Déjà la visite de l’école secondaire!
Mon cœur venait tout juste d’encaisser la rentrée de la sixième année de mon grand, que j’ai reçu une lettre pour la visite de l’école secondaire. Quoi, pas déjà? Dans mon monde de licornes, je croyais que c’était bien plus tard dans l’année. Comme au mois de février ou mars. Mais non, c’était hier. Je peux vous dire que mon cœur de maman a pris un petit (lire ici « gros ») coup. Mon premier bébé visitait sa future école secondaire. Wow! Il me semble qu’il n’y a pas si longtemps, lui et sa dent d’en avant manquante commençaient la première année. Je n’ai pas eu le choix d’avoir une prise de conscience. Mon p’tit loup se dirige droit vers l’adolescence. Passage obligé dans la vie! J’aimais vivre dans le déni et penser que cette phase n’existait pas vraiment.
Bon, je reviens à mes moutons! Hier, j’avais un mélange d’émotions. J’étais excitée de voir mon ancienne école, de rencontrer certains profs qui m’ont jadis enseigné. À d’autres moments, je voyais les élèves, je me projetais déjà dans l’avenir et ça m’angoissait. J’imagine que je ne suis pas la seule maman qui vit ça, s’il vous plaît, rassurez-moi!
Pendant la rencontre, je me questionnais à savoir s’il s’adapterait bien, s’il vivrait de l’angoisse, s’il réussirait bien, s’il se perdrait. Trop de questions, en si peu de temps. Je crois que ça ne vous surprendra pas si je vous dis que je suis une personne qui vit un peu d’angoisse!
En visitant, je me suis surprise à dire « dans mon temps ». Oh my god, je parle vraiment comme un vieux parent! Reste que je trouve que les élèves ont accès à plus d’activités que dans mon temps. J’ai eu, pendant un instant, envie de retourner à ces années. J’aurais bien aimé faire de l’impro moi aussi!
En marchant dans l’école, j’étais aussi contente de montrer à mon fils sur quel banc j’étais assise, de lui parler des matières que j’avais aimées, de lui dire que ça n’a pas beaucoup changé. Ce moment m’a rappelé de beaux souvenirs.
Maintenant, je vais le laisser se créer les siens. Je me demande tout de même s’il sera accepté dans le programme d’éducation internationale (P.E.I.). Est-ce qu’il préférera aller faire les défis avec les génies inventifs? Peut-être se découvrira-t-il une passion pour la géographie, comme sa maman? Je ne le sais pas! Seul l’avenir me le dira.
En attendant, je vais aller respirer dans mon sac de papier brun pour ne pas hyperventiler en vue de la vraie rentrée au secondaire, l’an prochain. Ça arrivera si vite, car comme on le dit si bien, le temps passe tellement vite.
Karine Larouche