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Et si on pensait aux enfants ?

Ma profession est malade. En cette semaine des enseignants, la pénu

Ma profession est malade. En cette semaine des enseignants, la pénurie n’a jamais été si intense. On se retrousse les manches, on se remplace entre nous, mais voilà, ça ne suffit plus…

Des collègues d’éducation physique se retrouvent titulaires de classe, des éducateurs enseignent l’anglais ; le manque de suppléants est criant. Je ne dénigre en rien mes collègues. J’ignore comment j’enseignerais les techniques de basket ou les stratégies de volleyball ! 😉 Je prendrais encore moins la place des éducateurs qui, chaque jour, prennent le relai et déploient des efforts inimaginables pour réaliser de grandes activités avec peu de moyens. Seulement, ces gens n’ont pas reçu la formation nécessaire pour assurer le suivi des enfants dans une classe. Ils font ce qu’ils peuvent et surtout, soyez assurés qu’ils font de leur mieux. Vraiment.

Sincèrement, jamais je n’aurais cru me sentir à ce point embarrassée d’être malade. Culpabiliser avec la gastro ou l’influenza, c’est assez plate merci. Ressentir un profond malaise lorsque notre enfant est malade, c’est désormais coutume. On passe notre journée à se confondre en excuses auprès de nos collègues qui nous ont gentiment dépannée.

Nous sommes face à un mur.

De béton.

Armé.

On fait quoi ? On continue de pleurer sur notre sort ? Serait‑ce bien utile ? Des solutions, il y en a très peu, mis à part s’entraider et se soutenir.

Pensons aux enfants. Ce sont eux les victimes de cette instabilité. La plupart des élèves traverseront cette tempête aisément. D’autres devront ramer un peu plus fort, perdant quelques plumes au passage. Certains, malheureusement, seront plus échaudés, n’ayant plus leur repère, leur point d’ancrage.

Pensons à ces enfants la prochaine fois que nous devrons prêter main-forte à un collègue. Unissons-nous en nous rappelant que notre correction peut bien nous attendre un peu et surtout, qu’on apprécierait que quelqu’un fasse de même pour nous.

Pensons à ces enfants qui n’ont pas demandé à être victimes de cette pénurie. Rendons le moment passé auprès d’eux constructif et agréable.❤️

Je crois encore un peu au père Noël et je suis convaincue que Mary Poppins existe quelque part… Si quelqu’un veut proposer une solution miracle, je vous écoute.😉

Eva Staire

Grâce à vous, ils grandissent, ils réussissent!

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Les enseignants… on pourrait dire qu’ils ne font pas partie de la famille. Qu’ils n’ont pas de place à notre table. Mais entre nous, je crois qu’ils ont une importance capitale dans la vie familiale. Cette semaine, nous rendons hommage à nos enseignants passés, ceux qui enseignent à nos chères têtes blondes et à ceux que ceux-ci deviendront, ayant été touchés par la passion de leurs maîtres d’école.

Il faut avoir la patience, la passion, l’amour, le don de soi et être impliqué pour faire ce « travail ».

Nos enseignants sont des cultivateurs de rêves et d’encouragements. Nous leur demandons toujours un peu plus et ils se sacrifient toujours autant pour l’épanouissement de nos enfants. De « leurs » enfants. Je parlais à l’une d’entre elles il y a quelques mois et elle me disait que son métier, malgré ses exigences, était le plus beau métier du monde. Elle-même était mère comme la plupart des enseignantes, tôt ou tard. Elle me témoignait de l’amour qu’elle développait chaque année pour « ses » enfants de classe. De sa fierté devant leurs réussites, de ses chagrins devant leurs difficultés. Elle était touchée au cœur lors de retrouvailles les années passées. Voir « ses » petits devenus grands. Tout en ayant une nouvelle « portée » à propulser à la vie par ses enseignements.

D’autres enseignants deviennent cet ami avec qui l’enfant partage ses joies, ses expériences et ses rêves. Cet « ami » devient un moteur à propulsion pour l’estime de soi. Vous rappelez-vous ces sentiments que nous éprouvions envers certains de nos enseignants? La fin de l’année scolaire devenait à la fois une joie de la fin des cours… mais aussi un deuil. Nous perdions contact le temps d’un été avec cet ami, cet adulte qui nous valorisait. À la rentrée suivante, nous étions si excités de le revoir! Un peu tristounet de ne pas être à nouveau dans sa classe, dans son « monde »… Nous apprenions à connaître et aimer une nouvelle personne et l’histoire se répétait.

Bien entendu, nous avons eu des professeurs avec qui les liens ne se sont pas formés. Mais le principal est que nous en avons tous eu un ou une qui nous a tellement touchés que l’on s’en souviendra toute notre vie.

Je suis pour ma part écrivaine aujourd’hui, car deux d’entre eux, sans le savoir, m’ont donné la passion des mots, celle qui transcende l’être pour nous amener à voir plus loin, à rêver plus fort et à avoir cette envie de partager ce qu’on y voit. Merci à vous mes enseignants d’autrefois.

Sans vous, la société n’aurait pas de relève éduquée, autant sur le plan scolaire qu’humain.

Merci d’être ceux que vous êtes, merci de nous seconder, nous les parents, dans l’éducation de nos enfants, de « vos » enfants. Autrefois, nous disions que ça prenait un village pour élever un enfant… aujourd’hui… ça prend la passion de nos enseignants.

 

Bonne semaine des enseignants!

Simplement, Ghislaine B.Surprenant