L’angoisse, ce mal inutile

L’angoisse: ce sentiment qui n’est pas du tout réel, mais qui nous fait peur à tous. C’est comme une sorte de manifestation profonde d’inquiétude. Cette grande anxiété qui monte au cerveau en quelques secondes, à son plus haut niveau, et qui nous inflige plein de situations des plus négatives. Nous ne captons plus tout à fait le moment présent, nos pensées sont transportées à un moment futur où toutes les possibilités nous sont projetées très rapidement. Cette peur qui nous envahit sans trop savoir pourquoi et qui nous enveloppe dans le noir.

La peur de tout. La peur de manquer d’argent, de voir nos petits tomber et se blesser avant même que ça se produise. La peur d’être malade ou de savoir qu’un proche est malade. La peur d’avoir peur, souvent.

Mais elle ne s’arrête pas là! L’angoisse nous guette et nous enveloppe. Elle dirige notre esprit comme si elle voulait que l’on perde le contrôle, qu’on ne sache plus quoi faire, quoi dire.

Ce qui peut impliquer par la suite plusieurs maux comme des serrements au niveau de l’estomac, des palpitations, la transpiration, des nausées, des évanouissements, des troubles du sommeil, des frissons, de la fatigue et même des pleurs.

Aussi, sans nous en rendre compte, nous transmettons cette angoisse à notre entourage, et plus sérieusement à nos enfants. Demandez-moi pas pourquoi, ils sont les premiers touchés par cet état de nervosité. Ils le ressentent du premier coup!

Que ce soit la peur, la maladie ou même la mort… il faut se concentrer sur soi et ne pas paniquer. L’angoisse ne devrait jamais prendre le contrôle sur nous et nous déséquilibrer mentalement.

Et combien de fois on a angoissé pour rien! Combien de fois on s’est dit à soi-même :

« Ahhh ! J’m’en faisais pour rien finalement! »

Alors c’est vraiment pas le moment d’une over-reaction!

Je me souviens des moments où j’ai passé trois nuits à m’en faire pour l’achat d’une nouvelle maison, les journées de soucis parce que mon petit-fils commençait la maternelle. La pilule contraceptive que j’avais oublié de prendre ou le manque d’argent pour des factures en souffrance. Il y a aussi la fois où mon conjoint a perdu sa job, que ma mère était transportée à l’hôpital ou tout simplement, quand mon chien saignait du nez sans raison. Seulement la pensée que je me faisais du souci pour tout et pour tout le monde… il y a bien fallu que je lâche prise à un moment donné et que je me calme un peu.

Alors il faut apprendre à contrôler sa pensée et ses émotions. C’est quelque chose qui commence par une très grande respiration. Ouais, aussi simple que ça! Se calmer… Respirer profondément et chasser toute cette nervosité qui monte à la surface pour nous sortir de notre réalité. Je ne dis pas qu’on s’énerve pour rien! Je dis que le fait de respirer nous fait voir plus clair et détruit ces arrière-pensées négatives.

Les mauvais jours, ça arrive à tout le monde. Mais cela ne sert vraiment à rien de s’énerver d’avance.

Si c’est pour arriver, ça va arriver de toute façon, on n’y peut rien… alors, pourquoi ne pas se calmer et prendre le taureau par les cornes avec toute sa tête et ses sens, quand le temps l’exigera.

Quant aux enfants, il est préférable de rester calme et d’avoir toutes ses idées claires pour pouvoir les rassurer. Ils comptent sur nous et nous devons montrer l’exemple et garder notre sang-froid.

N’oubliez jamais les gens autour de vous, qui vivent la même situation que vous. Il faut rester positif le plus possible et vivre le moment une minute à la fois.

Votre cœur vous en remerciera et votre entourage se sentira en confiance, dans un état positif où la foi vaincra l’angoisse. Croyez-moi, ce sont les moments où il y a plus que des bonnes nouvelles… Souvent, il se produit des miracles!

N’oubliez pas! Respirez un bon coup, calmez votre esprit de toutes ses peurs inutiles et concentrez-vous sur le moment présent. Donnez l’exemple aux gens que vous chérissez et si vraiment c’est grave, vous serez tout de même en contrôle pour passer à travers avec force et courage.

 

 



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