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Cancer, pas cancer: j’y vais!

Combien de personnes de votre entourage ont un cancer ou ont dû à

Combien de personnes de votre entourage ont un cancer ou ont dû à se battre contre le cancer? Moi, je ne les compte même plus. Poumons, utérus, cerveau, gorge… Ma parenté a pris un abonnement aux cellules cancéreuses. Même quand j’étais adolescente et malheureuse, je répétais que comme j’étais née en juillet, j’étais un « cancer » de la société. Pour dire jusqu’à quel point ce mot est porteur de noirceur pour moi…

Cancer = synonyme de souffrances. Souffrances du corps qui a mal, qui veut vaincre et qui n’en trouve plus la force éventuellement. Souffrances de l’organe par lequel le cancer s’incruste (« Madame, je suis désolée, vous avez un cancer du sein de stade 4 »; « Monsieur, votre prostate est attaquée par des cellules cancéreuses… »), puis souffrances qui s’étendent aux autres organes, qui se généralisent et qui annoncent la fin.

Souffrances du cœur, aussi, et de la tête qui essaie de se débattre entre l’espoir et le lâcher-prise. La personne atteinte du cancer se sent partir, fait son deuil de sa propre vie et de sa vie avec les autres. Les personnes qui l’accompagnent de près ou de loin souffrent autant, mais différemment. Elles font le deuil de souvenirs qui n’existeront pas, le deuil aussi d’une intervention divine ou d’une toute-puissance technologique qui viendrait éradiquer toutes les cellules maléfiques. Souffrances d’un parent qui berce son enfant jusqu’au dernier souffle. D’un enfant qui doit dire adieu à un parent ou à un grand-parent qu’il a à peine eu le temps de connaître. D’un frère, d’une sœur, qui perd un morceau de lui-même. D’un ami, d’un collègue, d’un voisin qui se sent impuissant, inutile. D’une infirmière qui ne peut qu’apaiser un peu la douleur physique à l’aide d’une piqure ou d’une parole réconfortante. D’un médecin qui devra prononcer l’heure du décès et la fin d’un combat perdu d’avance.

En ce 4 février, Journée Mondiale contre le cancer, j’ai une pensée, une prière, une incantation, une tonne d’ondes positives et énergisantes, pour toutes ces personnes qui vivent avec le cancer et qui en souffrent, qui en meurent ou qui en guérissent. Parce que oui, il y a plein, plein d’humains qui guérissent. Qui vivent des rémissions, qui rechutent parfois, puis qui s’en remettent. Des malades qui déjouent les pronostics. Le mois dernier, une collègue a sonné la cloche de la victoire après son dernier traitement de chimio. La fille d’un ami est retournée à l’école, amputée d’un sein, mais équipée d’une montagne d’espoir. « Vous avez environ six mois à vivre »… L’échéancier n’est pas une obligation absolue. C’est surtout une invitation à se battre. À changer nos habitudes de vie pour mettre toutes les chances de notre côté pour vivre et pour bien vivre. C’est une invitation à accepter le destin sans s’y soumettre.

Mon papa avait trente-et-un ans quand il a reçu un diagnostic de cancer au cerveau. C’était en 1983. À trente-trois ans (non, ne dites pas « l’âge du Christ », je suis tannée de l’entendre!), le cancer a eu raison de lui. Mon père en a voulu à ceux qui lui ont annoncé sa mort prochaine, mais jamais il n’en a voulu à la vie. Jusqu’à la fin, il est resté profondément amoureux de la vie et sincèrement croyant. Mon papa policier, plus fort que tout, plus doux que tous, a souffert pendant trois ans. Opérations, maux de tête, évanouissements, hospitalisations, saignements, pertes de mémoire, incapacité à aligner trois mots (quand le cerveau est atteint, on peut demander à l’infirmière un miroir d’arbres violets au lieu d’un verre d’eau froide… on peut ne plus reconnaître notre famille… on peut changer de caractère…). Il a fini dans un cercueil après avoir versé quatre larmes, une pour chaque membre de notre famille.

Il ne nous a pas vus grandir. Il n’a pas pu me sermonner la première fois que j’ai ramené un gars à la maison. Il n’était pas (en chair et en os, du moins) à notre remise de diplôme ou à notre mariage. Il n’a jamais pu faire le ti-galop à nos enfants ni leur apprendre leurs premiers mauvais coups. Mais il fait partie de notre histoire. À travers son souvenir, nous trouvons la force d’aimer la vie et de nous battre à notre tour.

Quand j’étais petite, on n’osait même pas espérer sincèrement que les chercheurs trouvent un remède contre le cancer à temps pour sauver mon père. La tumeur grossissait, menaçait, se « tentaculisait » d’un bout à l’autre de son corps. Mais maintenant, en 2017, c’est différent. On y est presque! L’équipe du Dr Béliveau, entre autres, est en voie de trouver un traitement contre les cancers cérébraux. Ces miracles de la recherche arrivent quelques décennies trop tard pour nous, mais je vous jure : le jour où l’humain vaincra le cancer, je sabrerai le champagne pour célébrer la vie et la victoire de la santé sur la souffrance. Je trinquerai avec tous les survivants et je lèverai mon verre vers le ciel. Papa, la guerre achève!

cancer Béliveau

Déficit d’attention, sautes d’humeur, obésité…et si votre enfant manquait de sommeil?

Les enfants qui ne dorment pas suffisamment sont plus à risques de souffrir de problèmes de mémoi

Les enfants qui ne dorment pas suffisamment sont plus à risques de souffrir de problèmes de mémoire et d’attention, d’obésité et même de dépression.

C’est ce que conclut une recherche publiée, à la mi-juin, par l’American Academy of Sleep Medicine (AASM). Une équipe de 13 médecins spécialistes du sommeil a analysé 864 articles scientifiques établissant un lien entre le nombre d’heures de sommeil et la santé chez les enfants. Pour la première fois de son histoire, la prestigieuse AASM y va de recommandations quant à la quantité de sommeil dont les enfants et adolescents ont besoin pour demeurer en santé.

Selon cette méta-analyse, voici donc le nombre d’heures de sommeil recommandé par tranche d’âge :

  • 4 à 12 mois : de 12 à 16 heures
  • 1 à 2 ans : de 11 à 14 heures
  • 3 à 5 ans : 10 à 13 heures
  • 6 à 12 ans : 9 à 12 heures
  • 13 à 18 ans : 8 à 10 heures

Sur le plan de la santé mentale, les enfants qui respectent ces recommandations auraient une meilleure mémoire, moins de problèmes de comportement, de régulation de leurs émotions et de difficultés d’apprentissage. Ils auraient aussi moins de risques de souffrir de dépression. Les adolescents qui dorment de huit à dix heures par jour auraient aussi moins tendance à s’automutiler ou à avoir des pensées suicidaires.

Les enfants et adolescents qui ne dorment pas assez risquent aussi d’être en moins bonne santé physique. Ils se blesseraient davantage et souffriraient en plus grand nombre d’obésité, de diabète et d’hypertension.

Ce qui ne veut pas dire qu’il faut laisser votre ado dormir jusqu’au milieu de l’après-midi sous prétexte que c’est bon pour lui. Les chercheurs en arrivent à la conclusion que dormir au-delà des recommandations est aussi néfaste pour la santé.

Afin d’arriver à instaurer une bonne hygiène de sommeil chez votre enfant, les médecins recommandent aux parents :

  • D’instaurer une routine avant l’heure du coucher;
  • De bannir les téléphones cellulaires, ordinateurs et consoles de jeux de la chambre à coucher;
  • D’empêcher l’exposition aux écrans des téléphones cellulaires, tablettes et autres gadgets électroniques avant le coucher. Ces appareils produisent une lumière bleue qui nuit à la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil.

Besoin d’un coup de pouce… Cliquer sur le lien pour obtenir la liste de nos suggestions de lecture pour que vos enfants, petits et grands, fassent leur nuit.

Bon sommeil à tous!

Aidons la recherche pour les maladies infantiles

Impossible de rester de glace face à cette vidéo. On ne devrait jamais avoir à dire au revoir à

Impossible de rester de glace face à cette vidéo. On ne devrait jamais avoir à dire au revoir à nos enfants. C’est la perte la plus tragique qui soit. Ce qui est bien, c’est que avons tous le pouvoir d’aider à changer les choses. 5

N’oubliez jamais, cet enfant malade pourrait être celui de votre sœur, votre frère, vos amis… ou encore votre propre enfant!

 

Crédit photo www.blog.parent-employeur-zen.com