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Mon premier vrai sapin!

Depuis toujours, depuis toute petite en fait, je rêve d’aller mar

Depuis toujours, depuis toute petite en fait, je rêve d’aller marcher dans le bois parmi ses majestueux conifères. Les admirer, les tâter, les humer, bref en choisir UN. Un qui ornerait mon salon fièrement, avec ses apparats et couronné fièrement d’un ange festif.

Durant toute ma vie d’adulte, j’ai émis maintes et maintes fois le souhait d’aller choisir, couper et rapporter un superbe sapin, un VRAI sapin!

Oh, je sais bien que d’aucuns diraient que je ne suis pas dans mon ère de « il ne faut pas couper les arbres », mais que voulez‑vous, je ne suis clairement pas de mon temps pour la nostalgie du « bon vieux temps ».

Bref, dimanche dernier, forte de mon envie de toujours, j’ai amené mes trois enfants sur une ferme de sapins de Noël! Vous auriez dû voir leurs yeux s’illuminer encore plus que les guirlandes multicolores du temps des fêtes. Dix mille étoiles resplendissaient dans leurs regards d’enfants et assurément autant d’étoiles dans les miens!

Nous avons rejoint la plantation avec les fesses humides, bien installés sur des bottes de foin mouillées, dans une longue carriole tirée par un tracteur de ferme. Mon plus jeune étant un amoureux de tout ce qui contient un moteur était au paradis du haut de ses six ans!

Nous avons marché calmement, non pas du tout! Nous étions aussi excités que le matin de Noël!

Bref, nous avons couru parmi les arbres, attendant patiemment le choix de leur futur acquéreur.

— Celui‑ci, maman?

— Celui‑là?

Jusqu’au moment où, de façon unanime, de nos quatre voix, nous nous sommes arrêtés devant LE sapin!

— Le voilà!

Avec mon aîné, nous avons scié et en équipe, nous avons rapporté à la charrette le résultat de notre labeur. Il a été attaché et c’est de peine et de misère que néophyte que je suis (j’avais oublié d’apporter de la corde…), j’ai réussi à caser notre arbre à l’intérieur de ma Mazda 5!

Depuis, il trône fièrement, de bleu et de blanc vêtu dans notre salon. Je suis heureuse de cette expérience. Malgré les épines, l’odeur qui circule dans la maison est simplement sublime!

Je ne sais pas si nous renouvellerons l’expérience l’an prochain (reste à voir comment se passeront les prochaines semaines!), mais une chose est certaine, sur ma checklist, le VRAI sapin est barré!

Avez-vous de ces histoires de coupe de sapin à me partager?

Simplement, Ghislaine

Mes beaux sapins

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La première année d’un deuil, ce n’est pas jojo. Chaque fête, chaque anniversaire, chaque occasion de célébrer, en est une de se rappeler. Se rappeler ce qu’on a perdu, pleurer ce qu’on regrette. Imaginer la liste des « si » : et si ce n’était pas arrivé? Si je n’étais pas partie? Si la vie avait été différente?

La deuxième année d’un deuil, ce n’est pas tout le temps jojo non plus : une plaie qui se referme, ça gratte, ça pique, ça pétille, ça démange. Mais tout ça, c’est bon signe : ça guérit. Chaque fête, chaque anniversaire, chaque occasion de célébrer devient, petit train va loin, une occasion de célébrer nos progrès. Une larme en moins, un rire en plus, un souvenir plus serein, une étincelle dans le regard.

Novembre 2017 : moi, fraîchement déménagée après une séparation. Quatre enfants éplorés, déchirés entre deux maisons. Le chat un peu perdu au milieu des boîtes éventrées et de l’odeur du félin de l’ancienne propriétaire. Et Noël qui s’annonce… comment dire… pas très festif.

« Je suis vraiment désolée, les enfants. Cette année, je ne me sens pas la force de monter le sapin, de décorer pour Noël. On sera chez grand-maman le 24 de toute façon… »

Leur tristesse même pas dissimulée, mais exprimée doucement, sans reproches. Être si petits, et exprimer autant de compassion. L’écrire m’émeut autant que le vivre.

« Mais l’année prochaine, je vous le promets, ce sera différent. J’ai besoin de temps. Je suis tellement désolée… »

***

« Les enfants, je dois sortir ce soir, réunion de parents. Soyez sages! »

Ce soir-là, quand je suis revenue, ils avaient été très sages. Et très complices. Et très aimants.

J’ai ouvert la porte, doucement. La fée du sommeil était passée. Soulagement : je n’osais jamais les quitter depuis le déménagement. Je me trouvais déjà tellement dépouillée de mon temps avec eux…

J’ai ouvert la porte, doucement. J’ai entendu le silence. Et j’ai vu.

J’ai vu, au milieu du salon et des boîtes éventrées, un sapin. Tout monté, tout décoré. Magnifique. Rempli d’amour et de joie. La joie pure d’enfants et d’adolescents qui tenaient à vivre un Noël joyeux et « presque » comme d’habitude.

Le lendemain, ils m’ont raconté : à la seconde où ma voiture avait tourné le coin, ils s’étaient dépêchés de trouver les gigantesques boîtes contenant le sapin et les décorations. Ils avaient tout monté au rez-de-chaussée (ah! le travail d’équipe et la débrouillardise!). Ils avaient tout démêlé. Tout installé, en ordre de grandeur de branches et de couleurs de guirlandes. Ils avaient tout créé. Et ils avaient rangé tout le reste, « pour que maman n’en ait pas plus à faire ». Et ils s’étaient couchés en paix, heureux d’avoir respecté ma fatigue et leur désir d’être des enfants.

***

Alors cette année, j’ai attendu que le jour du Souvenir soit passé (par respect pour ceux qui se sacrifient pour préserver notre paix) et j’ai proposé :

« Gang! Ça vous tente? On met de la musique de Noël dans le piton et on décore le sapin! »

Ce à quoi ma plus vieille, qui avait tout orchestré l’an dernier, a répondu : « Ok, mais est-ce qu’on va pouvoir mettre la chanson ˝Noël, j’ai mal au cœur˝? » Et voilà, c’était parti : cinq enfants (je m’inclus là-dedans!) qui chantent à tue-tête en riant et en décorant le sapin.

Mon beau sapin, cette année, a une beauté tout aussi grande que celui de 2017, mais différente. Ces deux sapins trôneront dans mes souvenirs pour toujours, symboles du chemin parcouru et de l’amour partagé.

 

Nathalie Courcy

Mon beau sapin !

Noël approche à grands pas ! Êtes-vous parmi les retardataires d

Noël approche à grands pas ! Êtes-vous parmi les retardataires dont les enfants demandent sans cesse quand vous ferez le sapin de Noël ? S’il est déjà fait, tant mieux pour vous, c’est déjà cela de fait sur la liste des préparatifs de Noël !

Depuis déjà deux semaines que l’on me réclamait jour après jour « Maman, c’est aujourd’hui qu’on fait le sapin ? » Et moi qui leur répondait : « Vous savez que nous, on fait le sapin à la mi-décembre et pas avant » Et eux qui répliquent « Ben là, il y a de la neige dehors » ou encore « Il y en a plein qui l’ont déjà fait, on le voit quand on passe dans la rue », et j’en passe.

Finalement, dimanche dernier est venu le fatidique moment d’enfin tout sortir de la cave pour atteindre les décorations de Noël et le fameux sapin enseveli sous une tonne de trucs estivals. Croyez-moi, les enfants étaient plus qu’heureux, voir même à la limite un trop excités à mon goût. Un sentiment est venu m’envahir tout d’un coup, celui d’appréhension, car les enfants étaient tellement survoltés que je me suis dit que je perdrais le contrôle à coup sûr.

Quand tu es une personne légèrement, voire beaucoup contrôlante, et bien, négocier avec ses deux enfants « qui va faire quoi », c’est tout un exercice. Mon conjoint, lui, nous laisse ma fille et moi préparer le sapinage pendant qu’il distrait le petit de quatre ans et demi. Ensuite, il vient m’aider pour la pose des lumières puis il disparaît sur le divan.

L’excitation monte à son comble, car c’est enfin le moment de mettre les décorations dans le sapin. En moins de cinq minutes, les petites tornades ont déjà étalé toutes les décorations sur la table. L’heure de la sieste de mon plus jeune approche, et moi, en toute bonne mère négociatrice qui en a déjà ras le pompon du sapin, lui dit : « Ok, tu as le droit de mettre toutes les cannes de bonbons dans le sapin et ensuite, tu vas te coucher. Je vais te laisser quelques boules et le village pour après le dodo. »

Ma fille de sept ans et demi m’aide à mettre les boules et les autres décorations. Je déplace les cannes de bonbons installés par mon fils qui se retrouvent toutes dans le même coin et aussi par le fait même, collées sur les lumières de Noël. Comme elle sait que je gère tout, elle me demande à chaque fois si c’est correct. Oui, je vous entends me dire de la laisser faire, que ce n’est pas grave si tout n’est pas parfait dans le sapin, etc. Et bien non, moi j’aime que le sapin soit harmonieux, point. Bref, ce fut tout de même un moment agréable passé avec ma fille.

Une fois le sapin terminé, j’étais heureuse que tout soit fait avant que mon fils ne se lève de sa sieste. C’est à ce moment que je me suis rappelée à quel point mes souvenirs étaient soient faussés ou bien que j’étais beaucoup plus calme à cet âge quand venait le temps de faire le sapin avec mon grand-père. Je me souviens de moments très agréables passés en famille. J’irais même jusqu’à dire, qu’il y a deux ans encore, c’était mon petit moment à moi quand je faisais le sapin avec un petit verre de vin à la main. Peu importe le temps que cela me prenait, je voyais cela comme une période de détente et de mettre enfin dans l’ambiance des Fêtes.

Finalement, mon fils se lève quand le sapin est tout illuminé. C’est alors qu’il s’exclame « Wow ! Maman, il est beau le sapin, mais tu ne m’as pas attendu pour mettre les boules ! » Je lui ai dit qu’il en restait deux ou trois boules à mettre dedans et que sa sœur l’attendait pour faire le village. Il se retourne et me dit : « Non, moi c’est les boules, je ne veux pas faire le village ». Ma fille qui rouspète « Ben là ! J’ai attendu tout l’après-midi pour rien pour faire le village ». Vous voyez comment juste un sapin de Noël qui m’apparaissait à la base un joyeux moment à passer en famille peut s’avérer plus que chaotique. Bonne chance à ceux qui ne l’ont toujours pas fait !

 

 

Le Grand Sapin de Sainte-Justine

C’est aujourd’hui, le 10 décembre, que se termine la campagne de financement « Le Grand Sapin

C’est aujourd’hui, le 10 décembre, que se termine la campagne de financement « Le Grand Sapin de Sainte-Justine ». Le 30 novembre dernier, La Fondation CHU Sainte-Justine et ses partenaires, Rythme FM et les épiciers Metro du Québec, ont donné le coup d’envoi à la 8e édition du Grand sapin de Sainte-Justine. Pour l’occasion, les Québécois furent invités à allumer un nombre record de 100 000 lumières d’espoir dans le sapin plus majestueux que jamais qui trône devant l’hôpital.

Vendues au coût de 5 $ sur le site legrandsapin.org, chacune des lumières du Grand sapin envoie un message d’amour, d’espoir et de réconfort aux patients et aux familles qui passeront les fêtes à Sainte-Justine.

Au moment d’écrire ces lignes, 99 358 lumières étaient allumées. Soyez généreux et aidez Sainte-Justine à atteindre ou même à dépasser leur objectif de 100 000 lumières !

Voici une vidéo mettant en vedette la jeune porte-parole du mouvement, Léa, 7 ans.

Les lutins

C'est bientôt Noël!!! Avec la magie des fêtes vient le sap

C’est bientôt Noël!!! Avec la magie des fêtes vient le sapin de Noël, les décorations, le magasinage et bien entendu… les fameux LUTINS !!!

Vous connaissez la légende: tous les soirs, ces petits lutins feront des mauvais coups cocasses qui amuseront et émerveilleront vos enfants. Honnêtement, c’est quand même pas mal de travail et de gestion pour les parents. Voilà pourquoi la règle est que ces lutins n’ont pas le droit d’arriver avant le 1er décembre !!!!

On sait que c’est difficile de succomber à la tentation. Vos enfants vous en parlent certainement depuis quelques temps déjà! Soyez forts et solidaires avec les autes parents !!!

Joyeuses fêtes! Et rappelez-vous que les lutins avant le 1er décembre… C’EST NON!