Archives novembre 2021

La forcenée — Survivre à la violence conjugale. Texte : Eva Staire

À toi qui passes après moi et à qui je ne peux pas parler, de peur de te mettre en danger. Jâ

À toi qui passes après moi et à qui je ne peux pas parler, de peur de te mettre en danger. J’espère que ce message se rendra jusqu’à toi et jusqu’à toutes les autres…

 

Il n’a pas de nom, pas de visage, pas d’identité propre. Il s’invente une existence dans laquelle il est un héros parmi les zéros. Son histoire repose sur des illusions et un décor en carton. Mais là d’où tu es, tout semble presque parfait.

Il est brillant, éduqué, méthodique. Il est rarement grossier en public. Il prend garde à ne pas laisser de traces ou de marques : il a maintes fois répété chacun des tours qu’il a dans son sac. Son cirque en dupe plusieurs, y compris ceux qui croient connaître ses vraies couleurs.

Il s’oppose aux règles en imposant les siennes, toujours changeantes, toujours aériennes. Il y a longtemps que tu as choisi de dire comme lui et pourtant, tu as chaque fois l’impression de t’enfarger dans les fleurs du tapis. Le noir est blanc, le blanc est noir, et soudainement tout devient gris.

Il transforme tes élans et ton énergie en confettis, te met en garde contre ta famille et tes amis. Les orages sont de plus en plus fréquents, et tu te surprends à espérer toujours plus longtemps que reviennent enfin les bons moments.

Il fait dans la dentelle : il sème le doute juste après t’avoir dit à quel point tu es belle. Il te découpe l’âme au bistouri et arrive même à te faire croire que c’est joli.

Il te tord un bras pour pouvoir te baiser comme un roi. Un roi vaniteux qui n’en a que pour sa satisfaction, celle d’avoir réussi à te faire jouir avant de se vautrer dans son propre plaisir.

Si tu avais repoussé ses avances, il t’aurait fait la gueule ou un tas de remontrances. Un oui pour acheter la paix, c’est un non qui n’a pas trouvé le respect.

Tes repères foutent le camp, tu te surprends à douter de ton propre jugement. Dans ta tête, tout s’embrouille et se dissout : de peur de te noyer, tu t’accroches à son cou, à ses coups. Des coups pendables et des coups bas, que bien souvent tu ne comprends pas.

Il passe ton identité au broyeur et tu le suis à quatre pattes pour ramasser derrière lui les morceaux du casse-tête qu’est devenue ta vie. Tu tentes de recoller les pots cassés alors qu’il te les lance par la tête au fur et à mesure, en feignant du bout des lèvres de s’excuser.

Il réduit ton existence en mille miettes, puis te demande de les balayer sous la carpette. Même qu’à l’occasion, tu t’appliques à essayer d’en tirer des leçons.

Un mal à l’endroit, un mal à l’envers, il te tricote une camisole de force pour te garder prisonnière. Toi, tu camoufles les bleus invisibles qui se multiplient dans ton esprit, tu gardes la tête haute et tu souris.

Tu te pratiques devant le miroir, pour que personne ne devine que tu pleures chaque soir. Tu es devenue tellement convaincante avec le temps que tu te crois encore par moment.

Tu expliques, tu t’excuses, tu pardonnes et tu l’amuses, mais souviens-toi que tu ne seras jamais plus qu’un trophée ou un divertissement, au même titre que vos enfants.

Le jour où tu sentiras le monstre en toi devenir si puissant que tu douteras de ta capacité à le maîtriser, souviens-toi bien que tu n’es pas en train de devenir folle. Et quand tu te mettras à rêver de cette balade en voiture avec ta progéniture, celle qui se terminerait dans le ravin pour que la spirale prenne fin, FUIS ! Sauve ta peau et suis ton instinct.

Rappelle-toi que cette pulsion de vie, de survie, n’est pas celle d’une forcenée, mais bien celle d’une FORCE NÉE.

Eva Staire

 

SOS Violence conjugale : Ensemble pour un monde sans violence

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Tu ne seras jamais papa – Texte: Kim Boisvert

Ça fait étrange à écrire, parce que depuis que je te connais, j’ai toujours cru que tu serais

Ça fait étrange à écrire, parce que depuis que je te connais, j’ai toujours cru que tu serais un papa exemplaire. Le genre de papa qui joue par terre avec son fils ou qui écoute les vidéos sur YouTube pour savoir comment faire une couette à sa fille. Tu sais, le genre de papa qui prendrait le temps de tout lâcher juste pour essayer de deviner ce qui est dessiné sur le bout de napperon du resto. Le genre de papa qui montrerait à son fils comment conserver sa gang de chums tout en honorant sa femme, et qui enseignerait à sa fille à ne jamais se laisser traiter comme si elle n’était pas au moins égale à ses confrères à l’atout externe. Le genre de papa qui aimerait prendre des selfies d’été dans le monde avec sa petite famille, sa femme à ses côtés, tenant un enfant sur une hanche et tenant l’autre sur ses épaules. Tu ferais probablement des crêpes en forme de dinosaure pendant que ta femme dormirait le samedi matin parce que t’sais, toi, te lever pour voir leur bouille, ça ne te ferait pas un pli. Et ça te rendrait heureux que ta douce dorme un peu. T’sais, un papa cool, honnête et présent.

Tu ne seras jamais papa, pas parce que ton corps ne le permet pas, c’est ta douce moitié qui a dit non. Et comme elle était là avant, et bien tu te dis que ce serait bête de balancer ces dizaines d’années de vie commune d’amour pour des petits êtres qui ne sont pas encore là et qui n’arriveront peut-être jamais. Parce que tu sais bien que c’est un non final, tu dois donc t’y faire. C’est ton deuil, votre choix. Un peu plus le sien quand même, mais un choix que t’as accepté, de travers un peu.

On en a souvent parlé, ou du moins on a effleuré le sujet. C’est tellement sensible que je le vois bien dans tes beaux yeux de mâle viril que ce sujet-là te fend l’âme. T’en parles pas souvent, mais le peu de fois où tu le fais, on entend les mots résonner sur une porte qui ne s’ouvrira jamais. C’est moins douloureux d’éviter le sujet et de continuer de jaser de cinéma ou de musique.

Ça me fend le cœur, probablement parce qu’à la base, j’ai toujours dit que j’étais pas prête à avoir des enfants. Et quand le moment est finalement arrivé, la vie m’en a donné trois d’un coup. Qui rira bien, rira le dernier, t’sais. Bien que seulement deux soient restées dans mes entrailles, si ça fonctionnait comme ça, je pense que je t’en offrirais une, de mes poulettes. Quand je t’ai annoncé ma grossesse, j’t’ai vu te décontenancer devant moi et me souhaiter Félicitations avec le plus d’amour dont tu étais capable, le plus de courage et quand même un peu d’envie.

Tu ne serais jamais papa. Et ça me rend tellement triste, parce que dans le monde, des papas comme toi, y’en manque à plein.

 

Kim Boisvert

 

 

Encore la « maudite » grève des CPE – Texte: Kim Boisvert

Oui. Encore. Mais je ne suis pas tannée de devoir avoir mes minis avec moi pendant qu’éducateurs

Oui. Encore. Mais je ne suis pas tannée de devoir avoir mes minis avec moi pendant qu’éducateurs-trices crient haut et fort leurs demandes pour de meilleures conditions.

Nope, ça m’tanne pas, ça. Ce qui me tanne, c’est d’entendre ou de lire les commentaires de gens qui disent des horreurs du genre : « Elles le savaient quand elles ont donné leur CV. »

Ou bien le dernier qui m’a fait perdre des cheveux : « T’es gardienne, tu pensais gagner quoi ? Fais comme tout le monde et change de métier si ça te va pas ou garde en d’sourrrr d’la table pis mets-toi sur le B.S. » Oui, un vrai commentaire déposé sous une publication Facebook. J’pense que j’ai roulé les yeux tellement fort que mon cerveau a voulu m’quitter.

Le mouvement « Valorisons ma profession » est plus qu’important.

Si t’as des enfants qui vont au service de garde, tu dois appuyer ce mouvement.

Si t’as des enfants qui sont allés au service de garde, tu dois appuyer ce mouvement.

Si t’as des enfants, tu dois appuyer ce mouvement.

Si tu connais mes enfants, tu dois appuyer ce mouvement.

Si t’es humain, tu dois appuyer ce mouvement.

Parce que 40 h+ par semaine, ces éducateurs. trices élèvent et forgent la relève, la société de demain.

J’ai la chance d’avoir des éducatrices exceptionnelles pour mes jumelles et un milieu de garde carrément incroyable. Y’a pas une journée où je ne remercie pas le ciel pour ces humains et humaines en qui j’ai 100 % confiance. On dit qu’être parent ça s’apprend. On ne naît pas parents, on le devient à grands coups de pleurs et d’échecs et de remise en question. Constamment. Et on a de la chance d’avoir des gens pour qui ÇA, ces moments, c’est leur quotidien. En fait, ce n’est pas de la chance, ces professionnels de l’éducation à l’enfance sont formés pour s’occuper de nos minis. Mais aussi ils font un soutien parental supra-chiant. Et ça, c’est le bout où leur patience doit être mise à l’épreuve.

Ils et elles gèrent des conflits, des étapes de vie, des émotions, des séparations, des gastros et d’autres bobos, et surtout, sans eux, personne ne pourrait travailler.

Elles/ils ne sont pas là QUE pour nos enfants. Leur présence nous est toute aussi essentielle, pour tous les parents qui ne peuvent pas ou ne font pas le choix de rester à la maison.

Parce que sans les éducatrices de mes enfants, je n’aurais jamais pu passer au travers d’un processus au tribunal pour agression sexuelle. Que j’ai gagné.

Parce que sans les éducatrices de mes enfants, je n’aurais jamais pu passer au travers de ma séparation du papa quand elles étaient bébés.

Parce que sans les éducatrices de mes enfants, je n’aurais jamais pu gagner assez de sous pour vivre.

Parce que sans les éducatrices de mes enfants, je n’aurais pas pu prendre soin de ma santé mentale.

Parce que sans les éducatrices de mes enfants, je ne serais jamais passé au travers de l’étape de la propreté avec autant de bienveillance.

Parce que sans les éducatrices de mes enfants, je n’aurais pas entendu les mots « Voyons, Maman, les filles sont bien ici, va te reposer, tout va bien. »

Ces mots qu’on m’a dits alors que je sortais de la garderie en pleurant. Parce que j’étais dépassée. Parce que j’avais pas dormi de la nuit pour mon nombril à moi et que je n’arrivais pas à prendre le dessus. Alors que les idées noires m’envahissaient, on validait que ça irait bien.

Parce qu’avec leur soutien, leur présence et leur travail, on le sait que nos enfants vont bien aller. Et nous aussi.

Si t’es humain, tu dois appuyer ce mouvement. Une bataille à la fois, mais soyons solidaires. Même si on doit jongler. Même si on manque du boulot. Même si, même si. Je comprends, je l’entends, mais c’est le temps qu’eux et elles aussi soient entendu. e. s.

#valorisezleurprofession

#yapasdenoussanseux

**** Mention spéciale aux éducatrices de mes minis, ces femmes d’exception à qui je lève mon chapeau chaque fois que je me couche en me disant que la journée a été longue. Sans vous, je ne serais pas là. Y’a pas assez de bulles sur la terre pour vous célébrer.

 

Kim Boisvert

 

Croire en une confiance oubliée – Texte: Shanie Laframboise

La chance de se faire détruire, nous l’avons tous déjà volontairemen

La chance de se faire détruire, nous l’avons tous déjà volontairement prise en osant offrir à certaines personnes l’accès à l’arme la plus puissante que l’on possède : notre confiance. Peut-être n’ont-elles aucune intention de s’en servir, mais notre cœur affligé nous rappelle la souffrance de notre corps qui nous est revenu trop souvent brisé. Et puis, nous avons conscience qu’il est fort possible qu’elles nous blessent encore, par accident, comme un vase fragile perdant toute valeur une fois tombé et dont on ne tarde pas à se débarrasser. 

On l’apprivoise pas à pas, on donne notre confiance goutte à goutte, mais il ne suffit que d’un faux pas pour la perdre par litres. Par peur de faner telle une fleur si fragile qui ne repoussera pas perpétuellement, on se console en se disant qu’il vaut mieux vivre dans l’indépendance pour dissimuler la réalité de notre crainte d’accorder cette confiance. Il nous est donc plus facile de nous masquer la vérité pour nous protéger d’être une fois de plus atterré en un claquement de doigt par une déchirure qui perdure. Une fois que le mal est fait, alors que ceux qui la méritaient le moins en ont abusé, nous refusons trop souvent notre confiance à ceux qui la méritent le plus. Nous nous mentons à nous-mêmes en évitant nos besoins de croire et d’être compris, par peur d’offrir ce que nous possédons de plus intime : l’accès à notre cœur. 

C’est vrai, parfois, la peur d’investir dans la déception s’estompe et on retrouve l’espoir de pouvoir croire. On croit qu’elle peut durer, on croit qu’elle peut nous accompagner ainsi qu’elle peut nous relever, et ce, jusqu’à tant qu’on retombe les pieds sur terre et qu’on se rappelle que la confiance est éphémère. Elle réussit à nous faire espérer, jusqu’au moment où on se la fait enlever par le temps qui la fait filer entre nos doigts. Parce qu’on la souhaite plus que temporaire, on tente d’agripper de toutes nos forces le mince fil la retenant, celui qu’on voit glisser et qu’on sent nous échapper, jusqu’à ce qu’on le brise plutôt qu’il soit. 

Parce que toute cette dite confiance se change en méfiance, on cohabite avec le vide de notre solitude en essayant de se relever d’une chute dont on n’aurait jamais envisagé la possibilité. Il nous semble parfois plus facile de s’éloigner et de se détacher des autres que de devoir assumer des décisions sur lesquelles on n’a pas de contrôle et qui nous donnent l’impression de tomber dans le vide sans savoir où nous allons atterrir. Cessons de nous cacher le fait qu’il nous est plus facile de crier haut et fort notre solidarité et de nous répéter que tout va bien aller, alors qu’au fond nous cherchons à fuir l’évidence de nos vies isolées. À quoi bon se mentir à soi-même en tentant de se convaincre qu’on vit ensemble dans l’humilité, alors qu’on arrive à peine à distinguer notre authenticité et qu’on vit tous repliés faute de se sentir incompris ? Rendons-nous à l’évidence qu’à la place d’affronter nos souffrances, on s’étourdit sans prendre le temps de s’arrêter pour réaliser que nous passons à côté de la possibilité de se libérer de ce papier que l’on tente de défroisser. À force de vouloir se protéger pour éviter d’exposer notre vulnérabilité, on n’a plus personne à qui se confier pour guérir la honte et la culpabilité de notre château de cartes qui s’est écroulé. Parce que c’est l’une des rares choses qui n’a pas de valeur monétaire, on n’a plus le temps et la patience à lui consacrer. Et si, au fond, c’était l’investissement le plus profitable ?  

Le risque de remettre l’entièreté de ce que l’on est entre les mains qui se tendent à nous est difficile à accepter, mais personne ne cherche à cesser de vivre par peur de mourir, alors pourquoi cesser de s’ouvrir par peur de souffrir? Le moment où nous oserons nous révéler sincèrement et en toute intégrité sera fort probablement celui où naîtront les plus belles confidences créant des liens d’une inexprimable puissance. On n’a pas à ouvrir le ventre du mystère pour essayer de deviner où cela va nous mener et pour réaliser que c’est cette simple beauté qui nous fera redécouvrir le bien-être que l’on a oublié. 

 

Shanie Laframboise 

Les ados… plein l’dos, je disais… Texte : Ghislaine Bernard

Il y a un peu plus de trois ans, j’ai écrit un texte « <a href="https://maikadesnoyers.com/on-

Il y a un peu plus de trois ans, j’ai écrit un texte « Parents d’ados… plein l’dos ! » alors que je n’y étais pas encore… ou du moins pas aussi… pleinement ! Eh bien, forte des encouragements que vous m’aviez prodigués, chers lecteurs et chères lectrices, j’étais prête ! je me « croyais » prête !

Ha-ha-ha (entendre ici un rire jaune moutarde !)

On a beau se croire outillé, préparé et confiant : RIEN. Rien ne rend plus justice à cette réalité que de le vivre réellement ! Bien entendu, nos têtes blondes ont toujours des moments, aussi minimes soient-ils, où nous les reconnaissons. De brefs instants où on est fiers de nous, les parents, de les avoir si bien élevés. Mais, oui mais, il y a de ces moments où… **inscrire ici votre patois le plus virulent** nous les mettrions dans une boîte bien « scotchée » avec « GO FROM NOWHERE » en grosses lettres majuscules et rouges inscrites sur la boîte !

Bon, d’accord, j’exagère un brin… juste, un brin.

Avec l’adolescence arrivent de nouveaux traits de personnalité :

La victimisation : « Tout est de ma faute ! » « Tu comprends rien ! »

La colère : Regards noirs, lèvres serrées, poings fermés, yeux plissés.

La révolte : « C’est pas juste ! » « Je veux pas ! » « Non ! »

Les émotions en dents de scie : je pleure, je ris, je crie, je me tais.

Les mutismes lorsque nous voulons ouvrir la discussion…

Les paroles que l’on ne voudrait pas entendre.

Celles qu’on fait répéter, pas parce qu’on n’a pas compris, non, juste pour se rassurer qu’il/elle n’a PAS dit ce qu’on a entendu en sachant très bien qu’effectivement, il/elle l’a bel et bien dit !

1… 2… 3… Respire… 4… 5… 6… Expire… 7… Ah et puis merde : l’envie de dire d’une voix forte et bien tenante : « OK LA FERME ! »

Ces moments où toutes nos belles résolutions de parler calmement, d’être compréhensif, doux, aimant, patient **toux** prennent la poudre d’escampette !

Pour ma part, j’ai trouvé une piste de solution : l’alcool ! Non, je rigole ! Sérieusement, je n’ai pas de solution miracle. Tout ce que je sais, c’est que je m’efforce justement de rester ouverte, calme et compréhensive. J’ai été adolescente moi aussi… (Seigneur, je suis dé-so-lée, chers parents !) J’essaie de me rappeler mes émotions, mes éclats. De me souvenir de ces fois où je savais que ce que je disais ou ce que je faisais était inadéquat au moment même où j’étais en action, mais que je le disais ou faisais quand même, comme si une force qui ne m’appartenant pas agissait pour moi ! Je savais que j’allais faire réagir et pas positivement, mais comme si je ne m’appartenais plus, je fonçais, tête baissée, comme un jeune taureau à la charge d’un ennemi qui n’existait pas. Le drapeau rouge que je voyais devant mes yeux n’avait pas la signification d’attaquer, mais bien cette lueur de prévention que je m’engageais en zone dangereuse pour ma liberté si fortement demandée.

La liberté. Un autre sujet préconisé par nos adolescents. Acceptons que peu importe toutes les libertés que nous allons leur laisser, ils en redemanderont toujours ! Plus de temps de sorties, de jeux vidéo, de conversations téléphoniques en monosyllabes, d’heure de coucher, etc., etc., etc.

De tout temps, les parents ne comprennent jamais rien et les ados sont d’éternels insatisfaits. Ç’a toujours été ainsi depuis des générations et des générations et ça le restera pour bien d’autres encore !

Armons-nous de sollicitude, restons fidèles aux principes que nous voulions leur inculquer, drapons-nous de tout cet amour inconditionnel et filial que nous éprouvons pour eux depuis leur naissance et patientons.

Je répète comme une litanie à mes adolescents : ta liberté finit là où celle des autres commence… et en silence dans ma tête, je m’encourage en pensant à chaque moment difficile : un jour, ce sera ton tour, mon enfant, d’être le parent, et alors tu sauras.

Petite vengeance en devenir ? Au final, je ne crois pas, mais j’aime bien le penser lorsque la soupape menace de sauter.

Comment vivez-vous l’adolescence de vos enfants en 2021 ?

Croyez-vous qu’il y a autant de différences dans les émotions et actions que dans « notre temps » ?

Simplement Ghislaine

 

Je ne sais pas comment je fais, mais je le fais – Texte : Kim Boisvert

La réceptionniste de ma chiro me racontait que son chien avait le cancer et qu’elle était inquiÃ

La réceptionniste de ma chiro me racontait que son chien avait le cancer et qu’elle était inquiète tous les jours quand elle partait travailler puisqu’elle ne sait pas combien de temps il lui reste. Ce matin-là, elle était émue. Il lui avait paru fatigué, qu’elle m’avait dit.

J’étais là, le dos barré, les cernes au talon, et je l’écoutais avec bienveillance parler de la mort imminente de son « bébé » de onze ans. Elle racontait qu’elle devait cacher son traitement de chimiothérapie dans ses croquettes pour qu’il le mange. Un monologue émouvant rempli d’inquiétude. Je le sentais dans sa voix. Je le voyais dans ses yeux ; elle était morte d’inquiétude.

Je ne sais pas comment elle en est venue à me parler de sa bête poilue qui a le cancer du rectum. J’étais peut-être trop occupée à tenter de respirer sans bouger afin d’éviter la douleur de mon tour de rein. Puis elle a dit :

« Je sais pas comment les parents d’enfants malades font. »

Et je me suis entendue lui répondre : « On le sait pas non plus. »

Silence.

J’ai alors vu ses yeux plissés passer au-dessus de son paravent en Plexiglas COVID-proof. Des yeux saisis par des mots lourds, un brin coupables.

« Ma fille a la leucémie », que je lui dis.

Elle s’est excusée de me parler du cancer de son chien. Je l’ai rassurée. Elle a de la peine. Elle est inquiète. Son chien, c’est comme son bébé. Je suis humaine, je peux facilement faire preuve de compassion. On s’attache à nos bébés à poils !

Je comprends. Très bien.

Devant le manque de mots évident, elle a changé de sujet. Je l’ai laissée parler de la pluie et du beau temps, mais ma tête était ailleurs. Pourquoi changer de sujet ?

Pourquoi ne pas justement en parler. Ma fille a la leucémie. Comment je fais ? Aucune idée. Mais je le fais. J’avance, je dors sur les chaises d’hôpital et je pleure dans la salle de bain de l’unité d’oncologie. Quand elle a des ponctions lombaires, chaque fois, je maudis le ciel que ça ne soit pas arrivé à moi au lieu d’elle. Avoir un enfant malade, c’est vivre avec le sentiment continuel que la mort te guette. Même si ça va bien, même si c’est de bon augure. Parce qu’on sait jamais quand ça peut virer de bord. Elle n’avait pas le cancer et BANG, le lendemain elle l’avait. Alors on avance, on crie, on pleure, on rit et on célèbre. On apprend nos limites et on les dépasse. Pas par choix. Le choix, on l’a pas.

Je fais le tour de mes choix de vie et le compte est facile à faire. Elle a quatre ans, j’en ai trente-cinq. Mes choix douteux dépassent les siens, on va se le dire. Quand je vois ses petits yeux fatigués me demander quand on rentre à la maison, devoir lui dire que le traitement n’est pas encore fini, à cet instant, je ne sais pas comment je fais.

Mais je le fais.

Kim Boisvert

La d̩pendance affective РTexte: Ghislaine Bernard

Quel titre ! Depuis notre naissance, nous vivons tous des relations familiales, amicales et amoure

Quel titre ! Depuis notre naissance, nous vivons tous des relations familiales, amicales et amoureuses, c’est un fait. Nous partageons notre vie ou des parcelles de celle-ci avec autrui, ce qui est de la plus simple normalité, voire nécessité. La plus grande relation qu’on devrait vivre est avec soi-même. Mais parfois pour diverses raisons, cette relation est difficile, même à certains moments, trop demandante. Car bien vivre avec soi est un défi de tous les jours. La confiance en nos aptitudes n’est pas toujours au rendez-vous, alors nous recherchons chez ceux qui nous entourent l’approbation, l’encouragement et surtout l’affection qu’on ne réussit pas à se procurer soi-même.

Vous allez me dire que c’est normal de rechercher chez les gens que l’on aime ces propulsions de positivisme et vous avez, à mon humble avis, raison.

Mais à quel moment l’affection devient-elle une dépendance ?

Je crois que dans la vie, il est tout à fait normal d’avoir des piliers sur lesquels nous appuyer de temps en temps. Là où, je crois, il commence à y avoir un problème, c’est lorsqu’une personne n’est plus « un » pilier, mais « LE » pilier. C’est de mettre toutes nos attentes sur une seule et unique personne. C’est de constater que cette personne ne fait pas partie de notre aventure, mais qu’elle « est » notre aventure. La seule, l’unique. Que sans cette personne, nous ne fonctionnons plus ou juste sur « l’automatique ».

Je crois aussi qu’il est normal et sain qu’à certains moments de notre vie, surtout à la suite de traumatismes affectifs, que l’on ait plus « besoin » de l’approbation des autres. Mais ça ne doit durer qu’un temps individuel à chacun et surtout ne pas perdurer en temps et intensité.

J’ai moi-même vécu des situations qui m’ont chamboulée au point de perdre totalement confiance en moi en toutes choses, et je sais que j’ai demandé, sans le savoir, beaucoup à mes gens. J’ai demandé en encouragement, j’avais constamment le besoin d’être rassurée, encouragée, félicitée. Cela est encore présent à certains niveaux, mais je ne dépends plus de ce sentiment d’insécurité. J’ai réappris à croire en moi plus qu’il y a quelque temps et chaque jour, j’apprends davantage.

Dans le passé, j’ai appris à me passer de tout, de tous. Puis je me suis effondrée, ce qui a eu l’effet contraire. Ce qui a pu à certains moments sembler être une dépendance affective aux yeux de certains. Mes insécurités, mes demandes non verbalisées d’encouragements et ce besoin de faire valider mes choix ont dû peser sur certaines personnes. Je remercie ces gens aujourd’hui, car ils m’ont redonné espoir en moi, ils m’ont remise devant ce miroir que j’évitais depuis si longtemps.

Lorsque vous percevez que tout repose sur les autres, posez-vous quelques questions :

Suis-je dépendant de l’avis de cette personne ou de ces personnes ?

Suis-je irrationnellement apeuré de perdre cette personne ?

Suis-je jaloux ?

Ai-je toujours besoin de son approbation avant de prendre une décision ?

Ai-je des comportements impulsifs ?

Est-ce que je tourne en rond constamment durant ses absences ?

Si vous répondez oui à plusieurs de ces questions, c’est que vous vous approchez, si vous n’y êtes pas déjà, de la dépendance affective.

Il existe des dangers relationnels à rester dans cet état, alors prenez-en conscience et sachez qu’il existe de l’aide pour sortir de cette dépendance. N’oubliez pas que l’amour est une construction qui prend pied dans le respect de chacun, dans le respect des individus et de leurs aspirations. Sortir de la dépendance affective est un apprentissage pas-à-pas qui demandera beaucoup d’efforts de votre part, mais aussi une certaine patience de la part de vos congénères. Mais déjà en prendre conscience en est le premier. Apprenez à reconnaître vos agissements de dépendance et à changer ceux-ci par des actions positives pour vous d’abord et avant tout.

Vous vous apercevrez rapidement que chaque jour est moins lourd qu’il n’y paraît, que vous n’avez plus autant « besoin » de l’approbation des autres. Que vous vous faites confiance dans vos décisions. Que les autres autour de vous vont percevoir ces changements et certains iront jusqu’à vous féliciter, mais vous ne serez plus en attente de ces félicitations. Vous allez les accueillir avec joie certes, mais même si elles ne viennent pas, cela ne vous freinera plus.

Reprenez les rênes de votre vie. Il est tout à fait normal d’échanger avec les autres, de consolider certaines décisions, d’avoir un partenariat décisionnel dans votre couple et vos relations interpersonnelles, mais vous n’en serez plus dépendant.

Si vous n’arrivez pas à dépasser cette dépendance, sachez qu’il existe de l’aide, que ce soit par suivi psychologique, thérapie ou même par accompagnement en relation d’aide alternative. Il existe énormément d’outils pour évoluer dans votre cheminement vers un mieux-être, vers votre indépendance affective, le tout, dans différentes approches qui vous rendront la force qui a toujours été la vôtre, même si vous l’avez oubliée pour des raisons tout à fait légitimes.

Soyez le maître de votre vie, ne marchez ni derrière ni devant les autres… apprenez à marcher à leurs côtés !

Simplement Ghislaine

Le jour du Souvenir — Texte : Andrée-Anne Courchesne

Le 11 novembre est une date qui, pour plusieurs d’entre nous, sert à se rappeler. En effet, le j

Le 11 novembre est une date qui, pour plusieurs d’entre nous, sert à se rappeler. En effet, le jour du Souvenir est une journée de commémoration annuelle qui nous rappelle notamment les sacrifices de la Première Guerre mondiale, guerre qui fut terminée en 1918 par la signature de l’Armistice, le 11 novembre. C’est important de se rappeler, de ne pas oublier.

Mais pour moi, le 11 novembre, c’est aussi la journée de ton anniversaire. Cette année, tu fêteras tes 35 ans et j’ai envie de le souligner ici. Alors à toi ma vieille, je dédie ce texte qui je l’espère, te fera sourire.

Tu sais, on n’était que des prépubères lorsqu’on s’est rencontrées pour la première fois. Ça n’a pas été long que nous nous sommes liées d’amitié et une belle complicité s’est installée. Les lettres parlant de nos amours secrets, de nos peurs, de nos peines, de nos bonheurs et de nos projets se succédaient, semaine après semaine. J’ai d’ailleurs encore une boîte pleine qui traîne dans ma garde-robe, tu imagines ?!

On a traversé plusieurs péripéties ensemble, forgé plusieurs souvenirs et anecdotes mémorables aussi. Te souviens-tu de la « Tradition Time » le vendredi à l’école ? Et que dire des feux de camp, des shows des Cowboys fringants, des « rushs » au club de Ski-doo et à la cabane à sucre ? Je pourrais continuer longtemps… !

Au travers de tout ça, on est devenues de jeunes adultes, puis on a poursuivi nos chemins chacune de son côté, sans jamais perdre cette connexion. On a commencé à bâtir notre vie d’adulte, brique par brique. On est devenues des salariées, des conjointes, des mamans. Le temps nous manque et on ne se voit plus qu’une poignée de fois par année, mais notre lien demeure le même. Ça pourrait faire un an que nous ne nous sommes pas vues, on reprendrait notre dernière conversation là où nous l’avions laissée, comme si c’était la veille. Ça, c’est beau. C’est simple. C’est vrai.

Et toi, petite femme qui m’impressionne chaque jour et qui bientôt mettra au monde une petite merveille pour la cinquième fois, je tiens à te dire combien je t’aime et je t’admire. Tu es une force de la nature, une super maman, une personne qui a à cœur le bien-être de tous. Tu as bien choisi ton métier, même s’il n’est pas facile tous les jours.

Tu peux être fière de ce que tu accomplis chaque jour, que ce soit au niveau professionnel ou familial. Si quelqu’un ne te l’a pas dit récemment, je vais le faire : tu rock, la sœur !

Enfin, pour tes 35 ans, je te souhaite beaucoup de douceur, d’amour, de fous rires, de découvertes et aussi, du temps pour toi.

Bonne fête vieille branche, je t’aime ! xxx

Andrée-Anne Courchesne

 

À l’aide ! J’ai besoin d’idées de cadeaux pour un enfant qui a tout ! Texte: Nathalie Courcy

Juste cette semaine, j’ai lu cette alerte à l’idée originale trois fois sur des groupes de mam

Juste cette semaine, j’ai lu cette alerte à l’idée originale trois fois sur des groupes de mamans. Je n’ai rien répondu parce que mon commentaire n’aurait pas répondu à la question. Dans la liste des petits bonheurs de ma vie, il n’y a pas « partir des débats sur les réseaux sociaux ».

Quelle est la nécessité de donner des cadeaux à l’anniversaire de notre enfant, de notre voisin, de notre neveu, de l’ami de notre enfant et à l’ami qui vient à la fête de notre enfant ? Sans compter les fériés, les dents perdues, les premiers pas, le dernier jour d’école…

Bien sûr, je donne aussi des cadeaux à mes enfants et à certaines personnes autour de moi. Ce que je conteste, c’est ce sentiment d’obligation qui pousse quelqu’un à chercher absolument quoi donner à quelqu’un qui a tout. Si ton enfant a tout, déjà, ça ne donne pas un indice qu’il n’a pas besoin d’autres choses ? Que lui enseigne-t-on de l’amour inconditionnel et de la signification d’un cadeau, d’une célébration ? Que tant qu’il n’y a pas d’argent d’impliqué, ça ne vaut rien ? Que si ça ne flashe pas, que ça n’impressionne pas, que ce n’est pas neuf, ça ne sert à rien ?

Quand je lis une telle requête désespérée, j’ai déjà en tête l’image de papiers d’emballages arrachés à la va-vite et d’une moue déçue parce que le cadeau en dessous, c’est « juste ça ». T’sais, ce cadeau qu’on redonnera dans deux-trois ans sur une page de dons en spécifiant « encore dans son emballage, n’a jamais servi » ? Ça aussi, ça donne un indice : si ça n’a pas servi en trois ans, il y a peut-être des risques que l’autre enfant le laisse traîner dans le coin de sa chambre et que de l’argent a été dépensé pour rien… En tout cas.

Comme bien d’autres enfants, mes enfants ont reçu trop de jeux et de jouets. Trop de livres, aussi, mais ça, c’est une catégorie à part (je sais et j’assume, c’est subjectif). Plus ils vieillissent et plus je révise ma façon de faire et de penser. C’est graduel, pas comme si je les avais élevés en leur donnant une orange à Noël et un 25 cents à leur anniversaire… Je commence à diminuer le nombre de paquets et le montant associé. Je remplace progressivement par du fait main, par des moments en tête à tête, en famille ou entre amis. Je valorise plus le temps ensemble que le plastique cheap. J’aime mieux les amener magasiner un cadeau qu’ils aimeront vraiment et transformer cette sortie en expédition. J’aime mieux jumeler une petite surprise avec une activité connexion dont ils se souviendront. C’est un choix, consentant et préparé.

Si mon enfant a tous les vêtements dont il a besoin, je n’irai pas lui en acheter d’autres. Si le frigo déborde de nourriture, je ne retournerai pas tout de suite à l’épicerie sous prétexte que le mardi, c’est jour de commissions. Si l’étui de l’an dernier déborde de crayons à peine entamés, je ne m’élancerai pas au centre d’achats en quête de la boîte de 64 crayons fraîchement aiguisés. Vous voyez le pattern. Donc si mon enfant a déjà tout, je ne me casserai pas le bicycle pour lui trouver un cadeau à déballer, même si ça adonne que c’est sa fête. On fera autrement pour cette fois-là. Ça pourrait même être l’occasion parfaite pour découvrir en gang un jeu qu’on n’a pas encore usé ou une boîte de crayons qui ne font pas leur âge !

Ce que je donne généreusement, à profusion et sans compter, ce sont les câlins, les regards, l’oreille attentive, les rires. Ça, on n’en a jamais trop et ça ne traîne pas dans le coin de la chambre en prenant la poussière. En plus, les gestes de tendresse ont tendance à se reproduire : plus on en offre, plus il y en a !

Nathalie Courcy

Survivre à novembre – Texte – Gwendoline Duchaine

Novembre. Le mois qui ne sert à rien! Plus de feuilles sur les arbres, pas encore d

Novembre. Le mois qui ne sert à rien! Plus de feuilles sur les arbres, pas encore de neige, pas de fête, trop d’humidité, trop de noirceur. Depuis mon enfance, j’aimerais skipper novembre!

Alors, comment profiter de la vie en novembre, comment ne pas sombrer en burnout, comment réussir à mettre un pied devant l’autre et avancer dans les ténèbres du onzième mois de l’année?

Dormir!
Être un animal, je dormirais tout le mois!
Mais pour vrai, il faut se reposer : se coucher tôt (anyway il fait noir) et dormir tard la fin de semaine. Novembre est le mois de l’année où nos organismes sont le plus fatigués (et ceux des enfants aussi!), alors on prend ça cool! Un jour à la fois!

De la lumière!
Sortir dehors à chaque rayon de soleil, utiliser une lampe de luminothérapie, dessiner des soleils partout sur les murs du sous-sol, aller dans le sud et… sourire!

Des vitamines!
C’est le moment de commencer une cure de vitamine D pour toute la famille! Ça va beaucoup aider notre système! La vitamine D ne se stocke pas dans l’organisme (nous n’avons pas de réserve), et sans soleil, on en manque.
Pour aider mon système immunitaire (novembre, c’est le mois où les virus attaquent, ce n’est pas un hasard!), je prends aussi des gélules d’ail et des jus de légumes vitaminés (ma recette : fenouil, concombre, gingembre, coriandre).
N’oubliez pas la vitamine C (hum… les bonnes clémentines!)

Fuir les microbes!
On conseille aux femmes enceintes, aux bébés et aux personnes fragiles de se faire vacciner contre l’influenza (la fameuse grippe). C’est en novembre que le virus attaque! Fuyez les garderies, les salles d’attente, les hôpitaux, les gens contaminés! Vous avez la gastro? Restez chez vous!

S’amuser!
(Maintenant que la plupart des mesures sont levées)Aller au cinéma, sortir voir des spectacles, inviter des amis, aller prendre une bière en ville, danser, chanter! Hey! On n’a qu’une seule vie! Faut en profiter!

Faire du sport!
Notre système a besoin de bouger! Alors go : on saute, on court, on rame, on nage, on marche, on bouge! N’importe quoi, tant que ça nous plaît. L’activité physique stimule le système immunitaire.

Et vous? Quels sont vos trucs pour survivre à novembre?

 

Gwendoline Duchaine