On n’a pas deux enfants pareils – Texte: Julie Lampron Desnaulniers
J’ai deux merveilleuses filles de quatre et deux ans. Ça me fascine de voir à quel point elles sont différentes.
Mes deux grossesses ont été assez similaires. Elles étaient deux petites cachotières; deux échographies chacune et aucune ne m’a révélé que je pouvais peindre la chambre en rose. J’ai dû aller au privé pour pouvoir satisfaire ma curiosité.
C’est à l’arrivée de ma deuxième fille que l’on a pu constater que leurs tempéraments étaient bien différents! Mes deux filles ont fait une petite jaunisse à la naissance. Elles ont dû être placées dans un incubateur avec luminothérapie pendant quelques jours. Ma première fille était comme un lézard : bien étendue au chaud comme si elle se faisait bronzer. Je devais même la réveiller pour ses boires. Ma deuxième hurlait dès qu’on l’installait dans l’incubateur, je la sortais pratiquement aux quinze minutes pour la prendre dans mes bras. L’infirmière m’avait même chicanée parce que je la prenais trop. (Assez difficile pour le cœur de maman de voir bébé qui a seulement quelques heures pleurer, et ne pas pouvoir la prendre.)
Aujourd’hui, elles sont en santé et ont bien grandi! Ma plus vieille est très calme. Elle aime dessiner, et faire du bricolage est une de ses activités préférées. Elle est très attentive lorsque je lui lis un livre. Aller jouer dehors est presqu’une corvée, surtout l’hiver!
Ma mini, elle, est très active! Elle court et grimpe partout. Son côté moteur est très développé; elle marchait à onze mois. Lorsqu’on lui interdit quelque chose, elle s’empresse de le faire en nous regardant droit dans les yeux! Elle adore jouer dehors, été comme hiver, et c’est la crise quand on rentre.
Je les apprécie dans leurs différences. C’est avec ma grande fille que j’adore regarder un film collées, faire des bricolages pour toutes les occasions spéciales et les fêtes, et regarder un livre avant le dodo. C’est ma plus petite qui m’étonne chaque fois quand elle court (tellement vite!) pour venir me faire un « colle-colle » et c’est avec elle que je glisse dans la neige l’hiver et que je joue au ballon l’été. Après tout, la vie serait beaucoup moins amusante si elles étaient pareilles!
Julie Lampron Desaulniers