La crise existentielle de fin d’année…

Vous la sentez arriver, vous vous sentez lasse, énervée, ennuyée. La crise existentielle cogne à votre porte et s’installe confortablement dans votre esprit. Vous vous sentez lourde. Les doutes, les remises en question, vous pèsent. Le sol que vous croyez si solide s’effondre sous vos pieds, vous avale tout entière. Vous vous sentez ensevelie sous un épais brouillard, tout est noir. Vous êtes tout à coup replongée dans un mauvais cours de philosophie du cégep. Vous vous posez sans cesse les mêmes questions : où vais-je? Qu’est-ce que le bonheur?

Rassurez-vous, tout le monde a déjà eu une crise, moi la première. Crise de la trentaine, de la quarantaine, crise de fin d’année, crise du travail, remise en question du couple, de son rôle de parents…

Pourquoi avons-nous cette tendance à remettre en cause nos actions et nos choix? La crise existentielle est-elle bonne ou non, justifiée ou exagérée? Est-ce le temps de faire un bilan? De se poser les vraies questions, de retrouver un semblant d’équilibre, une passion, un désir enfoui?

Tout le monde autour de vous vous rassure : vous avez une belle famille, une bonne job… mais ce n’est pas assez, vous voulez autre chose. Mais quoi? Qui n’a jamais vécu cette sensation? La crise existentielle nous colle à la peau, s’incruste, et pourrit tranquillement tous les fondements de notre vie. Notre cerveau fonctionne à 100 à l’heure, remuant et dépoussiérant des désirs enfouis au plus profond de notre être.

C’est une étape obligatoire, comme un rite initiatique, un passage obligé. Prenez cette crise comme un moment pour mettre en perspective vos objectifs. L’année s’achève dans quelques jours; il est temps de commencer sur de nouvelles bases. Oublions les résolutions, optons plutôt pour des buts, des objectifs! Visons haut, visons fort : 2019 sera notre année!

Gabie Demers



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