Les dilemmes de l’Halloween

Peu importe notre degré d’organisation, la folie entourant la fête d’Halloween apporte son lot de questionnements. Chaque année, les mêmes dilemmes reviennent à l’approche du 31 octobre :

  • À partir de quel âge nos enfants passent-ils l’Halloween? Personnellement, dès la première Halloween, on était dehors avec notre bébé déguisé et on prenait une marche en visitant quelques maisons. On s’entend, la dizaine de bonbons recueillis cette année-là ont abouti dans l’estomac des parents (et éventuellement dans le lait maternel…), mais c’était surtout pour créer une tradition que nous l’avons fait. Et aussi parce que des photos de bébé schtroumph, c’est toujours mignon.
  • Déguisement ou non à l’école? Facile : suivez les règles établies par l’établissement. Même si les déguisements sont interdits, rien n’empêche de porter du orange et du noir ou encore un chandail avec une grosse toile d’araignée! N’oubliez pas que l’enfant portera le déguisement du matin au soir, donc assurez-vous que ce soit confortable (et sécuritaire, bien sûr) et aussi qu’il a une rechange au cas où il se tannerait pendant la journée.
  • Le soir venu, quel parent restera à la maison pour donner les bonbons? Il nous est arrivé de placer des bonbons dans des bols devant la porte avec un mot disant qu’on profitait de l’Halloween avec nos petits monstres. L’an dernier, j’étais seule avec les enfants, donc j’ai apporté avec moi un gros sac de bonbons que je distribuais dans les rues.
  • Le manteau : sous le costume ou par-dessus? Blanche-Neige qui a pris vingt livres à cause de sa doudoune, c’est moins chic, mais c’est plus confortable et ça ne dégénère pas en chialage (j’ai froiiiiiid!) ni en rhume (atchoum!). Un truc : transporter un sac à dos avec des tuques-mitaines-foulards supplémentaires; l’enfant qui refusait de porter ces accessoires (Come on! Les Pyjamasques sont des héros et les héros n’ont jamais froid!) vous remerciera d’y avoir pensé. Celui qui trouve que son sac rempli de bonbons est rendu trop lourd aussi!
  • Quand on a des grands et des petits, à quel rythme marche-t-on? L’ado qui veut faire le plus de maisons possible est ralenti par le plus jeune qui traîne son sac de bonbons de peine et de misère… Quelques options possibles : apporter une poussette, permettre à l’ado de faire le trajet (ou une partie du trajet) avec un ami ou avec un des parents une fois que l’autre parent est retourné à la maison avec les plus jeunes, faire une maison sur deux avec les plus jeunes.
  • Qu’est-ce qu’on fait avec la montagne de bonbons après la récolte? Évidemment, on épluche la cueillette pour s’assurer que rien de dangereux ne s’y trouve (les aiguilles dans le chocolat, ce n’est pas une légende urbaine). J’adore cette partie de la soirée : on se réchauffe les mains sur une tasse de chocolat chaud (tant qu’à faire une surdose de sucre), on s’émerveille devant la quantité de bonbons et de sacs de chips, les enfants partagent (« Veux-tu qu’on échange? Je sais que tu aimes plus les chips que moi ») et choisisse cinq bonbons qu’ils peuvent manger le soir même. La balance va dans des sacs et, selon la personnalité de l’enfant (plus ou moins accroc au sucre, plus ou moins capable de se contrôler), le sac va dans la chambre ou dans un coffre secret (et barré).
  • Et nos enfants allergiques? Pour les plus jeunes, on peut bien sûr s’arranger avec le gars des vues et passer dans les maisons de gens de notre entourage qui auront prévu un sac de bonbons sans allergènes ou de surprises différentes. Vous connaissez votre enfant, son degré d’allergie et sa capacité à résister à la barre de chocolat au beurre d’arachide qui a été placée dans son sac. Sachez aussi que les maisons décorées avec une citrouille turquoise offrent des surprises non alimentaires pour les enfants allergiques : balles, crayons, autocollants… Vous pouvez aussi participer à cette initiative ! http://dejouerlesallergies.com/une-citrouille-turquoise-pour-lhalloween/

Amusez-vous en cette belle journée d’Halloween!

Nathalie Courcy



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