Films du temps des Fêtes pour les boys!
Plus capable d’entendre les pubs de ciné cadeau? Tanné d’avoir écouté avec les enfants Les 12 travaux d’Astérix pour la !@$%& de fois? Tu as fait ton boulot de bon chum en te collant à ta blonde pour visionner Love Actually? Tu lui as même fait l’amour après? Tu es un champion! Maintenant, tout le monde est couché dans la maison et tu cherches un bon film de Noël pour relaxer après avoir pelleté, installé les décorations dans le sapin ou promené le chien dans le frette ? Voici une petite sélection de films qui se déroulent dans le temps des Fêtes, mais qui ne comportent pas de lutins, de Père Noel ou de scènes familiales larmoyantes. Non. Ici, place aux cascades, aux explosions et aux répliques savoureuses! Comme dirait John McClane : « Yippee-ki-yay ».
Die Hard et Die Hard 2
L’original demeure une coche au-dessus de sa suite, mais tous les deux sont d’excellents films d’action avec d’incroyables cascades. Bruce Willis est au meilleur de sa forme dans le rôle du policier de John McClane, qui par deux fois, doit combattre des terroristes dans des lieux publics. Mention spéciale à feu Alan Rickman qui livre dans le premier film l’un des meilleurs méchants du cinéma avec son glacial Hans Gruber.
Lethal Weapon
Quel film policier! Un mélange parfait d’action et d’humour qui propulse Mel Gibson au rang de vedette d’Hollywood. Gibson incarne un policier suicidaire qui doit faire équipe avec un vieux routier près de la retraite incarné à merveille par Danny Glover.
The Last Boy Scout
On tente de reprendre les formules de « buddy cop » tels 48 hrs et Lethal Weapon, mais sans rien n’y apporter trop de nouveau. Bruce Willis enquête sur les magouilles de la LNF avec l’aide d’un ancien joueur déchu, joué par Damon Wayans que l’on tentait de pousser comme le prochain Eddie Murphy. On sent la signature léchée du réalisateur Tony Scott (Top Gun, Beverly Hills Cop 2) dans les ambiances. De bonnes scènes d’action, mais un peu lourd par moment.
Iron Man 3
Il faut croire que Shane Blake, le scénariste de Lethal Wepon et The Last Boy Scout, adore le temps des Fêtes alors qu’il récidive, mais cette fois, derrière la caméra du 3e volet du méga série à succès de Marvel Studios, Iron Man. Situé après les évènements du film The Avengers. Tony Stark (délicieux Robert Downey Jr.) est en proie à des crises de panique. Vulnérable, il fera appel à son ami noir Jim Rhodes (alias War Machine) – tiens, tiens, ça ne vous rappelle pas ces films plus hauts du même auteur?- pour vaincre la menace du terroriste Mandarin.
Gremlins
Classique produit par un Steven Spielberg au sommet de sa gloire, ce film « familial » en a choqué plusieurs lors de sa sortie initiale pour sa violence et son humour noir. Les créatures demeurent très bien faites après toutes ces années et le niveau de suspense est bien amené. Évidemment, la vedette demeure Gyzmo, mais il ne faut sous-estimer notre plaisir à voir ces gremlins mettre le bordel dans ce petit village. N’oubliez pas les trois règles : Éloigner les de la lumière, ne pas leur donner d’eau et surtout, ne pas les nourrir après minuit!
Batman Returns
Le réalisateur opta pour une vision plus personnelle et plus sombre pour ce 2e opus de la première série des films de Batman. Le premier avait pris d’assaut Hollywood et l’Amérique tout entière tant aux guichets qu’en vente de produits dérivés. On retrouve avec bonheur Michael Keaton en Batman (le meilleur après Christian Bale) qui doit affronter une version plus grotesque du Pingouin, interprété avec brio par Danny DeVito. Mais, celle qui vole la vedette aux messieurs est sans contredit Michelle Pfeiffer en sexy et troublée Catwoman!
Rocky IV
La franchise a beau avoir fêté ses 40 ans cette année, la série a su bien se renouveler avec les deux derniers chapitres, Rocky Balboa et Creed. Par contre, le quatrième volet, sorti aux fêtes de 1985 et qui se déroule à Noel, permettait à Sylvester Stallone d’obtenir son plus grand succès de la franchise avec un film d’action haut en contenu analytique. En pleine guerre froide, l’intrigue qui porte sur un Rocky qui triomphe contre la machine (Ivan Drago) sportive et qui soulève la foule dans un plaidoyer pour une détente entre les deux peuples est empreinte d’un patriotisme rarement égalé dans le cinéma populaire américain. Que l’on soit pour ou contre, il est difficile de résister devant les séquences d’entraînements et de boxes dans lesquelles Stallone, au sommet de sa forme, se met en scène. Du grandiose cinéma de divertissement!