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T’avais tout un caractère, Mamie, mais t’étais attachante

8 ans.

Ça fait 8 ans que tâ€

8 ans.

Ça fait 8 ans que t’as décidé de foutre le camp, dans un monde un peu trop loin dont on ne sait à peu près rien.

Mais avant cette décision, t’étais une femme. TOUTE qu’une femme. T’en as fait des chicanes de famille, famille à laquelle tu tenais clairement plus qu’à tout. Qui aime bien châtie bien, dit-on. Bah, dit le dicton. Et bien toi, tu châtiais et pas à peu près quand tu te décidais.

Mamie, t’étais une femme de caractère, à défaut d’en être une de carrière. Ta carrière a été d’élever des enfants. Les tiens, ceux de tes enfants et des enfants dont on n’a aucune idée d’où ils venaient. Et par la bande, quelques ami(e)s ont pu bénéficier de ton amour. Tu formais le village à toi seule. Dès que ça avait besoin d’amour, de nourriture et de discipline, tu trouvais une place à ta table. Y’avait du monde autour de ta table, Mamie. Il y a même une fois où y’a une bonne femme qui est entrée dans ton appart pour s’assoir et prendre un café. Je ne me souviens plus comment ça a fini, mais soit tu l’as mise dehors à grands coups de jurons bien salaces ou tu lui as offert un refill. Parce que t’étais de même toi, Mamie. Des refills, que ce soit pour des gros mots ou des caresses, t’étais ben bonne là-dedans.

T’avais juste ça, du caractère. Un défaut ? Ton caractère. Une qualité ? Ton caractère. Mais on t’aimait assez pour dire : Bah ouais, est de même Mamie, on ne la changera pas à l’âge qu’elle a (vieille peau).

Je me souviens d’avoir appris à grimper dans un banc de neige en auto avec toi. Oh, on ne l’avait pas dit à mes parents, ma mère n’était pas tellement d’accord. Tu m’avais dit :
Mamie : Kimmy, c’est toi qui conduis pour aller au Café.

Moi : Quoi ?!? Maman ne voudra jamais.
Mamie : Je t’ai-tu dis qui fallait y demander ou y dire ? Non, faque farme‑là pis awaye, on va arriver en r’tard !
J’ai mis ça sur le reculons, un vieux Datson 1900 tranquille, et j’ai oublié qu’on était l’hiver, que ça glissait et que le break était à gauche. On a monté direct, du cul, dans le banc de neige.
Mamie : Ouin, ben, on va arriver en r’tard je pense ben.

Et t’avais ri. Mamie, quand tu riais, ta gorge de fumeuse grinçait juste assez pour que tu t’étouffes, mais pas assez pour que tu meures. À ce moment‑là, je le savais pas que tu pouvais mourir. Y’a tellement d’épreuves qui se sont battues pour être à tes côtés qu’on n’aurait pas cru que tu partirais de même.

8 ans, Mamie.

Je m’ennuie de ton appart qui sentait la boucane. Ou peut-être même que ton appart, il ÉTAIT en boucane. Je m’ennuie de te voir gratter tes gratteux, de tes lunettes en fonds de bouteilles, des tuyaux sur tes mains. Ouais, les tuyaux, comme je les appelle, ce sont tes veines de main. Tu te souviens, les tiennes, elles étaient carrément SUR tes mains. J’adorais ça. Pas toi, mais je m’en foutais. Dès que je pouvais sentir tes mains. Sous mes mains dodues, je le vois cet héritage-là. Et ce matin, ça m’a fait penser à toi.

Je t’aime.

Kim Boisvert

Phases ou personnalité ?

Terrible two, threenager, fucking four, je n’aime pas trop ces e

Terrible two, threenager, fucking four, je n’aime pas trop ces expressions. Bien qu’elles réfèrent à des comportements distinctifs du développement des tout-petits, elles sont surtout négatives, alors que ces périodes sont aussi tellement riches !

J’ai déjà abordé la question, nous avons eu des crises de bacon avec notre plus vieux, sons et lumières comme je me plais à le dire. Pourtant, ses deux ans ont aussi été l’année durant laquelle il a évolué à une vitesse fulgurante, où son langage s’est précisé, sa personnalité s’est dessinée. Le threenager est passé plus inaperçu. Nous avons eu quelques maladresses s’apparentant à de l’arrogance, mais nous avons désamorcé les situations avec humour et ce fut très efficace. Ses trois ans ont plus été la transition post-terrible two. Encore des crises, mais plus nuancées. Nous avons continué de travailler les techniques de gestion des émotions, et il réussit depuis à verbaliser tellement mieux.

À quatre ans, les crises sont moins fréquentes, il est plus outillé (et nous aussi) pour les traverser, mais elles font encore partie de notre vie. Notre grand est sensible, une vraie éponge. Il absorbe nos émotions, se préoccupe des autres. J’ai moi-même dû apprendre à gérer mes émotions intenses… il ne tient pas du voisin, comme on dit ! Alors, nous ne sommes pas étonnés que son défi principal soit relié à ces grandes émotions qui le submergent. Terrible two ou non.

Notre deuxième a deux ans. Ses « non » sont de plus en plus fréquents et de plus en plus affirmés. Bien que nous n’ayons pas encore vraiment vécu de crise de bacon, il commence à être plus confrontant. Il veut s’affirmer, tout diriger et faire ce qu’il veut. Nous savons qu’il nous apportera (c’est déjà bien entamé) ses propres défis, que nous devrons trouver de nouvelles stratégies pour l’accompagner, lui. Sa réalité n’est pas la même que celle de son grand frère, même s’ils se ressemblent beaucoup. Je me reconnais aussi beaucoup en lui, en deuxième de la fratrie qui tente de faire sa place en voulant parfois être un petit caporal.

Certains parents ne connaissent pas les crises de bacon, leurs enfants n’en ont jamais fait. D’autres y goûtent très intensément et se demandent comment passer au travers. Ces phases ne sont pas définies clairement dans le temps. Ce sont des périodes du développement des tout‑petits tout à fait naturelles et ils apprennent tous à s’exprimer, à s’affirmer, à apprivoiser leurs émotions, à partager, à dire non, etc. Il en va surtout de leur personnalité. Un enfant très intense et très sensible aura sans doute un terrible two plus fort qu’un enfant naturellement plus tempéré, même en ayant les parents les plus outillés de la Terre. Les crises seront plus fortes pour un enfant dont les émotions le submergent. Les confrontations seront plus fréquentes pour un petit qui a un fort caractère. C’est normal, ils vivent leurs défis à eux, qui correspondent à leur personnalité.

Alors, à vous, parents pour qui cette période est plus intense, lorsqu’un autre parent vous dit qu’il n’a jamais vécu une crise de bacon, que son enfant n’aurait jamais osé dire ou faire telle confrontation, ne vous remettez pas en question pour autant. Tant mieux pour ce parent si cet aspect est plus facile ! Les enfants sont tous différents et vivront des défis également différents tout au long de leur vie, et nous aussi par le fait même !

Jessica Archambault

On n’a pas deux enfants pareils – Texte: Julie Lampron Desnaulniers

J’ai deux merveilleuses filles de quatre et deux ans. Ça me fasci

J’ai deux merveilleuses filles de quatre et deux ans. Ça me fascine de voir à quel point elles sont différentes.

Mes deux grossesses ont été assez similaires. Elles étaient deux petites cachotières; deux échographies chacune et aucune ne m’a révélé que je pouvais peindre la chambre en rose. J’ai dû aller au privé pour pouvoir satisfaire ma curiosité.

C’est à l’arrivée de ma deuxième fille que l’on a pu constater que leurs tempéraments étaient bien différents! Mes deux filles ont fait une petite jaunisse à la naissance. Elles ont dû être placées dans un incubateur avec luminothérapie pendant quelques jours. Ma première fille était comme un lézard : bien étendue au chaud comme si elle se faisait bronzer. Je devais même la réveiller pour ses boires. Ma deuxième hurlait dès qu’on l’installait dans l’incubateur, je la sortais pratiquement aux quinze minutes pour la prendre dans mes bras. L’infirmière m’avait même chicanée parce que je la prenais trop. (Assez difficile pour le cœur de maman de voir bébé qui a seulement quelques heures pleurer, et ne pas pouvoir la prendre.)

Aujourd’hui, elles sont en santé et ont bien grandi! Ma plus vieille est très calme. Elle aime dessiner, et faire du bricolage est une de ses activités préférées. Elle est très attentive lorsque je lui lis un livre. Aller jouer dehors est presqu’une corvée, surtout l’hiver!

Ma mini, elle, est très active! Elle court et grimpe partout. Son côté moteur est très développé; elle marchait à onze mois. Lorsqu’on lui interdit quelque chose, elle s’empresse de le faire en nous regardant droit dans les yeux! Elle adore jouer dehors, été comme hiver, et c’est la crise quand on rentre.

Je les apprécie dans leurs différences. C’est avec ma grande fille que j’adore regarder un film collées, faire des bricolages pour toutes les occasions spéciales et les fêtes, et regarder un livre avant le dodo. C’est ma plus petite qui m’étonne chaque fois quand elle court (tellement vite!) pour venir me faire un « colle-colle » et c’est avec elle que je glisse dans la neige l’hiver et que je joue au ballon l’été. Après tout, la vie serait beaucoup moins amusante si elles étaient pareilles!

Julie Lampron Desaulniers

 

Nous élevons nos enfants pour les autres.

Un ami Ã

Un ami à moi m’a sorti cette phrase-là il y a quelques jours :

« Nous élevons nos enfants pour les autres. »

Il m’a texté ça parce que la fin de semaine dernière, j’ai eu un gros breakdown émotionnel de parent complètement à boutte, comme on dit. T’sais, le genre de haine envers son enfant qui fait en sorte qu’on voudrait juste lui mettre une muselière dans une chambre insonorisée loin, loin de nous.

Le déclencheur principal de ma crise de bacon d’adulte (on a le droit nous aussi), c’est probablement lorsque certaines personnes proches de mon entourage, très proches même, ont verbalement énoncé ce que je considère être l’une des pires phrases à dire à un parent d’un enfant de trois ans :

« Ouiiiin, va falloir briser son caractère à ta fille… »

Ouch. Une claque dans face. Un poignard dans le cœur. Un tsunami de frustrations prêt à monter. MAIS NON! J’ai ravalé le vomi d’émotions et défendu ma fille en mettant la faute de son irritabilité et de son insolence sur sa fatigue. Elle était due pour sa sieste, que j’ai menti.

Mais moi là, ses cris et ses pleurs, je suis capable de les tolérer. Je suis patiente et je la connais un peu beaucoup. Je sais que c’est une passe. Je sais aussi que je dois continuer à sortir en société pour être en mesure de lui montrer comment se comporter convenablement en public. Faque quand quelqu’un soupire en la regardant pleurer, roule les yeux, ça me rajoute juste une honte dont je n’ai pas besoin. Parce que ce n’est pas la première crise qu’elle me fait aujourd’hui. Parce que ce n’est pas la dernière qu’elle me fera non plus. Parce que je suis épuisée et que je préférerais cent fois plus être en train de l’entendre rire ou me faire des bruits de pets avec sa bouche que de vivre ce moment.

« Nous élevons nos enfants pour les autres. »

J’ai compris. Ces petits mots-là m’ont permis de relativiser l’énergie que je mets sur ma fille. Je me suis rappelé pourquoi, des fois, je faisais semblant de me fâcher contre elle quand elle fait un mauvais coup que je trouve drôle dans le fond (comme mettre du Windex sur les chaises, les murs et les portes sans essuyer). Pourquoi je ne l’amène plus au cinéma voir un film d’animation (courir après elle à travers les bancs, c’est lourd). Pourquoi elle a encore sa suce à presque trois ans (elle a brisé la sienne hier, mon chum est sorti en racheter au Jean Coutu dix minutes avant que ça ferme).

Je le fais pour ne pas déranger les autres. Je le fais parce que moi aussi, je soupire et je roule les yeux face aux autres enfants-bacon autour de moi. Je le fais parce que comme tout le monde, je suis fatiguée de mes journées et que je veux la sainte paix quand je sors prendre un café.

Depuis que ma fille est née, je dis qu’il faut un village pour élever un enfant. Je réalise seulement à travers l’épopée de la parentalité que le village est juste plus gros que je pensais. Alors si on met tous un peu d’eau dans son vin, qu’on se respecte et qu’on fait preuve d’empathie quand on voit un autre parent avoir honte devant son enfant en crise, il y aura moins d’adultes-bacon dans ce monde.

Là, je vais essayer d’aller à l’épicerie avec la p’tite. Mais je vous avertis, ça se peut que vous voyiez ma puce courir dans les allées et une couple de cannes de soupe revoler. C’est normal, ça va passer.

 

 

Kathleen Allard

L’intense 3 : Entre le terrible two et le fucking four

Texte de Eve Collard

On parle s

Texte de Eve Collard

On parle souvent du terrible two ou du fucking four (l’adolescence à 4 ans et demi…). Mais qu’en est-il de l’intense 3 ? Vous savez, cette étape qui vient tout juste après les 365 jours pendant lesquels votre enfant a eu 2 ans… Hé oui ! il y a un « après » au terrible two (du moins, chez nous…)!

En date d’aujourd’hui, mon fils Xavier a vécu 234 jours de sa phase intense 3. Deux cent trente-quatre jours de montagnes russes, dignes du plus gros manège de La Ronde! L’expression « ange ou démon ?» prend tout son sens quand je constate à quel point les émotions vécues par mon petit bonhomme se retrouvent parfois aux antipodes, et ce, en l’espace de quelques minutes!

De mes trois garçons, mon Xavier (le troisième en plus!) est celui pour qui la période intense 3 est la plus fracassante. Tenace, éveillé, allumé, enjoué, drôle, loquace… des traits de caractère qui, multipliés par le facteur intense 3, font de Xavier un petit homme épatant et surprenant. Un enfant curieux qui évolue à la vitesse grand V, guidé par ses grands frères qui sont, sans le réaliser, des modèles si importants pour lui.

Mais, comme toute bonne chose à sa part d’ombre, la période intense 3 se reflète aussi dans la force de caractère de ce petit bout d’humain. Juste à penser aux négociations interminables vécues lors de l’habillement du matin ou encore lors de la collation (la collation proposée n’est pas du tout celle désirée…), ouf !!!  Tous les irritants normaux de la vie, multipliés par le facteur intense 3, donnent un résultat qui est quelques fois un peu déstabilisant! Heureusement, l’effet montagnes russes nous ramène rapidement vers une phrase tellement cute et inattendue ou encore vers une démonstration d’amour puissance 1000, qu’il est possible pour nous, les parents, de passer à travers cette période (un peu) plus facilement.

Au fond, je crois que ce que je retiendrai de ces 365 jours lorsqu’ils seront passés, c’est que toutes ces réactions et émotions qui sont vécues par mon fils de façon si intense ne sont pas là que pour nous ébranler ou nous faire sourire. En fait, ce sont elles qui le constituent, qui le rendent vivant et qui font de lui un si « bel amour », comme l’appelle sa grand-mère Suzanne. Voulez-vous connaître mon analyse « psycho-maman »? La période intense 3, comme toutes les phases de la vie d’un enfant, sert en fait à outiller les parents pour toutes les prochaines phases à venir. Pour s’encourager, on peut au moins se dire que, contrairement à l’adolescence, l’intense 3 a son lot de moments mignons et rigolos!

Filles de caractère; leaders, indépendantes et confiantes

J’ai souvent entendu : « Les filles sont plus calmes, elles font moins de crises que les garço

J’ai souvent entendu : « Les filles sont plus calmes, elles font moins de crises que les garçons », « C’est plus simple de s’occuper d’elles car elles écoutent plus facilement et rapidement les consignes », « Les filles s’impliquent davantage dans les tâches quotidiennes », etc.

Permettez-moi de faire une petite mise au point.  Il y a beaucoup de filles qui s’affirment et c’est tant mieux. Depuis que je suis éducatrice à la petite enfance, j’ai eu à m’occuper de quelques jeunes demoiselles avec beaucoup de caractère. En voici deux exemples :

Ariane. Elle avait 4 ans, cheveux et yeux noirs. Elle a vite pris sa place avec les garçons qui faisaient partie de mon groupe de six enfants. Elle ne s’en laissait pas imposer par personne. Elle s’affirmait clairement et était cohérente entre ses attitudes non verbales et son expression langagière. Elle me regardait droit dans les yeux pour exprimer haut et fort un « Non!!! » catégorique.

Il y a eu aussi, Emy. Petite châtaine aux yeux bruns. Dès son arrivée dans mon service de garde, elle affirmait son désaccord par des cris d’une forte intensité, à en faire mal aux oreilles. Les fenêtres ouvertes, les voisins l’entendaient certainement.

Qu’est-ce que ses deux jeunes filles ont en commun? Déjà, toutes petites elles étaient leaders, indépendantes et confiantes. Elles répondaient rapidement par l’affirmation ou la négation à une demande. Elles s’opposaient à une autorité dans un cadre restreint. Elles aimaient décider par elles-mêmes, elles étaient « pacables ». Elles étaient toujours disponibles pour m’aider, toujours prêtes à participer aux activités. Elles avaient une soif d’apprendre et une joie de vivre.

Elles ont marqué mes années dans mon milieu de garde. J’en garde de très bons souvenirs. J’ai dû adapter mon approche afin d’éviter des confrontations, et plutôt miser sur la collaboration afin qu’elles déploient chacune leur plein potentiel dans chaque sphère de leur développement. Elles m’ont permis de grandir. Elles m’ont appris à choisir mes mots et mon attitude quand je faisais une demande car elles étaient très réfractaires à l’autorité.

Tout d’abord, ce que j’ai fait et que je vous suggère de faire avec votre fille (et avec chaqcun des membres de votre famille) c’est de mettre sur papier ses qualités, ses habiletés et ses passions. Valorisez ses qualités et ses actions positives.

Je demandais à ces deux jeunes filles des petites tâches à faire (chercher le balai, mettre la couche du bébé dans la poubelle, aider un plus petit à s’habiller, servir les assiettes, etc.) selon leur âge et leurs habiletés tout en leur donnant parfois de petits défis. Elles étaient très heureuses, elles se sentaient responsables et valorisées dans leurs actions. C’est ainsi que j’ai pu établir un lien de confiance entre elles et moi.

Je dis souvent aux parents de jeunes filles avec un caractère fort : « C’est super, j’aime les filles avec ce caractère, car elles vont faire leur chemin dans la vie. C’est difficile quand elles sont petites, mais si vous leur donnez une base solide entre 0 et 5 ans, vous aurez seulement à les guider par la suite et elles vous remercieront quand elles seront grandes ». Ça console bien des parents d’entendre ces paroles.

Parfois, avec ce type d’enfant, il est important d’ignorer leurs actions négatives (tant que ça ne touche pas leur sécurité physique et affective). Il faut choisir ses batailles. Ce sont des leaders, elles aiment être dans l’action et diriger. C’est une des forces de ce type de personnalité.

Avec ces forces insoupçonnées, ces enfants, une fois devenues adolescentes, peuvent devenir des leaders de groupe de délinquants comme de groupe de projets communautaires. C’est avec l’enseignement de vos valeurs, la cohérence et le respecter de vos limites clairement établies qui feront la différence à moyen et à long terme. Par des questions ouvertes, intéressez-vous à ce qu’elles font, pensent et ressentent, et ce, tout au long de leur enfance et de leur adolescence. C’est une éducation gagnante-gagnante si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté pour qu’elles deviennent des leaders positives.

Oups, j’oubliais, Emy et Ariane avaient des qualités en commun : elles étaient déterminées et persévérantes. Avec le temps, elles finiront par atteindre l’objectif qu’elles se seront fixées. En encourageant à développer leur plein potentiel, les jeunes filles d’aujourd’hui deviendront demain des chefs d’entreprises prospères, des politiciennes, des directrices générales, bref, des femmes accomplies dans le domaine d’activité qu’elles auront choisi.

Nous avons besoin de ces filles dans notre société. Go les filles go! J’ai confiance en vous!