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La première grossesse – Texte : Roxane Larocque

Quelqu’un de très précieux pour moi vient de m’annoncer sa gro

Quelqu’un de très précieux pour moi vient de m’annoncer sa grossesse. Ils sont venus, son amoureux et elle, nous offrir un cadeau et à l’intérieur se trouvaient une petite boîte qui cachait le précieux secret. Sa toute première grossesse, leur tout premier enfant. Je lui avais écrit il y a environ un mois parce que je rêvais qu’elle était enceinte. Je n’arrêtais pas de penser à cette chaise berçante qu’elle nous avait prêtée et que je devais lui remettre lorsqu’elle serait maman à son tour. Il est mystérieux, le monde de la préconception mais ça, c’est pour un autre texte. Pour l’instant, j’ai envie de leur dédier ces quelques lignes…

Comme c’est beau de vous voir les yeux brillants nous annoncer la nouvelle. Un petit mini cinq semaines de fait pour votre enfant et déjà il vous a transformés à jamais. C’est tellement d’émotions la première grossesse ! S’imaginer l’inimaginable, espérer si fort que tout se passe bien et que bébé reste au chaud encore longtemps. Passer du stress à l’euphorie à l’anticipation et se ramener au moment présent. La fatigue du premier trimestre qui nous ramène à l’importance de ralentir, de prendre soin de soi. Le ventre qui se gonfle avec le deuxième trimestre et qui laisse place au plus beau des spectacles, celui des coups de pied de bébé qui montre déjà son tempérament. Puis le troisième trimestre qui se pointe avec toutes les craintes de ne pas être prêt, mais paradoxalement toute l’envie d’y arriver, d’enfin se voir et se toucher autrement. Passer du bébé rêvé au bébé réel, celui qu’on peut toucher, tout chaud et gluant. Une première rencontre inoubliable. Vous laisser revenir sur terre vous et lui, après un travail d’équipe sans précédent qui te fera, je l’espère, réaliser toute la force et la puissance des femmes. Viendra ensuite le quatrième trimestre, celui dont on ose parler maintenant, celui qui complétera la transition, la douce séparation et le tissage de votre amour qui se poursuivra toute votre vie.

Et que dire de son papa ! Déjà en train de lui parler et de s’imaginer ce qui s’en vient. Je l’imagine présent, impliqué, sensible. Je sais qu’il prendra soin de vous et t’aidera à bâtir votre nid pour accueillir ce petit bébé déjà choyé par la vie. C’est tellement beau de voir notre conjoint devenir père. C’est tellement rassurant de sentir sa bienveillance, sa protection, son support. Les voir tisser des liens à travers notre ventre, tenter de nous chouchouter au maximum et faire en sorte que l’on vive le moins de stress possible.

On pourrait croire que je romance toute cette aventure, mais il n’y a dans mes mots qu’un millième de tout le bonheur qui vous attend. Est-ce que c’est toujours facile ? Non. C’est même vraiment difficile par bout. C’est ingrat, c’est exigeant, c’est déroutant. Mais c’est le tout petit prix à payer pour vivre la plus belle des transformations. Si c’est si difficile, c’est parce que ça compte vraiment et qu’on se donne corps et âme pour nos enfants. Ça nous ramène à nos extrêmes, nos plus beaux côtés, mais les plus sombres aussi. Une belle occasion de faire du ménage dans ce qui n’a plus lieu d’être. J’espère que tu trouveras du réconfort dans les creux de vagues, mais tu es si bien entourée, j’ai confiance. Et peut-être aussi que pour toi, ce sera différent, que tu détesteras la grossesse ou l’accouchement et c’est bien correct aussi. Toutes les histoires sont belles, même les plus difficiles.

Je ne sais pas quelle sera la vôtre, mais je sais que ce bébé minuscule comme un petit pépin de pomme reçoit déjà beaucoup d’amour, et c’est tout ce dont il a besoin pour l’instant. Il pourra toujours compter sur ses parents, mais nous sommes tout un village autour de lui aussi.

Tu es déjà une merveilleuse maman déterminée, douce et aimante. Tu es déjà un super papa sensible, protecteur et impliqué. Et toi bébé, j’ai bien hâte d’apprendre à te connaître, mais je sais déjà que tu es brillant, car tu as choisi des parents extraordinaires ! Je vous souhaite à tous les trois d’en profiter au maximum. Parce que c’est cliché, mais c’est vrai que ça passe vite.

Roxane Larocque

Décider d’avoir un enfant

Rêver d’avoir des enfants lorsque nous étions jeunes, ça nous e

Rêver d’avoir des enfants lorsque nous étions jeunes, ça nous est tous déjà arrivé !

Puis, la vie fait son chemin, et on rencontre des gens tous différents les uns des autres. Il y a des gens qui entrent dans nos vies pour y rester, et d’autres qui y entrent seulement pour nous donner des leçons et nous faire grandir, apprendre.

Alors que tu es dans une relation sérieuse depuis plusieurs années et que votre entourage commence à vous mettre de la pression (pour ne pas dire « vous tanner ») avec les « Quand est‑ce que vous allez nous faire un beau petit bébé, là ? », « Assez les chiens, il serait temps d’avoir un vrai enfant », « Il me semble que vous êtes rendus là dans votre vie, avec votre maison et vos emplois stables » et j’en passe, tu commences à te poser des tonnes de questions :

  • Est-ce que je suis vraiment rendue là ?
  • Est-ce que je veux vraiment des enfants ?
  • Est-ce que je suis prête à avoir quelqu’un qui va dépendre de moi nuit et jour ?
  • Est-ce que mon chum va pogner « la chienne » et partir en courant ?
  • Est-ce que mon couple va durer ?
  • Est-ce que je vais être une bonne maman ?

Ensuite, tu dis à ton cerveau d’arrêter de rouler à 100 000 à l’heure, que tous les parents vivent le même stress (la plupart), que oui, c’est inquiétant et épeurant de prendre la décision d’avoir un ou des enfants, mais qu’il s’agira là de la plus belle expérience de ta vie, et ça, tu en es convaincue !

En fait, tu sais que si tu te poses trop de questions, tu ne le feras jamais. Il y aura toujours des petites excuses pour te faire penser que ce n’est pas le bon moment, car je crois que nous ne sommes jamais prêts à 100 %.

Et vient le jour où tu as ta première relation sans protection (mon dieu, c’est tellement stressant, mais émouvant en même temps) ! Puis, les jours et les semaines passent, et finalement, tu te surprends à espérer très fort qu’un petit être s’est frayé un chemin jusque dans ton ventre. Tu n’oses pas le dire à personne, parce qu’en fait, tu ne sais même pas si ça a « pogné », et puis tu ne le sauras pas avant minimum cinq semaines. Mais comme il s’agit d’une trop grande émotion, tu décides de le dire à ta meilleure amie, qui capote autant que toi !

Ensuite, tu attends que le jour J arrive, le jour où tu seras en retard pour tes règles, et où tu passeras un test de grossesse pour être certaine que c’est bien réel…

La suite à venir sous peu !

Vanessa Lamoureux