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Le dessert en premier

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Mon plus jeune de quatre ans adore les desserts. Que dis-je, c’est une passion. Il aime les desserts santé, comme les plus sucrés… surtout les plus sucrés. Sa couleur préférée est le rose parce que c’est la couleur de la gomme balloune. Pour vous dire, les desserts et les bonbons étaient son choix de thème pour son quatrième anniversaire. Pourtant, à la maison, nous mangeons relativement santé et mon plus vieux n’aime pas les gâteaux. Mais pour Justin, qui en plus est gros comme un pou, on ne fait pas de blague avec les desserts, c’est trop précieux.

 

C’est mignon, mais moins quand vient l’heure du repas. Particulièrement chez ses arrière-grands-parents. On aurait pu tourner le film de Charlie et la chocolaterie chez eux. Donc, Justin très honnête avec nous picore à peine son assiette en nous disant tout bonnement qu’il se garde de la place pour le dessert.

 

Par la suite, il se plaint d’avoir faim quinze minutes plus tard. On a eu beau l’encourager, le raisonner et essayer de marchander, rien n’y faisait, il répétait sans cesse le même manège.

 

Comme je n’aime pas mettre l’accent sur la nourriture et que je trouve que ça devient rapidement malsain, j’ai suggéré de lui donner son dessert en premier. Vous auriez dû voir les yeux écarquillés de ma grand-mère ! Elle a dit qu’il allait gâcher son souper, ce à quoi j’ai répondu qu’il le gâchait déjà ! Alors, on a essayé.

 

On l’a bien averti que c’était un seul dessert tout de suite et aucun après le repas. Il jubilait. Il a ensuite dévoré son repas comme jamais. Chez nous, nous avons la philosophie « fournis de la qualité, l’enfant s’occupera de la quantité », donc fruits, yogourt ou biscuits maison sont principalement servis au dessert.

 

Comme il nous faisait le même coup avec les desserts santé, nous utilisons la même formule. Au fond, je me dis que c’est le bilan de ce qu’il a ingéré dans sa journée qui compte et non l’ordre. Alors, si jamais dans quelques années vous voyez un monsieur assis à côté de vous dans l’avion manger son dessert en premier dans son cabaret, c’est probablement mon Justin.

 

Krystal Cameron

Des bonbons ou des sorts

Des bonbons ou des sorts...?

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Des bonbons ou des sorts…?

Octobre bien entamé, nous voilà le du 31. Ma fête préférée. Ce n’est pas des blagues : s’il pouvait y avoir deux… trois, voire quatre répétitions de cette fête par année, ce serait à MES yeux le paradis sur Terre!

J’adore littéralement cette fête, les déguisements, les maquillages, le porte-à-porte en marchant à même les rues de notre quartier; le tout en s’exclamant devant les costumés que l’on croise et les décorations si ingénieuses de certains donateurs!

 

Mea culpa, je l’avoue, déjà, sur le chemin du retour nous discutons de la prochaine Halloween et du choix de nos costumes! Oui, je suis folle de même!

OUI c’est demandant. OUI nous dépensons. OUI nous tombons bien malheureusement sur LA journée pluvieuse depuis quelques années. MAIS la magie de revêtir une identité fantastique, de jouer ce rôle le temps d’une journée, d’une veillée, J’A-D-O-R-E!

Je suis de ceux qui font les costumes home-made et je n’y vais pas de mainmorte! Je passe plusieurs semaines à planifier, construire, coudre. Mais j’aime tellement ça! J’ai dû être costumière ou amatrice de carnaval dans une autre vie!

Par CONTRE, car oui j’ai un petit bémol à cette si géniale fête, je m’ennuie des Halloween de mon enfance. Celles qui nous offraient bien plus de décorations dans les rues, les maisons toutes plus illuminées les unes que les autres dans le thème du jour. Je m’ennuie de passer de l’une à l’autre alors que la nuit s’installait. Il faut se l’avouer, l’Halloween en pleine clarté, ce n’est pas aussi magique!

Les gens passent de plus en plus tôt! C’est bien malheureux, car je crois que cela a contribué au désintéressement de certains. Comprenez-moi bien. Les parents finissent rarement leur journée de travail avant 17 h. Alors, lorsque je vois des marcheurs sonner aux portes à peine 15 h 30 sonné… je comprends la pénurie de donateurs. Il ne faut pas oublier que les vampires ne sortent que la noirceur installée! Les loups garous attendent la lune et les sorcières volent au milieu du brouillard. Même Cendrillon allait au bal de nuit!

Lorsque j’étais enfant, nous revenions de l’école. Nous soupions vers 16 h ou 16 h 30, et ma mère nous passait l’un après l’autre à la table des costumes et du maquillage. Ce qui faisait que nous partions bien souvent passé 17 h 30. La noirceur était déjà installée à notre arrivée à la première porte éclairée de sa traditionnelle citrouille édentée. Il était notoire que ce soir‑là, nous revenions à la maison passé 20 h et oui, nous nous couchions bien souvent plus tard que les autres jours, école le lendemain ou pas.

MAIS CE N’EST QU’UN JOUR DANS L’ANNÉE!

Nous passions bien souvent plus d’une heure assis à même le sol à trier sous l’œil attentif des parents notre immense sac débordant de notre cueillette. Nous échangions et goûtions plusieurs de nos sucreries. Que nous avions en bien plus grande quantité qu’aujourd’hui. Je me rappelle avoir rempli des taies d’oreillers, même des sacs à ordure noirs que nous peinions à traîner d’une porte à l’autre.

Nous étions envahis de cette excitation de la magie épeurante des fantômes, sorcières et vampires. Les costumes étaient tantôt cutes tantôt affreusement épeurants. Mais ce n’était certes pas le concours du plus sexy non plus!

Autre bémol pour moi : sérieusement, avez-vous remarqué que la plupart des costumes à vendre pour les femmes sont attifés de mini-jupes et de décolletés? Ma foi, ce n’est pas un jour pour parader au Moulin Rouge… c’est l’Halloween! Fête des morts, des cris et de la petite coccinelle toute mini qui regarde d’un regard incertain ce qui l’entoure. Mais qui comprend bien vite que ce n’est qu’un jeu.

Un jeu. Voilà. Simplement. Laissons-nous prendre par le jeu et profitons de ces quelques heures d’évasion pour explorer les joies de l’imagination.

Je sais que plusieurs n’aiment pas autant que moi ce jour. J’arrive à comprendre certains arguments, mais quand même. J’aimerais que vous m’expliquiez votre avis sur la question.

AIMEZ-VOUS L’HALLOWEEN OU PAS ET POURQUOI? À bientôt… de moi, cette fanatique finie de l’imaginaire.

Simplement, Ghislaine

 

Les dilemmes de l’Halloween

Peu importe notre degré d’organisation, la folie entourant la fê

Peu importe notre degré d’organisation, la folie entourant la fête d’Halloween apporte son lot de questionnements. Chaque année, les mêmes dilemmes reviennent à l’approche du 31 octobre :

  • À partir de quel âge nos enfants passent-ils l’Halloween? Personnellement, dès la première Halloween, on était dehors avec notre bébé déguisé et on prenait une marche en visitant quelques maisons. On s’entend, la dizaine de bonbons recueillis cette année-là ont abouti dans l’estomac des parents (et éventuellement dans le lait maternel…), mais c’était surtout pour créer une tradition que nous l’avons fait. Et aussi parce que des photos de bébé schtroumph, c’est toujours mignon.
  • Déguisement ou non à l’école? Facile : suivez les règles établies par l’établissement. Même si les déguisements sont interdits, rien n’empêche de porter du orange et du noir ou encore un chandail avec une grosse toile d’araignée! N’oubliez pas que l’enfant portera le déguisement du matin au soir, donc assurez-vous que ce soit confortable (et sécuritaire, bien sûr) et aussi qu’il a une rechange au cas où il se tannerait pendant la journée.
  • Le soir venu, quel parent restera à la maison pour donner les bonbons? Il nous est arrivé de placer des bonbons dans des bols devant la porte avec un mot disant qu’on profitait de l’Halloween avec nos petits monstres. L’an dernier, j’étais seule avec les enfants, donc j’ai apporté avec moi un gros sac de bonbons que je distribuais dans les rues.
  • Le manteau : sous le costume ou par-dessus? Blanche-Neige qui a pris vingt livres à cause de sa doudoune, c’est moins chic, mais c’est plus confortable et ça ne dégénère pas en chialage (j’ai froiiiiiid!) ni en rhume (atchoum!). Un truc : transporter un sac à dos avec des tuques-mitaines-foulards supplémentaires; l’enfant qui refusait de porter ces accessoires (Come on! Les Pyjamasques sont des héros et les héros n’ont jamais froid!) vous remerciera d’y avoir pensé. Celui qui trouve que son sac rempli de bonbons est rendu trop lourd aussi!
  • Quand on a des grands et des petits, à quel rythme marche-t-on? L’ado qui veut faire le plus de maisons possible est ralenti par le plus jeune qui traîne son sac de bonbons de peine et de misère… Quelques options possibles : apporter une poussette, permettre à l’ado de faire le trajet (ou une partie du trajet) avec un ami ou avec un des parents une fois que l’autre parent est retourné à la maison avec les plus jeunes, faire une maison sur deux avec les plus jeunes.
  • Qu’est-ce qu’on fait avec la montagne de bonbons après la récolte? Évidemment, on épluche la cueillette pour s’assurer que rien de dangereux ne s’y trouve (les aiguilles dans le chocolat, ce n’est pas une légende urbaine). J’adore cette partie de la soirée : on se réchauffe les mains sur une tasse de chocolat chaud (tant qu’à faire une surdose de sucre), on s’émerveille devant la quantité de bonbons et de sacs de chips, les enfants partagent (« Veux-tu qu’on échange? Je sais que tu aimes plus les chips que moi ») et choisisse cinq bonbons qu’ils peuvent manger le soir même. La balance va dans des sacs et, selon la personnalité de l’enfant (plus ou moins accroc au sucre, plus ou moins capable de se contrôler), le sac va dans la chambre ou dans un coffre secret (et barré).
  • Et nos enfants allergiques? Pour les plus jeunes, on peut bien sûr s’arranger avec le gars des vues et passer dans les maisons de gens de notre entourage qui auront prévu un sac de bonbons sans allergènes ou de surprises différentes. Vous connaissez votre enfant, son degré d’allergie et sa capacité à résister à la barre de chocolat au beurre d’arachide qui a été placée dans son sac. Sachez aussi que les maisons décorées avec une citrouille turquoise offrent des surprises non alimentaires pour les enfants allergiques : balles, crayons, autocollants… Vous pouvez aussi participer à cette initiative ! http://dejouerlesallergies.com/une-citrouille-turquoise-pour-lhalloween/

Amusez-vous en cette belle journée d’Halloween!

Nathalie Courcy

Souvenirs d’Halloween

Je me souviens

Je me souviens avoir déjà aimé l’Halloween. En fait, c’est flou, mais mes parents vous diraient que cette fête me plaisait comme tout enfant avide de ramasser un maximum de bonbons en sonnant au plus grand nombre de portes possibles.

Je me souviens de mon père qui nous amenait passer de porte en porte avec un sac supplémentaire à la main pour ramasser le trop plein. Je me souviens des taies d’oreiller qui débordaient. Je me souviens aussi de la maison avec un gros gorille et des lumières rouges qui me faisaient peur. Je me souviens aussi de ma mère qui nous attendait au retour pour trier méticuleusement le fruit de notre récolte.

Mais il y a eu une coupure à un certain moment dans ma vie. Je ne saurais vous dire quand exactement. Probablement à l’époque ou j’étais juste assez jeune et à la fois trop vieille pour passer. À ce moment précis, l’Halloween est devenu pénible. Je voulais les bonbons (qui aurait dit non?), mais j’en avais assez du costume trop chaud, du maquillage qui pique et de la pluie qui doublait les sensations déplaisantes des deux premiers points.

Je me souviens avoir décidé de tout arrêter. Ça devait être au début de l’adolescence. J’ai toutefois continué de me costumer pour le concours de l’école. J’adorais me transformer le temps d’une journée.

Puis les années ont passé, les Halloweens se sont succédés sans que j‘en profite réellement. En fait, je me demande même si j’ai des souvenirs de cette fête à cette époque. Je crois que le jour où j’ai eu assez d’argent pour m’acheter moi-même mes bonbons est le même qui m’a plongé dans cette période sombre où même une citrouille joyeusement illuminée n’arrivait plus à m’émouvoir.

C’est alors que sont arrivés les enfants. Je me souviens de mes fistons déguisés en citrouille et hurlant leur vie pour qu’on leur enlève leur costume. Charmant et nullement motivant. Je me souviens la première fois que j’ai passé en tant que parent: les costumes trop chauds, le maquillage qui pique et la pluie qui doublait les sensations déplaisantes des deux premiers points. Sans parler du chialage à tout propos: mal aux pieds, aux jambes, sac trop pesant, fait chaud, fait froid et toutes leurs variantes. Un pur plaisir! Comme quoi la pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre.

C’est à ce moment précis que je me suis mis à détester l’Halloween. Pas ne pas aimer, tout simplement détester. Un passage obligé pour faire patienter les enfants entre la rentrée scolaire et Noël. J’en étais désagréable, une version orange et noire du Grincheux. Mais j’avais des enfants alors je me suis mis à imaginer des variantes pour rendre cette fête somme toute agréable: On en a fait des chasses aux bonbons dans le sous-sol décoré. On a même invités des amis. On a aussi mangé des momies sous forme de saucisses enroulées de pâtes, bref, on s’est organisé pour avoir du plaisir.

Puis il y a eu une seconde coupure dans ma vie. Je me souviens exactement à quel moment. J’étais enceinte de ma fille et il y avait cette robe qui traînait dans ma garde-robe. Je ne sais trop si c’était la trentaine ou les hormones de grossesse, mais quelques coups de ciseaux plus tard, j’avais une robe de sorcière à enfiler pour ma séance photos de maternité. En regardant les clichés, je me suis souvenue que j’adorais me transformer le temps d’une journée.

C’est à ce moment que tout a changé. Un 180 degrés dans mon attitude. Oh, je déteste toujours l’Halloween dans son essence traditionnel, mais j’ai réalisé que ce que je déteste, je ne suis pas obligée de le faire et je ne suis surtout pas en droit de brimer le plaisir de ceux à qui ça plait. Chez nous, on aime se déguiser, on s’amuse à jouer un rôle, on prend des photos. On se fait un souper thématique et on regarde des films de circonstance.J’ai réalisé qu’on pouvait très bien fêter l’Halloween à notre façon en créant nos traditions autour d’un élément capital: Le plaisir de passer du temps ensemble.

 

www.motsenbulle.com

Halloween : Drogue sous formes de jujubes

La fête de l'Halloween est un moment attendu pour nos petits monstres. Malheureusement, c'est aussi

La fête de l’Halloween est un moment attendu pour nos petits monstres. Malheureusement, c’est aussi une fête stressante pour les parents. En plus d’avoir à gérer nos enfants qui marchent littéralement au plafond (Merci surplus de sucre), nous devons aussi gérer le contenu des sacs de friandises. On sait tous à quel point il est important de s’assurer qu’aucun objet coupants, pointu ou dangeureux se retrouve dans les bonbons. Aujourd’hui, une nouvelle source de stress vient s’ajouter aux autres.

En effet, le service de police de Laval met en garde la population puisqu’ils ont découvert de la drogue sous forme de friandises. À première vue, on dirait des oursons en gélatine, de couleur rouge, jaune et vert et à l’odeur fruité. Il faut donc faire attention et bien vérifier (Voir photos plus bas).

jujubes

 

Soyez vigilants et ne prenez pas de chances!

Crédit photo : tvanouvelles.ca