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Le vrai sens des vacances, c’est quoi?

Un énorme merci à notre photographe attittrée d'avoir accepté de nous prêter ce si

Un énorme merci à notre photographe attittrée d’avoir accepté de nous prêter ce si beau texte qui porte réellement à réfléchir

Ça fait si longtemps que je pense à ces images et je suis contente de les avoir enfin faites. Surtout parce que ces images viennent avec un message spécial.

Plusieurs facteurs étaient contre nous. Joaquim a fait une crise du démon (oui!) 30 minutes avant ces photos parce que tsé, maman voulait lui enlever son écharde. Mes enfants à moi couraient et criaient en arrière plan. Ça l’air que tout leur linge était au lavage (quand c’est l’été on slaque sur le lavage ici aussi)! Les planchers d’Annick étaient sales (C’EST ELLE QUI L’A DIT PAS MOI)… Pour rajouter à la folie, on a fait quelques photos avec Joanie, la soeur d’Annick, et sa fille parce que why not elles étaient là.

Et malgré ça, qu’est-ce que vous voyez dans les photos? Du bonheur et de l’amour. Alors les excuses que vous construisez dans votre tête ne sont que ça, des excuses. Parce que du beau il y en a dans chaque famille et dans chaque journée. C’est pas vrai que vous n’êtes pas assez cool, que votre maison n’est pas assez belle, que vous n’êtes pas photogéniques. Vous n’êtes pas une famille traditionnelle? So what! C’est quoi ça une famille traditionnelle de toute façon? La famille c’est ce qu’on décide qu’elle est et avec qui on décide de la faire.

Il faut cesser de vouloir tout planifier et contrôler, la beauté réside dans le vrai et dans les petits moments spontanés. Arrêtez de vous comparer et pensez à ce qui vous fait du bien. Quand votre plus jeune vous dit “mmmm c’est bon” et “merci maman” après le souper (ça arrive pas souvent ça, am I right?). Quand votre plus vieille ramène le doudou ou la suce de sa petite soeur égaré(e) dans la pile de jouets. La façon dont votre enfant se tient après vous par la poche de votre short, ou bien quand ils se mettent les pieds en l’air à table et que vous tentez très fort de ne pas rire pour ne pas encourager un comportement “négatif”.

Votre famille est unique, votre famille est belle, que vous soyez deux ou dix. Ces moments que vous vivez vont rapidement passer et vous manquer. Même les soirs de découragement parce que la petite bande de tannants se relève 1001 fois dans la soirée et que vous voulez juste faire du Netflix-and-chill en couple, même les après-midis durant lesquels vos cocos se mettent à sauter dans une flaque de bouette alors que vous leur avez mis leurs “bons shorts propres”.

C’est correct.

C’est beau.

On va profiter de l’été, du soleil, de la famille, de se coucher tard et manger trop de crème glacée.

On fera le lavage à l’automne, ok?

 

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**Pour voir le magnifique (ok je suis vendue à son talent) de Véronique, allez au www.veroniquemoisan.com

Les feux de l’amour – Trucs pour maintenir ou raviver la flamme en couple

Le premier mai, mon chum et moi avons passé le cap de notre première décennie ensemble. On me dem

Le premier mai, mon chum et moi avons passé le cap de notre première décennie ensemble. On me demande souvent quels sont nos trucs pour rester amoureux… Bien non! Il n’y a jamais personne qui m’a demandé ça! Sauf moi. J’aime me questionner, prendre conscience et apprendre. C’est pourquoi j’essaie régulièrement de faire le point sur ce qui est important pour moi, et mon couple en fait grandement partie. Alors, si votre puissant brasier du début s’est éteint au point qu’il ne serve plus qu’à faire cuire des guimauves, je vous donne quelques trucs trouvés ici et là pour raviver la flamme.

Prendre des rendez-vous amoureux

“Bookez-vous une date”, comme on dit en bon français, au moins une fois par semaine sur le calendrier. Je ne parle pas ici d’une gardienne pour les enfants pour aller assister aux Oscars, ni d’une “heure de vérité” digne d’Occupation Double. Ce n’est pas le moment de se reprocher des choses, mais un moment pour se retrouver ensemble. Ça peut être simplement de se planifier un moment où votre couple est prioritaire. Que ce soit devant la télé ou attendre que les enfants soient couchés pour manger un bon repas. Bref, faire quelque chose mais ensemble.

Faire comme à vos touts débuts

Dans le même ordre d’idées, une soirée d’amoureux mais une coche au dessus de la “date”. Mettez-vous sur votre 36, prévoyez-vous un bon repas, puis une sortie ou une activité. Toutes les occasions sont bonnes. Souvent à défaut de se trouver une gardienne, mon homme et moi, faisons tout ça à la maison…sauf la sortie! On se met à notre meilleur, on se prépare un repas digne du resto et on met même de la musique de fond (merci Spotify). On couche les enfants un peu plus tôt et on se loue un spectacle d’humour par exemple. 

Amusez-vous!

Écrivez sur des papiers comment vous aimez que l’autre vous témoigne son attention, de bons souvenirs, des activités. Mettez les dans une boîte et pigez lorsque vous manquez d’inspiration. Cessez d’attendre que l’autre vous devine, vous serez souvent déçus. Ce jeu est une bonne façon de faire part de nos désirs sans avoir l’impression de quémander.

Le mari d’une amie a eu la brillante idée de faire un jeu avec leurs chicanes de couple. Ils ont établi ensemble des irritants qui mènent souvent au conflit. Toujours ensemble, ils écrivent également des gestes de “réparation” à faire à l’autre. Lorsque la tension monte et qu’un des deux fait un comportement sur la liste, il a un premier avertissement sur trois. À trois avertissements, la personne fautive doit “réparer” son geste avec une faveur, un privilège.

Xoxo

Faites des petites attentions au quotidien. C’est facile de se perdre dans le tourbillon familial. Alors, on met un post-it dans l’auto avec un petit mot dessus, on s’envoie des textos ou encore on  achète une petite gâterie à l’épicerie pour l’être aimé. On prend le temps de s’embrasser, de se faire des câlins, de se coller.

1+1=2

Vous êtes deux personnes uniques et différentes qui forment un couple.  On le répète souvent, il est important de prendre soin de soi pour prendre soin de l’autre et de notre couple.

Et vous quels sont vos trucs pour entretenir la flamme?

Bonne fête m’man! Je t’aime! – ton fils Étienne

[gallery size="full" bgs_gallery_type="slider" ids="2132,2131,2130,2128"] C’est la fête des m

C’est la fête des mères ce dimanche, et la compagnie Procter & Gamble y est allée d’un solide coup d’éclat avec leur magnifique publicité en vue des Jeux Olympiques de Rio.

Pour voir la vidéo de P&G https://www.youtube.com/watch?v=MQ3k6BFX2uw

Évidemment, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à ma maman et à tout ce qu’elle a fait (et continue de faire) pour que je puisse avoir la vie que j’ai aujourd’hui.

Je suis vraiment fier d’être ton fils. Je me souviens du jour où je t’ai annoncé que je voulais jouer au football. Le regard dans tes yeux disait tout. Tu étais terrifiée. Faut dire que je mesurais 4’11’’ et pesait 88 livres (sans farce). Mais tu m’as dit de foncer. Tu te disais peut-être que j’allais me planter, mais tu n’en as jamais parlé et grâce à ça, j’ai pris confiance en moi.

Tu vois, je ne t’en parle jamais, mais je me souviens de tout. Je me souviens de nos conversations après les matchs, où on allait se chercher à manger au McDo ensemble avant d’aller rejoindre le reste de la famille à la maison. Je me souviens de la journée où je t’ai dit que je voulais quitter la maison pour aller étudier aux États-Unis. J’avais 16 ans… ça t’a brisé le coeur. Mais je me souviens que tu n’as rien dit et de tout ce que tu as sacrifié pour que je réalise mon rêve.

Malgré la distance, vous trouviez le moyen d’être là à chaque match. Pour un petit gars complètement déboussolé et qui ne savait pas parler anglais, je ne vous dirai jamais assez à quel point ça m’a aidé. Mon point d’ancrage familial, je l’ai toujours eu grâce à vous deux. (Petite parenthèse: mes parents sont mariés depuis 39 ans! En 2016, ça ne se voit plus souvent!)

Et tu es encore là, après les hauts et les bas (et Dieu sait qu’il y en a eu des bas), avec ta bonne humeur, ta patience et ton positivisme… et tes cheveux gris de plus à cause de moi.

Je ne suis pas toujours le fils exemplaire, je le sais. Des fois j’oublie d’appeler. Des fois je suis tellement occupé que je suis impatient avec toi. Mais toi tu es toujours là quand même, contente de me parler. Je veux que tu saches qu’on est chanceux de t’avoir Véro et moi. Bonne fête des mères! Je t’aime m’man.

Papillon

On dit que le battement d'un papillon au Brésil peut provoquer une tornade au Texas, qu'un engrenag

On dit que le battement d’un papillon au Brésil peut provoquer une tornade au Texas, qu’un engrenage subtil d’infimes causes entraîne d’incroyables conséquences. J’ai parfois l’impression qu’il m’a fallu traverser un univers de noir, de gris et de triste, pour pouvoir enfin vous serrer contre moi, et que si je n’étais pas tombée enceinte à 17 ans, je ne serais pas en train d’écrire ces mots, le dos appuyé sur votre bassinette. Je me souviens avoir lu voilà de cela quelques années, un article sur l’instinct maternel. L’auteur tentait d’y démontrer que l’instinct maternel n’existe pas, puisqu’une femme qui ne veut pas d’enfant sera incapable d’aimer le sien, tandis qu’une femme qui veut un enfant à tout prix aimera n’importe quel enfant comme si c’était le sien. Je me souviens m’être interrogée, et en avoir conclu que ce que l’auteur tentait de dire, c’était que l’instinct maternel n’était pas en fait un lien exclusif entre une femme et son enfant biologique. Si je n’étais pas tombée enceinte à 17 ans, Mika n’aurait pas comblé une famille, qui attendait depuis 15 ans, de bonheur. 15 ans. C’est la différence d’âge qu’il y a entre vous et votre frère ainé. J’aurai donc moi aussi attendu durant 15 longues années avant de vous serrer contre moi. Le battement d’aile du papillon, ça devait être la naissance de votre frère, qui m’a conduite dans une dépression profonde dont je ne pensais jamais me sortir. Des années à me répéter que j’avais fait le bon choix, que je n’étais pas une mère horrible et qu’il est heureux. Des années, c’est long. C’est long et c’est lourd de conséquences, la lourdeur.

Vous savez, moi, j’ai toujours voulu une grosse famille, avec une table désordonnée et pleine d’enfants qui sourient et qui crient. J’ai toujours eu ça en moi, cet appel incessant, ce vide à combler que rien ni personne n’arrivait à remplir. Quelque temps après la naissance de votre grand frère, je suis tombée amoureuse du mauvais garçon et puis je vous passe les détails, je me suis retrouvée dans le bureau du médecin, à me faire gronder comme une fillette de 4 ans parce que j’aurais dû prendre mes précautions, et que le dommage que l’ITS avait fait, avait des chances de me rendre stérile. J’ai eu beau prier, crier, souhaiter, supplier, c’était déjà trop tard. Lorsque votre papa et moi avons entrepris le long chemin qui nous a menés jusqu’à vous, il nous fallait inéluctablement passer par la fécondation In Vitro. L’endométriose s’en est mêlé, puis la trompe qui a survécu à l’opération que j’ai dû subir il y a de cela 6 ans pour soulager mon mal s’est retrouvée entremêlée comme prise dans une toile d’araignée géante qui me pourrit les entrailles. Lorsque le médecin nous a dit qu’il nous faudrait probablement plus d’un essai, et nous a demandé si nous avions considéré l’adoption, je suis sortie du bureau en larmes. Jamais, je n’avais même une seconde imaginé adopter. Je voulais sentir en moi un être grandir, lui parler, l’apprivoiser, l’aimer durant 9 mois. Je voulais pousser avec toute la force que j’ai pour le sortir de moi et l’accueillir à bras ouvert. Je voulais qu’il ressemble à mon amoureux, je voulais que mon sang coule dans ses veines. Je me répétais que je n’étais femme qu’en surface et qu’à l’intérieur, j’étais creuse, vide et incapable. Puis, je ne savais pas du tout comment j’allais faire pour expliquer à Mika pourquoi je n’avais pas été en mesure de le garder près de moi, alors que j’avais choisi un enfant que je n’avais pas mis au monde pour accompagner mes journées. J’avais l’impression dans mon cœur qu’il verrait ça comme un acte de trahison, en plus de l’abandon.
Les mois qui ont suivi ont été difficiles pour nous. ‘Essayer’ de faire un bébé, ça sonne toujours bien, sauf lorsque l’on sait que nos efforts seront vains. On a tout essayé. Les jambes en l’air, l’acuponcture, les suppléments, le régime. Rien. Toujours vide.
Puis, le papillon a battu des ailes à nouveau.
La sœur d’une amie était enceinte, de jumeaux. La sœur d’une amie avait des problèmes de drogues dures et était sans domicile fixe. La sœur d’une amie allait confier ses enfants en adoption. La sœur d’une amie allait accoucher deux mois plus tard. En confiant ce drame à votre père, parce que tout ce qui touche de près ou de loin l’adoption me bouleverse énormément, je me suis entendue lui dire: « veux-tu qu’on les adopte? ». Je me souviens du regard qu’il a posé sur moi. Amoureux, attendri, comme s’il était soulagé que je le propose avant lui. Il a dit oui d’un seul souffle. Positif,  excité. Puis tout a été très vite. Lorsqu’on lui a offert de vous accueillir,  de vous adopter, de vous aimer, elle aussi elle a dit oui tout de suite. J’avais tellement peur ! Peur de ne pas être capable de ressentir la même chose que ce que j’avais ressenti pour Mika, peur de ne pas être prête, peur de perdre à jamais l’amour que mon fils aîné aurait pu avoir pour moi. Peur de le décevoir. Peur de tout. Peur dans mon cœur et dans mon âme, dans chaque recoin de tout mon être, peur.
Et puis, comme une tornade au Texas, vous êtes arrivés deux mois plus tôt que prévu, avec tambours et trompettes et puis toute la peur, l’appréhension, l’anxiété a fait place à un amour si grand et si inconditionnel que j’ai pleuré pendant toute votre première semaine de vie. Lorsqu’après 6 jours en incubateur, le personnel infirmier m’a demandé de m’assoir dans un des gros fauteuils d’allaitement et qu’ils m’ont dit qu’ils allaient vous déposer contre ma poitrine, mon cœur s’est mis à battre très fort et la tête s’est mise à me tourner. Je répétais dans ma tête ‘faites qu’ils m’aiment, faites qu’ils m’aiment’.

Comme un beau grand rêve doux, on vous a déposé ensemble sur ma poitrine dénudée et vos yeux se sont agrippés aux miens. J’ai caressé votre tête le plus doucement possible, du bout des doigts, pour ne pas vous faire de mal. J’ai touché vos mains et caressé votre dos durant deux heures. Vous m’avez apporté plus de bonheur durant ces deux heures que n’importe qui avant vous. Toute ma vie. Toute ma vie, je vous ai porté dans mon cœur. Une longue grossesse, une grossesse difficile, mais qui m’a menée jusqu’à vous. J’ai compté et recompté vos doigts et vos orteils, émerveillée. Toutes les infirmières pleuraient, nous disaient félicitations. Votre père a pris place dans le grand fauteuil à mes côtés et il vous a promis la lune. Il vous aimait déjà, lui aussi. Il disait ‘mes garçons’ avant même votre naissance et a appris le refrain du petit bonheur de Félix Leclerc, en français, juste pour pouvoir vous le chanter. Ce jour-là, j’ai décidé que je ne pouvais pas laisser ma peur de décevoir Mika me guider. J’ai
trois enfants. Trois beaux grands garçons et puis vous êtes des frères. J’ai compris ce jour-là, que mes vœux avaient été exaucés à travers votre adoption, et que j’étais la seule qui ne le voyait pas. Vous allez ressembler à votre père, parce qu’il vous aime, parce qu’il prend soin de vous et parce que vous avez déjà son caractère de cochon. Je vous ai porté. Je vous ai porté de par mon désir de vous toucher, de vous voir, de sentir votre odeur. Je vous ai porté longtemps, mes garçons. Je vous ai porté dans la manière que j’ai de toujours vouloir être près des enfants, peu importe où on va. Je vous ai porté chaque fois que j’ai regardé les vêtements pour enfants, dans les grands magasins. Je vous ai porté en achetant une maison avec cinq chambres, bien avant votre venue. Je vous ai porté et mes proches le savaient, que je vous portais dans mon cœur et dans ma tête, et c’est pour ça que votre tante m’a parlé de vous, parce qu’elle savait que nous étions faits pour être ensemble.
Le soir, lorsque je vous lis votre histoire, je pense à tout le chemin que nous avons dû faire pour nous trouver et je me surprends à sourire, en vous voyant tomber endormis blottis l’un contre l’autre dans mes bras. Je n’aurais jamais pu être plus heureuse qu’avec vous, jamais, et je ne peux imaginer mon existence sans vos yeux accrochés aux miens et vos mains dans les miennes. Je vous aime d’un amour profond, pur et sans secret. Je vous aime de la même façon que j’aime votre frère, avec les mêmes mots et sur le même ton. Je vous aime comme une mère aime ses enfants et toute ma vie, je vous dirai merci lorsque vous vous endormez contre moi. Merci, de nous avoir fait confiance. Merci, de vous être accroché. Merci, de nous avoir choisit.

Lettre à mon fils

Mon chéri, Laisse-moi te raconter le récit de ta naissance. C'est probablement la plus belle hi

Mon chéri,

Laisse-moi te raconter le récit de ta naissance. C’est probablement la plus belle histoire que je n’aurai jamais à raconter. Comme tu t’es fait attendre!  Ton papa et moi étions si impatients de te rencontrer. C’est après 41 semaines et deux jours à te porter en moi que, le 4 janvier 2016 à 23h16, tu es enfin venu au monde. Cette date restera marquée dans ma mémoire à tout jamais. La toute dernière prédiction d’un lot de 64! Tu te feras sans doute casser les oreilles par ton Papy toute ta vie, car c’est lui qui a su deviner ta date de naissance et ton sexe! Ton Papy, c’est un vrai monsieur Minou, il a mérité son titre!

Alors, le 4 janvier 2016… C’était une nuit douce, il ne faisait pas très froid pour un dimanche de janvier. Le ciel était clair et rempli d’étoiles.  À ce point-ci, tu prenais beaucoup de place dans mon ventre, j’avais pris presque 40lbs! Il n’y avait pas un truc de grand-mère que je n’avais pas essayé pour te faire sortir plus vite! Manger des ananas, des repas épicés, marcher des kilomètres et des kilomètres avec Soda, prendre des bains, tirer mon lait…  Mon amie Sarah m’avait envoyé par courriel la vidéo d’une séance de yoga, elle m’a suggéré d’essayer ça. Je lui ai répondu que je ne croyais plus aux trucs, que tu allais sortir quand tu serais prêt. Je lui ai quand même dit que je tenterais le coup et que, si ça fonctionnait, je lui devais un souper au resto! Eh bien! ce soir-là! vers 20h00, j’ai exécuté la fameuse séance de yoga. Non sans peine! J’étais un béluga, mais je l’ai fait jusqu’au bout. Ensuite, j’ai pris un bain chaud en écoutant des chants amérindiens apaisants et je t’ai parlé, ma grenouille. Je t’ai dit que j’avais très hâte de te prendre dans mes bras, de voir ton visage, de sentir ta peau. Je t’ai dit que j’étais prête pour toi, que ton papa aussi se mourait de te rencontrer. Je t’ai dit que, même si ça me faisait un peu peur, nous allions être une équipe du tonnerre pendant l’accouchement. J’ai essayé de te dire à quel point je t’aimais déjà, mais j’espère que tu l’as plutôt ressenti, parce qu’il n’y a simplement pas de mot assez fort.

Je suis allée me coucher, calme et sereine. Je n’ai pas eu le temps de fermer les yeux. Quelques minutes plus tard, à 11h00 pm, j’ai perdu mes eaux. Une partie en fait, parce que j’ai continué de perdre de bonnes quantités de liquide pendant plusieurs heures par la suite!  Ma première pensée a été pour Sarah, je me suis promis de l’emmener manger dans un vraiment bon restaurant!! Je suis descendue et j’ai crié à ton papa ”My water broke!”. Il s’est dépêché à venir me rejoindre et s’est tout de suite mis à préparer notre départ vers la maison de naissance.  Il me faisait rire, tout nerveux, mais en contrôle en même temps. Il nous a préparé des cocktails de fruit pour célébrer en attendant les contractions, et l’on a entamé un film.On ne l’a pas fini parce que tout a commencé et on s’est mis en direction. On a quitté la maison avec de grands sourires en se disant qu’à notre retour, nous serions trois. On est arrivés à la Maison de Naissance du Boisé de Blainville vers 3h30 am. Les contractions douloureuses ont vraiment commencé vers 9h00 am.  Jusque là, c’était tolérable. À partir de là, je me demandais comment j’allais me rendre à l’accouchement. Tu vois, en prenant la décision d’accoucher en maison de naissance, je n’avais pas accès à la péridurale pour soulager la douleur des contractions. Toutes mes amies qui ont des enfants me trouvaient folle. À ce moment-là, j’ai compris pourquoi et je m’en suis voulu de ne pas les écouter! Ma sage-femme me massait, m’aidait à mieux respirer, mais, plus le temps passait, plus les contractions étaient rapprochées, longues et douloureuses. Vers 15h00, en constatant que je n’étais pas dilatée à plus de 3 centimètres, j’ai rendu les armes et j’ai demandé à être transférée à l’hôpital pour une péridurale. Ton papa a été tellement merveilleux. Il nous a conduits jusqu’à l’hôpital de St-Jérôme, m’a montée à l’étage des naissances en chaise roulante alors que j’étais en train de mourir de douleur. Une heure plus tard, vers 16h30, je recevais enfin la piqure magique. Je suis redevenue sympathique, je riais, je racontais des blagues. J’avais soif, tellement soif. Ton papa me donnait de l’eau à la paille aux trente secondes.

Tout allait bien jusqu’à ce que je commence à faire de la fièvre. De la fièvre qui n’allait qu’en augmentant et qui me donnait froid, tellement froid. Ton petit coeur commençait à avoir de la misère à suivre, chaque contraction le faisait ralentir. Même avec l’aide du pitocin, je ne dilatais pas assez vite. À 22h00, j’étais toujours à 6 centimètres et extrêmement fiévreuse. Tout mon corps tremblait violemment malgré les couvertures épaisses qui me couvraient. C’est là qu’à cause d’un risque d’infection, on nous a annoncé qu’on devait me préparer pour une césarienne. À 22h30, j’étais étendue sur une civière, claquant des dents, roulant vers le bloc opératoire. Ton papa a dû se changer, il avait l’air d’un docteur et je crois qu’il aimait bien ça! Il est resté auprès de moi pendant l’opération. Je grelotais toujours de tous mes membres. On m’a fait une anesthésie locale, on m’a informé que j’allais sentir les chirurgiens travailler, mais que je n’aurais pas mal. Seulement, je n’ai pas gelé comme il faut. J’ai eu mal, très, très mal. J’ai tout senti, de la première incision au moment où ils t’ont sorti de mon ventre. J’ai crié comme un animal pendant toutes les cinq minutes qu’a duré l’opération. Ton papa me tenait la main, je croyais lui briser les doigts tellement je le serrais fort. On a entendu le médecin dire que tu étais sorti. Le regard de ton papa était cloué au mien, et quand tu as émis ton premier cri, nos 4 yeux se sont remplis de larmes de bonheur. On t’a amené vers nous, j’ai croisé ton regard pendant une fraction de seconde avant que l’on t’emmène faire des tests pour être certain que tu étais en bonne santé vu les complications. Ton papa ne t’a pas quitté une seconde. Moi, on m’a fait respirer dans un masque pour m’endormir et terminer l’opération.

Je me suis réveillée deux heures plus tard dans la salle de réveil du bloc opératoire. La première chose que j’ai demandée était de te voir. On m’a dit que je ne pourrais pas être amenée à ma chambre tant que je n’arrivais pas à bouger mes orteils. Jamais je n’ai travaillé aussi fort pour bouger mes foutus orteils! Au bout d’une demi-heure, j’ai demandé à ce que l’on appelle ma chambre pour me donner des nouvelles de toi. L’infirmière a eu une très courte conversation avec un autre membre du personnel, a affiché un grand sourire avant de m’annoncer que tu étais en parfaite santé et que ton papa et toi étiez en pleine séance de peau à peau. Mon coeur s’est immédiatement allégé. J’ai dû patienter une autre demi-heure en mangeant des chips de glace avant que mes orteils se décident enfin à donner signe de vie, et on m’a finalement amenée à ma chambre. La première chose que j’ai vue et qui a fait fondre mon coeur comme une glace au soleil, c’est le visage rempli d’amour et de soulagement de ton papa en posant ses yeux sur moi. La deuxième chose,  c’est la lumière qui émanait de lui en te tenant collé contre sa peau. Avoir été debout, mes genoux auraient flanché pour cause d’un trop-plein de bonheur.  Ton papa t’a déposé sur moi,  et là, tout a changé. Tout est devenu coloré, lumineux, magnifique. Mon fils d’à peine 3 heures, tu venais de m’apprendre le sens de la vie, rien de moins.

Filles à papas!

La relation entre une fille est son papa c’est vraiment spéciale ! Même les papas les plus « to

La relation entre une fille est son papa c’est vraiment spéciale ! Même les papas les plus « tough » deviennent Jell-O devant leur fille. Par amour, les papas sont prêts à tout pour rendre leur petite princesse heureuse, même avoir l’air plus fou. Voici une série de photo ou des papas ont mis leur fierté de côté et ont plongé dans l’univers de leur fillette :

10 trucs pour rester en amour dans son couple

Avec l'arrivée des enfants, les horaires compliqués et la vie qui va vite, il n'est toujours facil

Avec l’arrivée des enfants, les horaires compliqués et la vie qui va vite, il n’est toujours facile de demeurer un couple uni. Vous souvenez-vous du temps où vous étiez complètement amoureux? On se le répète souvent, mais il faut absolument trouver le moyen de passer du temps avec notre douce moitié, sans les enfants. C’est habituellement plus facile à dire qu’à faire. Toutes les excuses sont bonnes: manque de temps, trop fatigué, pas le goût de faire garder les enfants, etc.

Aujourd’hui, nous sommes tombés sur l’article suivant. Il propose 10 petits trucs faciles pour nous aider à améliorer l’amour dans la vie de couple! Nous l’avons trouvé bien intéressant!

Voici le lien : http://www.conscience-et-eveil-spirituel.com/les-1…

 

** crédit photo : Huffington Post Québec **

Folie matinale, version commentée

Après avoir mis en ligne notre dernier clip « Folie matinale », vous avez été nombreux à nous

Après avoir mis en ligne notre dernier clip « Folie matinale », vous avez été nombreux à nous écrire. On a alors décidé de vous présenter une version « commentée » de notre petite folie à nous. La voilà!!

Oh et ce qui nous ferait plaisir, c’est que vous partagiez avec nous VOTRE folie du matin. En image, en vidéo, en texte… laissez-vous aller! Plus on est de fous à vivre la «folie», plus on en rit! 🙂

Comment faire? C’est bien simple;

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