Tag voyager avec des enfants

Je voyage, tu voyages, ils voyageront ?

Il y a quelque t

Il y a quelque temps, j’ai revisité ma jeune vie de quarantenaire en regardant tous mes albums de photos (oui oui, les bons vieux albums super épais, super lourds, certains avec des photos jaunies… pas des albums virtuels partagés sur Facebook ou Instagram !) Ma première réaction en a été une de nostalgie : j’ai beaucoup voyagé comme jeune adulte, avant de rencontrer mon homme et ensuite avec lui. Quand les enfants étaient petits, on a aussi visité quelques beaux coins du monde : Hawaii, le sud de la France, les Rocheuses, l’est des États-Unis, l’Ontario. Puis, on a arrêté.

Nos gentils cocos nous faisaient déjà la vie très difficile à la maison, alors en avion et à l’hôtel ou en camping, on oublie ça (ou du moins, on aurait préféré être capables de l’oublier !) C’était une chicane par-dessus l’autre, un coup de poing derrière l’autre. La compétition internationale de la crise de bacon, et ils auraient tous mérité la médaille d’or. Alors on a fait un choix : on allait se donner du temps. Pendant un certain temps, quelques années au moins, on allait limiter les voyages à l’extérieur et faire notre possible pour retrouver un équilibre familial à l’intérieur de paramètres connus, dans un contexte qui ne multiplie pas les facteurs de risque (et j’ai nommé : manque de sommeil, repas décalés, alimentation différente et souvent moins équilibrée, proximité sur de longues périodes, manque d’espaces d’intimité dans lesquels chacun peut faire son propre timeout [parents inclus], stress des parents, fatigue physique, nostalgie du chez-soi, etc.)

Depuis quelques années, donc, nous voyageons par procuration, en admirant les albums publiés sur la page Facebook de nos amis, et nous soupirons. J’ai même accompagné un auteur dans la publication d’un livre documentaire sur les voyages en famille, l’écoutant et le lisant avec envie alors qu’il racontait son année autour du monde avec sa conjointe et leurs enfants. Comme j’aurais aimé tout quitter moi aussi et voyager partout! Modèle familial différent = choix familiaux conséquents.

Nous ne regrettons pas de l’avoir fait, le résultat escompté est atteint : règle générale, la maturité de chacun des enfants et la stabilité de la routine ont eu leur effet et notre famille est plus calme, moins conflictuelle. Yé !

Nous nous apprêtons donc à remonter en selle bientôt et à traîner notre marmaille de plus en plus loin, de plus en plus longtemps. Nous commencerons avec quelques jours dans un chalet, assez loin de la civilisation pour leur faire oublier les jeux vidéo et la routine (et pour que personne n’entende leurs cris s’ils recommencent à se battre). Et nous verrons.

En attendant, je voyage seule de mon côté (sur la côte ouest par les temps qui courent ! Lucky me!) et mon homme voyage de son côté au gré des occasions et des missions militaires (pas que le Kosovo se trouve parmi les destinations les plus prisées, mais tout de même, ça a le mérite d’être original!) Et bientôt, bientôt, nous troquerons les selfies pour des images prises en famille d’un bout à l’autre de notre belle planète. 

 

Nathalie Courcy

Voyage solo en avion avec des enfants

À toi, la maman (ou le papa) qui prévoit voyager avec tes enfants.

À toi, la maman (ou le papa) qui prévoit voyager avec tes enfants. Prendre l’avion pour un voyage de cinq ou six heures ou même plus est déjà une épreuve en soi : être confinée dans un espace restreint et mal assise, avec en plus la promiscuité, l’altitude, l’attente, les jambes lourdes, le mal d’oreille… Alors imaginez voyager avec des enfants en bas âge et seule en plus! Il faut être très bien préparée pour que votre voyage ne se transforme pas en cauchemar. Voici une check-list pour éviter les turbulences et mauvaises surprises en vol!

La première chose à faire avant de partir en solo est d’avoir en sa possession une lettre du parent absent vous autorisant à sortir et entrer vos enfants du territoire. Que vous soyez toujours ou non en couple, le parent qui ne voyage pas doit donner son autorisation signée en stipulant dans la lettre vos dates de départ et ses coordonnées. Il est aussi conseillé d’avoir une copie de la preuve d’identité du parent en question. Pour les familles divorcées, assurez-vous aussi d’avoir l’ordonnance de la cour concernant la garde des enfants, ainsi que la lettre d’autorisation. Pour les familles, qui malheureusement, ont perdu un parent, il est recommandé de voyager avec l’avis de décès.

Une fois ces papiers administratifs en main, voici quelques trucs et astuces pour préparer votre valise et la meilleure attitude à adopter une fois dans l’avion.

Voyagez léger et pratique, un seul sac si possible, à l’intérieur ranger ensuite vos choses dans des pochettes thématiques (rechanges, vêtements, nourriture, personnelle) pour tout trouver rapidement. Pensez à avoir les mains libres le plus souvent possible. Privilégiez, si l’âge de vos enfants le permet, un porte-bébé ou une écharpe de portage. Vous pourrez avoir une poussette jusqu’à la porte d’embarquement; prenez un modèle compact que vous pourrez facilement manipuler (vous serez responsable de la plier et de la ranger). Pour votre sac, le sac à dos est très utile et facile à transporter. Si vos enfants sont assez grands, ils peuvent aussi en avoir un. Mettez-y leurs crayons de couleur, tablettes, jeux, toutous, petite couverture…

Quoi mettre dans votre sac : couches et lingettes, mouchoirs, prévoyez des vêtements de rechange pour tous les membres de la famille, pour vous-même également. On n’est jamais à l’abri d’un accident… Vous ne voudriez pas voyager pendant cinq heures en sentant le vomi, car vous avez une belle auréole sur l’épaule!?

Prévoyez des grignotines : noix, barres fruitées, compote, biscuits… Si un repas est fourni durant le vol, il vous faudra faire patienter vos enfants et ce n’est pas garanti qu’ils aimeront le choix offert. Pour les boissons, vous pourrez demander aux agents de bord, ils peuvent même vous laisser une bouteille. Si vous avez un bébé, pensez au biberon pour l’eau puisque l’altitude et l’air sec à l’intérieur des avions déshydrate énormément.

Pour occuper vos enfants, apportez-leur des cahiers de dessins, des cartes de jeux, des autocollants, des livres… Personnellement, j’ai pris l’habitude de leur offrir un magazine en librairie quand nous attendons l’embarquement. Souvent, ils ont une jolie surprise à l’intérieur!

Soyez zen, vos enfants ne sont pas plus turbulents que les autres. Ils bougent, c’est normal. Faites des allers-retours pour vous dégourdir, allez gentiment visiter les agents de bord et n’hésitez pas à leur demander de l’aide. Pour ceux qui ne supportent pas les voyages, il existe des granules homéopathiques et des produits naturels pour l’anxiété, le mal des transports, etc. Parlez-en à votre pharmacien.

Lors du décollage et de l’atterrissage, faites boire vos enfants ou mâcher de la gomme. S’ils ont vraiment mal aux oreilles, vous pouvez demander deux verres en styromousse avec un coton imbibé d’eau chaude. Vous les collez sur les oreilles de votre enfant. La vapeur aide à dilater les tympans, nous appelons ça « les oreilles de Mickey! »

Une fois arrivée, il faut encore gérer les douanes, les valises… Encore une fois, respirez un bon coup, relaxez, vous y êtes presque! Pour récupérer vos valises en gardant un œil sur vos marmots, demandez à un gentil monsieur de vous aider. Il récupéra sans problèmes vos valises sur le tapis roulant, ça vous évitera de tenir d’une main votre plus grand, de vous pencher et t’attraper les sacs avec votre plus petit dans le porte-bébé.

Anticipez au maximum, voilà le secret, et surtout, profitez bien de vos vacances!

Cordialement,

Gabie Demers-Morand