Archives novembre 2017

Mon anxiété, merci de m’avoir rendue au bout !

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C’était un lundi, le 21 août 2017. Une autre journée à me lever avec le sentiment que l’on m’étrangle, le sentiment de manquer d’air, le cœur qui veut sortir de mon corps ! T’sais ce genre de matins que j’endure tant bien que mal depuis maintenant six ans. L’âge de ma fille !

 

Y a-t-il un lien entre cette anxiété qui s’est ancrée en moi et la naissance de l’amour de ma vie ?! Bien évidemment. J’étais une personne somme toute très calme avant sa naissance ! Je gérais mes émotions de façon autonome et je chassais les petites bibittes de mon esprit assez rapidement. Et BOOM, tu es arrivée dans ma vie après trente‑six heures de contractions, une césarienne d’urgence et plus de petit pouls. Non mais t’sais, t’as fait ça en grand !

 

Heureusement, tu es bien vivante, sans séquelles et magnifique.

 

Il y a donc six ans, j’ai expérimenté ma première crise de panique. La sensation que j’allais tout simplement mourir, que je perdais le contrôle, que je ne respirais plus, la sensation de perdre conscience ! Et depuis six ans, j’expérimente de façon plus ou moins intense, mais ce de façon quotidienne, l’anxiété généralisée. Le fameux TAG !

 

Pendant ces six dernières années, j’ai essayé de gérer cet état de mal-être et de sensation constante de ne pas avoir le contrôle de mon corps et esprit, comme une superwoman ! T’sais, celle que la société nous impose d’être, celle que les revues, les blogues et les pages Facebook de mamans extraordinaires, jamais brûlées et toujours souriantes nous montrent.

 

J’ai essayé, mais derrière tous ces efforts, une petite voix appelée « anxiété généralisée » nuisait à ma vie. Avez-vous déjà amené votre enfant à la garderie en pensant : « Est-ce que la gardienne va bien clôturer ses escaliers, est-ce qu’elle va couper ses raisins en quatre comme je le fais pour éviter les étouffements, est-ce qu’elle sait quoi fait si elle s’étouffe ?! » Non mais, est-ce épuisant d’avoir ce genre de pensées quotidiennes, et ce depuis six ans ?!

 

Alors voilà, le 21 août 2017, mon anxiété, celle que je pensais être en mesure de finalement affronter seule, m’a mise au sol. BANG ! K.O. !

 

Je me suis rendue par moi-même dans le centre hospitalier où je travaille, à l’urgence…

 

Je me suis assise devant une collègue au triage et je lui ai lancé en pleurs : « Je suis ici parce que je suis plus capable de me sentir comme je me sens présentement, en panique constante. Je suis malade et si je ne me présentais pas ici, j’ai aucune idée où j’allais me retrouver ! Je suis à bout, aide-moi ! »

 

J’ai été hospitalisée un mois en psychiatrie ! Ohhhhh la psychiatrie ! L’étage de mon hôpital que j’avais un vilain plaisir à regarder à travers ces portes barrées et en me demandant quel genre de fous il y avait là (quel jugement merdique au final !)

 

Eh bien moi, Isabelle, trente-quatre ans, maman infaillible d’une magnifique petite fille de six ans et travaillant dans le domaine de la santé… je me suis retrouvée derrière ces portes et vous savez quoi ?! C’est ce qu’il me fallait pour maintenant me sentir libre… libre de cette maladie mentale qui s’appelle « anxiété généralisée » !

 

On m’a écoutée, on m’a soignée, on m’a confrontée et voilà ! Ce mois d’hospitalisation m’a fait comprendre quelque chose d’important : personne n’est à l’abri ! Surtout pas toi, super maman forte et inépuisable, travaillant à temps plein et veillant à ce que la famille se porte bien !

 

Oui, la maladie mentale est encore taboue ; oui, nous sommes quelques-uns à avoir honte de nous sentir ainsi mais, vous savez quoi ? J’aime maintenant l’idée de savoir qu’il y a une sortie de secours, qu’il y a des gens pour nous aider et que même si on a honte de ne pas se sentir assez « fort », il n’y a pas plus grande force que de demander de l’aide !

 

Mon anxiété, mon mal-être m’a sauvé la vie ! On peut s’en sortir !

 

Merci à toi, mon anxiété, de m’avoir rendue au bout… Sans toi, je ne serais pas la maman pleine d’espoir et de vie que je suis aujourd’hui !

 

Isabelle Nadeau

 

 

Football mom, hockey mom, soccer mom, ALOUETTE!

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En fin de semaine passée, la saison de football de mon beau-fils s’est terminée. Elle s’est conclue avec la victoire et on a rapporté la bannière du championnat dans notre ville. Jusque-là, c’est merveilleux, mais ce que je ne vous ai pas dit, c’est que la finale était à six heures de route de chez nous, en Gaspésie.

Oui, nous avons fait le voyage. Toute une organisation, parce qu’il était évident pour nous que d’amener les trois filles était clairement impossible. Juste un voyage de deux heures et on vire fous, alors six heures… NO WAY! On a trouvé une gardienne (merci à maman) qui accepterait de garder les trois enfants. On a préparé la voiture, les pneus d’hiver. Il ne fallait pas être surpris par la température : en novembre, on ne sait jamais (surtout en Gaspésie). Réserver l’hôtel, préparer l’itinéraire, me trouver une remplaçante pour ma garderie, préparer les bagages des enfants et j’en passe.

Vivre la passion de nos enfants (beau-fils dans mon cas) avec eux, c’est exigeant. Alors toi, parent qui encourage, soutient, encadre ton enfant dans son sport, je te dis :

Merci de te lever parfois très tôt le matin pour le conduire à une pratique ou le voir partir pour un match.

Merci d’aller le chercher, malgré ton horaire de fou, après les pratiques.

Merci de parfois t’occuper du transport d’un coéquipier.

Merci d’être là pour l’encourager, même aux pratiques.

Merci d’ajuster le budget familial pour que chacun de tes enfants vive sa passion. Après tout, on aura le temps d’aller au resto lorsqu’ils seront partis de la maison. 😉 

Merci de donner de ton temps pour l’équipe en faisant du bénévolat, en trouvant des commanditaires, en vendant des trucs promotionnels et j’en passe.

Merci de lui faire vivre sa passion au max.

Et à toi, joueur de football, de soccer ou de hockey; à toi, gymnaste, patineuse artistique, nageuse, etc. Je voulais aussi te dire merci. Parce que grâce à toi, on apprend à se dépasser en tant que parents. Tu nous fais connaître de nouvelles personnes. On développe de nouvelles amitiés. On découvre une deuxième famille.

Ça fait partie de la vie de parents et on aime ça.



Mélanie Paradis

*crédit photo Martin Boisvert

 

Je t’aime mon fils, ne l’oublie jamais

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C’est âgé de huit ans et quelques poussières que mon petit garçon s’en est allé. En une semaine top chrono, tu as fait en sorte que cette belle naïveté d’enfant disparaisse à tout jamais. Toi qui étais toujours couvert d’éloges. Comme tu étais poli, comme tu étais bien éduqué, comme tu étais responsable…

Il suffit d’une simple erreur de jugement pour que tu perdes cette si belle innocence. Mon bébé n’est plus, tu es maintenant un préadolescent. Déjà, tu t’es laissé influencer par des garçons que tu jugeais de bons amis mais qui pourtant, n’avaient rien de positif à t’apporter.

Cette erreur de parcours était grave. Il est de mon devoir que tu apprennes ta leçon et que tu en sortes grandi. Il est normal de faire des erreurs, mais il faut apprendre de celles-ci. Et ma peur est justement là : et si tu n’apprenais pas? Et si tu ne comprenais pas la gravité de tes gestes? Et si tu te laissais encore une fois influencer?

Je sais bien qu’avec des « si », on ne va pas bien loin, mais j’ai peur pour toi. Je suis ta mère et je souhaite le meilleur pour toi. Je veux que tu deviennes la meilleure version de toi-même. Parce qu’en tant que maman, je vois ton plein potentiel que tu n’exploites qu’à moitié. J’ai foi en toi. Tu y arriveras, mon grand.

Ton père et moi tentons par tous les moyens de t’enseigner la différence entre le bon et le mauvais. Malgré toutes nos tentatives, quelque chose cloche. Tu comprends de manière générale, mais je vois dans ton regard fuyant un petit quelque chose. Ce petit quelque chose qui pourra faire tant de ravages si tu le laisses prendre le dessus. Ne me fuis pas, je t’en prie. Ne me fuis pas.

J’ai toujours été très dure avec toi et je m’en excuse. Tu es mon aîné et je voulais bien faire. Je veux toujours bien faire, voire trop faire. La réalité est que c’est avec toi que j’apprends mon métier de mère. Tu me fais grandir, tu m’apprends, tu me fais ressentir des émotions que je n’aurais même pas soupçonnées d’exister. Grâce à toi, je suis une femme en continuelle évolution. Merci.

Toi, ton frère et ta sœur êtes mes plus grands chefs‑d’œuvre. Toute œuvre a une histoire et je dois te laisser écrire la tienne. Je dois te faire confiance à nouveau afin que tu t’épanouisses pleinement. Que tu deviennes un jeune homme heureux, accompli, respectueux et aimant. Comme je sais que tu l’es.

Mon fils, si je t’aimais ne serait-ce qu’un peu moins, je te laisserais faire ce que bon te semble. Mais je suis cette mère qui te répétera cent fois la même phrase afin qu’elle se grave dans ta mémoire. Je suis cette mère qui te frustrera bien souvent parce que je ne t’abandonnerai pas. Je suis cette mère qui sera si fière de toi qu’elle en pleurera. Je suis cette mère qui te remontera les épaules pour que tu restes toujours fier. Je suis cette mère, parce que je suis TA mère.

Tu es un jeune homme merveilleux, n’en doute jamais. Si tu t’égares en cour de route, prends une pause et retrouve tes racines. Nous serons toujours là, et nous t’épaulerons quoi qu’il arrive.

Je t’aime mon fils. Ne l’oublie jamais.

 

Geneviève Dutrisac

 

 

Rentrer à la maison

Refaire ses baga

Refaire ses bagages, se préparer à rentrer. Reprendre l’avion, le train, l’autobus.

 

Avoir le cœur débordant de souvenirs, la tête remplie d’images et souvent, le ventre gonflé par tant de nouvelles saveurs…

 

Sur le chemin du retour, fermer les yeux. Penser à tous ces moments avec tant de gratitude.

 

Imaginer des amitiés qui auraient pu naître de rencontres formidables. Accepter qu’elles ont été éphémères…

 

Retourner au quotidien, repartir sur un nouveau pied, transformé. Parce qu’un voyage, si court soit‑il, nous transforme. Prendre la peine de se plonger dans la culture des autres, ça nous fait grandir.

 

Laisser passer quelques jours. Revenir sur terre. Réaliser la chance qu’on a eue.

 

Refermer le coffre à souvenirs pour qu’à jamais, ces images restent gravées dans notre cœur.

 

Italie, tu es si belle! On se reverra…

 

Karine Lamarche

Enseignante

 

À toi, l’enfant-roi

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 À toi qui insultes tes parents, toi qui cries et cours partout, qui prends les jouets sans demander la permission, qui se sers seul dans le frigo ou qui exiges un bonbon à tout bout de champ… À toi qui refuses de t’habiller, qui se jettes par terre dans les magasins, qui hurles sans raison ou qui arraches des mains un objet convoité… tu as (très) confiance en toi, et je trouve cela admirable… mais…

En chemin, tu as perdu la notion de respect de l’autre. Tu souhaites satisfaire tes besoins… tel un petit roi… tu ordonnes et tu imposes… tu fais TA loi…

Chaque jour dans mon travail, je vois des parents complètement dépassés (et démunis). C’est toi qui mènes la danse, du haut de ton si jeune âge…

Mais que s’est-il passé pour que nos enfants prennent le contrôle à ce point?

J’ai grandi dans un autre pays, et j’ai donné une éducation différente à mes enfants. Des règles strictes, un cadre, des punitions et rarement même, une fessée (que j’ai toujours considérée comme un terrible échec, entraînant un sentiment dévastateur de l’estime de soi, pour le parent et pour l’enfant).

J’ai eu trois enfants en moins de quatre ans, alors je leur ai demandé beaucoup, je le sais. Même si je ne les ai jamais forcés à embrasser un adulte ou un ami, ils ont toujours appris à se présenter et à saluer les gens. La politesse, le respect de l’autre (qu’il soit petit ou grand, vieux ou jeune, blanc ou noir, etc.) sont des valeurs fondamentales pour moi.

J’ai voulu que mes enfants soient capables de fonctionner dans la société, qui elle aussi, est régie par des lois.

L’avantage d’avoir accès à deux cultures, c’est de tirer le meilleur des différentes approches.

Je leur ai montré l’estime de soi (quelle merveilleuse notion!), j’ai utilisé la valorisation positive, mais aussi le NON, la frustration, le respect des règles et les conséquences d’un comportement inadéquat. Mes enfants savent qu’ils ont droit à l’erreur et qu’ils peuvent toujours faire des actions réparatrices. Ils sont en apprentissage! Et cet apprentissage nous demande, en tant que parent, un effort de chaque instant. Je vous assure que si vous dites NON à votre enfant, il ne vous aimera pas moins, au contraire : il a besoin de l’entendre, ce mot.

Je te regarde aller, toi, l’enfant-roi, et je suis persuadée que tu es perdu et inquiet. Tu as besoin d’un cadre autant que tu as besoin d’oxygène et d’amour. Tu pars dans tous les sens, épuisant tes parents et tous ceux qui croisent ton chemin.

Notre rôle de parents n’est-il pas de faire en sorte que nos enfants soient heureux? Pour être heureux, il faut s’aimer et être capable de fonctionner avec les autres. Que vont devenir nos petits rois dans la société de demain?

À toi, l’enfant-roi, je te souhaite de trouver un cadre, des règles, du respect et beaucoup d’amour pour les autres. Tu verras comme la vie sera plus sereine.

 

Gwendoline Duchaine

 

Le monde de la lecture

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J’ai toujours valorisé la présence de livre dans la maison. Ma fille et moi sommes présentes mensuellement à la bibliothèque depuis quatre ans et j’en suis fière. C’est véhiculé partout, nos enseignants le disent : la base de l’éducation passe par la lecture. J’ai compris il y a quelques jours que ma fille était passée à une autre étape dans cet univers. Ma boîte vocale contenait un message pour ma fille parce qu’elle s’était réservé un livre à la bibliothèque et il était arrivé. Alors tiens maman, ta fille vient de faire un pas de plus dans la société. Elle réserve ses propres livres, car elle a eu les explications sur la façon de le faire elle‑même…

J’ai donc eu l’idée de vous partager notre parcours dans le monde des livres. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours lu. Parfois avec moins d’assiduité parce que la bibliothèque n’était pas proche de la maison, mais j’ai rapidement eu ma carte et j’ai fréquenté sur une base régulière. Ensuite, il y a quatorze ans, lorsque j’ai quitté le nid familial pour habiter avec une coloc, j’ai également pris ma carte et je me souviens à quel point j’adorais l’emplacement de cette bibliothèque, sur le bord de l’eau. Je pouvais combiner une visite à la bibliothèque avec une longue marche; c’étaient de beaux moments. Lorsque j’ai aménagé avec mon conjoint, la bibliothèque était à cinq minutes à pied de la maison et là encore, je n’ai pas perdu de temps avant de la fréquenter. 

Il y a un peu plus de quatre ans, j’ai fait faire une carte pour ma fille et rapidement, elle s’est initiée aux visites mensuelles et au choix de ses livres. Avant, il m’arrivait de lui en prendre, mais rapidement, j’ai compris qu’elle n’était pas rendue là, car elle se les mettait dans la bouche ou tournait les pages avec un peu trop d’énergie. Quand elle a eu trois ans, nos visites ont commencé et c’est un rituel, car j’ai toujours gardé ce moment pour le combiner avec une petite marche, sauf en cas de pluie.

Ensuite est arrivée l’école ainsi que l’apprentissage de la lecture en première année. Le jeu du loup a été à la base de son apprentissage ainsi que les prêts de nuits. Elle a été très fière de finir sa première année avec 150 livres lus et d’arriver en première place.

En deuxième année, la lecture à l’école passe aussi par des visites à la bibliothèque municipale. En effet, ma maison est à proximité de la bibliothèque et de l’école, qui se trouve de l’autre côté. C’est avec l’école que ma fille a appris les modes de recherches, comment faire des réservations, les différentes sections de la bibliothèque…

Est-ce que je me suis sentie coupable de ne pas lui avoir cela montré avant? Pas du tout! Pour moi, lire et fréquenter la bibliothèque se veut avant tout un beau moment mère-fille et je le vois comme un passe-temps.

L’école met l’accent sur le côté éducatif des visites à la bibliothèque et le milieu scolaire remplit bien son mandat. C’est donc pour cela que j’ai reçu un appel ces derniers jours : j’ai la preuve que ma fille a bien compris la visite sur les explications. Depuis, elle fréquente la bibliothèque avec beaucoup plus de connaissances et d’autonomie.

Il n’y a pas si longtemps, je voyais une voisine se diriger avec son bonhomme d’environ trois ans vers la bibliothèque et j’étais quelque peu émue. Je me voyais avec ma fille. Je vous souhaite de trouver votre couleur avec la lecture pour vous et vos enfants. Oui, nous avons les tablettes aujourd’hui, mais je crois sincèrement que la bibliothèque fait partie du parcours éducatif de nos enfants et c’est à nous de le voir comme un passe-temps et non comme une obligation et un boulet. Allez, bonne lecture! 

 

Évelyne Blanchette

Mes essentiels du moment

Aujourd’hui, j’avais envie de vous parler de mes essentiels du m

Aujourd’hui, j’avais envie de vous parler de mes essentiels du moment en matière de maquillage.

Tout d’abord, on se souvient que j’ai trois emplois et deux enfants. Alors, même si je rêve de pouvoir le faire, je n’ai pas des heures à passer devant le miroir pour me maquiller!

Quand je pense au maquillage, j’ai besoin que les produits soient de bonne qualité et qu’ils ne prennent pas trop de place dans mon sac à main (parce que des essentiels, ça se traîne PARTOUT!)

 

1— Ma crème BB de Marcelle.

 

Cette crème/poudre n’est malheureusement plus fabriquée. J’ai aussi la version en tube et je l’adore! Le fini n’est pas trop épais et il cache tout de même les imperfections sans pour autant donner l’impression que je me suis peint le visage. Haha!

Prix : 21,99 $

Points de vente : Pharmacies

 

 2— Poudre pressée Quatuor de Marcelle

 

J’aime beaucoup l’effet naturel de cette poudre. De plus, elle arrive à masquer les moindres imperfections du visage et les excès de sébum.

Prix : 18,99 $

Point de vente : Pharmacies

 

 

3— Butter Bronzer

 

C’est le maquilleur sur le plateau des Échangistes qui m’a fait connaître cette poudre qui donne un effet bonne mine immédiat. On peut s’en servir comme fond de teint, comme poudre de contouring ou comme illuminateur. Autre point fort du produit? Il sent le ciel! Une odeur de noix de coco nous enivre à chaque application. ❤

Prix: 13,99$

Points de vente : Walmart et certaines  pharmacies

 

 

4- Urban Decay palette Naked Flushed

Cette palette, j’en suis tombée amoureuse à force de voir ma maquilleuse l’utiliser pour mes maquillages sur Vendre ou rénover. On peut se servir des couleurs séparément ou toutes ensemble. Tout dépend du look désiré.

Les trois couleurs représentent un bronzeur, un illuminateur et un fard à joues. Sincèrement, c’est un must à avoir. Idéal pour définir vos traits et pour mettre de la couleur sur vos joues.

Couleurs que j’utilise : Naked — produit bronzant (bronze moyen satiné)/illuminateur (champagne rosé doux chatoyant)/fard à joues (vieux rose légèrement chatoyant).

Prix : 35 $

Points de vente : Pour ma part, je les achète chez Sephora.

 

 

5— Illuminateur de Yves Saint-Laurent

 

Celui-là, je l’ai acheté l’an passé alors que je revenais de voyage. On peut l’acheter dans l’avion.

En fait, la compagnie produit un deux pour un et tout ça, sans taxes. J’ai sauté sur l’occasion et je l’ai acheté! Haha! C’est idéal pour les points de lumière au niveau de l’ossature du visage. Ça ne prend pas trop de place et ça donne un beau résultat.

Prix : 50 $

Points de vente : Dans l’avion d’Air Transat haha! Sinon, La Baie et Sephora.

Vous, quels sont vos coups de cœur du moment en matière de maquillage?

 

Ces petits mots qui résonnent fort…

Ces petits mots qu’on dits aux enfants, un peu à

Ces petits mots qu’on dits aux enfants, un peu à la blague, sans aucune mauvaise intention… ils résonnent parfois si fort qu’ils sonnent comme l’écho dans la tête de nos tout-petits… Ils sèment une toute petite graine, échappée là sans même le savoir, qui peut grandir et devenir aussi forte qu’un chêne centenaire…

« Ben là! Tu vas pas manger tout ça! Faudrait pas que tu d’viennes grosse! » Une si petite blague… qui a tellement d’impact! Je l’ai tellement entendue! Que ce soit devant un gros dessert au chocolat, un cornet de crème glacée, une deuxième assiettée ou une autre portion de pain à l’ail au restaurant… Les adultes ne veulent pas mal faire, mais le mal est fait… la graine est semée. Dans dix ans, quand cette enfant devenue presque femme se privera de nourriture, il sera trop tard pour revenir en arrière.

« Wow! T’es chanceuse d’avoir la peau foncée d’même! »
Un compliment? Pas tout à fait… Tout ce que ce commentaire fait, c’est montrer à l’enfant une différence qu’il n’avait même pas remarquée avant que vous la lui mentionniez… Et maintenant, cette différence va prendre toute la place et une petite fille de sept ans pleurera le soir parce qu’elle n’a pas la même peau que Blanche-Neige et qu’elle est « prise comme ça ».

« Hey, wow! Tu cours vite pour une fille! » On y était presque… C’est vrai qu’elle court vite. Vraiment vite. Mais jusqu’à cette seconde, elle ne savait pas qu’elle ne pouvait pas courir plus vite qu’un garçon. Même si tu dis ça « juste de même », l’impact est beaucoup plus fort que tu le penses.

« Ben là! Tu vas pas laisser ton gars jouer aux poupées! » Pas besoin de rajouter que tu as peur qu’il devienne homosexuel ou qu’il attrape l’envie d’aimer les hommes… On a bien compris ce que ça insinuait. Moi, quand je laissais mon petit homme jouer avec des poupées, je me disais seulement qu’il allait devenir un bon père. Toi, tu viens de lui mettre dans la tête qu’un humain avec un pénis, s’il prend soin des autres, est forcément homosexuel… Et imagine s’il est homosexuel, à quel point ce commentaire le fait sentir anormal…

« Quoi? Tu le laisses jouer avec Mohamed? En tout cas, moi je ne le laisserais pas jouer avec un futur terroriste! » Ces mots-là, ils font déjà mal… Ton garçon, il pensait que Mohamed était son meilleur ami, parce qu’il courait super vite, pis qu’il était le meilleur pour compter des buts au soccer. Là, il devient une future menace potentielle, parce qu’un adulte étroit d’esprit vient de dire une remarque raciste devant lui…

Chez nous, le seul truc qu’on a trouvé, c’est de ne rien laisser passer et de nommer ce qu’on n’accepte pas. Pas question d’en laisser passer une et que nos enfants pensent que c’est parce qu’on est d’accord…

À la quincaillerie, un homme a lancé à mes filles : « Ouf! Papa a trois filles! Pas de garçon? Qu’il doit être malheureux! » Pour lui, ce n’était qu’une blague, lancée à un inconnu dans une file d’attente pour passer le temps. Pour mes filles, c’était un coup de massue leur annonçant que peu importe ce qu’elles deviendraient, elles seraient une déception pour leur père, pour l’homme qu’elles admirent tant… Une fois l’homme-étroit-d’esprit parti, j’ai accoté le panier d’achats au mur, j’ai regardé mes filles droit dans les yeux et je leur ai dit à quel point elles nous rendaient heureux. Je leur ai dit qu’elles nous remplissaient de fierté, d’amour et d’humanité, et qu’elles le feraient toute leur vie, peu importe ce qu’elles choisissent de devenir.

Ils sont si forts ces petits mots! En 2017, je pensais que ces idées préconçues étaient derrière moi. Je me suis efforcée d’apprendre à mes enfants la tolérance, l’ouverture, le respect et l’acceptation des différences. Chez soi, comme chez l’autre. Mais cette société continue de semer des petites graines… et les enfants ont la tête remplie de terre fertile…

C’est quoi votre solution? Votre meilleur engrais à bonnes valeurs?

 

Joanie Fournier

À toi mon partner

Quand on entre dans la police, ce qu’on apprend dès le premier jo

Quand on entre dans la police, ce qu’on apprend dès le premier jour, c’est l’importance d’avoir un bon partenaire. Quelqu’un sur qui on peut compter dans toutes les situations. Savoir que nous sommes là l’un pour l’autre. Savoir ce que l’autre fera pendant une intervention sans même avoir à se parler. Savoir que son partenaire prendrait une balle pour soi et vice versa. Un bon partenaire est très important dans notre domaine.

Bien ce partenaire, j’ai fini par le trouver. J’ai eu la chance de travailler avec lui pendant quelques années aux enquêtes criminelles. Nous avons appris à nous connaître, à nous apprivoiser et à deviner ce que l’autre pensait dans certaines situations. Un bon vieux couple tout jeune quoi ! Mais le 9 novembre 2014, la vie a décidé que nous ne serions plus jamais partenaires de travail. Sébastien est décédé d’un foutu cancer à l’âge de trente-trois ans, laissant ses tout jeunes jumeaux Tristan et William ainsi que sa conjointe Isabelle. Mais je ne vous parlerai pas ici de son cancer, car mon texte portera sur du positif, soit sur mon partenaire. Sébastien m’a demandé quelques jours avant sa mort de m’assurer qu’il ne soit jamais oublié. Alors voilà !

Je veux donc vous présenter mon partner Sébastien Glaude. J’ai la chance d’avoir cette tribune pour vous le présenter et de cette manière, en quelque sorte, le garder vivant pour que Tristan et William puissent lire sur leur père quand ils auront l’âge de le faire.

Sébastien rêvait de devenir policier. Son père était policier et il ne se voyait pas faire autre chose. Il a combattu un premier cancer très jeune et a subi plusieurs traitements et interventions. Les médecins lui avaient dit qu’il ne pourrait pas devenir policier après toutes ces interventions. Avec sa tête de cochon et sa détermination, il a déjoué tous les pronostics et est entré dans la police.

Sur la patrouille dans ses premières années, il a ensuite tenté sa chance aux examens pour devenir enquêteur. Il a facilement réussi et a été nommé détective et ensuite sergent-détective. Comme il n’a pas froid aux yeux, il a très rapidement accepté un poste au département des crimes graves. C’est d’ailleurs à cet endroit que nous avons commencé à travailler ensemble. Nous avons rapidement développé une passion commune, l’interrogatoire vidéo. Nous étions complices et nous nous complétions bien. Il était positif, déterminé et motivateur ; travailler avec lui était un loisir. Nous avions des projets d’avenir et de retraite ensemble que nous ne pourrons jamais réaliser. Je sais que je pourrai les réaliser sans lui, mais c’était avec lui que c’était prévu.

Sébastien adorait son métier. Il avait cette motivation que l’on retrouve chez très peu de policier. Il avait le désir d’apprendre et de s’améliorer. J’ai eu la chance de faire un cours sur les crimes majeurs au Collège canadien de police à Ottawa avec lui. Deux semaines que je n’oublierai jamais. Ceux qui ont eu la chance de côtoyer Sébastien ne l’oublieront jamais.

Sébastien a été un exemple pour moi, et ce, jusqu’à son départ. Vous devez comprendre qu’il a appris lors d’une visite à l’hôpital le 30 octobre 2014 qu’il ne lui restait qu’entre deux et quatre semaines à vivre. Il était 12 h 45 lorsqu’il m’a appris la nouvelle dans la chambre 3024. JAMAIS je n’oublierai cette douleur, l’incompréhension, la peur et ce sentiment de ne rien pouvoir faire pour lui. Il a tout de même eu le courage de faire des vidéos pour sa famille et des lettres pour ses enfants, qui leur seraient remises aux étapes importantes de leur vie. Il m’a même dicté une lettre que j’ai eu l’honneur de lire à ses funérailles. Oui, il a voulu s’adresser aux gens à ses propres funérailles. Quelques passages de cette lettre sont fantastiques et j’aimerais que vous en faire part :

– Il y en a qui peuvent penser que mourir jeune est une défaite. Que cela signifie « perdre son combat ». Moi, je n’ai rien perdu. C’est moi qui ai gagné. Parce que dans ma vie, à l’âge que j’ai, je n’ai aucun regret, c’est une victoire. Professionnellement, je ne changerais pas une journée de ma vie. Je n’ai eu que du plaisir et du bonheur. C’est exceptionnel.

– Je veux vous dire que la vie c’est un party. La vie c’est le bonheur.

– Personnellement, je ne changerais rien non plus. Je suis entouré d’une famille et d’amis comme je n’ai jamais vu personne être entouré. Ma vie, c’est ma plus belle victoire.

– On ne choisit pas le nombre de secondes qu’on va passer sur la Terre, mais on choisit comment on les dépense. Dépensez-les bien. Même dans les pires journées, il y a des petits moments de joie et de plaisir.

– Je ne connais pas grand monde qui part et qui n’aurait pas changé une journée de sa vie. La seule petite chose que je changerais, c’est d’avoir une journée de plus pour faire la fête avec vous et partager votre présence. Pensez à moi, je vous aime fort.

Alors voilà. Vous connaissez un peu plus qui est Sébastien Glaude et quel genre de mentalité il avait. De mon côté, je respecte mon engagement de le faire connaître et de le garder vivant en parlant de lui ici.

Tu me manques mon partner. C’est encore à toi que je me confie quand j’ai quelque chose qui ne va pas, mais maintenant, je dois accepter que ce soit une discussion à sens unique. Tes conseils me manquent. Ton amitié me manque. Tu as été un exemple de courage pour moi. J’ai hâte de te revoir, mais je vais laisser la vie décider de la date. Sois tout de même patient, car je n’ai pas l’intention d’acheter mon billet trop vite pour te voir.

 

Des thés detox et énergisants? Oui, je le veux!

Comme bien des gens, je tente d’avoir un rythm

Comme bien des gens, je tente d’avoir un rythme de vie un peu plus sain tout en étant équilibré.

 

Les personnes qui me connaissent bien savent que je suis une vraie bebitte à sucre et que je ne m’alimente pas toujours correctement. Tout ça pour dire que, avec les années, mon corps m’aime de moins en moins.

 

C’est probablement pour cette raison que je suis toujours à la recherche de nouvelles découvertes qui pourront aider mon système à être un peu moins « magané » par mon style de vie et mon alimentation (trois emplois, trop de repas au resto et deux enfants qui me font flancher devant des chips, du popcorn, etc.)!

 

Bref, il y a quelques semaines, je me suis souvenue d’une marque thé que je prenais avant de tomber enceinte d’Anna : KUSMI TEA.

 

J’avais deux sortes préférées, le DETOX et le BOOST. Ne me demandez pas pourquoi, mais ces deux thés mélangés ensemble me donnaient de l’énergie à revendre, et m’aidaient à maintenir mon poids et à éliminer ma rétention d’eau. Ça ne m’a pas pris deux heures que j’avais déjà acheté les deux boîtes! Haha!

 

Après en avoir parlé sur Instagram, j’ai reçu des dizaines de demandes d’informations et encore aujourd’hui, vous êtes plusieurs à me questionner sur ces produits.

 

Premièrement, je ne vends pas ces thés, donc je n’ai pas une multitude d’informations sur les produits. Tout ce que je peux vous dire, c’est que j’ai depuis des années un énorme coup de cœur pour la marque Kusmi Tea, et en particulier pour le DETOX et le BOOST. Le goût est incroyablement bon et les bienfaits le sont tout autant. Chaque fois que j’en bois, ma mère et mon chum m’en volent des gorgées! Haha!

 

 

Les points de vente sont indiqués sur le site web de la compagnie. Personnellement, je les achète chez Avril.

Voici quelques infos trouvées sur le net :

 

 

KUSMI TEA DETOX : Est composé de Maté, thé vert, citronnelle, graine de cynorhodon et arôme de citron. Les vertus : purifier son organisme et éliminer les toxines. Il est à noter que ce thé n’est pas laxatif et qu’il ne vous fera pas maigrir… Il aide le corps à se détoxiquer de tout ce qu’on ingère. C’est bien certain que ce thé associé à une alimentation saine deviendra votre meilleur allié pour une perte de poids saine.

 

 

KUSMI TEA BOOST : Est composé de Maté, thé vert, cannelle et gingembre. Il aide à avoir un maximum d’énergie tout au long de la journée!

 

Oh! En analysant les ingrédients, j’ai réalisé que ces deux thés comportaient du maté. Ne sachant pas ce que c’était, j’ai fait une petite recherche sur Doctissimo, ce qui m’a aidée à comprendre pourquoi ces thés aidaient à la perte de poids.

 

« Maté : Servant à la préparation d’une boisson très prisée dans de nombreux pays d’Amérique du Sud, les feuilles de maté sont connues pour leurs vertus. Agissant contre le vieillissement cellulaire, le maté est particulièrement efficace lorsqu’il est consommé à des fins d’amaigrissement ou comme tonifiants. »

 

Bonne dégustation :-)!

S’en prendre à la racine

Malgré ma nature positive et ma passion pour le métier d’éducat

Malgré ma nature positive et ma passion pour le métier d’éducatrice, cette année je me suis demandé : est-ce que c’est ça, un épuisement professionnel?

Mais bon, avec mon caractère de cochon, j’ai décidé de ne pas m’arrêter. Coup par‑dessus coup, les genoux me pliaient, mais j’ai réussi, je ne suis pas tombée à genou.

Et puis un beau jour, je magasinais avec ma mère et soudainement, elle m’a dit : « Marilyne, t’as un gros trou dans le fond de la tête. » Je me dirige vers une salle de bains pour aller voir et là, j’ai pu constater l’ampleur de mon épuisement.

J’avais un gros trou, très visible, sans aucun cheveu, dans le genre que je faisais compétition à Caillou. Mon premier réflexe a été de penser que j’avais une maladie ben grave (allo l’hypocondriaque!), là je paniquais un peu t’sais. Je me suis dépêché de me connecter à Facebook pour demander à mes zens (groupe Facebook) si quelqu’un savait de quoi il s’agissait. En l’espace de quelques minutes, j’avais une dizaine de réponses, dont des réponses de coiffeuses, et ma maladie « grave » se nommait : Stress.

Pis ce stress-là, je savais très bien d’où il provenait!

L’éducation à l’enfance, c’est ma première love story sur le marché du travail. Je fais des pieds et des mains pour ces petits humains-là, je le fais pour EUX et ça me rend heureuse.

Par exemple, plus jamais je ne perdrai un cheveu pour un gouvernement aussi répressif et irrespectueux.

J’ai perdu mes cheveux parce que mon quotidien est rendu nettement plus complexe et difficile qu’autrefois. Il y a maintenant l’over-ratio, les besoins particuliers qui viennent avec peu d’aide, le « tout autres tâches connexes », et je m’arrête là, parce qu’il y en a long à dire.

J’ai perdu mes cheveux parce que la pression d’offrir un service de qualité, celui que MÉRITENT les enfants, était devenue étouffante. Faire autant sinon plus, avec moins, ce n’est pas humain.

J’ai perdu mes cheveux parce que je dois me battre constamment pour tenter de faire voir ma valeur en tant qu’éducatrice à un gouvernement et à une société aveugles. Merci à ceux qui croient en nous; les autres, j’ai fini de perdre mes cheveux pour vous.

Au final, j’ai perdu beaucoup de cheveux et ce n’est pas fini, mais on peut en rire quand même un peu. Mais je peux vous assurer que JAMAIS je n’ai perdu un cheveu à cause des enfants.

J’ai perdu mes cheveux à cause d’un gouvernement qui n’a aucun respect pour les enfants et qui pense que les enfants ne sont pas un bon investissement, alors qu’ils sont notre plus beau joyau et qu’il faut tout faire pour les préserver.

Et après, on vient me dire que je fais la grève pour l’argent. Si vous saviez comment je n’ai perdu AUCUN cheveu pour mon salaire!

Je vais me tenir debout pour VOS enfants, parce qu’ils méritent tellement ce qu’il y a de mieux.

Je vais me tenir debout pour mes droits, pour mes conditions de travail parce que je refuse d’accepter l’inacceptable.

Je vais me tenir debout pour ma profession, NOTRE profession. Que tu sois éducatrice en milieu familial, au privé ou bien en CPE, je vais me tenir debout parce que NOTRE profession mérite entièrement d’être reconnue et respectée.

Je vais me tenir debout pour mes cheveux aussi, parce que je veux encourager ma repousse capillaire 😂

*Depuis quelques années, des centaines de millions de dollars ont été coupés en petite enfance. Nous nous sommes relevé les manches, et nous avons continué à faire notre bon travail, avec moins. De la direction générale jusqu’aux éducatrices, nous avons tous et toutes le même désir : préserver notre beau réseau des centres de la petite enfance (et j’ai envie de dire : on va y arriver!)

Cependant, d’année en année, malgré notre bon vouloir, notre motivation et notre amour du métier… les plumes commencent à tomber.

Par chance que ça repousse et que ça ne nous empêche pas de nous tenir debout!

Marilyne Lepage