Archives avril 2018

Pardonne-moi, mon enfant…

Pardonne-moi d’avoir fait le

Pardonne-moi d’avoir fait le choix de te mentir.

Pardonne-moi d’avoir trahi ta confiance en moi.

Pardonne-moi de te faire vivre aujourd’hui cette trahison qui te brise le cœur.

Tu l’as découvert, aujourd’hui…

Ton père et moi, on est la fée des dents.

On a fait le choix de te faire croire à un monde merveilleux et fantastique.

On a fait ce choix pour plusieurs raisons :

La première étant qu’on ne voulait pas que tu te sentes différente des autres.

On ne voulait pas que tu ne ressentes pas que tu fais partie d’une communauté qui vit et croit en plus grand et fantastique.

On ne voulait pas que tu ressentes l’exclusion, cette douleur qui te prend quand tu prends conscience que tu ne vis pas les mêmes choses que les autres.

Le sentiment d’appartenance, c’est important pour nous que tu le ressentes.

Deuxièmement, on a fait ce choix car on ne voulait pas que dès tes premiers moments en société, tu ne vives que du gris et de la tristesse.

Que tu sois témoin si tôt de la souffrance et du terne que l’on peut vivre dans ce monde.

On ne voulait pas que tu sois désabusée de la vie.

On voulait que tu croies que la vie, c’est plus magique, plus beau et plus puissant que la réalité peut paraître.

Troisièmement, ton père et moi, on se faisait un plaisir de récolter tes dents et de les chérir.

Voir son enfant grandir, pour nous les parents, c’est un immense privilège.

Prendre un moment pour voir toute l’évolution que tu fais et la fierté que l’on ressent à chaque dent est grandiose!

Quatrièmement, on se faisait une joie de collecter tes beaux dessins, tes mots doux, tes rituels qui entouraient l’arrivée de cette fée si généreuse.

On ressentait l’amour que tu mettais dans tes communications. On ressentait ta fébrilité au moment de te coucher et de glisser sous ton oreiller ta dent.

Te voir si belle et excitée de voir le petit matin, c’était un beau cadeau pour nous.

Cinquièmement, je voulais voir ton père prendre tant à cœur son rituel pour prendre ta dent, l’amour qu’il met à répondre à ton rituel, voir la fierté qu’il ressent à incarner ce rôle.

Voir à quel point c’est un moment important pour lui, pour moi ta mère, c’est chaque fois un moment magistral.

Car si moi, je t’ai portée dans mon ventre et si je t’ai donné la vie, ton père t’a offert la foi.

J’ai déjà lu cette phrase quelque part et elle illustre tellement bien ce que je veux te dire :

« Si tu as pu croire en la fée des dents pendant des années, tu peux bien croire en toi pour le reste de ta vie. »

Ton père t’a offert la capacité de croire en plus grand que toi.

Croire que dans la vie, les choses peuvent être magiques. Croire que quand on désire devenir quelque chose, on le peut : il a quand même été une fée pendant toutes ces années!

Il a démontré hors de tout doute que dans ton esprit, si tu décides de croire en une image positive et extraordinaire, tu as la capacité de la vivre et de la rendre réalité.

Il a démontré hors de tout doute qu’en toi, il y a de la magie.

Qu’en toi, tout est possible …

C’est ça la vie, mon ange : si tu te laisses voir ce que la réalité de la vie semble être pour toi, tu ne verras que du gris et du désappointement.

Mais si tu plonges en toi pour faire de ta magie une réalité, il n’y aura jamais une limite, un défi que tu ne sauras dépasser.

Tu as maintenant la preuve de toute la magie et de tout le potentiel que tu as en toi.

Tu as la capacité de faire de la vie ordinaire, TA VIE extraordinaire!

On t’aime de tout notre cœur!

Pardonne nous…

Viens me retrouver dans mon monde lumineux dans lequel je t’offre trois livres numériques gratuits!
http://www.martinewilky.ca/

Martine Wilky


Martine Wilky
Auteure, Coach et Conférencière
martinewilky@gmail.com
www.martinewilky.com
514.258.3606

Les ados et Internet

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«Moi, dans mon temps»… Je ne pensais jamais dire ça une fois dans ma vie. Du haut de mes trente-trois ans, je viens d’avoir une belle claque au visage.

Moi, dans mon temps, Internet à treize ans n’existait pas. On vivait nos expériences, une étape à la fois et surtout, dans l’intimité. Maintenant, à treize ans, les ados ont leur cellulaire. On leur en fournit un en promettant qu’une fois par mois, on va fouiller dedans pour question de sécurité… ce qu’on laisse tomber bien assez vite parce que nos enfants, on leur fait confiance.

Le cellulaire fait partie intégrante de leur vie, il est «scotché» à leur main et c’est la catastrophe si on les sépare.

Moi à treize ans, je voyais mes amies, on dansait, on chantait et on riait. On avait nos petits chums et on jasait dans le sous‑sol, collées sur eux. Sans plus.

Aujourd’hui, à treize ans, elles s’abonnent à des sites de rencontres pour adultes en mettant une fausse date de naissance. Elles voient des profils de garçons qui mentent sur leur âge et surtout, elles voient des vidéos qu’elles ne devraient pas voir, à treize ans…

Moi à treize ans, j’avais un appareil photo, on se prenait en photo lors de nos partys de sous‑sol, on s’arrangeait pour qu’elles soient belles parce qu’on devait attendre quelques jours avant de les voir. Pas question d’avoir des photos ratées ou encore des photos gênantes parce qu’un inconnu s’occupait de les faire développer! On ne voulait pas avoir honte en allant les chercher!

Aujourd’hui, à treize ans, elles font des selfies et des «shooting photos» avec le ventre à l’air à moins trente, dehors. Au début, on pense que c’est inoffensif même si ça nous rend inconfortables par en dedans, mais on les laisse faire, parce qu’on leur fait confiance.

Moi dans mon temps, j’en ai bu de l’alcool, pour essayer. Oui, même à m’en rendre malade, parce qu’à treize ans, on ne sait pas boire! Parce qu’à treize ans, on commence à faire nos expériences. On expérimente, le mot le dit, c’est normal.

Aujourd’hui, à treize ans, il faut boire de l’alcool, sinon on est out

Moi, dans mon temps, on jouait à la bouteille. Ben oui, on l’a tous fait. On embrassait notre voisin de droite pis on trouvait ça drôle. Mais c’était dans l’intimité, entre amis.

Aujourd’hui, les ados se dévoilent sur Internet, à la vue de tout le monde. «Oui, mais on s’en fout, ils ne voient pas notre visage».

Et là, notre monde s’écroule. On réalise que les ados d’aujourd’hui sont loin de ce qu’on était «dans notre temps». Oui, la vie change, elle évolue, parfois beaucoup plus rapidement qu’on le souhaiterait, mais ce n’est pas une raison pour accepter n’importe quoi. On passe pour des méchants ou des vieux dépassés qui ne comprennent rien. Mais mon cœur de maman n’arrive pas à comprendre la naïveté des ados.

On a beau leur donner une confiance aveugle, je réalise qu’il faut quand même faire la police du cellulaire de temps en temps. Juste pour les protéger, avant que ça aille trop loin. Même si nos ados trouvent qu’on exagère, même si nos ados nous disent «c’pas grave m’man», on se doit, en tant que parent, de faire notre boulot, que ça plaise à nos ados ou non.

Faites‑le, même si vous pensez que vos ados n’ont rien à se reprocher : jetez un œil à leur contenu de cellulaire… ça pourrait peut-être sauver bien des catastrophes.

Tania Di Sei

 

 

Si on essayait d’être heureux?

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Vous avez sûrement souvent entendu la phrase « Être parent, c’est faire passer le bonheur de son enfant avant le sien ». On a souvent entendu cette phrase aussi en amour : « Être amoureux, c’est faire passer le bonheur de son conjoint avant le sien ». Est-ce vraiment cela la vie? Faire passer le bonheur de tous et chacun avant le sien?

 

Depuis que je suis enfant, j’ai développé le syndrome du « Si les autres sont heureux autour de moi, alors je le serai aussi ». Pourquoi? Je n’en ai sincèrement aucune idée. J’avais vraiment l’impression que si je rendais tout le monde heureux autour de moi, si tout le monde était content de moi, alors je serais heureuse. Pendant des années, j’ai pensé comme ça. Des années, que dis-je, la majeure partie de ma vie à penser comme ça!

 

À 43 ans et ¾, je suis épuisée de tenter de plaire à tout le monde. Premièrement, c’est juste carrément impossible de le faire, je le sais : j’ai essayé ! Est-ce que tout le monde me plaît? Bien non et c’est juste normal! Il y a des gens dont le visage ne me revient juste pas, pour zéro raison donc l’inverse doit être vrai aussi : des gens à qui « ma face » ne revient pas pour zéro raison aussi. Donc ok, plaire à tous, c’est impossible, on raye ça de la liste.

 

Plaire à la famille, aux amis, et aux gens plus près de moi, est-ce que cela va me rendre heureuse? Encore une fois, c’est impossible de rendre tout ce monde‑là heureux. Il y a toujours une décision que je vais prendre qui ne plaira pas à l’un ou à l’autre. Je pense seulement aux avis contradictoires que je reçois quand j’essaie de nouveaux vêtements en magasin et que je demande un avis parce que je ne suis pas certaine de ce que le miroir me montre. Pour certains, c’est trop décolleté, pour d’autre c’est trop conservateur, ça ne met pas mes courbes en valeurs ou alors, on ne voit que mes bourrelets (à bien y réfléchir, je devrais aller magasiner seule à l’avenir).

 

Plaire à tout prix à mes enfants? Plaire à des enfants se résume souvent à dire « oui » à tout ce qu’ils demandent, ce qui n’a honnêtement aucun sens. Pensez‑y une seconde : à quoi ressemblerait une journée où vous allez plaire du matin au soir à vos enfants? Déjà, si vous en avez plus d’un, bonne chance, car c’est contre nature que deux enfants veulent la même chose en même temps! Je suis leur mère, pas leur copine; je vais inévitablement avoir le rôle de « méchante qui dit non » plus souvent qu’à mon tour!  

 

Hier soir, j’ai fait une introspection. Ça fait des années que je suis épuisée de me fendre en quatre pour répondre aux attentes des gens autour de moi et réaliser qu’au final, très peu de gens répondaient aux miennes. Est-ce que mes attentes étaient déraisonnables? Pas vraiment, enfin je ne crois pas… Une psychologue m’a dit que pour que l’on réponde à mes attentes, je dois les exprimer clairement. Ça semble élémentaire comme principe, non? Je dois humblement avouer que je souhaitais dans la vie que des personnes voient au fond de mes yeux que ça ne va pas même si j’affirme le contraire, voient les larmes qui se cachent derrière les sourires. Je m’attendais à ce que les gens devinent ce dont j’ai envie, ce qui me fait plaisir, sans avoir que j’aie à l’exprimer. Bref, je voulais que les gens portent attention aux détails ou aux indices que je donnais de la même façon que je porte cette attention envers eux. Les gens me déçoivent, mais moi, je ne me donne pas le droit de les décevoir, espérant que le vent tourne.

 

Hier soir, j’ai réalisé que c’est cette image que mes enfants ont de moi : une maman qui est épuisée et qui pleure parce que déçue des gens et de la vie. Hier soir, j’ai réalisé que mes enfants s’engageaient sur le même chemin que moi en voulant plaire à tout prix et ne pas décevoir. Ils ont peur de me dire qu’ils n’aiment pas un aliment que je glisse dans leur lunch. Ils me donnent plein d’excuses valables pour expliquer que la compote revient intacte tous les soirs depuis deux semaines. Ils ont peur de me dire qu’ils n’ont plus envie d’avoir des compotes dans leurs lunchs, de peur de me déplaire. Alors hier soir, je leur ai dit ceci : « Dites toujours ce qu’il y a au fond de votre cœur même si ce n’est pas ce que l’autre personne veut entendre. Vous ne pouvez pas plaire à tout le monde et vous allez être malheureux ou avoir des lunchs poches si vous n’exprimez pas les choses comme elles sont par peur de décevoir les autres. C’est trop tard pour réaliser cela une fois adulte ». Mon fils de presque 10 ans et ¾ et qui est autiste m’a répondu : « C’est de toi aussi que tu parles maman? »  Hier soir, j’ai décidé que si j’étais heureuse, les gens autour de moi le seraient aussi et non l’inverse. À 43 ans et ¾, j’ai finalement compris!     

 

 Annie St-Onge

Hommage à toi, mon amour

Hommage à toi, l’homme qui partage ma vie

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Hommage à toi, l’homme qui partage ma vie

À toi qui calmes mes angoisses et mes doutes

À toi qui me fais sourire quand j’ai envie de pleurer

À toi qui me rends solide lorsque j’ai envie de m’effondrer

 

Hommage à toi, mon amour, qui m’as connue sous mes beaux jours

À toi qui m’as vue dépérir à petit feu

À toi qui m’as soutenue malgré toutes les crises

À toi qui m’as éclairée les jours où tout était noir

Hommage à toi, mon amour

 

À toi qui m’aimes malgré la famille difficile qui s’accroche à moi

À toi qui m’aimes malgré mes sautes d’humeurs

À toi qui m’aimes malgré tous les changements survenus

Hommage à toi, mon amour

 

À toi qui me fais sourire chaque jour, même si ce n’est pas toujours facile

À toi qui me surprends avec tes petites attentions

À toi qui me dis que je suis belle, même si j’ai quelques livres en trop

Hommage à toi, mon amour

 

À toi qui me fais fondre avec ton regard

À toi qui me fais sentir en sécurité

À toi qui m’aides à surmonter tous les petits et gros pépins de la vie

Merci de toujours être à la hauteur, même si tu peux penser le contraire

 

Merci de toujours m’embrasser avant qu’on s’endorme

Merci de toujours me réveiller avec un beau sourire et un doux baiser

Merci de toujours me tenir la main lorsque je me sens perdue

Merci de m’être fidèle

 

Merci de me rappeler à quel point tu me trouves belle, même sans flaflas

Merci de me rendre plus forte et de croire en mes rêves

Merci de me pousser à me surpasser

Merci d’apaiser mes douleurs et mes folies

 

Merci d’être toi, si près de moi

Je t’aime à l’infini et plus encore.

 

 

Vanessa Lamoureux

 

Qu’est-ce qui est imporTEMPS pour votre famille?

Le parascolaire, vous connaissez? Les activités parascolaires physi

Le parascolaire, vous connaissez? Les activités parascolaires physiques, artistiques ou cognitives organisées par l’école, la ville ou le privé  sont si diversifiées et si intéressantes. Comment y résister?

Ma sœur m’a annoncé dernièrement qu’elle n’inscrivait pas ses enfants aux cours de natation. Elle avait choisi d’y aller en famille. Fière de cette décision, elle l’annonce autour d’elle. La réponse qu’elle reçoit, c’est : « Voyons, tu peux pas faire ça ? » Quoi ? Comment on ne pourrait pas faire ça ? On est libre de ses choix! Libre de modifier nos pratiques pour essayer quelque chose de nouveau qui nous ressemble davantage, qui respecte nos limites, qui nous unit. Ça m’a donné le goût de me remettre aussi en question. Cette année, j’ai fait le souhait de vivre plus de «premières fois». J’ai le goût de vivre de nouvelles expériences en famille et même en tête‑à‑tête avec mes enfants. Le temps passé avec eux est si précieux et si court. J’ai choisi de faire de mon temps, ce qui est imporTEMPS. Rester dans les estrades pendant que mes enfants sont en action, c’est #JusteNON ! Je veux être avec eux, avoir du plaisir avec eux.

Une première expérience en tête à tête

Je me suis lancée avec ma fille. Je redécouvre le plaisir de nager avec elle. Chose que je n’avais pas faite depuis longtemps, trop longtemps. J’avoue que j’ai beaucoup plus de plaisir à nager avec elle qu’à rester dans les gradins à la regarder pendant le moment où c’est son tour de nager. J’ai passé une heure à la voir rire, à lui lancer des jouets dans l’eau, à nager avec elle sur mon dos. Un vrai bon moment qui a passé vraiment trop vite. Ça m’a permis de nourrir notre lien mère-fille. Nous avons vécu un moment où nous n’avions aucun objectif et surtout aucune pression de performance. On a simplement eu du plaisir !

Une sortie en famille révélatrice

Dernièrement, j’ai fait la découverte du Bunker de la science. Vous en avez entendu parler ? C’est un endroit à découvrir! Situé à Lévis, ce site a été imaginé par Zapiens, des passionnés convaincus que la science doit faire partie de l’enseignement de base de tous les Québécois. Curieuse, je nous ai inscrits. Une autre première expérience! 🙂 La mise en scène est passionnante. Vêtus de nos lunettes et de notre sarrau, à nous de trouver le lieu idéal pour reconstruire la société au terme du troisième conflit mondial. C’est un concept unique, une activité ludique, éducative et interactive à vivre en famille ou en sortie scolaire. Guidés par une animatrice scientifique chevronnée et disons‑le, extrêmement sympathique, on est passés en mode speed science. C’est le cas de le dire! On est appelés à réaliser cinq expériences fascinantes en huit minutes. Après chacune d’elle, on tire nos conclusions et on range notre matériel. Cet univers nous a émerveillés, éduqués et nous a permis de faire équipe en famille au travers de ce grand défi à relever.

Mon objectif était simple : avoir du plaisir en famille pour resserrer nos liens. Mission accomplie! Tout à coup, cela m’a fait penser au team building. Vous savez ce que c’est? C’est une approche utilisée dans certains milieux du travail pour développer l’esprit d’équipe et améliorer les relations entre collègues. Cette approche a été adaptée pour les familles par Mélina Deschênes, psychosociologue, qui a fondé NOEUD. C’est le premier organisme qui accompagne les familles en utilisant les bienfaits du team building.

« Le team building, c’est un moment où l’on sort de son quotidien pour oublier tout le reste et être dans l’amusement et le moment présent! C’est vraiment ça : retrouver le plaisir d’être ensemble », m’a confirmé Mélina.

Découvrir le team building familial?

Allez sur le site de NOEUD! Vous pourrez recevoir gratuitement dix fiches de jeux simples et amusants à réaliser en famille qui s’inspirent du team building. C’est l’occasion de sortir de son quotidien, de se débrancher de ses activités et de ses préoccupations routinières. Entrez dans le jeu et sortez de votre rôle habituel d’encadrement. Le team building vous permet de découvrir la vraie nature de nos enfants, leurs intérêts, et de les voir agir spontanément sans qu’ils craignent la réprimande. Vous entendrez des rires et vivrez un réel moment de plaisir à être ensemble. « L’enfant apprend par le jeu, il n’a besoin de personne pour lui signifier ce qu’il doit apprendre, il apprend à comprendre le monde naturellement », estime Mélina Deschênes. C’est un contexte positif et agréable dans lequel on apprend à bâtir et à solidifier nos relations familiales. C’est ça, le team building : faire équipe en famille autour du jeu et bâtir des liens solides.

Les indices à observer pendant vos moments #TEAMbuilding familial:

  • Vous ne verrez pas le temps passer
  • Vous aurez du plaisir
  • Vous entendrez des rires
  • Vous allez ressentir un lien privilégié avec vos enfants
  • Vous vous sentirez calme et apaisé, tout le contraire du stress et de la performance
  • Vous aurez un sentiment de liberté
  • Vous sortirez doucement de votre cadre, de la peur de déranger, du regard des autres et des règles de société
  • Vous vivrez l’absence de tensions (physiques) et vous verrez la présence de collaboration
  • Vous écouterez vos enfants partager leurs idées avec spontanéité pour apprendre à les connaître différemment
  • Vous ne vous entendrez pas souvent dire « non! »
  • Vous n’utiliserez pas les impératifs, vous serez plutôt dans les propositions
  • Vous serez dans votre coeur, dans votre imaginaire
  • Vous serez fier de voir vos enfants agir
  • Vous développerez une meilleure compréhension du monde de vos enfants
  • Vous ferez confiance à vos enfants
  • Et plus encore…

C’est un moment pour se reconnecter sans aucune attente. Je profite de ces moments où je ne suis pas dans les estrades pour découvrir mon mari et mes enfants au travers du jeu. J’apprends à les connaître, à les voir réagir au travers de ces moments de qualité. Retrouver le plaisir d’être ensemble, c’est créer l’espace nécessaire pour passer du bon temps simplement. Cette année, je veux vivre plus de ces moments‑là! À moi de les créer.

Pour vous inspirer

J’accompagnerai Mélina Deschênes au Salon alternatif l’enfant et l’Ado d’aujourd’hui les 5 et 6 mai prochain pour vous faire découvrir le team building familial. Réservez votre billet, c’est gratuit jusqu’au 21 avril!

 

Entretenir de bonnes relations!

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C’est un autre sujet facile de discorde…

Selon la croyance populaire, un mariage sur deux ne résistera pas. Si on ajoute les conjoints de fait, ça doit même être pire. Le seul point positif, c’est qu’une majorité d’enfants le vivra désormais. Qu’ils ne seront plus dans l’exception. Isolés.

Sur les causes, je dirais que la vie moderne est à l’image de la société de consommation. Une relation de couple, c’est comme un électroménager. Durée de vie moyenne de dix ans. Si on est chanceux. Le vieux modèle, on finit toujours par s’en lasser. La nouveauté semble irrésistible. Quel détachement. Sinon, il finira bien par nous lâcher. Parfois quand on s’y attend le moins.

Ça, c’est sans compter toutes les relations fondées sur le plus superficiel. L’argent. L’aspect physique. L’amour, de tomber en amour. La peur d’être seul.

Sur les impacts, j’ai du vécu. J’ai aussi constaté que, réalité oblige, l’information foisonne. Mon fil de nouvelles me souligne constamment les éléments d’un après couple réussi. Me met en garde sur les indices du contraire. Les comportements néfastes. Les situations à éviter. La psycho‑pop à son meilleur.

Et les courriers du cœur de s’en donner à cœur joie.

Dois-je rester ami(e) avec mon ex?

Évidemment, les réponses semblent toujours mettre l’enfant à l’avant-plan. C’est si rassurant, de ne pas prendre de décision pour soi. Ce qui donne, souvent, dans le très contradictoire. Surtout si la relation s’est mal terminée ou que la séparation est mal vécue par un des conjoints. Ouvertement ou non.

Je vais être différent. Je crois qu’il faut faire pour le mieux. Être soi-même. Tenter de donner toutes les chances à son nouveau bonheur. Tout au plus, adopter une certaine hypocrisie publique partagée. Après tout, même les couples les plus unis ont des différends. Pourquoi les couples séparés seraient-ils distincts? L’éducation et les règles de vie, une route déjà minée.

Il faut surtout rester réaliste. Les enfants, tôt ou tard, feront un choix. Le leur. Ils ne sont pas la propriété des parents. Juste en location mineure. L’adolescence devra se vivre. Naturellement, à l’âge adulte, ils auront leur vie. Qui n’impliquera sans doute plus leurs parents. Une autonomie qu’on leur souhaite. Le succès de la responsabilité.

Il faut se donner rapidement le droit au bonheur. Le sien, autant que le leur. Je parle des enfants. Je parle du vôtre. Rarement l’ex aura en tête le nôtre. Encore pire si vous êtes la pièce ajoutée. La nouvelle personne dans la vie de l’un des deux. L’autre.

Tous doivent constater le lâcher-prise mutuel.

Je crois que ça prend toujours une affirmation ferme, claire et publique : Nous ne sommes plus ensemble. Je tente (vais tenter) de refaire ma vie. J’aime (j’aimerai sans doute) une autre personne que toi. Mon bonheur est ma priorité. Celui de mes enfants n’est qu’une des variables. Je ne ferai aucun sacrifice, ni pour eux ni pour moi.

Le couple est une notion sociale partagée, la séparation doit être sans ambiguïté. Ce qui, avant un délai d’une vingtaine d’années, veut aussi dire ne pas être ami(e) avec son ex sur les réseaux sociaux.

La jalousie est un sentiment complexe. Elle se nourrit de besoins insatisfaits. D’attentes irréalistes. De situations non réglées. De non-dits. D’intrusions. Surtout d’incompréhensions. Heureusement, le temps apporte un certain recul. Une prise de conscience. Un respect de l’autre. Mais surtout de soi.

Le bonheur est tributaire de certains choix. Facile à dire, si vous n’êtes pas échangiste…

michel

Ma fille est Cendrillon

Ma fille est Cendrillon. Pas tout à fait mais presque. Il faudrai

Ma fille est Cendrillon. Pas tout à fait mais presque. Il faudrait enlever le passage où la mère meurt et que le père se remarie avec la méchante belle‑mère.

La méchante dans notre histoire, ce n’est pas la belle-mère, mais moi, sa vraie mère. C’est vers l’âge de sept ans qu’elle a commencé à m’attribuer le rôle de tyran. C’était intermittent, je voguais entre le rôle de la meilleure maman du monde et celui de la pire.

Et là, elle a eu huit ans. Je suis de moins en moins cette super maman. Maintenant, je suis méchante presque en tout temps.

Si je ne lui permets pas d’aller chez une amie, si je ne lui permets pas d’inviter une amie, si je lui dis non pour la tablette, etc.

Elle se transforme en Cendrillon. Cette pauvre fille est malheureuse. Je ne comprends rien et je brise son avenir. Je ne fais preuve que d’injustesse (comme elle le dit si bien). Les mères de ses amies sont tellement plus hot et plus cool. Elles n’interdisent rien à leurs filles et moi, j’interdis tout.

Contrairement à Cendrillon qui partait tête baissée pour exécuter la tâche demandée, elle me donne droit à des crises spectaculaires, du boudage interminable, des répliques assassines.

J’ai une mini‑ado à la maison. Je me suis même surprise à lui sentir le t’sou de bras pour voir si elle puait. Ne me demandez pas pourquoi j’ai pensé à ça… je me pose toujours la question à ce jour.

Je me retrouve à faire plus de discipline avec ma huit ans qu’avec ma fucking four. L’argumentation est devenue son sport préféré et ça devient interminable. Elle a toujours raison, connaît tout et sait tout. Du haut de ses huit ans elle croit en savoir beaucoup plus que moi à trente‑neuf ans. Sorry girl! J’ai quelques années d’expérience de plus.

Je ne sais pas si c’est une préparation ou un avertissement pour l’adolescence à venir, mais je me demande si je vais y survivre. J’ai déjà l’envie presque incontrôlable de faire sa valise en lui disant : « Vas­­‑y chez ton amie, on se reparlera au bout d’une semaine! »

Elle s’apercevra bientôt que tout comme la fée des dents, les fées marraines ça n’existe pas et qu’elle devra vivre avec moi, sa marâtre de mère, encore un bon bout de temps.

Dans votre maison, y a‑t‑il aussi des Cendrillon?

Mélanie Paradis

Revenir à l’essentiel avec le numérique

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Comme plusieurs d’entre vous, je suis une maman dont les enfants sont nés à l’ère du numérique. Mon premier fils est né au moment où les tableaux interactifs entraient dans les classes. Vous connaissez? C’est ce qui permet aux enseignants d’utiliser le tableau comme un ordinateur et de rendre interactif ou plus concret ce qu’ils enseignent. Enceinte de ma fille, j’achetais mon premier iPad2. Et personne ne sera surpris de savoir que mon dernier, âgé de cinq ans, construit et programme par lui-même un robot WeDo en Lego.

Moi, je viens d’une autre ère. Je suis du millésime 1980, une bonne année! : – J’ai fait mon entrée au secondaire en choisissant avec grand bonheur la dactylo en cours optionnel. J’ai eu mon premier compte de courriel (Hotmail) au cégep. J’y accédais d’ailleurs uniquement de la bibliothèque du cégep. Aujourd’hui, je ne suis certainement pas la seule qui communique sur Hangout avec ses enfants. Pour plusieurs parents, texter leurs jeunes devient plus rapide et efficace pour les inviter à passer à table que de frapper à leur porte de chambre. Ça ou débrancher le wifi!

C’est si loin de la réalité que j’ai vécue du point de vue des possibilités et de l’accessibilité du numérique! Je réalise surtout que le monde du travail offrira des perspectives d’emplois bien différentes à mes enfants que celles que j’ai connues. Je commence à peine à m’imaginer ce monde dans lequel ils vont évoluer et je ne peux pas l’imaginer sans numérique. Et quoique ce monde ait changé et continuera de changer, l’humain, lui, restera au cœur de ces possibilités.

Le début de mon questionnement

Jeunes, mes enfants n’ont pas tellement eu accès aux écrans, puis en grandissant ils en ont réclamé de plus en plus l’accès. C’est à ce moment‑là que j’ai commencé à me poser de sérieuses questions. Comment je peux, en tant que parent, m’adapter à cette réalité? Quand est-ce que je dis oui et quand je dois dire non? Comment éviter les luttes de pouvoir? Comment éduquer mes enfants face aux pièges d’un usage excessif des écrans? Quel rôle je peux jouer auprès d’eux? Est-ce que je connais vraiment ce qu’ils aiment? Comment se servent-ils du numérique? J’ai observé, j’ai réfléchi et j’ai agi. Pour y arriver, je me suis demandé ce que je souhaitais. Je me suis demandé comment je voulais jouer mon rôle de parent dans ce contexte. C’est tout à fait normal et surtout sain de prendre le temps de réfléchir sur la façon d’aborder sa vie familiale en lien avec le numérique. C’est une réalité si présente dans nos vies. Ce que je souhaite, finalement, c’est d’être près de mes enfants. C’est au travers des relations humaines que je retrouve le sens que je souhaite donner au numérique dans ma vie familiale.

Revenir à l’essentiel : me brancher sur mes enfants plutôt que de me brancher sur un écran

Ce qui m’importe vraiment, c’est de contribuer au bien‑être, au bonheur et à l’épanouissement de mes enfants afin qu’ils se réalisent un jour dans un domaine qui leur ressemble. Les accompagner à devenir des citoyens du monde engagés, créatifs et innovants, c’est une belle mission parentale. C’est devenu ma mission parentale et j’ai choisi de faire de mon mieux pour créer un climat qui favorise la sécurité psychologique. Vous savez c’est le sentiment de confiance qui s’établit dans un groupe quand tu es certaine que quoi tu dises ou que tu fasses tu puisses être soutenue et écoutée. C’est ce qui permet de prendre des risques, d’apprendre et de s’améliorer. À la base de ce climat, devinez ce qui se cache : la bienveillance! Cultiver un climat de bienveillance au sein de ma famille, permet à mes enfants de prendre des risques, de s’améliorer et surtout de partager avec nous leurs échecs et leurs soucis tout comme leurs succès et leurs victoires.

Le numérique et ses situations complexes

Je ne suis pas le seul parent à découvrir que mes enfants font face à des situations inappropriées liées au numérique. Je suis d’avis qu’on ne doit pas dramatiser, mais plutôt être éveillé à cette réalité pour rester connecté avec nos enfants et pour rester au courant de ce qu’ils vivent. Découvrir des sites pornographiques à sept ans, c’est plus courant qu’on le pense. Vous imaginez que c’est à partir de ces expériences qu’ils bâtissent leur propre représentation du monde? Prêter son cellulaire pour que les enfants (huit ans) chronomètrent leur jeu. Être dans la même pièce qu’eux et se rendre compte que leurs rires étouffés cachent quelque chose. Devinez quoi? Un site pornographique. S’inscrire à quinze ans sur des sites de rencontres (dix‑huit ans et +) où la webcam est utilisée, ça arrive! Vous savez à quoi peut servir la webcam? Je n’ajouterai rien de plus. Vous êtes présents, proches et attentifs. Et tout cela peut se passer sans que vous en ayez connaissance. Nos enfants, même très jeunes, font face à cette simplicité et à cette facilité d’accès à du contenu inapproprié, en plus d’être potentiellement exposés à des propos haineux envers eux.

C’est dans ces moments‑là que la bienveillance est bienvenue. C’est cet état de bienveillance qui m’a permis de parler en toute ouverture avec mes enfants de ce qui est approprié et de ce qui n’est pas approprié dans la vraie vie comme sur Internet. Cela m’a permis de leur parler d’estime de soi, d’amour et de sexualité. Si j’avais eu une attitude de fermeture, de colère ou encore punitive, je n’aurais certainement pas reçu un échange aussi authentique de leur part. Je n’aurais certainement pas reçu une aussi grande écoute pour leur permettre de développer leur esprit critique dans ces situations. En tant que parent, je ne pourrai jamais tout contrôler autour d’eux, c’est certain. Alors aussi bien cultiver le lien qui nous unit dans la bienveillance et qu’ils se sentent en sécurité d’oser prendre des risques et d’évoluer sans craindre de nous partager leurs échecs et leurs doutes. Ce que je souhaite par‑dessus tout, c’est qu’ils sentent qu’ils pourront toujours TOUT me dire.

On ne peut pas élever ses enfants avec le numérique et ils ne naissent pas avec une tablette dans les mains. Contrairement à ce qu’on pourrait vouloir croire, c’est nous qui achetons ces écrans et cela vient avec la responsabilité de les accompagner dans leur usage. Comment revenir à l’essentiel avec le numérique dans notre vie de famille pour lui donner du sens? Avec bienveillance! Pour que nos enfants deviennent des utilisateurs du numérique engagés, créatifs, innovants et pleinement épanouis.

Cultivez d’abord la bienveillance en vous! Aimez le parent que vous êtes, croyez en vos enfants et en leur capacité d’évoluer et de s’épanouir pleinement. Le temps vous permettra d’en voir les fruits!

Pour poursuivre vos réflexions

Coéduquer à l’ère du numérique – Quand parents et enseignants font équipe ! Magazine École branchée, offert gratuitement en format numérique. Pour le télécharger visitez www.ecolebranchee.com/famille

Votre enfant, mon élève…

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Au nom de mes collègues enseignants, j’ai envie de me rappeler et de vous raconter pourquoi on choisit ce métier (non, ce n’est pas pour les vacances d’été 😉, même si elles sont toujours bienvenues!)

 

Votre enfant, il est au cœur de nos préoccupations. Sa réussite, elle nous importe autant qu’à vous. Lorsque quelque chose cloche, on se consulte, on parle aux membres de notre équipe; on s’en soucie. 

Beaucoup.

 

Quand il n’est pas dans son assiette, qu’il semble triste ou fatigué, on le questionne. Qu’il se sente bien, qu’il soit réceptif aux apprentissages, c’est important pour nous.

 

Au retour d’un weekend, d’une importante compétition, on veut savoir! Comment ça s’est passé? A‑t‑il gagné? Est-elle fière de ce qu’elle a accompli? Nous sommes curieux, on s’intéresse pour vrai à leur quotidien.

 

Parce que le lien qui nous unit à votre enfant, il est indispensable.

 

Parce que pour lui, qu’on reconnaisse ses forces, c’est magique! 

 

Parce que votre enfant, c’est un peu le nôtre, au fond.

 

Il nous est prêté pendant quelques mois de sa petite vie, le temps qu’on essaie de faire la différence. Pour certains, on y arrive. Pour d’autres, c’est un travail d’équipe; on sème les graines et un autre adulte significatif récoltera le fruit de tous nos efforts, un jour.

 

Votre enfant, il compte pour nous. Pour cette simple raison, n’hésitez jamais à partager avec nous un renseignement qui pourrait vous paraître anodin; vous n’avez pas à idée à quel point nos interventions sont bonifiées lorsque vous nous informez d’une situation particulière…

 

Votre enfant, on l’aime! 💜 

 

Karine Lamarche

Papa, maman, est-ce que mon chum peut dormir à la maison?

Elles étaient si petites. Le temps a passé plus vite que le simple

Elles étaient si petites. Le temps a passé plus vite que le simple temps de le dire. Le printemps de leur vie a fait place aux papillons dans le ventre. Aux mains tenues dans la cour de récré. Aux soupirs de penser à l’être aimé. Aux prénoms écrits dans le cahier de notes de cours ou dans l’étui à crayons. On était rendus là. Le désir charnel. Celui où l’envie de l’autre était devenue plus présente que la simple idée de juste y penser. On l’avait vu venir. Les petits « Fruits of the Loom » avaient changé de look, disons. Mon homme m’avait alors chargée de plier les brassées de nos ados; trop facile pour un papa de tomber dans les idées saugrenues de défendre ses petites à la Jean-Claude Van Damme. Tiens-toé! Papa 1, nouveau copain 0

Dans le début des amours qui se sont déroulées sous nos yeux, demander de dormir chez l’amoureux ou à l’inverse, l’inviter à la maison nous a poussés à nous questionner. Si ce n’est pas chez nous que ça se passe, ça risque de se faire dans le fond d’une bagnole?… Ou pire, à notre insu sous notre propre toit! Et là, ça les aurait poussés à nous mentir, faire les choses en cachette et sous le poids de la réprimande de notre part. Le simple effort qu’elle avait fait en nous le demandant nous demandait d’être francs, sincères et surtout cohérents avec notre réponse. Pour eux, il s’agit d’une telle banalité, mais pour nous, c’était l’entrée en la matière. Notre petite vie tranquille et sans dérangements qui allait prendre le bord.

On s’était crus bien au‑dessus de nos affaires, mais là, ça nous a déstabilisés un peu. Nous en avions parlé en nous trouvant bien hot, mais jamais en prenant le temps de songer aux conséquences. On va faire quoi quand on va se ramasser avec trois amoureux en même temps dans la maison? Et oui, trois filles, ça doit bien donner trois amoureux (Dieu merci, ce n’est jamais arrivé!) À les entendre, tous les parents acceptent! Il n’y a que nous qui tardons! Nous sommes des archaïques, des vintages en matière de permissions! Nous sommes nés à l’ère des dinosaures. De vrais « Parentspochesausores »!

Nous avons éduqué nos filles dans l’optique qu’elles devaient apprendre à être autonomes. Que la vie, c’est du sérieux. Qu’il faut prendre ses responsabilités. Faire l’amour avec un conjoint (un copain, ici), ça relève d’une grande dose de sérieux. Ça prend un (et deux) moyen(s) de contraception svp! Loin d’être prêts à être grands-parents. (En parlant de contraception, nous avons choisi qu’il était important de nous assurer qu’il y avait VRAIMENT utilisation de contraception! Jusqu’à l’âge de la maturité, nous les avons aidées à bien choisir ce qui leur convenait. Nous nous sommes engagés à les soutenir financièrement et les avons amenées à se responsabiliser par rapport aux moyens choisis. Par la suite, nous sommes toujours présents, mais il en va désormais de leur propre responsabilité.)

Nous avons opté pour le « OK », mais avec conditions.

  • Ce n’est pas parce que l’on dit oui que cela s’applique toutes les fois.
  • Ce n’est pas parce que nous disons oui que c’est un libre accès pour tous les mâles qui croiseront ta route.
  • On veut voir le sérieux de la relation et surtout celui du garçon. Notre demeure n’est surtout pas une « open house »; nous tenons encore à nos petits levers du weekend en mou, nous aussi.
  • Je ne veux en aucun cas « ramasser » en arrière de l’être aimé. Tu l’invites, tu le ramasses.
  • Je m’organise pour ne pas que tu m’entendes, fais pareil! Le respect de la sexualité, c’est dans les deux sens.
  • Tu videras ta poubelle. Alléluia! Y’a des trucs que ça ne me tente pas de voir ni de savoir.
  • Vos préliminaires se passent dans l’intimité de ta chambre. Pas sur le canapé du salon.
  • Et, le PLUS IMPORTANT : s’il n’y a pas respect des conditions : CIAO l’amour sous notre toit. Étrangement, ce fut toujours respecté.

La plus vieille a naturellement brisé le moule de l’enfance vers l’âge adulte. Elle a ouvert la voie à ses sœurs. Elle fut (et encore aujourd’hui) un exemple auquel nous nous attendions.

Nous sommes peut-être des parents moins « ouverts », plus « Parentspochesausores », mais nous considérons que dans une famille, il importe que chacune des parties soit respectée. J’aime voir mes filles heureuses, mais pas sentir que leur amour m’envahit.

Mylène Groleau

 

Il était une fois mes rénos

Avec l’émission Vendre ou rénover que je coanime, je pa

Avec l’émission Vendre ou rénover que je coanime, je passe mon temps à voir des maisons incroyables et des rénovations tout aussi spectaculaires que superbes.

Et comme ma vie allait bien, que je n’avais plus de stress… j’ai décidé de rénover ma maison. Oui oui, vous avez bien lu.

Je suis ce genre de personne qui a donc de la difficulté avec le calme plat. C’est ma mère qui m’a fait réaliser ça il y a plusieurs années.

Plus jeune, j’étais du genre à aller me scraper les cheveux chez la coiffeuse la veille de la rentrée scolaire (t’sais question d’angoisser et de pleurer en masse concernant l’avis des autres). Ben oui, je suis ce genre de fille‑là. Je dois pas être si saine d’esprit que ça, parce que je me nourris au stress. Eh boboy, j’en reviens même pas d’avoir écrit ça ! Tout ça pour dire qu’il y a deux mois, j’ai fait une étude du marché immobilier à savoir si j’étais mieux de vendre ou de… rénover haha !

Avec la grandeur de mon terrain, en ville et près des écoles, mon constat a été que la rénovation était plus bénéfique pour mon portefeuille.

Mais tant qu’à rénover le rez-de-chaussée, pourquoi ne pas agrandir la maison… sur trois étages !

Vous commencez à voir quel genre de fille je suis hein ? Haha ! Un ti peu beaucoup intense !

Et c’est là que mon calvaire a commencé.

Non mais, c’est‑tu pas stressant le processus d’acceptation de prêt rénovations ? Je vais vous en parler dans un autre article.

Et après, ce qui est encore pire, ce sont les choix. Sérieux, faire un choix parmi beaucoup trop d’options, et se dire que si on se trompe… ben on ne peut pas revenir en arrière. Nenon, on vient de se taper des heures d’angoisse avant le choix, pendant le choix et là, notre choix est laitte et on va angoisser après le choix haha !

Sérieux, dites-moi que j’suis pas la seule de même ? Consolez mon âme de fille qui change d’avis sur le style (et la couleur) de ma cuisine toutes les cinq minutes ! Alors dites‑moi, ça vous dit de lire des mises à jour sur mes rénos et sur mes choix de matériaux et de couleurs? 🙂 Je vous montrerai aussi mes coups de cœur pour les meubles et mes choix finaux !

Bienvenue dans mon monde de rénos ! 🙂