Des bonbons ou des sorts

Des bonbons ou des sorts…?

Octobre bien entamé, nous voilà le du 31. Ma fête préférée. Ce n’est pas des blagues : s’il pouvait y avoir deux… trois, voire quatre répétitions de cette fête par année, ce serait à MES yeux le paradis sur Terre!

J’adore littéralement cette fête, les déguisements, les maquillages, le porte-à-porte en marchant à même les rues de notre quartier; le tout en s’exclamant devant les costumés que l’on croise et les décorations si ingénieuses de certains donateurs!

 

Mea culpa, je l’avoue, déjà, sur le chemin du retour nous discutons de la prochaine Halloween et du choix de nos costumes! Oui, je suis folle de même!

OUI c’est demandant. OUI nous dépensons. OUI nous tombons bien malheureusement sur LA journée pluvieuse depuis quelques années. MAIS la magie de revêtir une identité fantastique, de jouer ce rôle le temps d’une journée, d’une veillée, J’A-D-O-R-E!

Je suis de ceux qui font les costumes home-made et je n’y vais pas de mainmorte! Je passe plusieurs semaines à planifier, construire, coudre. Mais j’aime tellement ça! J’ai dû être costumière ou amatrice de carnaval dans une autre vie!

Par CONTRE, car oui j’ai un petit bémol à cette si géniale fête, je m’ennuie des Halloween de mon enfance. Celles qui nous offraient bien plus de décorations dans les rues, les maisons toutes plus illuminées les unes que les autres dans le thème du jour. Je m’ennuie de passer de l’une à l’autre alors que la nuit s’installait. Il faut se l’avouer, l’Halloween en pleine clarté, ce n’est pas aussi magique!

Les gens passent de plus en plus tôt! C’est bien malheureux, car je crois que cela a contribué au désintéressement de certains. Comprenez-moi bien. Les parents finissent rarement leur journée de travail avant 17 h. Alors, lorsque je vois des marcheurs sonner aux portes à peine 15 h 30 sonné… je comprends la pénurie de donateurs. Il ne faut pas oublier que les vampires ne sortent que la noirceur installée! Les loups garous attendent la lune et les sorcières volent au milieu du brouillard. Même Cendrillon allait au bal de nuit!

Lorsque j’étais enfant, nous revenions de l’école. Nous soupions vers 16 h ou 16 h 30, et ma mère nous passait l’un après l’autre à la table des costumes et du maquillage. Ce qui faisait que nous partions bien souvent passé 17 h 30. La noirceur était déjà installée à notre arrivée à la première porte éclairée de sa traditionnelle citrouille édentée. Il était notoire que ce soir‑là, nous revenions à la maison passé 20 h et oui, nous nous couchions bien souvent plus tard que les autres jours, école le lendemain ou pas.

MAIS CE N’EST QU’UN JOUR DANS L’ANNÉE!

Nous passions bien souvent plus d’une heure assis à même le sol à trier sous l’œil attentif des parents notre immense sac débordant de notre cueillette. Nous échangions et goûtions plusieurs de nos sucreries. Que nous avions en bien plus grande quantité qu’aujourd’hui. Je me rappelle avoir rempli des taies d’oreillers, même des sacs à ordure noirs que nous peinions à traîner d’une porte à l’autre.

Nous étions envahis de cette excitation de la magie épeurante des fantômes, sorcières et vampires. Les costumes étaient tantôt cutes tantôt affreusement épeurants. Mais ce n’était certes pas le concours du plus sexy non plus!

Autre bémol pour moi : sérieusement, avez-vous remarqué que la plupart des costumes à vendre pour les femmes sont attifés de mini-jupes et de décolletés? Ma foi, ce n’est pas un jour pour parader au Moulin Rouge… c’est l’Halloween! Fête des morts, des cris et de la petite coccinelle toute mini qui regarde d’un regard incertain ce qui l’entoure. Mais qui comprend bien vite que ce n’est qu’un jeu.

Un jeu. Voilà. Simplement. Laissons-nous prendre par le jeu et profitons de ces quelques heures d’évasion pour explorer les joies de l’imagination.

Je sais que plusieurs n’aiment pas autant que moi ce jour. J’arrive à comprendre certains arguments, mais quand même. J’aimerais que vous m’expliquiez votre avis sur la question.

AIMEZ-VOUS L’HALLOWEEN OU PAS ET POURQUOI? À bientôt… de moi, cette fanatique finie de l’imaginaire.

Simplement, Ghislaine

 



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