Le retour des «blues du dimanche soir» – Texte : Marie-Nancy. T

Les vacances derrière moi, déjà, je décide de faire un bilan de mon été, comme chaque année. Est-ce que j’en ai assez profité ? Est-ce que j’ai réussi à passer des moments de qualité avec mes enfants et mon conjoint ? Est-ce que j’ai réussi à créer des souvenirs dans la mémoire de mes enfants ? Est-ce que j’ai pu voir les membres de ma famille élargie, mes amis ? Inévitablement, mon bilan n’est pas parfait. J’aurais voulu en faire plus et en même temps, prendre plus de temps pour me reposer.

Malgré tout, il faut retenir que ce temps de l’année est une période précieuse pour la majorité d’entre nous. Avouez que se mettre au lit le soir, en sachant qu’il n’y a pas d’alarme pour nous faire sursauter le lendemain matin, est assez jubilatoire comme sensation. Ne pas avoir de plan précis pour la journée à venir donne l’impression d’avoir la tête « vide » de tous les « stresseurs » engendrés par la routine. C’est lors de ces moments que l’on constate souvent que notre quotidien est agité et que nos vies sont effrénées.

Si je vous dis : « les blues du dimanche soir », ça vous parle ? Vous savez, cette espèce de mélancolie qui surgit vers la fin de l’après-midi, le dimanche ? Ce sentiment d’inconfort et de morosité qui est passager mais qui est fortement ennuyeux ? La sensation que c’est la fin de quelque chose d’agréable. L’appréhension de la semaine à venir aussi. Pour mieux comprendre ce phénomène, j’ai fait quelques recherches sur le sujet et, à ma grande surprise, j’ai découvert que plus de 50 % des gens ont déjà vécu des « blues du dimanche soir ». Ce qui n’est pas banal comme chiffre.

Ce n’est pas strictement les adultes qui souffrent des « blues du dimanche » mais également les adolescents. On peut facilement l’imaginer. Les jeunes anticipent le retour en classe et la pression scolaire en général. Personnellement, mes « blues du dimanche soir » ont fait surface à l’adolescence et se sont amplifiés vers l’âge de 17 ans, lorsque je devais quitter le nid familial pour étudier dans une ville éloignée. Loin de mon monde, de ma famille. On va se le dire, quand tu as 17 ans et que tu dois t’habituer à vivre en appartement, tu ressens un immense sentiment de liberté au départ. Mais hâtivement, tu te rends compte de tout ce que tu manques en étant éloigné des tiens et de tout ce que tu laisses derrière toi quand tu dois quitter ta maison, le dimanche soir.

Ainsi, pendant mes vacances, je savoure pleinement la sensation de ne pas avoir à vivre mes « blues du dimanche soir ». Ils ne sont pas les bienvenus pendant cette période. C’est sans surprise qu’ils sont revenus me rendre visite assez drastiquement à mon retour de vacances et à la rentrée scolaire. En introspection, je me suis demandé si mon emploi pouvait en être la cause. Ou simplement le fait de devoir faire les lunchs, les repas et de gérer les horaires de tout le monde. En somme, j’en ai conclu que c’est un mélange de tout cela qui amène mes « blues du dimanche soir ». Aussi, la sensation de ne pas avoir assez profité de ma fin de semaine, même si la majorité du temps, elle a été bien remplie.

Sachant cela, comment on s’en sort maintenant ? Comment on fait pour estomper, nos fameux « blues du dimanche soir », malgré nos obligations du quotidien ? Forcément, il n’y a pas de recette miracle. Par ailleurs, il y a bel et bien des astuces que nous pouvons mettre en place pour faire diminuer ces maux. Depuis quelque temps, j’essaie d’appliquer certaines astuces et à ma grande surprise, il y a amélioration. Il y a donc de l’espoir. Si cela vous intéresse, voici quelques liens qui pourraient être bénéfiques pour vous ou pour vos jeunes ados. Allez, on KICK OUT les « blues du dimanche soir » !

Nancy Tremblay

Jeunesse, J’écoute : Combattre le blues du dimanche soir

Carrefour Jeunesse emploi Beauce-Nord : Le blues du dimanche, la phobie du lundi

Psychologies : Qu’est-ce que le blues du dimanche soir

Doctissimo : Blues du dimanche soir

Infuse Magazine : Le blues du dimanche soir

 



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