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2022 en rétrospection, 3… 2… 1… action ! Texte : Maude Pilon-Gauthier

Nous sommes rendus au moment de l’année où logiquement, on fait une rétrospective de notre annÃ

Nous sommes rendus au moment de l’année où logiquement, on fait une rétrospective de notre année au complet. On repasse en revue toutes les pages que nous avons écrites pendant l’année, des pages remplies de moments précieux, de peine parfois, d’échecs, de réussites, de frustrations, des moments de doutes, de petites victoires aussi, de grands changements, des remises en question et parfois aussi de nouveaux départs.

Sans doute, nous avons tous eu notre lot d’épreuves pendant l’année 2022, que ce soit au niveau personnel, familial ou professionnel.

Nous avons croisé plusieurs personnes sur notre chemin et parfois, à contrecœur, nous avons dû en abandonner pour mieux avancer.

2022, tu nous as vite rappelé toutes les choses qu’on tenait pour acquises égoïstement un peu, sans doute. Cependant, tu nous as appris à les apprécier davantage.

On ne se fera pas de cachettes, 2022 a été une vraie montagne russe. Mais, je crois fermement que la vie doit être ainsi. Socrate a dit : « La vie sans expérience et sans souffrances n’est pas la vie ». Clairement, on n’a pas eu de cadeau pour 2022. J’ai souvent eu l’impression que deux bras n’étaient pas suffisants pour jongler avec tout ce que la vie m’a « garroché » dessus.

Mais au final, 2022, tu as été belle aussi. Tu m’as surprise, tu m’as fait rire à en pleurer, j’ai profité de chaque moment que j’avais avec mes proches. J’ai appris à être plus patiente, plus résiliente, plus douce.

Tu m’as aussi appris à mieux me relever après être tombée. Tu m’as montré à rester forte et me tenir debout malgré toutes les épreuves. Tu m’as ouvert les yeux sur tellement de choses et tu m’as prouvé qu’au fond, le bonheur, il part de nous,

« N’attendez pas le moment parfait, prenez un moment et faites en sorte qu’il le soit ». Zoey Sayward.

C’est avec la tête pleine de souvenirs et le cœur rempli que je lève mon verre à 2022 et je suis plus que prête pour entreprendre cette aventure que sera 2023.

Maude Pilon-Gauthier

 

Bilan postséparation en chanson pour toi ma fille — Texte : Julie Lévesque

À toi ma fille qui lira cette lettre quand tu seras plus grande… Il y a deux ans quand ton pap

À toi ma fille qui lira cette lettre quand tu seras plus grande…

Il y a deux ans quand ton papa et moi, on s’est séparés, j’écoutais beaucoup la chanson Roses de Jean-Michel Blais.

Je n’avais jamais vu la vidéo, je pense avoir bien ressenti les choses. 😉

Écoute-la, prends le temps, elle dure 5 minutes 46 secondes, assieds-toi, ferme les yeux et apprécie. J’ai cette faculté de voir la musique quand je l’écoute, je t’en souhaite autant !

Quand j’écoutais cette chanson il y a deux ans je m’imaginais, nous, seules, toutes les deux… Notre avenir, que je voyais un peu brouillé par ma peine. Un genre de ciel un peu nuageux avec de grandes percées de lumière et un vent frisquet d’automne. Un monde inconnu que j’allais devoir affronter avec tout mon courage de maman et ma grande sensibilité. Un monde que je voulais le meilleur pour toi, plein de douceur, de tendresse et de rires. Eh bien, tu sais quoi ? On a réussi, toi et moi. On a fait ça haut la main, ensemble. Tu as été là pour moi, même dans tes absences où je regardais de précieuses vidéos de toi en train de rire.

J’écoute Roses aujourd’hui et je suis inondée de larmes de joie. J’écoute cette chanson et je vois juste de la lumière vraiment vive, de la chaleur, nous en train de rire, d’être complices et de s’aimer. Ta main dans la mienne, nos moments privilégiés par tout ce temps que j’investis avec tellement de plaisir en étant 150 % présente pour toi. Je te vois devenir une belle jeune fille avec un cœur grand comme la Terre, franche, drôle et imaginative. La réalité deux ans plus tard, c’est que j’ai réussi à ma manière et que j’en suis fière. Vraiment. Je suis fière de nous.

On continue alors ? 😊 La route semble magnifique et la musique parfaite.

Julie Lévesque

 

 

Mes précieuses, mes bienveillantes

Le début de l’année, l’heure des bilans.

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Le début de l’année, l’heure des bilans.

Je ne prends pas de résolution. Chéri-mari et moi faisons souvent des bilans, nous nous remettons en questions régulièrement, nous nous ajustons, priorisons les projets, toute l’année. Ni plus ni moins en janvier.

Cependant, cette année, c’est un bilan amical que j’ai envie de faire.

Mes précieuses, mes bienveillantes. Mes amies qui restent pour traverser le beau, le doux, mais aussi les nuages et les tempêtes. Ces amies qui, de près ou de loin, selon les horaires, les projets, les tracas, la famille, les amours, les tourments, me font sentir qu’elles sont là. Celles qui me connaissent le mieux, qui m’aiment pour tout ce que je suis, même mon intensité. Celles qui répondraient au milieu de la nuit sans aucune contrariété.

Celles qui, bien qu’elles comprennent ou non notre chaos de famille avec de jeunes enfants, l’acceptent et le respectent. J’ai parfois l’impression d’évoluer dans un cadre spatiotemporel parallèle, d’être dans une bulle qui s’éloigne et revient entre les poussées dentaires, les crises de bacon, la phase d’attachement, alouette! Malgré nos réalités qui s’éloignent ou se rapprochent, il n’y a jamais de jugement.

Mes précieuses, mes bienveillantes sont des maillons solides de mon filet de sécurité.

La vie avec de jeunes enfants apporte son lot de fatigue et de stress, mais aussi d’émerveillement, d’amour, d’apprentissages et de découvertes. J’en profite à fond, en partie parce que je les sais toujours là.

En plus de mes précieuses, j’ai ces autres amis, tels de petits satellites qui gravitent à diverses distances de moi, de nous. Des amis de longue date qui m’apportent des points de vue différents, avec qui c’est toujours aussi simple et naturel même si on ne se voit pas souvent. Ces amitiés plus récentes, mais tout aussi significatives. Mes amies-mamans, remplies de trucs, d’astuces, de réponses, de compréhension et de réconfort, et qui sont non moins partie prenante de mon équilibre.

Je me dis donc que, malgré les stress et les défis, je suis chanceuse, choyée et j’ai le cœur rempli, par ma famille oui, mais également par mes précieuses et bienveillantes et par toutes ces amitiés riches.

Je leur souhaite de la douceur et de l’amour, mais aussi de ressentir qu’elles ont des amis aussi merveilleux que les miens. Je leur promets de tenter de sortir de ma bulle un peu plus souvent et de continuer de veiller sur elles, toujours, même si c’est parfois en berçant un bébé ou en pliant des vêtements!

Jessica Archambault

 

Ta maman en version plus heureuse

Les fins d’années et les débuts de nouvelles années sont des mo

Les fins d’années et les débuts de nouvelles années sont des moments propices pour faire le point, faire le bilan et travailler sur nos aspirations pour la nouvelle année. Comme maman, je prends toujours un moment vers la mi-janvier pour voir où j’en suis dans mon rôle de mère. Pourquoi la mi-janvier, me direz-vous ? C’est simple, j’ai commencé à sentir ma fille dans mon ventre en janvier alors qu’elle est venue au monde en juin.

Suis-je la meilleure mère du monde ? Ah ça, c’est difficile à dire. Je sais, ma fille, que dans ton cœur, je suis la mère la plus hot du monde… sauf quand je te dis non. Là, je suis évidemment super poche.

Je vous livre donc une partie de ma réflexion comme si j’avais ma fille devant moi et que je lui lisais le texte.

Chère Élya,

La dernière année fut remplie de montagnes russes pour maman. J’ai vécu une profonde remise en question et je serais menteuse de dire que cela n’a pas eu de répercussions sur toi. J’ai été plus souvent triste, plus souvent dans ma tête, plus impatiente, plus stressée et j’en passe. Cependant, j’ai essayé tant bien que mal de me trouver des moments pour laisser le reste de côté et ne m’occuper que de toi. Les deux semaines que nous avons passées ensemble pendant l’été furent un des moments où j’ai été le plus présente pour toi. J’étais remplie de bonheur d’être avec toi.

Cet automne, avec le recul, je constate que c’était tout sauf drôle. J’étais là mais je n’étais pas là. Mon corps y était mais mon cœur non. J’avais mal, ma grande. Je vivais une grande remise en question. J’avais besoin de m’ouvrir sur des projets autres que ce qui tourne autour de la vie familiale, non pas parce que je ne t’aime pas, mais mon intérieur en avait besoin.

Une occasion s’est présentée en novembre ; en moins de deux, j’ai sauté dessus et ma carrière a pris un virage à 180. Est-ce mal de vouloir se réaliser sur d’autres fronts que seulement à la maison et avec la famille ? J’ai longtemps cru que oui, mais plus tu vieillis, plus tu prends ton indépendance. Mon rôle de mère se transforme avec les années. J’ai compris que oui, je pouvais avoir de l’ambition pour ma carrière. Je veux que tu comprennes là, ici et maintenant, que c’est bon d’avoir de l’ambition et que tu te dois ce respect pour toi-même.

Cependant, cela amène des changements importants dans la routine. Encore là, la vie s’est chargée de nous donner un coup de pouce pour nous aider à comprendre. Il y a quelques jours, l’école était fermée à cause du verglas. J’ai dû t’amener au travail. Je sais que tu as saisi que maman avait des responsabilités.

Depuis que tu es venue, parce que tu as vu, ta compréhension de notre nouvelle routine est tout autre. C’est vrai que parfois, tu passes plus de temps au service de garde de l’école qu’avant. Il y a quelques années, j’en aurais été incapable, mais maintenant, ça fait partie de notre réalité. Ce n’est pas toujours facile, j’en conviens, mais il reste une chose : une maman heureuse, c’est une famille heureuse. Merci à toi, ma belle fille, d’être qui tu es. Nous avons un lien qui est unique autant pour toi que pour moi.

Evelyne Blanchette

 

La crise existentielle de fin d’année…

Vous la sentez arriver, vous vous sentez lasse, énervée, ennuyée.

Vous la sentez arriver, vous vous sentez lasse, énervée, ennuyée. La crise existentielle cogne à votre porte et s’installe confortablement dans votre esprit. Vous vous sentez lourde. Les doutes, les remises en question, vous pèsent. Le sol que vous croyez si solide s’effondre sous vos pieds, vous avale tout entière. Vous vous sentez ensevelie sous un épais brouillard, tout est noir. Vous êtes tout à coup replongée dans un mauvais cours de philosophie du cégep. Vous vous posez sans cesse les mêmes questions : où vais-je? Qu’est-ce que le bonheur?

Rassurez-vous, tout le monde a déjà eu une crise, moi la première. Crise de la trentaine, de la quarantaine, crise de fin d’année, crise du travail, remise en question du couple, de son rôle de parents…

Pourquoi avons-nous cette tendance à remettre en cause nos actions et nos choix? La crise existentielle est-elle bonne ou non, justifiée ou exagérée? Est-ce le temps de faire un bilan? De se poser les vraies questions, de retrouver un semblant d’équilibre, une passion, un désir enfoui?

Tout le monde autour de vous vous rassure : vous avez une belle famille, une bonne job… mais ce n’est pas assez, vous voulez autre chose. Mais quoi? Qui n’a jamais vécu cette sensation? La crise existentielle nous colle à la peau, s’incruste, et pourrit tranquillement tous les fondements de notre vie. Notre cerveau fonctionne à 100 à l’heure, remuant et dépoussiérant des désirs enfouis au plus profond de notre être.

C’est une étape obligatoire, comme un rite initiatique, un passage obligé. Prenez cette crise comme un moment pour mettre en perspective vos objectifs. L’année s’achève dans quelques jours; il est temps de commencer sur de nouvelles bases. Oublions les résolutions, optons plutôt pour des buts, des objectifs! Visons haut, visons fort : 2019 sera notre année!

Gabie Demers

Décembre, l’heure du bilan arrive

Novembre se termine cette semaine et mon cerveau sent déjà le beso

Novembre se termine cette semaine et mon cerveau sent déjà le besoin de faire le bilan et d’imaginer 2019. Faites-vous un bilan, vous aussi? Quel est votre rituel de fin d’année? Ok, je ne parle pas du party du 31 décembre, je parle plutôt de faire votre propre revue de l’année, un peu comme un Bye bye, en mettant l’accent sur la prochaine année. J’ai une gang d’amis avec qui on a pris l’habitude de célébrer le Nouvel An ensemble et à tour de rôle, on se questionne sur ce qu’on se souhaite. J’A-D-O-R-E! On y répond par un mot ou deux. Pour moi, 2018 était sous le signe de la Foi! Oui, développer une confiance inébranlable que tout arrive à point. C’est magique pour vaincre l’anxiété. 🙂

J’adore prendre le T.E.M.P.S. de réaliser ce genre d’exercice. Je ne dirais pas que je l’ai fait chaque année, mais de plus en plus sérieusement parce que ça me fait du bien. Je tire des apprentissages de ce qui a moins bien fonctionné. Je célèbre avec joie mes succès bien mérités et je suis reconnaissante pour ceux qui sont tout simplement dignes d’un miracle. Ça me permet aussi d’imaginer ce dont je rêve, de penser à ce dont j’ai besoin, ce que je souhaite et de l’écrire pour y accorder une attention toute particulière. Appelez ça de la visualisation, de l’autosuggestion ou la loi de l’attraction! À chacun sa façon de voir les choses. Pour moi, c’est tellement aidant de le faire que je renouvelle l’expérience.

C’est la fin 2015 qui a été l’année la plus lumineuse côté familial. C’est le 31 décembre 2015 que j’ai réalisé mon tout premier plan familial. J’avais appelé ça mon plan parental pour 2016 et j’en avais besoin. Faire un plan, ça permet de voir clair, de préciser son intention et de trouver des solutions pour atteindre ce qu’on souhaite. À cette époque, je voulais éviter la détresse psychologique. Moi qui clamais haut et fort : « Santé mentale FIRST! »… Je pensais être à l’abri, mais j’étais si fatiguée, remplie d’espoir! En fait, je n’avais pas réalisé à quel point j’étais fatiguée et j’ai vraiment dû m’arrêter pour me retrouver.

C’est en parlant avec une amie de tous les changements que j’avais mis en place dans ma famille que j’ai pris le temps de réaliser l’intérêt de ma démarche. Elle m’avait demandé : « Moi, est-ce que je peux réaliser mon plan familial? » J’ai répondu : « Faudrait que je prenne le temps de réfléchir sur les questions que je me suis posées pour arriver à faire ces choix pour la famille de ma vie et je dirais que OUI! » C’est grâce à ce T.E.M.P.S. de réflexion que je me suis accordé que ma vie est plus simple, plus douce, plus harmonieuse aujourd’hui. Oui, ma vie est aussi un chaos. Même dans ma vie rose bonbon, il y a des crises, celles de mes enfants, les miennes, celles de mon mari et parfois de tout le monde en même temps. Ce qui a changé aujourd’hui, c’est que nous avons appris à y mettre de la douceur, de la compassion et de l’Amour, beaucoup d’Amour. Après tout, les crises sont inévitables.

Pour boucler notre plan familial, nous avons fait une œuvre d’art pour représenter les valeurs choisies par chaque membre de la famille. Alfred, cinq ans, a choisi l’Amour, l’Amour de son cœur, l’Amour de Jésus. C’était mignon comme tout de l’entendre. Je lui ai demandé (sans aucune attente) : « Alfred, la vie, ça sert à quoi? » « À s’aimer! » Pour lui, c’était l’évidence même. Alice, sept ans, a choisi la Joie. C’est aussi un trait de sa personnalité adorable. La Joie, c’est rempli de reconnaissance pour ce qu’il y a de beau dans la vie. C’est festif et si accueillant! Arthur, dix ans, a fièrement proposé le Respect. Il aime même s’en faire le gardien. Je leur ai expliqué qu’il importait de le mettre au cœur de nos pensées, de nos paroles et de nos gestes. David, mon mari, a amené l’Entraide au cœur de notre famille. Un coup de main ou un mot d’encouragement est toujours bienvenu. C’est aussi penser aux autres et donner à sa communauté. Et moi, j’ai ajouté l’Harmonie. L’Harmonie, c’est créer l’espace idéal pour l’épanouissement de tous. C’est créer un contexte dans lequel chacun est considéré, aimé et valorisé.

Au travers des années, la question la plus importante que j’ai appris à me poser est celle qui me permet de revenir à l’Essentiel : qu’est-ce qui m’importe vraiment? C’est fou : quand j’y réponds, j’ai l’impression que tout se met en place à l’intérieur de moi. Il n’y a plus de doute, plus de frustration, juste un espace pour répondre à mes besoins, à mes préoccupations du moment. Et ça me permet d’être disponible et disposée pour ma famille.

Et vous, pour 2019, qu’est-ce qui vous importe vraiment? Répondez-moi avec un #Harmonie101, vous allez faire mon année même si elle n’est pas commencée! Moi, je veux plus de #Harmonie101.

Stéphanie Dionne