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Récapitulatif de l’année 2022 — Texte : Ariane Bégin

L’année 2022 est passée à une vitesse fulgurante. Une année parsemée de surprises, de rebond

L’année 2022 est passée à une vitesse fulgurante. Une année parsemée de surprises, de rebondissements et de grands changements. Tous les ans, je me fixe des objectifs et des résolutions comme forme de motivation. Aujourd’hui, je vous parle de mon cheminement personnel lors de cette dernière année.

Tout d’abord, je considère que le lâcher-prise est un long travail en soi. Malheureusement, cela ne s’apprend pas en un claquement de doigts. Cependant, je considère avoir fait un bon bout de chemin avec cette résolution. J’ai réalisé que je ne pouvais pas être à plusieurs endroits à la fois et qu’il était impossible de rendre tous les gens autour de moi heureux. J’ai donc dit « non » à plusieurs reprises pour me prioriser et pour écouter ma petite voix intérieure. Je me suis concentrée sur moi et sur les gens qui comptaient réellement à mes yeux. Le lâcher-prise m’a aussi permis de diminuer mon anxiété au quotidien. C’est fou combien notre charge mentale diminue lorsqu’on s’enlève des responsabilités et des inquiétudes envahissantes.

Aussi, je me suis permis de vivre dans la douceur et dans la sérénité. Je m’entoure de gens qui m’inspirent, qui m’aiment pour la personne que je suis et qui me poussent vers le haut. De plus, je me suis éloignée des gens négatifs et toxiques pour ma santé mentale. Je me suis aussi découvert des passions comme le tricot et la cuisine qui me permettent de me laisser aller dans ma créativité. Ces activités me permettent de m’évader dans un autre monde et me rendent très heureuse.

Les rêves et les projets ne cessent de s’accumuler dans ma tête. J’espère que c’est semblable pour vous aussi, car ce sont les rêves qui nous poussent à avancer. Je vous souhaite une année 2023 merveilleuse et remplie de petits bonheurs.

Ariane Bégin

Ne regardez plus passer la parade

À partir de quel âge doit‑on arrêter d’essayer, arrêter de s

À partir de quel âge doit‑on arrêter d’essayer, arrêter de se dépasser ? Je me pose cette question puisque j’ai fait de grandes découvertes sur moi cette année.

Jamais, au grand jamais, je n’aurais pensé écrire des textes. Non mais, c’est vrai. Dans ma vie, aucune occasion d’écriture ne s’était présentée à moi. Bon, peut-être, mais je ne les avais pas remarquées. J’écrivais pour les parents de mes élèves ou de petites humeurs sur ma page Facebook, mais de vrais textes ? Jamais. De toute façon, si un défi de la sorte s’était présenté à moi, il y a quelques années, j’aurais probablement dit non. J’aurais simplement pensé que ce n’était pas pour moi. Je suis une fille ordinaire, avec une vie ordinaire. Pourtant, cette année, je me suis lancée.

Est-ce le tourbillon de nos vies qui met un frein à l’ambition ? C’est vrai que ça prend un cerveau disponible pour se lancer de nouveaux défis. Mais je ne crois pas que ce soit seulement ce facteur qui nous empêche de nous dépasser.

Serait-ce la peur ? La peur de l’échec est une des plus grandes difficultés à surmonter. Pourtant, l’erreur est une occasion d’apprendre, d’aller plus loin. Et la peur du jugement ? Quelle peur désagréable et inutile ! Longtemps, elle m’a mis des bâtons dans les roues celle‑là ! Et on doit se le dire franchement, on juge facilement, moi la première. Donc, cette crainte met un frein à nos ambitions.

Je pense que le confort est aussi un élément qui nous empêche de nous lancer des défis. On est si bien dans nos pantoufles ! La stabilité, la sécurité, c’est tellement confortable. Se mettre soi-même en déséquilibre relève un peu de la folie. Mais honnêtement, on en retire de grands bénéfices.

Alors, pour la nouvelle année, je vous offre mes meilleurs vœux de santé parce que c’est nécessaire. Mais je vous souhaite aussi de vous dépasser et de vous lancer des défis, peu importe votre âge. Devenez la personne que vous avez envie d’être. Ne regardez pas la parade, faites-en partie intégrante.

Bonne année 2021 !

Nancy Pedneault

Serpents et échelles !

Avez-vous déjà flanché ?

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Avez-vous déjà flanché ?

Pourtant, nous sommes toujours pleins de volonté. Déterminés. Du moins en les formulant. Changer tel ou tel comportement. Abandonner l’insatisfaction ; professionnelle, sociale, personnelle. Mieux gérer son temps. Réaliser tel rêve. Seul, à deux, en famille. Sans oublier la traditionnelle, perdre des kilos.

Nous en sommes à la troisième semaine de la nouvelle année. Les pubs de remise en forme inondent tous nos sens. Les centres d’entraînement voient leur clientèle d’éphémères se démener. Toutes ces personnes qui veulent croire au miracle de l’output. Un jus couleur verdâtre à la main.

Si j’osais, je vous parlerais de cette nouvelle théorie scientifique de l’exercice physique. Une minute d’exercice intense par jour, trois fois par semaine, suffit. Pour le reste, juste tenter d’être souvent en mouvement. Ce sont mes genoux qui vont être heureux.

Je n’ai pas de « bucket list ». J’aimerais bien réaliser tel ou tel projet. Accomplir ceci ou cela. Devenir un meilleur exemplaire d’humain. Chacun son Everest. Mais le paradoxe est toujours là. Si on se fixe un objectif, comment ne pas être dépressif après ? Quand on se dit « Done this, been there! ». Le but qui a caché le parcours.

Notre fil de nouvelles Facebook nous avait pourtant prévenus, si fréquemment…

Le bonheur, il ne réside jamais dans des moments charnières. C’est un état. C’est l’attitude que vous prenez. C’est votre manière de voir les choses. C’est un verre, ni à moitié plein, ni à moitié vide. Juste à prendre le plus souvent possible en excellente compagnie.

J’essaie que ce soit des bulles roses habituellement. Un rappel que la vie peut basculer à tout moment pour celle que j’aime. Qu’il faut toujours embrasser comme si c’était la dernière fois.

Ma résolution, je vais la tenir. Facilement. J’ai résolu de ne plus en faire, de résolutions. Juste, au tournant de l’année, prendre un autre moment pour apprécier la vie. Ne riez pas, c’est une résolution difficile à respecter.

Notre environnement fait de gros efforts pour l’empêcher. Tous ces gens qui sont résolus à être négatifs. Qui veulent fermer la lumière. Dans les médias, pour qui le chat écrasé est toujours plus important. Surtout si c’est un chat du voisinage. Chez nos dirigeants, les rois élus de la pensée négative collective. Dans les propos de nos leaders, où la foi n’est qu’une paire de lunettes semi-opaques.

Ces utilisateurs des réseaux sociaux, qui partagent allègrement leur vision amère. Sans aucun respect de l’autre.

Pourtant, un « autre », ça n’existe tout simplement pas. Ou, plutôt, nous le sommes tous. Ce qui revient au même. Un être humain d’ici ou d’ailleurs. Qui devrait avoir compris que le bonheur, le sien, il passe obligatoirement par le bonheur collectif. Que, là, hier, demain, il lui faudra interagir avec cet « autre ». Quel qu’il soit.

Comme les méthodes sont à la mode, voici ma suggestion. En cinq étapes : 1La vie est belle ; 2Souriez souvent (juste à penser à une de vos conneries) ; 3L’autre, c’est moi ; 4Soyez une parcelle de lumière ; 5La vie est belle (déformation professionnelle ; Primacy & Recency).

Pour les kilos en trop, je vais vous aider. Oubliez tout le reste et concentrez-vous plutôt sur l’input. Sur l’entrée en bouche. Pensez-y chaque fois, la qualité avant la quantité. Tout en vous permettant de « flancher » quelques occasions par mois. De rien, c’est gratuit !

michel

 

Ma montée de lait, mais en douceur, sur les accolades…

C’est dans l’temps du jour de l’An...

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C’est dans l’temps du jour de l’An…

… on se donne la main (jusque-là, ça va),

… on s’embrasse (ok, c’est ici que ça se gâte).

J’ai toujours éprouvé un malaise avec les accolades, les câlins d’arrivée, de départ, de souhaits divers…

J’embrasse mon chum et mes filles et honnêtement, ça me suffit ! J’aime les câlins échangés avec mes amis proches. Ceux qui viennent naturellement.

Lorsque le fameux moment des accolades se présente, je le fais, malgré tout. Parce que c’est poli, parce que c’est attendu, parce que c’est culturel.

Sauf que je suis mal à l’aise à tout coup. Je me trompe toujours de côté, évitant de justesse la catastrophe.

Et puis, ce n’est jamais pareil : certains embrassent les deux joues, d’autres une seule, mais laquelle ?

Au jour de l’An, c’est le malaise « over the top ». On s’échange des vœux !

Si je me retrouve avec des amis proches, ça va. Avec des connaissances, c’est une autre histoire…

Le défilé des phrases vides commence !

« De l’amour et de la santé. »

« Quand on a la santé, on a tout. »

« Du succès dans tes études. »

Tellement prévisible…

Depuis quelques années, lorsque j’ignore quoi souhaiter à une personne, je lui demande ce qu’il veut, tout simplement ! C’est surprenant ! En bonus, on gagne souvent une belle conversation et on découvre davantage la personne devant nous.

Cette année, au moment d’échanger les vœux, essayez-le !

Et vous, aimez-vous les accolades ? Suis-je un brin sauvage ? Y en a-t-il parmi vous qui comprennent mon malaise ?

(Peut-être suis-je vraiment sauvage après tout… 😳)

Ah oui, bonne année !

Karine Lamarche

Saluer l’arrivée du Nouvel An toute seule comme un creton

Cette année, j’étais seule le 31 décembre à minuit.

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Cette année, j’étais seule le 31 décembre à minuit.

Ça ne m’est jamais arrivé en quarante ans. Je dois apprivoiser la chose.

Je peux passer go sur le party du jour de l’An sans trop de peine. Ça vire souvent en soirée de télévision de toute manière. Je suis capable de regarder les émissions de fin d’année toute seule comme une grande.

La bonne bouffe en bonne compagnie me manquera, les rires autour d’une coupe de bulles aussi. J’ai hésité jusqu’à la dernière minute entre une soupe en conserve et un repas brie-saumon fumé-pain frais maison et brownie décadent. Et le Bye Bye avait intérêt à être vraiment crampant pour me faire rire. J’aurais plus feelé pour regarder Réellement l’amour en vidant une boîte de mouchoirs. Mais ç’aurait été du masochisme émotionnel.

Ce qui m’a manqué, surtout, ce sont mes enfants, les étincelles dans leurs yeux excités de pouvoir veiller jusqu’au milieu de la nuit, le premier câlin de 2020, les souhaits de bonne fée murmurés à leur oreille une fois qu’ils sont endormis. Mais bon. J’avais la chance d’être avec eux à Noël. Je suis mal placée pour chialer! L’appel téléphonique de ma belle ado à minuit pile a mis un baume sur mon cœur. Un petit crémage en sucre à la crème qui apaise.

Je peux aussi me passer de la route à faire. Je suis déménagée de chez ma mère à dix‑sept ans. Si on fait un savant calcul, ça fait vingt-trois ans que je suis sur la route non-stop dans le temps des fêtes. J’ai conduit douze heures dans le temps de Noël, sans compter les trois appels pour faire survolter la voiture à -37. Donc là, je n’étais pas fâchée de rester dans mon nid. Au chaud. Et de dormir dans mon lit. J’ai dû m’imaginer que mes enfants venaient m’y rejoindre le 1er janvier pour une séance de chatouilles.

Je suis douce-amère en pensant à cette nuit de transition annuelle. C’est juste une date. Une occasion de faire le bilan et de prendre des résolutions, ce que je fais plutôt à l’année. Le choc des prises de conscience est moins pire quand on le fait au fur et à mesure. Je me retrouve avec du temps de congé, sans aucune obligation, même pas la pression de me mettre sur mon 36. Ma grosse robe de chambre rose en polar et mes bas turquoises pas assortis du tout étaient parfaits. Et confortables.

Ils ont été parfaits avec le foyer, la télécommande, de la musique (out, les rigodons!) et mon kit d’art-thérapie. Des découpures de magazines, des pinceaux, des crayons, de la colle, des cartons multicolores. Mes cartes de tarot et de pensées positives, pour m’inspirer. Mon journal. Et quelques numéros de téléphone au cas où le vague à l’âme m’aurait pris.

En cette nuit du jour de l’An, j’ai eu une pensée lumineuse pour tous ceux et toutes celles qui, comme moi, ont salué l’arrivée de 2020 tous seuls comme des cretons. (Oui, je sais, cette expression n’a pas d’allure! Mais qui sait comment le plat de creton se sent, tout seul dans le frigo?) Le 2 janvier, la vie normale a repris pour moi. Le travail, l’horaire de garde des enfants, la routine. J’aurai pris un temps d’arrêt nécessaire. J’aurai même eu le temps de peinturer mon sous-sol (faut bien que je m’occupe l’esprit quand mes oisillons me manquent!) Et je retrouverai bientôt mes poussins d’amour.

Pour d’autres, la solitude durera au-delà de cette nuit. Certains ont dit adieu à une personne aimée dans les derniers temps. Certains sont seuls à l’année. Certains vivent loin des leurs et doivent se fier à Facetime pour voir leurs proches devenus loin. Pour eux, la question n’est pas de savoir comment occuper ces quelques heures plus émotives. Il s’agit d’apprendre à vivre avec l’absence, la solitude ou la perte. À ceux-là, à celles-là, je souhaite une année 2020 sereine et douce. Aux autres aussi. On le mérite tous, n’est-ce pas?

Nathalie Courcy

La crise existentielle de fin d’année…

Vous la sentez arriver, vous vous sentez lasse, énervée, ennuyée.

Vous la sentez arriver, vous vous sentez lasse, énervée, ennuyée. La crise existentielle cogne à votre porte et s’installe confortablement dans votre esprit. Vous vous sentez lourde. Les doutes, les remises en question, vous pèsent. Le sol que vous croyez si solide s’effondre sous vos pieds, vous avale tout entière. Vous vous sentez ensevelie sous un épais brouillard, tout est noir. Vous êtes tout à coup replongée dans un mauvais cours de philosophie du cégep. Vous vous posez sans cesse les mêmes questions : où vais-je? Qu’est-ce que le bonheur?

Rassurez-vous, tout le monde a déjà eu une crise, moi la première. Crise de la trentaine, de la quarantaine, crise de fin d’année, crise du travail, remise en question du couple, de son rôle de parents…

Pourquoi avons-nous cette tendance à remettre en cause nos actions et nos choix? La crise existentielle est-elle bonne ou non, justifiée ou exagérée? Est-ce le temps de faire un bilan? De se poser les vraies questions, de retrouver un semblant d’équilibre, une passion, un désir enfoui?

Tout le monde autour de vous vous rassure : vous avez une belle famille, une bonne job… mais ce n’est pas assez, vous voulez autre chose. Mais quoi? Qui n’a jamais vécu cette sensation? La crise existentielle nous colle à la peau, s’incruste, et pourrit tranquillement tous les fondements de notre vie. Notre cerveau fonctionne à 100 à l’heure, remuant et dépoussiérant des désirs enfouis au plus profond de notre être.

C’est une étape obligatoire, comme un rite initiatique, un passage obligé. Prenez cette crise comme un moment pour mettre en perspective vos objectifs. L’année s’achève dans quelques jours; il est temps de commencer sur de nouvelles bases. Oublions les résolutions, optons plutôt pour des buts, des objectifs! Visons haut, visons fort : 2019 sera notre année!

Gabie Demers

Décembre, l’heure du bilan arrive

Novembre se termine cette semaine et mon cerveau sent déjà le beso

Novembre se termine cette semaine et mon cerveau sent déjà le besoin de faire le bilan et d’imaginer 2019. Faites-vous un bilan, vous aussi? Quel est votre rituel de fin d’année? Ok, je ne parle pas du party du 31 décembre, je parle plutôt de faire votre propre revue de l’année, un peu comme un Bye bye, en mettant l’accent sur la prochaine année. J’ai une gang d’amis avec qui on a pris l’habitude de célébrer le Nouvel An ensemble et à tour de rôle, on se questionne sur ce qu’on se souhaite. J’A-D-O-R-E! On y répond par un mot ou deux. Pour moi, 2018 était sous le signe de la Foi! Oui, développer une confiance inébranlable que tout arrive à point. C’est magique pour vaincre l’anxiété. 🙂

J’adore prendre le T.E.M.P.S. de réaliser ce genre d’exercice. Je ne dirais pas que je l’ai fait chaque année, mais de plus en plus sérieusement parce que ça me fait du bien. Je tire des apprentissages de ce qui a moins bien fonctionné. Je célèbre avec joie mes succès bien mérités et je suis reconnaissante pour ceux qui sont tout simplement dignes d’un miracle. Ça me permet aussi d’imaginer ce dont je rêve, de penser à ce dont j’ai besoin, ce que je souhaite et de l’écrire pour y accorder une attention toute particulière. Appelez ça de la visualisation, de l’autosuggestion ou la loi de l’attraction! À chacun sa façon de voir les choses. Pour moi, c’est tellement aidant de le faire que je renouvelle l’expérience.

C’est la fin 2015 qui a été l’année la plus lumineuse côté familial. C’est le 31 décembre 2015 que j’ai réalisé mon tout premier plan familial. J’avais appelé ça mon plan parental pour 2016 et j’en avais besoin. Faire un plan, ça permet de voir clair, de préciser son intention et de trouver des solutions pour atteindre ce qu’on souhaite. À cette époque, je voulais éviter la détresse psychologique. Moi qui clamais haut et fort : « Santé mentale FIRST! »… Je pensais être à l’abri, mais j’étais si fatiguée, remplie d’espoir! En fait, je n’avais pas réalisé à quel point j’étais fatiguée et j’ai vraiment dû m’arrêter pour me retrouver.

C’est en parlant avec une amie de tous les changements que j’avais mis en place dans ma famille que j’ai pris le temps de réaliser l’intérêt de ma démarche. Elle m’avait demandé : « Moi, est-ce que je peux réaliser mon plan familial? » J’ai répondu : « Faudrait que je prenne le temps de réfléchir sur les questions que je me suis posées pour arriver à faire ces choix pour la famille de ma vie et je dirais que OUI! » C’est grâce à ce T.E.M.P.S. de réflexion que je me suis accordé que ma vie est plus simple, plus douce, plus harmonieuse aujourd’hui. Oui, ma vie est aussi un chaos. Même dans ma vie rose bonbon, il y a des crises, celles de mes enfants, les miennes, celles de mon mari et parfois de tout le monde en même temps. Ce qui a changé aujourd’hui, c’est que nous avons appris à y mettre de la douceur, de la compassion et de l’Amour, beaucoup d’Amour. Après tout, les crises sont inévitables.

Pour boucler notre plan familial, nous avons fait une œuvre d’art pour représenter les valeurs choisies par chaque membre de la famille. Alfred, cinq ans, a choisi l’Amour, l’Amour de son cœur, l’Amour de Jésus. C’était mignon comme tout de l’entendre. Je lui ai demandé (sans aucune attente) : « Alfred, la vie, ça sert à quoi? » « À s’aimer! » Pour lui, c’était l’évidence même. Alice, sept ans, a choisi la Joie. C’est aussi un trait de sa personnalité adorable. La Joie, c’est rempli de reconnaissance pour ce qu’il y a de beau dans la vie. C’est festif et si accueillant! Arthur, dix ans, a fièrement proposé le Respect. Il aime même s’en faire le gardien. Je leur ai expliqué qu’il importait de le mettre au cœur de nos pensées, de nos paroles et de nos gestes. David, mon mari, a amené l’Entraide au cœur de notre famille. Un coup de main ou un mot d’encouragement est toujours bienvenu. C’est aussi penser aux autres et donner à sa communauté. Et moi, j’ai ajouté l’Harmonie. L’Harmonie, c’est créer l’espace idéal pour l’épanouissement de tous. C’est créer un contexte dans lequel chacun est considéré, aimé et valorisé.

Au travers des années, la question la plus importante que j’ai appris à me poser est celle qui me permet de revenir à l’Essentiel : qu’est-ce qui m’importe vraiment? C’est fou : quand j’y réponds, j’ai l’impression que tout se met en place à l’intérieur de moi. Il n’y a plus de doute, plus de frustration, juste un espace pour répondre à mes besoins, à mes préoccupations du moment. Et ça me permet d’être disponible et disposée pour ma famille.

Et vous, pour 2019, qu’est-ce qui vous importe vraiment? Répondez-moi avec un #Harmonie101, vous allez faire mon année même si elle n’est pas commencée! Moi, je veux plus de #Harmonie101.

Stéphanie Dionne

 

Résolu… quoi?

Début janvier, cette foutue période où tu crois que tu vas change

Début janvier, cette foutue période où tu crois que tu vas changer ta vie d’un bout à l’autre parce que tu prends des résolutions…

Lettre à moi-même sur mes résolutions.

Bon! La grande, on va se dire les vraies affaires à propos de tes résolutions.

1. Perdre du poids

Te rends-tu compte que ça fait maintenant sept ans que tu prends cette résolution? Est-ce que ça marche? Pantoute. Tu te mets à faire un régime draconien ou tu ne peux manger que des fruits secs et boire de l’eau. Tu t’entraînes chaque jour, tu sues ta vie. Et là, au bout de deux semaines, tu abandonnes, parce que c’est juste pas réaliste, ce que tu t’es imposé. Fait qu’oublie pas ça : tu sais parfaitement que tu vas faire pareil cette année.

2. Prendre du temps pour toi

Quelle bonne blague! La grande, tu as trois enfants de moins de huit ans et un ado à moitié à toi. Et tu crois vraiment pouvoir prendre du temps pour toi? Entre le lavage, le ménage, l’épicerie, la bouffe, les activités parascolaires, les devoirs, ton chum et ta vie de couple, tu le trouves où, ce temps-là? Malheureusement, les journées ont juste vingt-quatre heures et tu en dors sept ou huit là-dessus. Écoute, tu n’arrives même pas à trouver cinq minutes pour aller faire caca sans que la Quatrième Guerre mondiale éclate. Fait que, à moins que tu trouves une formule magique pour rajouter du temps aux jours qui passent, je ne crois pas que tu vas y arriver. Oublie ça pour les vingt prochaines années. Quand tes enfants seront partis, tu en auras trop de temps pour toi.

3. Mieux manger

Ça veut dire quoi, ça! Tu manges pas de la scrap tant que ça. Ben oui, des fois, tu fais un Hamburger Helper. Puis après? Tu as eu une journée de merde, tu es brulée ben raide. Fait que commencer à faire un souper impliquant tous les groupes alimentaires, ben ça te tente juste pas. Tes enfants devraient survivre même en consommant un peu trop de sodium dans un repas.

4. Arrêter de culpabiliser

La culpabilité, ça apparaît la première fois que tu deviens maman. Tu culpabilises de ne pas allaiter, de ne pas faire de cododo, de ne pas donner des aliments bio, de ne pas suivre le guide alimentaire, de donner du 3.25 avant l’âge d’un an, de ne pas passer assez de temps avec tes enfants, de négliger ton chum, de prendre un bain moussant pendant que tes filles s’arrachent les cheveux de la tête, de succomber aux lamentations de tes enfants et d’acheter des Froot Loops au lieu du gruau chaud plein de graines de chia. Tu culpabilises pour tout et pour rien. Fait qu’à moins que tu retournes dans le temps et que tu choisisses de rester seule et sans enfants, la culpabilité, ça va faire partie de ta vie.

5. Apprendre quelque chose de nouveau

Tu t’es essayé avec la guitare. Dois-je te rappeler les résultats? À part avoir eu terriblement mal au bout des doigts et utiliser tous les mots de l’église pour exprimer ta frustration, ça n’a rien donné. Que veux-tu? Tu n’as pas l’oreille musicale. Tu as aussi essayé le tricot. Une maille à l’endroit, une maille à l’envers… Juste d’y penser, l’envie de vomir te reprend… Fait que, exploite les talents que tu as et oublie la nouveauté.

Tes résolutions devraient être celles-ci : continue de sourire à la vie, comme tu le fais si bien chaque jour. Continue de jouer avec tes filles, d’avoir des fous rires, de leur dire que tu les aimes plus que tout au monde et que tu es tellement fière d’elle. Continue de manger de la poutine parfois, ben oui! C’est pas santé, pis après? Si ça peut te faire du bien! Continue de dire des niaiseries et de faire rire les gens autour de toi, ça te fait du bien et à eux aussi. Continue d’exploiter ton talent d’écriture. Après tout, ta vie te donne de maudites bonnes histoires à raconter.

La vie est beaucoup trop courte pour s’en faire avec des résolutions…

Mélanie Paradis