Archives avril 2017

L’enfant seul dans la rue

Je m’autoproclame aujourd’hui la femme la plus m

Je m’autoproclame aujourd’hui la femme la plus maman-poule de ma rue. Je suis témoin, chaque semaine, de situations qui me serrent le cœur comme une orange dans un étau. Et je reste toujours dans la même situation, un peu éloignée comme témoin, pas trop impliquée comme inconnue… juste une observatrice bienveillante.

La semaine dernière, je faisais mon épicerie. Seule. Avec mes trois enfants. Bon okay, pas si seule que ça finalement #plusjamaisseule. On tourne le coin d’une nouvelle rangée. Je vois une petite fille d’environ trois ans dans la rangée. Elle, elle était seule pour de vrai. J’observe. Pas de parents autour. Pas de parents autour? Moment de panique intérieur. Mais la petite, elle, ne semblait ni apeurée ni traumatisée. Alors j’ai continué d’observer, pour voir. Je me disais qu’au moins, si je la surveillais, il ne lui arriverait rien de mal jusqu’à ce que ses parents se rendent compte de sa disparition soudaine. Pis oui, j’ai eu peur d’avoir l’air de la pédophile cinglée si je la prenais par la main, juste pour l’amener au gérant de l’épicerie. Faque je suis restée immobile, à gérer mes trois enfants qui ne comprenaient pas pourquoi je restais là comme une dinde à lire l’étiquette du pot de mayonnaise. Ça a dû prendre trois minutes avant qu’un papa affolé retentisse dans notre rangée, avant d’empoigner la petite fille et de la sermonner sur l’importance de tenir-le-panier-tout-le-temps. T’sais, personne n’est mort. Personne n’a été kidnappé. La petite fille avait juste profité d’une seconde d’inattention pour partir à l’aventure, en quête de chocolat. Mais moi, dix minutes après, j’avais encore le cœur qui battait à cent milles à l’heure!

Il y a quelques semaines, je suis allée mettre de l’essence. Parce que la lumière du voyant d’essence était allumée depuis tellement longtemps qu’elle faisait maintenant partie de la famille. Bref, fallait que j’aille gazer. Faque je suis debout à côté de ma voiture, pompe à la main, et je remarque un bébé dans la voiture d’à côté. Un petit loup de quelques semaines à peine. Mon réservoir était bien plein. J’avais fini de payer. Mais je n’arrivais pas à partir. Je voyais de loin la mère qui jasait au commis dans le dépanneur. Loin de moi l’idée de la juger, c’était peut-être son seul moment pour parler avec quelqu’un de la journée, ou même de la semaine… Mais j’étais incapable de quitter. Mes pieds étaient fixés au sol et le vortex de la culpabilité parentale m’empêchait de bouger. Faque j’ai attendu là, plusieurs minutes, le temps que sa mère ne revienne à la voiture. À son retour, je l’ai vu déposer son sac en ouvrant la portière arrière et ça m’a confirmé que les portières n’étaient pas verrouillées. Je suis partie chez moi, le cœur de mère tout à l’envers. Je venais peut-être de sauver une vie, tu sais pas. Arrête de me juger. On l’sait pas ce qui aurait pu arriver à ce bébé!

Hier encore, la petite voisine est passée devant la maison. En marchant. Seule. Juste pour te mettre en contexte, on habite sur une rue où les voitures roulent à 60-70 km/h, sur laquelle il n’y a même pas de trottoir. Pis pour faire exprès de me faire flipper, la rue bifurque aux trois maisons, alors tu ne peux pas suivre le chemin des yeux. La petite voisine, elle a sept ans. Moi, je trouve ça jeune en maudit pour marcher seule dans la rue. Mais bon, je te l’ai dit, je suis la pire maman-poule d’la rue, ça d’lair. Faque j’ai angoissé, pis oui, je l’ai suivie du regard le plus longtemps que je pouvais, comme si ça pouvait l’empêcher de se faire frapper ou enlever par un monstre…

Faque c’est ça. Je me demande encore si je suis normale. Je ne laisse pas mon bébé seul dans l’auto. Ma grande n’a pas le droit de partir seule chez une amie à pied… en voiture non plus, parce qu’elle a six ans… Pis je ne lâche jamais, jamais, jamais, la main de mes enfants dans un magasin. Parce que ça ne prend que deux secondes… Deux secondes d’inattention pour qu’un pervers immonde #zérotolérance attrape un enfant et lui arrache la vie. Pis des pervers, y’en a partout…

Heureusement, y’aura toujours des mères-poules vraiment intenses comme moi pour surveiller tout le quartier. Faque la prochaine fois que tu laisses ton enfant seul, dis-toi que t’as une chance sur deux. Une chance qu’il tombe sur un pervers incorruptible ou une chance qu’il tombe sur une maman-poule. T’as vraiment envie de prendre le guess?

Peut-être que c’est juste moi qui ai besoin d’une longue séance chez un psy, aussi…

 Joanie Fournier

Ma sœur annule son mariage

Tout récemment, ma sœur m’a annoncé qu’elle avait annulé son

Tout récemment, ma sœur m’a annoncé qu’elle avait annulé son mariage prévu pour cet automne. Vous allez penser que c’est parce que son couple bat de l’aile. Au contraire, c’est parce qu’ils se sont écoutés, ils se sont parlé et ils ont choisi ensemble. Parce que le Mariage est malheureusement rempli de trop de conventions qu’on en oublie l’essentiel et qu’on plonge dans son organisation en y perdant tout son sens. Au bout du compte, le stress finit par ternir ce grand moment unique dans une vie avant même qu’on ait pu le vivre.

Au fait, le Mariage c’est quoi?

J’ai refusé d’en faire une étape de vie dictée par la religion bien que je me sois mariée devant l’Église catholique. J’ai réfléchi au sens que je souhaitais, que nous souhaitions lui donner. Et c’est ce que nous avons vécu. Une journée parfaite durant laquelle nous nous sommes laissé flotter et bercer par l’Amour qui avait grandi entre nous et en nous l’un pour l’autre. Il y a plus de dix ans maintenant, j’ai vécu le même processus que ma sœur : organiser mon mariage. On dirait que déjà à l’annonce de notre mariage, un peu tout le monde veut s’en approprier une partie.

Tout d’abord, tes amies trouvent ça ben cool de t’habiller en « crottée » pour te faire vendre des pénis en chocolat sur Grande Allée. Ben oui! Ça a ben du sens de tourner au ridicule ce que tu t’apprêtes à vivre comme le plus beau moment de ta vie. Après, je me suis sentie quand même obligée de leur dire « Merci! » parce qu’elles ont organisé un rallye dans la ville pour moi pis que je feelais cheap d’avoir trouvé ça ben poche comme soirée tellement que j’en avais pleuré. C’est maintenant bien loin de moi et déjà pardonné, mais encore cet été, j’ai croisé une gang de filles sur le bord du fleuve qui suivaient cet insignifiant rituel d’enterrement de vie de filles. Non, mais quand est-ce qu’on va juste arrêter de faire des choses parce que c’est censé être de même? Mais là, peut-être que je juge trop vite… (Je réfléchis) C’est drôle, je doute quand même que cette fille qui a dit OUI par Amour à la demande en mariage de son chum n’a pas au même moment rêvé de vendre des pénis en chocolat pendant que ses amies lui rappellent que ce ne sera pas toujours rose, tout en affichant un sourire qui me laissait perplexe. J’ai quand même des excuses à faire à ce propos. J’ai jadis aussi pris part à ce genre de mascarade. Quoiqu’à l’époque j’avais refusé de poursuivre avec la gang aux danseurs parce que ce n’était définitivement pas très cohérent avec mes valeurs dans le contexte du mariage. En y repensant bien aujourd’hui, je rêve de repenser ce rituel pour en faire un moment fort et laisser en souvenir à la future mariée le sentiment qu’elle ne sera jamais seule même dans les moments les plus difficiles. Que nous serons toujours là pour elle, quoi qu’il arrive.

Ensuite, ta famille te partage ses demandes. Vas-tu inviter ton oncle untel? Il a quand même participé à ton déménagement… Ils questionnent le menu, les cadeaux des invités et même le budget de ton mariage. Là, ça commence à faire! « NON! de NON! et Re-NON! »

Parce que je suis passée par là, voici mon message à tous ceux qui rêvent un jour de se marier.

« Soyez forts, soyez vrais. Refusez toutes les conventions et toutes les demandes de votre famille ou de vos amis qui ne sont pas EN COHÉRENCE avec le sens que vous souhaitez donner à votre Mariage, à votre Vie! »

Le Mariage, ce n’est pas une cérémonie, ce n’est pas une religion, ce n’est pas une simple fête. Le Mariage, c’est probablement l’engagement le plus fort et sincère que vous aurez l’un envers l’autre. C’est dans ce Mariage que vous rendrez votre Amour vivant, la vie durant. Et ça! Personne d’autre que vous ne peut vous dicter comment, avec quels mots et par quel rituel vous allez vous y engagez pour qu’il prenne tout son sens. Créez votre Mariage pour vous en faire un ancrage fort à votre image, qui vous unira et qui représentera tout l’Amour que vous avez l’un pour l’autre. C’est exactement ce que représente mon Mariage et je m’en sers chaque fois que je nous sens loin de ce que nous avions imaginé de notre vie ensemble.

Ne vous en faites pas pour ma sœur et son amoureux. Ils sont parents de deux enfants adorables. Ils habitent une maison qui est remplie d’Amour. Et ce projet a été une expérience forte enrichissante qui leur a permis de se questionner, de communiquer, de se donner le droit de douter, de se remettre en question et de s’ouvrir ensemble à ce qui leur ressemble et qui leur donne en ce moment un doux feeling d’avoir pris une BONNE DÉCISION! À mon avis, ils sont déjà mariés!

« Longue vie à vous deux, les amoureux. Vous avez traversé ensemble tant de moments aussi difficiles qu’exaltants. Au travers du temps, vous avez donné un sens à votre vie ensemble. Vous avez développé une complicité tendre et inspirante en plus d’une habileté hors du commun à communiquer. Vous avez pris racine près des vagues où votre Amour est né. Et c’est dans cette nature bordée par le vent salin du fleuve que vous élevez vos deux charmants enfants. Votre ancre est à l’eau et vous maintient au plus profond de votre Amour. »

Votre demoiselle d’honneur! En l’honneur de votre Amour.

Je t’aime, ma sœur!

Pour connaître mes 5 recommandations #Harmonie101 pour revenir à l’essentiel et organiser un Mariage à votre image, poursuivez sur La famille de ma vie – Coaching

Stéphanie Dionne

 

Gérer les grands-parents, quel chaos!

En repensant à ma propre relation avec mon grand-père et ma grand-

En repensant à ma propre relation avec mon grand-père et ma grand-mère, à la place dans la famille qu’ils ont eue dans ma vie, aux liens que nous avions, cela m’a amenée à penser aux grands-parents d’aujourd’hui. Maintenant que c’est moi qui suis devenue parent, ma vision d’eux est différente.

Chaque génération a selon moi sa propre façon d’aborder le sujet.

Sous la perception de l’enfant

On y voit le côté cool : être gâté, le partage de connaissances, la tendresse reçue. Je me rappelle encore et j’imagine encore la tête de ma mère lorsque je suis rentrée de l’épicerie avec mon grand-père et qu’elle a vu la quantité de cochonneries que l’on ramenait. Elle était à deux doigts de faire une attaque. Mon grand-père avait prononcé les mots que tous les enfants rêvent d’entendre à l’épicerie avec leurs parents : « Si tu vois quelque chose qui te tente, mets-le dans le panier ». Vous imaginez que j’en avais largement profité.

La deuxième position, celle où tu deviens parent

Devenue maman à l’âge de vingt ans, avec peu d’expérience de la vie, je m’affirmais peu, j’étais influençable. Je repense à ce jour où nous étions allés au marché aux puces. Ma fille qui devait avoir à l’époque deux ou trois ans avait eu le coup de foudre pour un lapin mécanique rose en patins à roulettes qui roulait dans une allée. Il y avait aussi cette vendeuse qui encourageait trop fortement son désir que maman cède et lui achète cet objet tant désiré. Je venais à peine de lui dire non qu’elle se jeta par terre pour faire une spectaculaire crise de bacon. Malgré mon malaise, j’étais prête à la prendre en petite poche de patates et à sortir du marché. Quand j’ai entendu ma belle-mère lui dire : « Tu l’aimes le lapin? Mamie va te l’acheter. » Ouch! Elle venait de saper mon autorité et de dépasser les limites de son rôle.

Si on veut éviter malaises et malentendus entre parents et grands-parents, il faut, selon moi, suivre quelques règles de base. Moins on attend pour le faire, plus le rôle et la place de chacun seront clairs pour tous. Bien entendu, chaque famille est unique et a son histoire. C’est à vous d’y aller avec ce qui a un sens pour vous.

1)      Exprimer ouvertement vos besoins

Rien de mieux qu’une bonne et franche discussion autour d’un bon thé ou d’un bon café pour clarifier quelle place vous voulez que les grands-parents prennent dans la vie de leurs petits-enfants. Demandez-leur aussi celle qu’ils sont prêts à prendre.

2)      Reconnaître leurs désirs

Une des joies d’être grands-parents est de gâter, de faire plaisir et c’est normal! Ne les privez pas de ce bonheur. Soyez juste clairs et exprimez votre vision de la parentalité. Un biscuit, c’est ok, mais pas tout le sac.

3)      Votre moment

Avec respect, faites savoir que maintenant, c’est votre tour de vivre l’expérience d’être parents. Chacun son moment, chacun sa place.

En terminant,

4)      Soyez reconnaissant

Remerciez-les de vouloir partager avec leurs petits-enfants toute cette expérience, leurs histoires et leurs valeurs.

Johanne Bisaillon

Coach familial

Membre du réseau Nanny secours

 

Ohhh !Cette Belle-Mère…

Nous en avons to

Nous en avons tous eu une ou nous en avons une en ce moment : la mère de notre chéri(e). La relation avec cette femme peut être houleuse ou fantastique. Elle est aussi la grand-mère de nos enfants. J’ai la chance d’avoir une belle-mère incroyable. Elle est même dans mon cœur comme une meilleure amie. Cette femme a le cœur immense. Je me sens aimée comme si je venais d’elle.

 

Mon chéri mari est très proche de ses parents. Il parle avec sa mère tous les jours ou presque. Il a besoin de les voir souvent. C’est viscéral en lui. Cette connexion est essentielle à son bien-être. Imaginez ma vie si je n’étais pas tombée sur une personne comme ma belle-mère…

 

Grâce à elle, je me suis toujours sentie comme une bonne épouse. Elle me reconnaît et voit tout ce que je fais pour son fils. Elle a toujours fait en sorte que je me sente comme une bonne mère. Elle valorise tous mes bons coups avec mes filles. Elle fait en sorte que je me sente comme une femme épanouie. Elle est toujours heureuse pour moi lorsque je prends du temps pour mes projets ou mes loisirs.

 

Au-delà de la relation belle-mère/belle-fille que j’entretiens avec elle, c’est la femme qui fait en sorte que notre relation va bien. Nous ne sommes pas d’accord sur tout, mais presque ! On a de bons moments chaque fois que je suis avec elle. Elle est de ces personnes qui sont faciles à aimer.

 

Un jour, je serai belle-mère. Je sais que ce que je veux offrir à mes filles, c’est l’amour de la personne qu’elles auront choisie. L’accueil de l’être qu’elles aimeront. Le respect de la différence de l’autre. La joie que le conjoint ou la conjointe se sente aussi à la maison chez les beaux-parents. Un regard nouveau et évolué sur leur parentalité. Elle m’a offert toutes ces choses et j’en suis tellement reconnaissante.

 

Je sais que tous ces facteurs font en sorte que ma relation avec chéri mari est harmonieuse et saine. Que cela contribue à des souvenirs heureux pour nous tous. Que cela offre une vue saine de la famille à mes filles. Que ma gratitude envers ma belle-mère est gigantesque et que je ferai tout pour moi aussi devenir une merveilleuse… belle-maman !

 

 

Martine Wilky

 

Leçons d’enfants…

Claire Pimparé a dit lors de sa conférence : « Les enfants so

Claire Pimparé a dit lors de sa conférence : « Les enfants sont des maîtres, c’est eux qui nous enseignent à être parents. » J’ai beaucoup aimé entendre cette phrase qui m’a fait réfléchir et qui m’a fait prendre conscience de tout ce que mes enfants m’ont apporté.

Depuis leur naissance, chacun d’eux avec sa personnalité unique m’a beaucoup appris sur moi. Chaque étape de leur vie a été pour moi, de vivre différentes émotions, tintée de moments rigolos, de tristesse, de frustration, de déception, d’enthousiasme, de compassion, d’anxiété, de réconfort, etc.

Ils m’ont appris à être à l’écoute de leurs besoins, à persévérer, à m’organiser, à planifier mon agenda (avec toutes les activités, les rendez-vous, le travail, les tâches, etc.), à adapter ma communication selon la perception sensorielle de chacun, à lâcher prise (non sans inquiétude, car ils devaient aller au bout de leur apprentissage, c’est souvent la meilleure école de la vie), à donner le meilleur de moi-même et à accepter de faire des erreurs.

Ils m’ont fait grandir depuis leur tendre enfance et continuent de le faire encore aujourd’hui. Ce n’est pas parce qu’ils sont adultes qu’ils ne me font plus vivre d’émotions, bien au contraire. Je reste maman toute ma vie, il n’y a pas de date d’expiration.

Chaque étape apporte son lot d’émotions fortes :

J’ai vécu une joie indescriptible lors de la naissance de ma fille et de mon fils.

Les premières séparations, pour la garderie et pour l’entrée dans le monde scolaire, ouf… Mon corps était au travail, mais mon esprit était avec mon petit. Je crois que ç’a été les journées les plus difficiles de ma vie de maman.

Et ne vous en faites pas, lors de l’entrée aux niveaux secondaire, collégial et même universitaire, ils m’ont fait vivre des émotions similaires. Les séparations sont plus grandes, car ils sont de plus en plus autonomes et indépendants.

Le mal-être intérieur que j’ai vécu quand j’ai dû aller en inhalothérapie avec ma fille de huit mois. Quand elle avait mal au ventre de peur et d’anxiété chaque matin avant de partir pour se rendre à l’école. Quand j’ai dû lui acheter des lunettes à trois ans et demi. Le jour où elle s’est blessée à la cheville lors du premier entraînement pour obtenir sa certification de sauveteur océan à Hawaii, l’empêchant de recevoir ce titre.

Je me suis sentie coupable lorsque mes enfants ont eu des échecs scolaires ou lors des activités sportives, quand ils ont vécu des tensions avec des amis, et avec moi et leur père. Quand mon fils a été diagnostiqué TDA et a vécu de l’intimidation. Le bouleversement émotionnel et le changement de vie qui leur a été causé lors de la séparation de leur père et moi.

J’avais deux choix dans chacun des cas : m’effondrer ou me relever et donner le meilleur. Je me suis souvent posé ces questions : « Quel enseignement je veux donner à mes enfants? »; «  Qu’est-ce que je veux leur transmettre comme valeurs? »

Selon moi, c’est dans les défis qu’on apprend et développe des forces que nous ne connaissions pas.

Ils m’ont aussi fait vivre des émotions de joie et de fierté immenses quand :

– Mon fils a gardé les buts lors du tir de barrage en tournoi atome. Quand il a pratiqué au Centre Bell avec Le Canadien de Montréal. Lors d’un changement d’école, quand il m’a dit : « C’est correct, je vais me faire de nouveaux amis. » Il est un exemple dans son organisation et dans sa planification des tâches scolaire.

– Ma fille qui a atteint un niveau provincial en compétition de natation par quelques secondes. Quand elle était sauveteuse à la piscine de la ville. Quand elle étudiait avec acharnement pour atteindre les notes exigées, afin de pouvoir entrer au cégep en sciences de la nature. Passer de la petite fille timide et anxieuse à une jeune femme confiante qui mord dans la vie.

Mes enfants sont, aujourd’hui, deux jeunes adultes de vingt-deux ans et de vingt ans. Je suis très fière de tout ce qu’ils ont fait, mais surtout de qui ils sont devenus. Ils sont deux jeunes adultes responsables, respectueux, gentils, travaillants et qui savent se relever quand un défi de la vie se présente.

Ils m’ont transmis des messages dernièrement me confirmant que j’avais fait le bon choix de me relever.

Ma fille qui me dit : « Maman, il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions. »

Mon fils qui me dit : « Merci, maman, de m’avoir dit “non” parfois, de m’avoir transmis de bonnes valeurs. »

Ils m’ont fait grandir, ils ont fait la maman que je suis aujourd’hui.

Je ne vous en remercierai jamais assez.

Merci d’être dans ma vie

Je vous aime xx

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                                           Linda Cusson Coach, auteure et conférencière

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Toi, le paparazzi

Tu as toujours aimé faire des photos. Déjà enfant, tu admirais la

Tu as toujours aimé faire des photos. Déjà enfant, tu admirais la vie à travers un objectif. Tu as eu ta première caméra à onze ans et depuis, tu mitrailles! Chaque étape de ta vie est gravée dans cet appareil, chaque petit bout de nature qui t’a enchanté, chaque moment que tu trouvais drôle, émouvant ou rare.

Depuis que tu as des enfants, ça a pris des proportions incontrôlables! « Clic clic », tu prends des photos à longueur de journée! Ils sont si beaux ces petits amours! Tu refuses de manquer une étape et tu te promènes la caméra greffée à la main.

Vite! Il se met debout! Clic! Il est sur le pot! (non mais t’sais…) Clic! Il mange sa première purée de brocolis et en met partout! Clic! Il est si cute dans le bain! Clic! (Tu te feras chicaner plus tard pour cette photo-là, crois‑moi!) Bébé a vidé tout le tiroir de plats Ziploc! Clic! Grand-papa lui donne son biberon! Clic! Il joue avec le chien! Clic! Il escalade les marches de la galerie! Clic! Il dort (enfin)! Clic clic clic!

En grandissant, ils vont se tanner tes enfants, alors, tu voleras des images en cachette, des moments drôles et précieux immortalisés à la sauvette.

La technologie t’offre des applications toutes plus fascinantes les unes que les autres. Tu retravailles, tu recadres, tu mets des filtres, tu partages, tu tagues et tu hashtagues. Tu adores Instagram, tu penses Instagram, tu vis Instagram!

Tu es le paparazzi des enfants, des arbres, des musiciens, des oiseaux, de tes chiens, des rivières, de ton assiette (oui, oui, tu prends même tes plats en photo!), de la lune, du soleil, de la pluie, de la neige… tu vis en photographies…

Tu as embarqué dans la mode des selfies et tu poses un peu partout à la recherche de l’image qui aura le plus de succès. Tu es alerte et tu as toujours le doigt sur le piton. Tu prends une photo aussi vite qu’un cowboy dégaine son gun lors d’un duel.

Tu imprimes et tu colles ces images dans de grands albums que tu aimes tant regarder, collé sur tes enfants lors des journées pluvieuses d’automne. Tous ces petits moments figés et si vite oubliés reprennent vie au rythme des pages que tu tournes. Tu réalises alors à quel point le temps passe si vite et combien tu es heureux d’avoir volé des petits morceaux de vie afin de les savourer encore et encore. Ces souvenirs en images sont les témoins de petits bouts de bonheur. En effet, à chaque « clic », tu es heureux, car tu arrêtes un peu le temps.

Mais parfois, prends-tu le temps de relâcher la pression sur le petit bouton et de savourer l’instant? Abandonne donc un moment ta caméra et regarde avec tes yeux à toi, car c’est encore plus beau quand on vit et que l’on regarde sans filtre. Les plus belles images ne sont-elles pas celles qui sont gravées dans ta mémoire?

 

Gwendoline Duchaine

Quand les larmes sonnent l’alarme

Dans deux semaines, mon militaire de mari reviendra de sa troisième

Dans deux semaines, mon militaire de mari reviendra de sa troisième mission à l’étranger. Six mois au Kosovo. Je ne suis pas une ennuyeuse de nature, alors je savais que l’éloignement ne serait pas trop souffrant pour moi. Mais l’épuisement parental, lui, devient rapidement douloureux quand on est seul pour gérer une marmaille intense qui, elle, réagit à l’absence.

Les premiers temps, la vie se gérait bien. L’adaptation à la vie monoparentale s’est déroulée bien mieux que je l’imaginais. Entre la rentrée scolaire, l’entrée en maternelle et au secondaire et les préparatifs d’Halloween, les journées se déroulaient dans la joie et la facilité. J’étais fière de moi, j’étais soulagée, et j’étais tellement fière de mes enfants! Ils semblaient plus stables, peut-être parce que l’autorité émanait d’une seule personne.

Puis, le party a commencé. Pas dans le sens de party où on se fait du fun et qu’on n’a pas le goût de quitter. Plutôt le genre « open house » : tu sais quand ça commence, mais tu ne sais plus comment y mettre fin. Tu sais que tu es la personne qui a lancé le OK pour faire le party, mais ça devient trop, trop vite. Tu perds le contrôle, tu perds les pédales, tu vois les dégâts qui s’accumulent et tu ne sais plus comment mettre un stop à tout ça. Et tu penses à appeler la police ou à t’auto-amener à l’urgence psychiatrique avant que ça ressemble à Hiroshima.

L’hiver a été pénible. Pas pour le pelletage, ça, j’aime ça et mon gentil voisin s’est occupé de la bordure de glace que je n’étais pas capable de pelleter. L’hiver a été pénible parce que les voitures ont brisé à tour de rôle (mille mercis, CAA! Je vous dois ma santé mentale!) Mais surtout parce que certains de nos enfants ont complètement dérapé malgré les filets de sécurité qu’on avait mis en place : psy, communication avec les profs, horaire dégagé de tout ce qui n’était pas nécessaire, Skype régulier avec papa.

Souvent, j’avais l’impression de me tenir sur le bout d’un seul orteil au bord du Grand Canyon. La respiration, les massages et quelques bons amis m’ont empêchée de tomber malgré toutes les fois où mes enfants me poussaient vers le précipice à grands coups de « T’es folle » et de « Je vais te tuer ». Chaque nouvelle obstination inutile (« Ça sert à rien de ranger mes vêtements, il va falloir que je recommence la semaine prochaine »; « Il est 9 : 02, pas 9 : 00 ») me mettait dans tous mes états. Ma carapace était usée, élimée. Je marchais sur le fil auquel ma famille s’accrochait en le brassant de tous les côtés. Chaque refus de collaborer m’amenait plus près du trou noir dans lequel le stress, la fatigue physique et mentale et l’absence de soutien m’entraînaient. Je ne compte pas les fois où j’ai eu le goût de mourir pour tout arrêter. Mais quand on est le seul soutien pour ses enfants, on ne peut pas mourir. On doit rester fort pour garder le fort.

La semaine dernière, j’ai éclaté. Ce n’était pas la première fois. Mais c’était la première fois devant les enfants. J’avais beau mettre toutes les chances de notre côté, tout faire pour intervenir de la bonne façon, prendre soin de moi pour prendre soin d’eux (ajuster mon masque à oxygène en premier pour ensuite ajuster celui des autres…), la situation familiale se dégradait. La mission était trop avancée pour exiger que mon mari soit rapatrié. Il restait un mois et je n’étais pas certaine de survivre.

À bout de ressources et de souffle, je me suis mise en time-out. Je me suis assise en position fœtale dans le coin du divan, une doudou douce autour des épaules, un coussin dans les bras. Et j’ai pleuré. Non. Sangloté. Je me suis vidée du trop-plein d’émotions sombres que je contenais. Je l’écris et le nez me pique tellement le souvenir est émotif.

Ma grande fille est venue me prendre dans ses bras, flatter mon dos, me répéter des « Je t’aime, maman ». Ma deuxième cocotte me parlait comme si de rien n’était. « Pourquoi tu ne réponds pas? Maman, je te parle! » Jusqu’à ce qu’elle voie que je pleurais. Si je ne répondais plus, c’est que j’en étais incapable. Toute mon énergie était réservée pour survivre à ces minutes de panique intérieure où tout en moi était à bout d’espoir. « Maman, pleure pas! Sois pas triste comme ça! », ce à quoi ma plus vieille a répondu : « Laisse-la pleurer. Elle a toutes les raisons de pleurer, et elle a le droit de pleurer. Ça fait tellement longtemps qu’elle se retient! »

Puis, mes deux garçons se sont approchés. « Pourquoi tu pleures, maman? »; « Tu as mal, maman? » Ma grande fille a trouvé les mots pour leur expliquer que maman était épuisée. Que maman n’était plus capable d’endurer les chicanes constantes, les « non » incessants et les menaces. Que maman avait besoin que chacun collabore à l’harmonie familiale. Que maman avait tout donné depuis des mois et que là, il était plus que temps qu’elle reçoive, elle aussi. Que maman avait besoin de ses enfants.

« On est là, maman. On a fait beaucoup d’erreurs. On aurait dû t’écouter depuis longtemps. Ça fait longtemps que tu nous demandes de faire notre part dans la maison et d’arrêter de se chicaner. On s’excuse. Ça va changer. Maintenant. On t’aime, maman! »

Ce soir-là, mes filles ont raconté l’histoire du dodo aux plus jeunes. Elles les ont bordés. « Maman, les garçons aimeraient que tu ailles leur donner un bisou. Mais ils comprennent que tu le feras juste quand tu auras repris des forces. Nous aussi, on va se coucher. On espère que tu dormiras vraiment bien même si tu as beaucoup de peine. Tu as raison d’être épuisée et de nous le montrer. On aurait dû comprendre plus tôt. Bonne nuit, maman. »

J’ai pris du temps pour moi, comme je le fais chaque soir. Mais ce soir-là, quelque chose en moi s’est reconstruit. Des briques qui s’effritaient de jour en jour depuis l’automne se sont recollées. Un peu. Quand je suis allée me coucher, j’ai trouvé sur mon oreiller un pendentif en forme de cœur que ma fille avait confectionné. Et une note : « Ma chère maman, j’avais pensé te donner ce collier pour la fête des Mères, mais je pense que c’est maintenant que tu en as besoin. Je t’aime. »

Depuis ce soir-là, je n’ai presque plus à répéter, à gérer de conflits, à empêcher la troisième guerre mondiale d’éclater sous mon toit. Je n’ai plus entendu de « Tu es la pire mère de la Terre » ni de « C’est de ta faute! » Je n’ai plus entendu mes enfants dire « Je veux mourir ». Ni moi.

Il arrive que les larmes qui dévalent lavent les traces de désespoir et de colère. Il arrive que les larmes sonnent l’alarme.

Nathalie Courcy

Il leur mettra une ceinture de chasteté

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Dernièrement, l’homme et moi avons eu une conversation sur la sexualité de l’ado de la maison. J’ai découvert que papa était plutôt ouvert sur le sujet. Que permettrions-nous? Est-ce que la petite amie pourrait dormir à la maison? Si oui, à partir de quel âge? De petites questions tout à fait normales. Il faut commencer à y penser : l’ado a tout de même treize ans. Tout allait bien, la discussion allait bon train. C’est alors que j’ai prononcé ces paroles :

 

« Penses-y mon amour, ce que tu vas permettre à ton gars, tu devras aussi le permettre à tes filles. »

 

Je vous jure, je l’ai vu blêmir. J’ai vu que tout d’un coup, il était beaucoup moins permissif avec ses filles. Les règles changeaient. Ce qui était ok pour l’ado de treize ans ne l’était pas du tout pour ses filles. Les règles devenaient beaucoup plus strictes, voire irréalistes. Je suis certaine qu’il a envisagé de leur faire faire des vœux de chasteté jusqu’au mariage. Je l’ai vu élaborer (dans sa tête) les plans des ceintures de chasteté qu’il souderait lui-même (on ne peut pas sortir le soudeur du père). Je crois qu’il remettra les clés des fameuses ceintures le jour même du mariage de chacune de ses filles.

 

Il ne voulait même pas envisager qu’il est fort probable que nos filles aient des relations sexuelles dans un avenir pas si lointain. Aucun gars ne touchera à ses filles. Grâce à lui, la mode des chaperons reviendra en force. Il se portera volontaire pour s’asseoir entre sa fille et le courageux garçon qui aura osé passer le cadre de la porte. Il veillera avec eux tout en nettoyant ses armes à feu, pour être certain que le jeune comprenne bien que personne ne pourra faire pleurer ses filles (bon, j’exagère légèrement). Il se contentera peut-être de porter le fameux chandail « J’ai une fille merveilleuse, mais j’ai aussi un flingue, une pelle et un alibi. »

 

J’ai essayé tant bien que mal de la ramener doucement à la raison. Je n’y arrivais pas. C’est là que j’ai dû utiliser la manière forte, sans ménagement.

 

« Mon amour, que tu le veuilles ou non, un jour, tes filles auront un pénis dans les mains ou dans la… »

 

C’est à ce moment qu’il est redevenu un p’tit gars de trois ans. Il s’est mis les doigts dans les oreilles tout en chantant à tue-tête pour ne pas entendre la fin de ma phrase…

 

 Mélanie Paradis

Le maudit ménage!

Je fais partie de celles qui ont donc de la misère à décrocher! M

Je fais partie de celles qui ont donc de la misère à décrocher! Même quand je suis rendue avec les cernes jusqu’au plancher pis que j’ai de la difficulté à mettre un pied devant l’autre, j’ai l’impression que ça m’appelle : le maudit ménage!

On pourrait facilement croire que chez moi, c’est impeccable, mais même pas. Bien sûr, avec trois jeunes, un chat, un chien pis un conjoint, c’est impossible! (Bon ok, le conjoint c’est une blague…) Faudrait que je fasse du ménage 24 h/24, 7 jours/7 pour y arriver. Reste que pour le moment, je dors quasiment avec mon swiffer pis on dirait que ce n’est pas encore assez. J’ai un amoureux qui n’arrête pas de me dire d’arrêter, que ce n’est pas grave pis que j’exagère. Il est rare que je dise cela, mais il a raison cette fois.

Maintenant, de plus en plus souvent, je m’arrête dans un sprint de ménage pis je me dis en dedans de moi de décrocher un peu (merci, mon amour). Par contre, pas de chance que je m’écoute. Quand on a une tête de cochon même avec soi-même, on a un maudit problème! Je suis bornée en tabarouette pis je me trouve épaisse le vendredi soir à 23 h de faire encore du…… de ménage. Chaque fois, je me dis qu’il y en aura moins à faire le lendemain. Je me lève alors le lendemain et tout est à recommencer! Ggrrrr! Ça me désespère juste à écrire cette ligne!

Pis le printemps, on aime donc cette saison, mais c’est aussi temps du grand ménage. On nettoie partout dans la maison. Personnellement, je fais ça en mars et avril, mais pas au‑delà de ça. Il est hors de question que je me tape ces corvées quand je pourrais profiter un peu du soleil et de la chaleur! (Histoire d’essayer d’avoir moins l’air d’un cadavre…) Je dois ici avouer que par contre, l’été, je suis moins pire, probablement parce qu’on est vraiment plus dehors pis que la maison reste ainsi propre plus facilement. Peut-être pour ça que je déteste l’hiver à ce point!?

Mon gros problème dans le fond, et le pourquoi je suis aussi intense là-dessus, c’est que quand la maison est en bordel, j’ai l’impression que ma vie tout entière est toute désorganisée. Je sais bien que ça doit être un problème psychologique. Par contre, y doit bien exister des trucs pour en revenir de cette mauvaise manie!?

Vous, êtes-vous plus du genre à ne pas vous en faire avec le ménage ou comme moi, vous éprouvez un malaise quand vous voyez la maison désorganisée? Je serais intéressée à savoir vos trucs pour décrocher!

Mireille Coutu Lessard

 

Être un adolescent, plus difficile que je ne le croyais

Pourquoi personne ne m’avait dit de me préparer ? Pourquoi ne m

Pourquoi personne ne m’avait dit de me préparer ? Pourquoi ne m’avait-on pas avertie que ce serait si difficile ? Depuis déjà deux ans, je suis définitivement une adolescente. Tout le monde me disait que ce serait une des plus belles périodes de ma vie. Alors pourquoi j’en pense le contraire ?

Je sais ce que maman pense. Elle se demande pourquoi j’agis ainsi, pourquoi je lui pique des crises existentielles sans aucune raison, pourquoi je suis sensible vis-à-vis de certains sujets qui lui semblent pourtant tout à fait normaux, etc. Eh bien, maman, pour moi, l’adolescence est une étape de ma vie où je ne me reconnais plus.

Si tu savais à quel point le secondaire, au 21e siècle, est difficile et stressant. Peut-être que cela ne se voit pas à travers mon bulletin, mais en moi, tout est si compliqué. Si seulement tu savais quel poids nous avons sur les épaules, nous, les premiers de classe. On ne veut jamais faire d’erreurs par peur d’être jugé. Pourtant, nous savons très bien qu’il faut se tromper pour s’améliorer, mais ce n’est pas ce que tout le monde sous-entend.

Ensuite, plaire. Satisfaire mes professeurs par mon comportement et par mes notes est un travail très complexe. Toujours conserver une moyenne en haut de 85 % et me taire en classe semblent beaucoup plus évident que ça en a l’air. Plaire est plus stressant que tu ne peux l’imaginer.

Puis les frères et sœurs. J’essaie souvent de me concentrer sur mon travail, mais c’est sans succès. Souvent, les cadets veulent seulement que leur grande sœur vienne jouer avec eux. Ils ne font rien de mal, je le sais. Mais c’est parce que je suis tellement frustrée d’avoir été dérangée que je pique cette crise incompréhensible. Je sais, ils n’ont rien fait. Ils croient peut-être être la cause de mon comportement, mais ils n’y sont pour rien. Je te promets, maman, j’essaie de me contrôler, mais c’est toujours sans succès…

Pourquoi ne m’avait-on pas dit que tous ces sentiments allaient jouer sur mon comportement ? Peut-être que dans deux ans, ce sera comme avant. J’aurai peut-être compris que tout ça ne devrait pas me stresser.

Pour l’instant, comprenez chers adultes, qu’être adolescent n’est pas si facile.

Juliette Roy

 

Les nouvelles alternatives pour mieux manger

Comme plusieurs d’entre nous, presque tous les vendredis, je comma

Comme plusieurs d’entre nous, presque tous les vendredis, je commande du take out pour souper. Après une semaine à courir, j’apprécie cette petite pause de vaisselle et de cuisinage. Il y a quelques semaines, la fin de l’année fiscale est arrivée et je savais que mon temps (et ma tête) allait en prendre une claque. J’ai donc décidé de faire l’essai de plusieurs options qui aident les gens pressés.

Les repas à assembler (partout au Québec)

Si vous ne connaissez pas, ce sont des compagnies où tu commandes via Internet le nombre de plats qui te convient et tu reçois tous les ingrédients par la poste dans une boîte réfrigérée. J’avais mes doutes, mais j’ai vraiment passé une belle semaine à préparer des plats en la moitié du temps. J’ai aussi trouvé que c’était le cadeau parfait pour les ados qui partent de la maison. Même sans expérience, la fabrication du repas est vraiment facile.

Les sacs de fruits et légumes (Montréal)

Chaque semaine, tu reçois un courriel indiquant les fruits, légumes et même le pain que tu peux recevoir. Tu fais ta commande et tu reçois le tout au travail. En plus d’être hyper pratique, tu aides les agriculteurs de ta région. Ce qui est agréable avec ce genre de service, c’est que tu n’as pas d’abonnement obligatoire. Tu commandes quand bon te semble. C’est vraiment un bon moyen pour les gens qui font beaucoup d’heures supplémentaires et n’ont plus l’énergie d’aller faire l’épicerie.

Les paniers bio (partout au Québec)

Les paniers bio sont les plus connus. Ils sont un peu plus dispendieux pour une famille, mais c’est une belle façon d’aider les agriculteurs de ta région et tu peux découvrir une panoplie de fruits et de légumes que tu n’aurais jamais essayés par toi-même. Tout dépendant de la compagnie que tu choisis, tu iras chercher ton panier à un point de chute déterminé ou il sera livré à la maison.

Chaque option est un peu plus dispendieuse qu’aller à l’épicerie, mais si tu veux offrir une semaine de repas à une nouvelle maman ou que tu essaies de manger mieux avec un horaire qui ne se coordonne pas avec les épiceries, c’est plus santé et moins cher que le resto.

Valérie Legault