qu’un mariage sur deux se termine par un divorce. Si on additionne à ces statistiques tous les couples non mariés avec enfants qui se séparent, ça fait plusieurs familles qui vivent des moments difficiles. Pour faciliter la transition des parents dans cette étape difficile, la technologie offre des solutions.

En effet, des applications et des sites internet ont vu le jour dans le but de faciliter la communication entre les « exs ». Ils permettent l’utilisation de messagerie sécurisée, la tenue d’un calendrier des jours de garde, de comptabiliser les dépenses liées aux enfants et même de coordonner les paiements de la pension alimentaire.

Certains tribunaux de 50 états américains et de certaines provinces canadiennes comme de l’Ontario et de la Nouvelle-Écosse ont commencé à ordonner aux couples divorcés de se servir de l’application « Our Family Wizard ». Les parents en processus de divorce sont contraints de l’utiliser, sous l’ordre d’un juge, lorsqu’ils ne sont plus en mesure de discuter ensemble de façon civile. Le principal avantage c’est que tous les échanges sont enregistrés par l’application et que les messages peuvent servir comme preuve en cours. Par contre, passer par la technologie pour communiquer ce n’est pas optimal et que l’abonnement à l’application n’est pas donné. On parle d’environ 100$ US pour un an.

Pour faciliter la coparentalité, il y a aussi un site français nommé Family Facility. Il s’agit d’une plateforme en ligne qui permet de gérer un budget, l’emploi du temps des enfants et des parents et même de garder certains documents en mémoire. C’est possible d’utiliser le site dans une version limitée gratuitement. Pour la version complète, un abonnement payant est nécessaire.

2houses et planiclik sont deux autres outils internet de planification pour les coparents. Leur coût d’utilisation est d’environ 10$ par mois.

Si la technologie peut aider à une meilleure entente et éviter que les enfants soient pris en sandwich entre les deux parents, pourquoi pas?

Avez-vous déjà eu recours à ce genre de ressources? Est-ce que ça vous a aidé?

 

 

 

Votre vie familiale en photos

La photographe Danielle Guenther a décidé de réaliser une série de clichés sur le quotidien des

La photographe Danielle Guenther a décidé de réaliser une série de clichés sur le quotidien des familles. En y mettant une touche d’humour, elle arrive à dédramatiser les petits moments, qui peuvent parfois être plutôt exaspérants. On sait tous qu’être parent peut parfois sembler ardu, mais c’est tellement gratifiant!

Éloge du silence

Le jour où on met notre premier enfant au monde, on nous explique plein de choses concernant les so

Le jour où on met notre premier enfant au monde, on nous explique plein de choses concernant les soins à lui donner: comment le nourrir, le laver, changer sa couche… Puis on nous remet le fameux Mieux vivre avec son enfant en nous souhaitant bonne chance.

Bonne chance? Je n’avais pas compris pourquoi jusqu’à ce quesoudainement, mes oreilles n’en puissent plus. Le silence? Où était-il passé? J’ai cherché dans le Mieux vivre. Je n’ai rien trouvé sur le silence perdu. Rien de rien.

C’était il y a presque 14 ans. Mais le cerveau humain est bien fait. Au fil du temps l’absence de silence est devenu une habitude, probablement grâce à l’amour inconditionnel que je ressens pour mon fils.

Ce qui n’est dit nul part c’est que les chances de silence s’amenuisent au fur et à mesure qu’on ajoute des petits êtres de bonheur à la maisonnée. Ça aurait dû être élémentaire, me direz-vous, mais je vous confie que je ne pensais pasqu’il pouvait y avoir encore moins de silence après être passée par les coliques du premier. Erreur! Quand on multiplie par 2, le silence fout le camp 2 fois plus. Rendu au 3e, on espère même plus sauf dans notre sommeil. Et encore, c’est s’il n’y a pas des petits pas qui se glissent dans notre chambre en pleine nuit pour nous dire « J’ai fait un cauchemar! »

C’est probablement lorsqu’on a perdu quelque chose qu’on l’apprécie le plus. Alors on devient de véritables détectives capables de détecter les petites fenêtres de silence qui se pointent de temps à autre.

Il y a ces rares moments le matin où je suis la première debout. Je me glisse alors dans la cuisine pour me préparer un bon thé et je savoure ces quelques minutes de grâce juste pour moi. Puis, il y en a un qui se lève, allume la télé et je souris intérieurement.

Il y a ce petit instant, juste après que la porte se soit fermée pour la dernière fois alors qu’il sont tous partis à l’école ou à la garderie. À chaque fois, je respire un grand coup en me sentant honteusement reconnaissante de ce petit répit sonore.

Il y a aussi cette minute juste après que j’aie dit « bonne nuit » pour la dernière fois après mille rappels pour des bisous et des je t’aime. Vous savez, ce moment où je suis juste trop fatiguée pour réellement profiter du silence.

Je ne dois pas être la seule à ressentir cet immense bien être à ces moments précis. Comme si, pour un bref instant, je pouvais reconnecter avec ma vie avant les enfants. Quand ces moments se présentent, c’est fou la gratitude que je peux ressentir.

Puis le temps passe. À peine le temps de me verser une tasse de thé, et soudainement, le silence tant espéré devientun peu étrange. Rien de dramatique, juste un petit soubresaut de lassitude le temps de me rappeler que c’est temporaire et qu’il vaut mieux en profiter...

 

À chaque enfant, son sport

Le sport n’apporte que du positif…faux! Le sport qui NOUS convient n’apporte que du positif, n

Le sport n’apporte que du positif…faux! Le sport qui NOUS convient n’apporte que du positif, nuance très importante. Tranche de vie : J’ai un léger choc post-traumatique de mes cours d’éducation physique à l’école (j’avais la «shape» et l’endurance d’une quenouille). Je ne suis pas sportive de nature et je ne suis pas compétitive, aucun visou et ma tête est depuis toujours un aimant à ballon : mauvais mélange. Ce qui fait en sorte que dans un gymnase, je suis aussi gracieuse et à l’aise qu’un chevreuil qui essaie de traverser l’autoroute à l’heure de pointe. Alors pour les bénéfices que ce supplice m’a apporté…on repassera!

J’ai longtemps cru que le sport n’était pas pour moi. Jusqu’à ce que je trouve MON sport, celui qui convenait à mes aptitudes et à ma personnalité. Quand j’ai essayé le zumba…surprise! J’ai de la coordination! J’ai alors ressenti ce que le sport pouvait apporter (en plus d’une bonne forme physique). Parce qu’au-delà des bienfaits au niveau de la santé, il ne faut surtout pas oublier tout le côté émotionnel. On se fait des amis, on peut travailler la collaboration, le sentiment d’appartenance, l’empathie, l’esprit d’équipe, la tolérance à la frustration, attendre son tour, notre rapport à l’autorité, nos limites, l’humilité, l’autodérision, etc.

Alors, pour nos chers cocos, on doit faire la même chose et leur trouver le BON sport. Se baser sur leur personnalité pour l’associer à une activité. S’il est solitaire et calme, la natation est peut-être une bonne idée. S’il chante et aime la musique, la danse ou le zumba pourrait lui convenir. Elle aime grimper partout, elle va aimer l’escalade. Les enfants changent rapidement, un sport peut leur convenir pendant un temps et moins par la suite. Plus l’enfant va varier ses expériences, plus il va apprendre à se connaître et à savoir ce qu’il aime ou ce qu’il aime moins. On peut aussi se fier à l’âge de notre enfant: vers 2 ans le ballon est habituellement gagnant, vers 3 ans le tricycle par exemple.

Pour éviter le décrochage en cours de session, on peut généralement avoir un essai gratuit ou encore se pratiquer à la maison, assister à un cours, regarder des vidéos et en discuter avec notre enfant. On parle de nos attentes à notre enfant, on l’avise du nombre de cours et que dans un monde idéal, on termine ce que l’on commence. On reste à l’écoute de ses besoins. Après l’activité physique, on peut demander à notre enfant s’il est fier de lui, s’il pense qu’il aurait pu faire mieux, comment il se sent et ensuite on peut lui faire part de notre opinion. Notre attitude influence beaucoup sa perception.

Patin, soccer, hockey, frisbee, escrime, plongeon, course, trampoline etc…laissez aller votre imagination! L’important, c’est d’avoir du plaisir!

 

 

Crédit photo : Femmesactuelles.fr

10 trucs pour rester en amour dans son couple

Avec l'arrivée des enfants, les horaires compliqués et la vie qui va vite, il n'est toujours facil

Avec l’arrivée des enfants, les horaires compliqués et la vie qui va vite, il n’est toujours facile de demeurer un couple uni. Vous souvenez-vous du temps où vous étiez complètement amoureux? On se le répète souvent, mais il faut absolument trouver le moyen de passer du temps avec notre douce moitié, sans les enfants. C’est habituellement plus facile à dire qu’à faire. Toutes les excuses sont bonnes: manque de temps, trop fatigué, pas le goût de faire garder les enfants, etc.

Aujourd’hui, nous sommes tombés sur l’article suivant. Il propose 10 petits trucs faciles pour nous aider à améliorer l’amour dans la vie de couple! Nous l’avons trouvé bien intéressant!

Voici le lien : http://www.conscience-et-eveil-spirituel.com/les-1…

 

** crédit photo : Huffington Post Québec **

Folie matinale, version commentée

Après avoir mis en ligne notre dernier clip « Folie matinale », vous avez été nombreux à nous

Après avoir mis en ligne notre dernier clip « Folie matinale », vous avez été nombreux à nous écrire. On a alors décidé de vous présenter une version « commentée » de notre petite folie à nous. La voilà!!

Oh et ce qui nous ferait plaisir, c’est que vous partagiez avec nous VOTRE folie du matin. En image, en vidéo, en texte… laissez-vous aller! Plus on est de fous à vivre la «folie», plus on en rit! 🙂

Comment faire? C’est bien simple;

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  • Twitter/Facebook/Instagram En ajoutant le hashtag #Mafamillemonchaos

Nous pourrons par la suite partager quelques-unes des publications avec nos abonnés sur notre page facebook et twitter!