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Gémeaux 2020

Hier soir avait lieu la 35e édition des prix Gémeaux.

Hier soir avait lieu la 35e édition des prix Gémeaux. Étienne étant en nomination pour la meilleure animation de téléréalité, il a eu la chance d’être invité, et par le fait même moi aussi.

T’sais les galas, c’est toujours un beau moment parce que ça me permet de sortir de ma zone de confort. Étant du genre pas maquillée et ben couettée, j’aime pouvoir l’instant d’une soirée me changer en princesse et oser.

Cette année, je me demandais vraiment à quoi ça allait ressembler, un gala en temps de COVID.

Habituellement, on arrive sur place et il y a une foule à l’extérieur. On passe sur un grand tapis rouge avec une tonne de journalistes et de flashs. Un peu comme dans les films haha ! On croise plein de gens, on jase, on prend des nouvelles, on admire les tenues et on fait pas mal de PR.

Mais cette année, ça allait ressembler à quoi ?

La vérité, c’est qu’un gala en temps de COVID, c’est tout sauf glamour.

Chaque artiste était convoqué à une heure précise afin d’éviter l’attente et pour que la distanciation soit respectée.

Étienne et moi avions emporté nos masques… question que ça fit avec la couleur de ce que nous portions.

On a vite réalisé que nos masques lavables resteraient dans mon sac à main.

En arrivant, on nous a demandé de se laver les mains et de prendre un masque bleu jetable à la station en entrant. Par la suite, nous devions désinfecter nos cellulaires avec des lingettes.

Une personne de l’organisation nous a par la suite dirigés vers le Studio 42, dans le sous-sol de Radio-Canada. C’est donc dans un corridor de béton semblable à un entrepôt que nous avons défilé ! 🙂 Aucun journaliste n’était admis sur place. Aucun tapis rouge.

À ce moment‑là, nous ne savions pas du tout à quoi allait ressembler la salle.

Je ne sais pas pourquoi, mais dans ma tête, je m’étais imaginé une salle similaire à celle de d’habitude, mais avec des bancs vides afin de respecter la distanciation.

Je suis restée surprise en entrant dans le studio. C’était tout petit et intime.

Une vingtaine de petites tables rondes étaient placées devant trois petites scènes.

Chacune de ces tables était bien sûr à un minimum de 2 mètres de distance.

Une fois assis, on nous a donné les consignes : nous pouvions enlever notre masque lorsque nous étions assis, mais interdiction de se promener sans celui‑ci. Si quelqu’un souhaitait aller aux toilettes, il devait impérativement mettre son masque. Si des gens voulaient se lever pour discuter, c’était la même chose.

J’ai même surpris un agent de sécurité avant le début du gala, qui surveillait la salle afin de s’assurer que personne n’enfreigne les règlements.

Il y avait peu de bruit et ça sonnait plutôt écho. Finalement c’était l’opposé d’un gala normal.

Les gens de Radio-Canada sont passés de table en table pour nous remercier d’être présents. Comme Montréal est passé au orange en journée, l’organisation du gala avait très peur que les artistes en nomination ne se présentent pas (seuls les nommés pouvaient être présents).

Je me suis dit que c’était important d’être là pour souligner le travail des artisans du milieu, et j’étais contente qu’on ait décidé d’y aller.

J’ai ensuite regardé autour de moi, en pensant à Véronique Cloutier, qui devait faire son animation devant une soixantaine de personnes du milieu, et j’ai stressé pour elle.

Et puis le gala a commencé… et quel gala incroyable ce fut !!!

J’ai vu une Véronique Cloutier belle et talentueuse. On va se le dire, cette femme est une machine. Elle est belle, elle est bonne dans ce qu’elle fait… on a juste envie de l’aimer !

Les numéros préenregistrés étaient touchants. La rétrospective de 2020 m’a fait comprendre à quel point notre année avait été difficile. J’ai pleuré à plusieurs reprises…

Mon coup de cœur de la soirée est sans contredit la chanson « Face au vent » de Louis‑Jean Cormier avec Mélissa Bédard et Mariem. J’ai eu beaucoup de difficulté à contenir mes larmes. J’y repense et j’ai encore le cœur gros. Quel numéro INCROYABLE !

Fait à noter, que vous n’avez pas vu sur vos écrans… entre chaque remise de trophée, on venait prendre le micro ainsi que la table où se trouve le Gémeau afin de le désinfecter.

De plus, à l’instant où les gens quittaient la scène, on venait laver les planchers.

De plus, lorsque les nommés devaient se rendre vers la scène, ils devaient mettre leur masque. L’enlever pour monter sur scène et en remettre un nouveau lorsqu’il descendait de scène.

Pour ceux qui se demandent… Étienne n’a malheureusement pas gagné. Par contre, juste d’être en nomination est une victoire en soi. Combien de gens dans l’industrie peuvent se vanter d’avoir été en nomination… très peu ! Mon chum est hot… Si vous saviez comme je suis fière de lui.

Avant de terminer, je voudrais remercier les gens responsables de ce gala…

Pour vrai, je n’ai que de bons mots concernant les mesures prises afin d’assurer la sécurité et la santé des gens présents. Vous nous avez permis d’oublier pendant un instant que la vie n’était plus la même…

Visite au Parc Cavaland

[gallery bgs_gallery_type="slider" ids="3248,3246,3245,3244,3247"] Il était une fois, une petite

Il était une fois, une petite fille qui voulait bâtir un royaume et un musée vivant dédiés aux chevaux. C’est ainsi qu’est né Cavaland, premier parc d’attractions équestre au Québec, dans la tête et le coeur de Samuelle Ducrocq-Henry. Son rêve étant devenu réalité, nous avons eu la chance d’y faire une visite en famille lors de l’ouverture officielle, le 02 juillet dernier.

D’abord, le site de 150 acres, situé dans un forêt typiquement laurentienne à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson dans les Laurentides, est magnifique avec de beaux sentiers où il est possible de marcher ou encore de se promener à cheval.

Mais le plus touchant, c’est de voir et sentir combien les propriétaires et les gens qui y travaillent sont de véritables amoureux et passionnés des chevaux. Parce que Cavaland, c’est aussi un refuge équin certifié par l’association québécoise de protection des chevaux Galahad. On y rescape et donne une deuxième vie à des  chevaux abandonnés ou voués à l’abattoir qu’on appelle les “rubans bleus”. Et ces chevaux, ils ne font pas qu’en prendre bien soin. Ils les transforment en artistes.

Ces chevaux-artistes, il est possible de les applaudir lors de spectacles équestres, son et lumière, présentés au théâtre Cavaland. Les représentations se font devant un écran géant de 22 mètres sur lequel on projette des décors animés. Et quand on aperçoit un ruban bleu accroché au cou d’un de ces cheval-artiste, on ne peut qu’être ému. Certes, le rythme est lent mais c’est tant mieux. Ici, pas de musique tonitruante, d’explosions, de personnages colorés et animés à la Disney. Que l’homme et son cheval dans toute sa splendeur. Que ce soit comme moyen de transport ou pour labourer les champs, on oublie bien souvent que nous avons une histoire commune. Cavaland veut nous fait comprendre ce lien précieux et unique qui unit les chevaux et les hommes depuis des siècles. Et ça fonctionne! Fiston-grand-adepte-de-jeux-vidéos n’a pas dit un mot!

Avant ou après le spectacle, plusieurs activités s’offrent aux visiteurs. Évidemment, une visite des splendides écuries est de mise. Ornementées de grands lustres, elles ont même un petit côté théâtrale. Fiston a pu faire un amusant tour de poney dans les sentiers. On nous invite même à caresser, brosser et à peinturer un cheval, oeuvre que vous pourrez admirer, par la suite, lors du spectacle. Des tables avec parasol disposées le long des sentiers nous invitent à pique-niquer tout en admirant la nature.

Plusieurs activités sont comprises dans le prix d’entrée. D’autres sont payantes, comme la baignade à cheval ou les randonnées. Voici le lien pour tout savoir sur les activités et forfaits au parc Cavaland.