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Quand Papa et Maman ne s’aiment plus …

Avez-vous déjà eu une conversation sur la séparation avec vos enfants ? Et bien moi oui et je vou

Avez-vous déjà eu une conversation sur la séparation avec vos enfants ? Et bien moi oui et je vous rassure, ce n’est pas venu de moi !!! Nous étions en voiture …

«Maman, si tu te sépares d’avec Papa, est-ce que vous allez vous chicaner tout le temps ? »

Ces paroles ont résonné dans ma tête pendant quelques secondes avant de réaliser que ma grande fille était curieuse de savoir comment ça se passait quand un Papa et une Maman ne s’aiment plus. Pourtant, il n’a jamais été question d’une séparation dans mon couple … Par contre, la vie a fait en sorte que mes deux filles sont témoins de la réalité des parents séparés puisque mes parents le sont et les parents de mon mari aussi.

Ma cocotte, pourquoi tu me poses cette question-là ? On s’aime papa et moi, il n’est pas question qu’on se sépare.

«Je sais maman, je veux juste savoir … À l’école, j’ai des amis que leurs parents se chicanent tout le temps parce qu’ils vont se séparer !»

BANG ! Des enfants témoins des chicanes de leurs parents, malheureusement il y en a beaucoup trop. Chaque séparation se vit différemment et difficilement et il n’y a pas de bonne ou mauvaise façon d’annoncer cette grande nouvelle à nos enfants.

Heureusement, il y a des séparations qui se passent très bien, mais dans d’autres cas, c’est beaucoup plus difficile. Je ne vous surprendrai pas en vous disant qu’il faut y aller en douceur, en leur expliquant bien que ce n’est pas de leur faute et que vous les aimerez toujours autant, malgré la séparation. Que vous allez faire tout ce que vous pouvez pour que tout se passe bien, promis! Et bien justement … Ce serait génial si les parents tenaient parole ! C’est la moindre des choses que les enfants ne soient pas témoins de toutes les chicanes à propos de l’argent, de la maison, des avocats, de la pension alimentaire, du déménagement ou pire, d’eux ! Ils n’ont certainement pas besoin de savoir que papa doit se trouver un appartement ou que maman est incapable de garder la maison. Ils n’ont pas besoin de savoir que les frais d’avocat coûtent tellement cher que ce sera difficile financièrement cette année. Que papa a une nouvelle amoureuse et que maman ne l’aime pas … ou vice versa !

Les enfants aiment leur papa et leur maman de façon égale et ils n’ont pas besoin de vivre tout ça. Ça ne les regarde tout simplement pas … Ce sont des problèmes de grand. Vous leur avez fait la promesse que tout se passerait bien alors tout est supposé bien se passer, à leurs yeux. Je sais que souvent la colère est grande et que les émotions sont fortes. Mais pensez simplement à eux. Pourquoi les impliquer dans des problèmes de grandes personnes quand ils ont juste besoin de savoir que papa et maman les aiment autant et comme avant. C’est certains que les émotions font partie de la vie et que ce n’est pas une mauvaise chose de voir maman ou papa pleurer.  Mais le plus important, c’est que les enfants comprennent que ce n’est pas à cause d’eux.

Souvenez-vous que la vie vous a donné ce merveilleux privilège que celui d’être des parents et vous avez la responsabilité de l’être toute votre vie. Vous avez cette magnifique responsabilité de les élever, de les encadrer, de les encourager, de les protéger, de leur enseigner la vie, mais surtout, de les aimer, peu importe les obstacles qui se dresseront devant vous. Je ne suis pas une experte en médiation, je ne connais pas toutes les lois, je ne suis pas psychologue et je ne suis pas avocate. Mais je suis une enfant du divorce et maintenant, une maman. Ce que je sais aujourd’hui, c’est que si un jour, la vie mettait une séparation sur mon chemin, je ne saurais probablement pas comment réagir, comment tout régler et comment affronter tout ça. Je sais que probablement, les émotions seraient énormes et difficiles à gérer devant mes enfants. Mais ce que je sais, c’est que je les protègerais de mon mieux.

Ma grande fille, quand deux parents se séparent c’est parce qu’ils ne s’aiment plus comme des amoureux et que c’est mieux ainsi pour toute la famille. Mais dis-toi que dans leur cœur, tu auras toujours la même grande place !

Et si les pères pouvaient sentir bouger bébé comme s’ils étaient « enceints »?

On a beaucoup vu circuler sur les réseaux sociaux la vidéo dans laquelle des hommes portent un di

On a beaucoup vu circuler sur les réseaux sociaux la vidéo dans laquelle des hommes portent un dispositif pour ressentir les douleurs de l’accouchement. Par contre, est-ce que ce serait possible que les pères puissent sentir bouger bébé comme s’ils étaient « enceints »?

Pour certaines, la grossesse est un état de grâce et pour d’autres, c’est plutôt un mal nécessaire. Par contre, ce moment où les futures mères ressentent pour la première fois les mouvements de leur bébé est un moment merveilleux. Ces petits sauts ressentis dans le ventre permettent de rendre le bébé vraiment tangible. Par contre, les papas n’ont pas la chance de vivre ces petits moments précieux. Ces mouvements commencent à se faire sentir vers la 19e ou 20e semaine de grossesse. Les sensations décrites par les femmes sont souvent comparées un chatouillement, un doux bisou, des bulles, un petit coup de pied ou de papillons. La compagnie Huggies a voulu que les futurs papas puissent ressentir ces sensations.

Avec l’aide de l’agence Ogilvy & Mather Argentine, Huggies a développé une ceinture permettant aux futurs papas de vraiment ressentir la même chose que leur compagne enceinte. Le fonctionnement est simple : La future maman porte une ceinture qui est connectée avec une autre ceinture portée par son conjoint. Lorsque la ceinture, placée sur le ventre de la maman, reçoit un mouvement ou une vibration venant du bébé, c’est automatiquement reproduit sur le ventre du père via sa propre ceinture. Voici une vidéo de l’expérience :

La bonne nouvelle pour les hommes, c’est que cette ceinture leur donne l’impression de porter un enfant, mais ne vient pas avec les envies de pipi, les nausées et les vergetures ! 😉

 

 

 

 

Quand je serai grande, je veux avoir des poules !

C’est quoi la vie aujourd’hui ? Est-ce que c’est vraiment de c

C’est quoi la vie aujourd’hui ? Est-ce que c’est vraiment de courir le matin avec les enfants pour être certains d’être à temps au coin de la rue pour l’autobus ? De passer d’une à deux heures sur la route chaque jour pour se rendre au travail, de gérer les dossiers et le stress au bureau et de vite revenir à la maison à temps, avant la fermeture du service de garde ? De faire le souper en vitesse, de manger, faire les devoirs, les bains et le dodo ? De voir ses enfants seulement deux heures par soir ?

Je suis essoufflé de cette vie-là moi… Je suis à bout de souffle et énormément déçu de ne pas pouvoir profiter du moment présent et des beautés du quotidien autant que je le voudrais. Pour être honnête, j’ai souvent le goût de tout lâcher. Pas que je n’aime pas mon travail, au contraire. J’ai un emploi super stimulant, qui me passionne, je rencontre des gens que j’adore et où j’apprends tous les jours. J’ai un compte Facebook et Instagram et je me promène sur les réseaux sociaux de temps en temps. Mais oui, souvent, j’aurais vraiment le goût de revenir à la base … Je suis probablement une extra-terrestre dans une vie moderne qui n’en peut plus des cellulaires, des tablettes, des écrans … Mais où sont passées les vraies relations humaines ?

On parle beaucoup ces temps-ci dans les médias du stress, de la vie qu’on ne veut pas, de certains changements que l’on pourrait faire. J’étais à l’épicerie hier soir, et en attendant à la caisse, j’ai lu la première page du Journal de Montréal qui racontait qu’une famille avait tout quitté pour aller s’installer en campagne, dans les champs, là où la vie va moins vite et où ils peuvent faire leur élevage de vache comme bon leur semble. Oui,c’est du travail, mais ils n’ont plus d’horaires, plus d’autoroutes à franchir pour aller au boulot et surtout, ils sont dehors ! Ils profitent …  Ils se sont donné le coup de pied que ça prenait pour avoir la vie qu’ils voulaient. Pourquoi on ne ferait pas la même chose ? Pas nécessairement une vie sur une ferme, je suis consciente que ce n’est pas pour tout le monde, mais au moins, se donner le coup de pied nécessaire pour avoir la vie qu’on veut.

Et bien moi, je pense que je ne suis pas née dans la bonne époque ! J’aurais aimé avoir beaucoup d’enfants, rester à la maison pour cuisiner et coudre moi-même le linge de ma famille, aller ramasser les œufs de mes poules, aller cueillir les légumes de mon jardin, accrocher mon linge à l’extérieur, pas de télévision, pas de cellulaire. Juste la nature, juste la vraie vie. Je suis consciente que ça ne devait pas toujours être facile, que c’était beaucoup de travail et que ceux et celles qui ont vécu cette époque vont me dire qu’on est tellement chanceux aujourd’hui d’avoir toutes les commodités qui nous rendent la vie plus facile. Mais est-ce qu’il y aurait une façon d’avoir le juste milieu ? Je pense que oui. Revenons à de vraies conversations, de vraies émotions, de vraies relations, du vrai temps de qualité, la vraie vie finalement ! Prenons les bonnes décisions, celles que nous voulons pour notre bien-être et celui de notre famille.

Ce printemps, je ferai un jardin dans ma cour, je vais m’installer une corde à linge et le projet d’avoir un tout petit poulailler est en train de faire son bout de chemin dans ma tête. Et vous ? Qu’allez-vous faire pour réaliser vos rêves et échapper au stress du quotidien ?

Lettre à mon fils

Mon chéri, Laisse-moi te raconter le récit de ta naissance. C'est probablement la plus belle hi

Mon chéri,

Laisse-moi te raconter le récit de ta naissance. C’est probablement la plus belle histoire que je n’aurai jamais à raconter. Comme tu t’es fait attendre!  Ton papa et moi étions si impatients de te rencontrer. C’est après 41 semaines et deux jours à te porter en moi que, le 4 janvier 2016 à 23h16, tu es enfin venu au monde. Cette date restera marquée dans ma mémoire à tout jamais. La toute dernière prédiction d’un lot de 64! Tu te feras sans doute casser les oreilles par ton Papy toute ta vie, car c’est lui qui a su deviner ta date de naissance et ton sexe! Ton Papy, c’est un vrai monsieur Minou, il a mérité son titre!

Alors, le 4 janvier 2016… C’était une nuit douce, il ne faisait pas très froid pour un dimanche de janvier. Le ciel était clair et rempli d’étoiles.  À ce point-ci, tu prenais beaucoup de place dans mon ventre, j’avais pris presque 40lbs! Il n’y avait pas un truc de grand-mère que je n’avais pas essayé pour te faire sortir plus vite! Manger des ananas, des repas épicés, marcher des kilomètres et des kilomètres avec Soda, prendre des bains, tirer mon lait…  Mon amie Sarah m’avait envoyé par courriel la vidéo d’une séance de yoga, elle m’a suggéré d’essayer ça. Je lui ai répondu que je ne croyais plus aux trucs, que tu allais sortir quand tu serais prêt. Je lui ai quand même dit que je tenterais le coup et que, si ça fonctionnait, je lui devais un souper au resto! Eh bien! ce soir-là! vers 20h00, j’ai exécuté la fameuse séance de yoga. Non sans peine! J’étais un béluga, mais je l’ai fait jusqu’au bout. Ensuite, j’ai pris un bain chaud en écoutant des chants amérindiens apaisants et je t’ai parlé, ma grenouille. Je t’ai dit que j’avais très hâte de te prendre dans mes bras, de voir ton visage, de sentir ta peau. Je t’ai dit que j’étais prête pour toi, que ton papa aussi se mourait de te rencontrer. Je t’ai dit que, même si ça me faisait un peu peur, nous allions être une équipe du tonnerre pendant l’accouchement. J’ai essayé de te dire à quel point je t’aimais déjà, mais j’espère que tu l’as plutôt ressenti, parce qu’il n’y a simplement pas de mot assez fort.

Je suis allée me coucher, calme et sereine. Je n’ai pas eu le temps de fermer les yeux. Quelques minutes plus tard, à 11h00 pm, j’ai perdu mes eaux. Une partie en fait, parce que j’ai continué de perdre de bonnes quantités de liquide pendant plusieurs heures par la suite!  Ma première pensée a été pour Sarah, je me suis promis de l’emmener manger dans un vraiment bon restaurant!! Je suis descendue et j’ai crié à ton papa ”My water broke!”. Il s’est dépêché à venir me rejoindre et s’est tout de suite mis à préparer notre départ vers la maison de naissance.  Il me faisait rire, tout nerveux, mais en contrôle en même temps. Il nous a préparé des cocktails de fruit pour célébrer en attendant les contractions, et l’on a entamé un film.On ne l’a pas fini parce que tout a commencé et on s’est mis en direction. On a quitté la maison avec de grands sourires en se disant qu’à notre retour, nous serions trois. On est arrivés à la Maison de Naissance du Boisé de Blainville vers 3h30 am. Les contractions douloureuses ont vraiment commencé vers 9h00 am.  Jusque là, c’était tolérable. À partir de là, je me demandais comment j’allais me rendre à l’accouchement. Tu vois, en prenant la décision d’accoucher en maison de naissance, je n’avais pas accès à la péridurale pour soulager la douleur des contractions. Toutes mes amies qui ont des enfants me trouvaient folle. À ce moment-là, j’ai compris pourquoi et je m’en suis voulu de ne pas les écouter! Ma sage-femme me massait, m’aidait à mieux respirer, mais, plus le temps passait, plus les contractions étaient rapprochées, longues et douloureuses. Vers 15h00, en constatant que je n’étais pas dilatée à plus de 3 centimètres, j’ai rendu les armes et j’ai demandé à être transférée à l’hôpital pour une péridurale. Ton papa a été tellement merveilleux. Il nous a conduits jusqu’à l’hôpital de St-Jérôme, m’a montée à l’étage des naissances en chaise roulante alors que j’étais en train de mourir de douleur. Une heure plus tard, vers 16h30, je recevais enfin la piqure magique. Je suis redevenue sympathique, je riais, je racontais des blagues. J’avais soif, tellement soif. Ton papa me donnait de l’eau à la paille aux trente secondes.

Tout allait bien jusqu’à ce que je commence à faire de la fièvre. De la fièvre qui n’allait qu’en augmentant et qui me donnait froid, tellement froid. Ton petit coeur commençait à avoir de la misère à suivre, chaque contraction le faisait ralentir. Même avec l’aide du pitocin, je ne dilatais pas assez vite. À 22h00, j’étais toujours à 6 centimètres et extrêmement fiévreuse. Tout mon corps tremblait violemment malgré les couvertures épaisses qui me couvraient. C’est là qu’à cause d’un risque d’infection, on nous a annoncé qu’on devait me préparer pour une césarienne. À 22h30, j’étais étendue sur une civière, claquant des dents, roulant vers le bloc opératoire. Ton papa a dû se changer, il avait l’air d’un docteur et je crois qu’il aimait bien ça! Il est resté auprès de moi pendant l’opération. Je grelotais toujours de tous mes membres. On m’a fait une anesthésie locale, on m’a informé que j’allais sentir les chirurgiens travailler, mais que je n’aurais pas mal. Seulement, je n’ai pas gelé comme il faut. J’ai eu mal, très, très mal. J’ai tout senti, de la première incision au moment où ils t’ont sorti de mon ventre. J’ai crié comme un animal pendant toutes les cinq minutes qu’a duré l’opération. Ton papa me tenait la main, je croyais lui briser les doigts tellement je le serrais fort. On a entendu le médecin dire que tu étais sorti. Le regard de ton papa était cloué au mien, et quand tu as émis ton premier cri, nos 4 yeux se sont remplis de larmes de bonheur. On t’a amené vers nous, j’ai croisé ton regard pendant une fraction de seconde avant que l’on t’emmène faire des tests pour être certain que tu étais en bonne santé vu les complications. Ton papa ne t’a pas quitté une seconde. Moi, on m’a fait respirer dans un masque pour m’endormir et terminer l’opération.

Je me suis réveillée deux heures plus tard dans la salle de réveil du bloc opératoire. La première chose que j’ai demandée était de te voir. On m’a dit que je ne pourrais pas être amenée à ma chambre tant que je n’arrivais pas à bouger mes orteils. Jamais je n’ai travaillé aussi fort pour bouger mes foutus orteils! Au bout d’une demi-heure, j’ai demandé à ce que l’on appelle ma chambre pour me donner des nouvelles de toi. L’infirmière a eu une très courte conversation avec un autre membre du personnel, a affiché un grand sourire avant de m’annoncer que tu étais en parfaite santé et que ton papa et toi étiez en pleine séance de peau à peau. Mon coeur s’est immédiatement allégé. J’ai dû patienter une autre demi-heure en mangeant des chips de glace avant que mes orteils se décident enfin à donner signe de vie, et on m’a finalement amenée à ma chambre. La première chose que j’ai vue et qui a fait fondre mon coeur comme une glace au soleil, c’est le visage rempli d’amour et de soulagement de ton papa en posant ses yeux sur moi. La deuxième chose,  c’est la lumière qui émanait de lui en te tenant collé contre sa peau. Avoir été debout, mes genoux auraient flanché pour cause d’un trop-plein de bonheur.  Ton papa t’a déposé sur moi,  et là, tout a changé. Tout est devenu coloré, lumineux, magnifique. Mon fils d’à peine 3 heures, tu venais de m’apprendre le sens de la vie, rien de moins.

Monsieur le «NON»

Je sais, c’est difficile à entendre, mais oui, il y a certains parents qui laissent tout passer,

Je sais, c’est difficile à entendre, mais oui, il y a certains parents qui laissent tout passer, malheureusement ! J’aimerais vous faire une confidence … mais ne le dites à personne, c’est entre vous et moi ! Votre enfant ne sera pas traumatisé s’il reçoit un simple «NON» de votre part. Je vous le dis, vous lui rendez même un énorme service.

Je comprends que c’est parfois très difficile de résister à la crise, au « boudage » ou au petit visage de supplication de votre charmant petit coco, mais je vous jure que c’est essentiel. Il va vous en vouloir quelques minutes et ce sera terminé après. Au nombre de parents que je vois céder au moindre caprice de leur enfant pour éviter une crise, je me demande comment sera la société lorsque ces enfants seront des adultes. Ils doivent apprendre à se faire dire non pour la seule et unique raison qu’on ne peut pas tout avoir dans la vie. Si maman a dit non pour la barre de chocolat sur le bord de la caisse à l’épicerie (parce que c’est toujours là qu’on les retrouve et à la hauteur de nos enfants en plus) et bien c’est non. Juste, non ! Même si votre enfant crie, même s’il pleure, même s’il vous supplie, même s’il boude et même s’il vous promet de faire la vaisselle pour le reste de ses jours, c’est encore et toujours non ! Gardez votre position, vous êtes plus fort que ça ! Si vous dites oui lorsqu’il se met à faire son talentueux spectacle, il saura qu’à chaque fois qu’il sort ses talents de comédien tout droit sorti de l’école de théâtre, vous céderez ! Et je vous assure que vous ne voulez pas ça …

Dans la vie, votre enfant fera face à différentes autorités. Il y aura la police ou le patron de l’entreprise pour laquelle il travaillera. Je vois d’ici la scène : votre enfant, devenu adulte, qui crie et qui boude parce qu’il a essuyé un refus de son patron. Vous voyez comme moi que ça n’a pas de sens. Il faut donc leur apprendre maintenant à accepter le «non» !

En résumé, nos enfants ont besoin d’encadrement. De leur dire non de temps en temps, c’est de l’encadrement. J’ai l’impression que de nos jours, nous devons revoir avec nos enfants les notions du mot «respect». Il ne faut pas tolérer les cris, les injures et même parfois les coups. C’est inacceptable, un point c’est tout. C’est vous les parents, vous avez le pouvoir de décider et de bien encadrer vos enfants. Il y a des moments dans la vie où c’est impossible de choisir. Par contre, il y a d’autres moments où c’est important de prendre des décisions ensemble et d’impliquer les enfants. Ils seront heureux et se sentirons grand de pouvoir eux aussi décider comme des adultes. Chaque famille a ses règles, l’important est de les respecter, de savoir dire non, de mettre ses limites, de s’entraider et de s’aimer, surtout.

10 trucs pratiques pour faciliter la vie des parents!

Entre parents, il faut s'aider, se soutenir et partager nos trucs. Voici donc une série de petits t

Entre parents, il faut s’aider, se soutenir et partager nos trucs. Voici donc une série de petits trucs pour vous faciliter la vie quotidienne des familles :

Jeux de société pour toute la famille : testés et approuvés!

Les jeux de société sont super tendances en ce moment. Voici donc notre top 5 de jeux testés et a

Les jeux de société sont super tendances en ce moment. Voici donc notre top 5 de jeux testés et approuvés qui plairont autant aux enfants qu’aux parents. Une belle façon de réunir toute la famille!

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Dobble : C’est un vrai classique ! Dobble est un jeu d’observation et de rapidité dans lequel tous les joueurs jouent en même temps. Ce n’est donc pas trop compliqué et la petite dernière ne se désintéressera pas en attendant son tour ! Dans un jeu, il y a 55 cartes comportant chacune 8 symboles, 5 variantes… et c’est parti ! Quelle que soit la variante choisie, il faut repérer plus vite que vos adversaires le seul et unique symbole identique entre deux cartes puis nommez-le à haute voix. C’est possible d’y jouer de 2 à 8 joueurs et ça s’adresse aux 6 ans et plus. C’est vraiment très simple et le meilleur dans tout ça c’est qu’on peut jouer pour une courte période de temps de 10 minutes entre deux tâches ou beaucoup plus longtemps si le cœur vous en dit. De plus, son format de poche et parfait pour le trimbaler lors des sorties au restaurant, dans la voiture ou chez les grands-parents ! Il se détaille autour de 20.00$, un « must » !

 

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À la bouffe : À la bouffe est un petit jeu d’observation et de rapidité original ou l’on peut jouer entre de 2 et 5 personnes. Il s’adresse aux enfants de 5 ans et plus, mais on peut facilement y jouer à tous les âges, y compris entre adultes. On lance d’abord un dé pour déterminer le dessert de départ et l’on doit suivre la réglisse du regard jusqu’à l’autre bout. Puis on passe à la carte suivante avec ce nouveau dessert. Le plus rapide à saisir le dernier dessert du parcours l’emporte. La première personne à collectionner 5 desserts gagne la partie ! Vous pourrez trouver ce jeu pour environ 25.00$.

 

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Time Line : L’ouvre-boîtes a-t-il été inventé avant ou après l’ampoule électrique? Dans Timeline « inventions », c’est à ce genre de questions que vous serez confrontés à chaque fois que vous voudrez poser l’une de vos cartes. Ici, un seul objectif: être le premier à avoir correctement posé toutes ses cartes. Ça s’adresse à un public de 8-10 ans et plus. C’est vraiment amusant et super instructif, même les adultes en apprendront beaucoup. Les cartes sont contenues dans un petit boitier super pratique ce qui le rend facile à transporter. Ça se retrouve sur les tablettes des magasins pour 25.00$.

 

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Les sardines : C’est un jeu d’observation tout ce qu’il y a de plus classique. Les joueurs ont quelques secondes pour observer les petites sardines dans leur jeu, les mémoriser et ensuite ils doivent les retrouver dans la boîte ! Les images sont vraiment mignonnes et ça s’achète pour moins de 20.00$.

 

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Speed Cups : Chaque joueur reçoit 5 petits gobelets de couleurs différentes. Tous les joueurs jouent en même temps. Une fois qu’une carte est retournée, le but est de reproduire l’ordre des couleurs tel que représenté sur la carte, et ce le plus rapidement possible. Le premier qui finit appuie sur une sonnette. Vous allez voir c’est vraiment très amusant et fous rires garantis lorsque les gobelets voleront dans tout les sens. Si jamais la petite clochette vous tape sur les nerfs, il suffit de la remplacer par un objet comme un dé ou une petite voiture. Le premier qui finit doit l’attraper le plus rapidement possible au lieu de faire retentir un « ding ». On peut y jouer de 2 à 4 personnes âgées de 5 ans et plus! Vous devrez débourser 30.00$ si vous voulez acquérir une boite de ce jeu.

La revanche des homards

Après toutes ces années à se faire bouillir pour notre plaisir gastronomique, un dangereux homard

Après toutes ces années à se faire bouillir pour notre plaisir gastronomique, un dangereux homard s’est échappé et a réussi à obtenir vengeance. Voici donc, en primeur mondiale, les images de cette sournoise attaque dans une maison de banlieue…

En voiture avec papa : Je t’aime

Étienne et Anna s'aiment à la folie, mais ils ont décidément un peu de difficulté à communique

Étienne et Anna s’aiment à la folie, mais ils ont décidément un peu de difficulté à communiquer :).

Voici leur plus récente conversation dans la voiture. Ce n’est pas toujours facile pour un homme de parler de ses émotions…

Les crises

ARRRGGGG, LES CRISES!!! Vous les connaissez, vous les voyez venir, vous entendez presque l

ARRRGGGG, LES CRISES!!!

Vous les connaissez, vous les voyez venir, vous entendez presque la musique de requins menaçants qui joue dans les films. Et PAF, c’est l’éruption du volcan : Votre enfant fait une crise (AAAAHHHH!!!), une belle, une bonne là, et c’est sa 5e aujourd’hui.

Maintenant, pourquoi elles surgissent, que pouvez-vous faire?

Tout commence souvent vers l’âge de 2 ans. C’est normal qu’à cet âge l’enfant dise non à tout. Pour reprendre les mots d’une de mes profs : Lorsque l’enfant vous dit non, il se dit oui. En d’autres mots, votre enfant s’affirme. Il apprend à prendre sa place dans ce monde qui est encore plein de découvertes. Il apprend aussi à se situer dans les relations qu’il entretient avec les autres. Bref, vous êtes au premier rang pour observer cet individu qui se construit. Votre bébé qui était d’abord fusionnel perçoit petit à petit qu’il est un être à part entière. En ce sens, les crises, c’est presque beau (j’insiste sur le presque).

Il faut aussi savoir que 2 ans, c’est une période pleine de frustrations pour l’enfant. Ce petit être qui a fait TELLEMENT d’efforts pour marcher et donc conquérir le monde, veut tester les limites. Toutefois, il se fait maintenant arrêter pour plein de choses: « Touche pas à ci, fait pas ça, étends pas ton caca sur le plancher, etc ». Lorsqu’il se sent brimé dans cet élan de liberté tant attendue, l’enfant peut vivre beaucoup de frustrations. Il découvre qu’il ne peut pas tout faire comme bon lui semble. Résultat possible : Une crise! Maintenant je vous pose la question, comment réagiriez-vous si on vous empêchait très souvent de faire ce que vous voulez? Ajoutez à ça, que vous n’auriez pas tous les mots pour exprimer ce que vous ressentez. Vous seriez probablement frustré vous aussi. En grandissant, si l’enfant a appris que ses crises sont payantes il sera plus enclin à en refaire. Certains enfants utilisent aussi les crises pour attirer l’attention.

Ceci dit plus l’enfant grandit, plus il devrait être capable de gérer cette frustration. La gérer ne veut pas dire qu’elle est absente! C’est plutôt qu’il trouvera d’autres façons de l’exprimer. Pour y arriver, il a d’abord besoin de vous, de votre patience, de vos mots et de votre soutien.

Maintenant, vous lisez ce texte avec toute la volonté du monde pour comprendre mais vous aimeriez également savoir comment les gérer j’imagine. Voici quelques petits trucs qui peuvent vous aider :

  • L’élément déclencheur : Est-ce que votre enfant est susceptible de faire des crises à des moments précis? Lorsqu’il est fatigué ou ennuyé? Lorsqu’il a faim? Lorsqu’il y a un changement, une transition? Lorsque son petit frère joue près de lui? Si vous êtes capable de relever certains éléments déclencheurs récurrents, vous serez peut-être en mesure de désamorcer la crise.
  • Le besoin derrière la crise : Après avoir relevé l’élément déclencheur, tentez de comprendre le besoin de votre enfant. Est-ce qu’il essaie d’attirer l’attention ou démontre-t-il plutôt une difficulté à gérer ce qu’il ressent? Dans le premier cas, il peut être bénéfique d’ignorer le comportement et lui accorder de l’attention lorsqu’il sera calme. Dans le deuxième cas, vous pourriez plutôt miser sur les émotions.
  • Les émotions : Un enfant est en apprentissage de ses émotions. Ce n’est donc pas toujours facile pour lui de les reconnaitre et les nommer. Aidez votre enfant à le faire en disant par exemple à voix haute : « Je crois que tu es en colère parce que tu n’as pas pu finir ton casse-tête, mais comme je te l’ai dit tu pourras le terminer après ton repas».Aussi, vous pouvez aider votre enfant à se calmer. Lorsqu’il ressent beaucoup de colère, votre voix calme et vos câlins peuvent aider à désamorcer la crise rapidement. S’il ne veut pas se rapprocher ou a besoin d’être en retrait pour pleurer toute sa colère, c’est correct aussi! Intervenir durant la crise peut être totalement inefficace ou même augmenter l’intensité de la crise. Respectez son rythme. L’important pour lui est de savoir que vous n’êtes jamais loin, et toujours prêt à le réconforter lorsqu’il en ressent le besoin.

    D’ailleurs, rappelez-vous que vous êtes les modèles. En intervenant auprès de votre enfant lors des crises vous devez également contrôler vos émotions. En démontrant de la colère, vous envoyez un message contradictoire à votre enfant.

  • Les limites : Votre enfant doit entendre qu’il a le droit d’être en colère mais que les crises ne sont pas acceptées. Parfois avec la fatigue et le brouhaha de la journée, vous pourriez être tenté de céder à la méga giga crise. Sachez toutefois que les limites sont importantes. Non seulement elles donnent des repères aux enfants, mais elles vous permettent d’apprendre à votre enfant qu’il ne peut pas tout faire, crise ou non. À long terme, vous serez contents ! Ceci dit, imposez des limites ne veut pas dire que vous devriez contrôler chacun de ses faits et gestes. Un enfant est un enfant. Il a besoin de jouer, expérimenter, et découvrir. Considérez ce point lorsque vous désirez mettre des limites.

Avant de finir, il est important de souligner qu’il n’y a pas de recettes magiques. Chaque contexte, enfant, parent est différent donc c’est impossible de trouver une solution commune à tous. Je sais, c’est un peu ennuyeux comme conclusion. Ce que je peux vous dire par contre c’est qu’il y a certainement un équilibre qui conviendra à votre famille. Un équilibre entre le « parent-guide », qui l’encourage à découvrir, et le « parent-discipline », qui impose des limites.

Si vous vous sentez dépassé par les crises de votre enfant ou vous avez l’impression qu’il est en constante opposition, discutez-en avec votre médecin de famille ou renseignez-vous auprès de votre CSSS.

 

Crédit photo: languedessignesbebe.com ,www.francetvinfo.fr

L’amour après la guerre: commencer une nouvelle vie de couple

Construire une nouvelle cellule familiale peut être un peu chaotiqu

Construire une nouvelle cellule familiale peut être un peu chaotique. Vous devrez non seulement mettre de l’avant vos valeurs, mais vous devrez le faire en fonction des demandes de votre conjoint(e), de vos enfants et aussi de vos ex-conjoint(e)s lorsque c’est possible. Ça fait beaucoup d’opinions et de critères à gérer!

Vous vous en doutez surement, il n’y a pas de règles ultimes à suivre lorsque vous commencez une vie en tant que famille recomposée. Laissez-vous le temps de voir ce qui convient à tout le monde. Toutefois, voici quelques trucs qui pourraient vous aider à arriver à votre équilibre.

Prenez le temps de parler des sujets sensibles :Les règles claires aident à être sur la même longueur d’onde. Par exemple, quels seront les arrangements financiers entre le parent et le beau-parent? Qui paie pour qui/quoi? Certaines études suggèrent que les couples dans les familles recomposées qui ont un budget commun rapportent davantage de satisfaction familiale.

Aussi, quelles sont les émotions à l’égard de l’ex-conjoint(e)? La relation amoureuse précédente laisse des traces. En discutant de ces sentiments avec votre partenaire, vous l’aidez à mieux comprendre certaines situations et surtout vous apprenez à l’utiliser comme soutien lorsque vous en avez besoin.

La place du beau-parent devrait également être discutée entre les partenaires. Par exemple, est-il en charge de la discipline? Quelle est sa place dans l’éducation des enfants? Est-ce que seuls les parents sont responsables de l’autorité? Certaines études suggèrent qu’une attitude d’ami venant du beau-parent envers l’enfant est plus gagnante qu’une attitude d’autorité dans les débuts.

Prendre soin de chaque relation : Lorsqu’un couple sans enfants se forme, il a généralement beaucoup de temps pour se consacrer à la relation. En tant qu’amoureux dans une famille recomposée, cela peut être plus difficile à faire car vous devrez vivre les beaux temps du nouveau couple avec les responsabilités reliées aux enfants. Malgré le chaos quotidien, rappelez-vous que votre couple est précieux. Vous devez en prendre soin, y investir du temps et de l’énergie. Ça implique par exemple de vous céduler des sorties en amoureux.

En plus de votre relation de couple, vous devez également prioriser la relation avec l’enfant car le but n’est pas qu’il se sente abandonné ou en compétition avec votre partenaire.

Faire de la place à l’autre parent : Comme je vous le disais dans mon dernier billet, une séparation est difficile pour tout le monde. Elle peut faire vivre beaucoup d’émotions aux enfants comme aux adultes! Toutefois, les adultes ont la responsabilité de fournir un environnement sécurisant pour l’enfant malgré tout. Parler contre l’autre parent, empêcher les visites ou demander à l’enfant de choisir un « bord » peut contribuer au fait que votre enfant s’adapte mal à votre séparation. Il pourrait par exemple vivre de l’anxiété ou avoir des symptômes dépressifs. Lorsque c’est possible, tentez plutôt de garder une communication respectueuse avec votre ex-conjoint(e) et prenez des décisions centrées sur l’intérêt de l’enfant avant les vôtres.

Si vous avez besoin d’aide pour vous aider dans votre séparation ou votre transition vers la vie de famille recomposée, n’hésitez pas à consulter un psychologue ou approcher votre CSSS.

 

 

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