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Quand café rime avec sensualité

Je me réveille le matin,

Heure

Je me réveille le matin,

Heureuse de te savoir non loin de moi

Je te mesure,

Te sens,

Te fais couler

Parfois même, je m’en mets plein les doigts,

Mes gestes se doivent d’être précis

Sinon ton goût en sera changé

Je t’aime simplement

Sans trop de fla fla

Lorsque j’appuie enfin sur ton engin,

Je suis si impatiente

Le son que tu émets me fait frémir de désir

Je ne me peux plus,

Je te désire tellement

Lorsqu’enfin j’entends ton cri ultime

Je te prends et te verse goulûment

Ta couleur est mystérieuse

Avec une touche de lait

Tu t’éclaires rapidement

Tu es si chaud, quasi brûlant,

Mais je ne peux me contenir,

Je te bois immédiatement

Tu es si réconfortant

Je te sens couler lentement

Tout au long de ma gorge

Je te désire jour après jour

Plusieurs fois par jour même

Ma vie sans toi serait terne et épuisante

Merci à toi cher café,

Tu me permets de passer au travers de mes folles journées.

Geneviève Dutrisac

 

À toi, maudite boisson! La dépendance nous touche tous

À toi, maudite boisson !   Tu m'as tellement fait suer...Toi qui a

À toi, maudite boisson !   Tu m’as tellement fait suer…Toi qui avais tant de pouvoir et d’emprise sur mon conjoint. Tu contrôlais ma vie, notre vie et la sienne… Tu me remettais en doute, tu as joué sur ma patience à un point tel que je ne me reconnaissais plus. Tu as touché ma confiance, l’estime de moi et  ma relation. J’ai passé près de tout perdre par ta faute : l’enfant que je portais, notre famille aujourd’hui et l’homme que j’aime. Tu as martelé tant de coups dans mon cœur et dans ce que j’avais pris autant de temps à construire et à solidifier que maintenant, il y reste des trous qui y demeureront marqués à jamais. La peur m’habitait constamment ! Sais-tu ce que c’est de vivre constamment dans le doute, la peur, la honte d’accepter l’inacceptable? Parce que disons-le, personne ne devrait vivre avec le problème d’un autre aussi destructeur pour soi-même, mais encore plus pour autrui. La boisson pour moi était synonyme de destruction.

 Tu empoisonnais les paroles de mon conjoint. Tu lui as fait dire des choses blessantes qu’il n’aurait jamais pu prononcer s’il avait été à jeun. Tu as fait de lui un monstre ! J’avais peur chaque fois qu’il partait chez un ami, peur de me retrouver seul à jamais et qu’il lui arrive quelque chose de grave. J’aurais tellement aimé lui dire « Go! Vas-y chez tes chums! » sans que la peur et l’inquiétude m’habitent. Moi, me retrouver seule avec un jeune bébé sans père… Ces pensées me hantaient ! J’avais surtout peur qu’il finisse par blesser notre fils, pas physiquement mais dans son cœur. Je craignais surtout que notre fils suive ses traces ou qu’il le voie dans cet état. Heureusement aujourd’hui, il a compris… Il a compris que même s’il ne consommait pas ton poison chaque jour, qu’il y était allergique. Il a compris ce qu’il devait faire pour sauver sa famille et son couple… mais surtout pour se délivrer lui-même de cette lourdeur excessive. Il a compris qu’il pouvait être heureux sans toi, maudite boisson !

 

Le plus fort c’est mon père

Paraît que les odeurs sont ce qu’il y a de plus f

Paraît que les odeurs sont ce qu’il y a de plus fort pour raviver des souvenirs. Pourtant cette semaine, en voyant défiler une nouvelle sur mon fil d’actualités Facebook, c’est une image qui m’a ramenée très loin dans le temps… Au temps où j’adorais que ma maman me fasse des lulus et où je dormais dans un lit en fer forgé rose bonbon.

Cette image m’a transportée dans un des moments les moins glorieux de mon enfance. La seule chose qui n’est pas embrouillée de ce souvenir, c’est cette image : le fameux coq jaune et rouge sur l’étiquette bleue de la Laurentide…

D’aussi loin que je me souvienne, mon père a toujours été aimant. J’étais sa précieuse, son véritable miracle inséminé artificiellement au beau milieu des années 80. Mais d’aussi loin que je me souvienne, malgré que je sois enfant unique, nous étions quatre à la maison. Mon père avait une relation malsaine avec l’alcool, une relation d’amour/haine qu’il ne contrôlait pas.

Le souvenir que j’ai du célèbre coq est lié directement à la première fois où j’ai compris que quelque chose clochait avec cette dépendance qu’avait mon père.

Assise à ses côtés dans la voiture, j’avais entre les mains un sac de friandises, et lui, entre les cuisses, sa canette de Laurentide. On était là tous les deux, stationnés sur le quai à regarder les bateaux de pêche rentrer du large. Il me faisait rire, je le faisais sourire, un de nos nombreux beaux moments père/fille.

Quand un policier a cogné contre la vitre de la voiture, le visage de mon père s’est assombri. Je me rappelle que tous les deux chuchotaient. Je me rappelle de mon père suppliant le policier de le laisser me ramener à la maison. Tout à coup, plus rien n’était beau dans ce moment. Mon père a refermé sa fenêtre, a posé sa main sur ma jambe et avant de m’embrasser sur le front, m’a fait un grand sourire : « Papa va te ramener à la maison. »

Nous sommes sortis de l’auto, je suis entrée dans la maison, mais pas lui.

Les années ont passé et nous étions toujours quatre à la maison, mais maintenant, je le savais, je comprenais. Même si ma vie était belle et joyeuse, pleine d’amour et de bons moments, même si j’étais toujours tenue à l’abri des conséquences de cette maladie qu’avait mon père, je savais. Le début de l’adolescence, les hormones en ébullition et le désir de vouloir être traitée en adulte face à ce problème m’ont apporté leur lot de frustration. Jusqu’au point de tout lui balancer en plein visage : « Tu es dégueulasse, t’es tout le temps saoul, tu m’écœures! »

Je lui ai fait tellement de peine… et tellement de bien à la fois. Il avait finalement compris toute la haine que j’avais envers cette maudite étiquette bleue ornée d’un coq.

Nous sommes devenus une famille de trois, non pas sans embûches, mais avec beaucoup de patience, d’aide et de résilience. Il a été le plus fort, il a combattu et gagné beaucoup de batailles, il en a aussi perdu quelques-unes. J’imagine que tous ces combats étaient en fait les préliminaires du plus grand combat qui l’attendait à l’aube de ses soixante ans.

Quand le cancer s’est amené dans notre famille, je savais que ce serait sa dernière bataille. Que tous les combats de sa vie l’avaient affaibli malgré son caractère de cochon (digne héritage que je chéris), son désir de vaincre et de vivre.

Mais je savais aussi qu’il avait été, qu’il était et qu’il serait toujours pour moi, le plus fort.

 

 

Karine Arseneault

 

Smoothies pour toute la famille

✿Pas le temps de manger? Voici un peu d'aide!✿ C'est connu, on n’a pas tou

✿Pas le temps de manger? Voici un peu d’aide!✿

C’est connu, on n’a pas toujours le temps de bien s’alimenter… SURTOUT LE MATIN! Entre les chaussettes manquantes, le chien qui vole la toast de la plus jeune (qui elle, hurle comme une bonne) et le plus vieux qui trouve dégueu le nouveau pain multi-grains, nous on n’a pas le temps de manger. Combien d’entre-vous êtes en train de vous demander si vous avez finalement déjeuné ce matin ou non? Parce qu’on sait tous que la mémoire est une faculté qui oublie, surtout quand vient le temps de penser à nous. Alors ce matin, on vous donne deux recettes HYPER simples de smoothies maison qui se préparent rapidement.

À la maison on a un extracteur à jus qu’on adore, mais qui demande un peu plus de temps de préparation et de lavage. C’est idéal pour les vitamines, mais un peu compliqué et salissant, La semaine c’est juste “ non “ parce que vous pouvez facilement devenir fous. Allons-y donc avec un mélangeur normal. Ici on a un magic bullet, mais un mélangeur de n’importe quelle autre marque fera la même chose!

 

Un Smoothie idéal au goût des tropiques

Ingrédients:

  • Une demi-banane,
  • 3 cerises (congelées si vous n’en avez pas de fraîches sous la main),
  • 2-3 feuilles de menthe,
  • 1 1/2 de jus d’orange,
  • 1/4 de tasse de yogourt Liberté KÉFIR,
  • une cuillère à thé de Qia.On mélange le tout et ça nous fait un bon fond pour la journée ou une excellente collation.

 

Smoothie #2: Le préféré de la famille

Celui-ci est vite devenu le favori à la maison… Croyez-nous, s’il a passé le test pour Hayden, c’est qu’il est bon!

Les ingrédients sont:

– Une demi-banane, une poignée de bleuets (frais de préférence, mais s’ils sont congelés ça donne une belle texture au smoothie), trois feuilles de menthe, 3-4 feuilles d’épinards, du miel au goût, 1 tasse de lait, 1/2 tasse d’eau de coco, une cuillère à thé de QIA et 1 cuillère à thé de lin.

 

On a bien hâte d’avoir vos commentaires! 🙂

Oh et si vous vous demandez ce qu’est le QIA, voici le lien du produit qu’on achète chez costco —> http://ca-fr.naturespath.com/product/super-aliment…

Bonne journée !!!