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Mijoter de bons petits plats en famille

Il fait froid, il fait gris, nous avons tous besoin de réconfort, d

Il fait froid, il fait gris, nous avons tous besoin de réconfort, de nourrir notre corps et notre âme. Pourquoi ne pas cuisiner?! Malheureusement, selon une récente étude, les Québécois auraient délaissé la popote. Même si la distribution de livres de recettes bat son plein, la vente des ingrédients de base comme la farine est en baisse. Les Québécois préfèrent les plats préparés, les aliments congelés ou aller simplement au restaurant. Normal, vous me direz : c’est plus facile, il y a du choix et on a moins de temps. Mais si on prenait ce temps pour partager avec nos enfants? C’est une excellente occasion de partager un moment de complicité qui forgera de merveilleux souvenirs. Vous vous souvenez d’avoir cuisiné avec votre mère, votre grand‑mère?! En cuisinant avec vos enfants, vous leur transmettez aussi une certaine connaissance, une tradition, un savoir-faire. C’est un moyen de leur apprendre à se débrouiller, de développer leur autonomie, mais aussi de leur faire connaître le sentiment de satisfaction d’avoir préparé quelque chose de bon, de bon au goût et de bon pour la santé, leur santé.

Ma mère donne des cours de cuisine au primaire dans le cadre du programme Québec en Forme. Elle constate malheureusement que beaucoup d’enfants n’ont jamais cuisiné, ne différencient pas certains légumes et fruits, ne connaissent pas la différence entre de la levure et de la farine. Sans se lancer dans un bœuf bourguignon ou une cuisine trop sophistiquée, il est sûrement important de transmettre un minimum de connaissances. Vos enfants arrêteront peut-être de demander sans arrêt : « qu’est-ce qu’on mange pour souper » ou de dire : « j’aime pas ça » ou « wouach! C’est quoi ça? » s’ils comprennent le temps et l’investissement que ça implique, s’ils connaissent ce qu’ils mangent, si on les inclut dans la préparation des mets. Peut-être qu’ils prendront goût à vous aider, à participer, à créer. Ils développeront leur palais, leur connaissance des aliments, des épices et des saveurs. Avec la cuisine, on stimule leurs cinq sens, ainsi que l’affectif et l’émotionnel. La nourriture est le reflet de notre identité!

Ma fille de trois ans adore cuisiner. Dès son plus jeune âge, je l’ai incluse dans la cuisine. Dès qu’elle me voit aux fourneaux, elle pointe le bout de son nez, premièrement parce qu’elle est gourmande, elle aime manger, goûter et deuxièmement parce qu’elle aime cuisiner, touiller, mélanger, casser les œufs. Je pourrais refuser en prétextant que je n’ai pas le temps, que c’est trop salissant, qu’elle peut se faire mal, mais comment faire, sinon, pour qu’elle apprenne?! Je sais que ça ne me simplifie pas la tâche qu’elle soit à mes côtés; elle renverse la moitié du pot, elle met un peu trop de sel ou elle tache son tablier, mais peu importe, nous partageons un moment ludique et éducatif.

C’est aussi dans des tâches simples de la vie quotidienne que les enfants sont stimulés, qu’ils se sentent importants, qu’ils apprennent, qu’ils font des erreurs ou qu’ils sont fiers d’eux. J’ai laissé mes deux filles réaliser de A à Z une recette de gâteau au yaourt. Je vous confirme qu’il y en avait partout, mais vous auriez dû voir la satisfaction dans leurs yeux quand j’ai sorti le gâteau du four! Nous nous sommes assises ensemble en ce dimanche pluvieux pour déguster leur réalisation. Ce fut un grand moment de bonheur simple, qui ne coûte presque rien, qui rend fier et qui donne les outils d’un mode de vie sain. Cuisiner et manger en famille serait bénéfique pour la santé! Alors tous à vos fourneaux pour mitonner des bons petits plats en famille!

Gabie Demers

 

Je déteste cuisiner!

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Je déteste cuisiner. Je fais à manger parce que je n’ai pas le choix. Je cuisine simplement et de façon équilibrée. Au quotidien, c’est moi qui suis dans la cuisine. Mes enfants n’ont jamais ingurgité de bouffe toute préparée depuis qu’ils sont nés. J’ai confectionné des tonnes de purées de légumes, de compotes de fruits, de biscuits et de mets en tout genre.

Et un soir…

– Maman, mes amis ont toujours des lunchs trop délicieux pis moi, je mange de la « scrap ».

– Quoi???

– Pourquoi tu ne fais pas mes lunchs?

– Parce que tu as quatorze ans et que je pense que ça ne te rendrait pas service… Et comment sais-tu que les repas de tes amis sont si bons?

– Ils ont « l’air » bons.

– Fais-toi des lunchs qui ont de l’allure alors.

– C’est à toi de me cuisiner de bonnes choses, que je pourrais mettre dans des plats et apporter à l’école.

– Je le fais avec mes lunchs à moi, je cuisine tous les dimanches et je fais MES lunchs, parce que j’ai préparé TES lunchs pendant des années et que tu chialais tout le temps. Alors un jour, il y a trois ans, j’ai arrêté de faire de toi un assisté qui râle. T’es pas content? Fais ta bouffe.

– Quand papa est là, lui au moins, il cuisine de bonnes choses…

VLAN. Ledit papa qui est à la maison peu souvent et qui ne travaille pas quand il est là… ce chéri qui adore cuisiner et mijoter des petits plats, inventer des recettes, fouiller, trouver de nouveaux ingrédients… Ce soir-là, j’aurais pu trouver plein d’excuses pour mon garçon : je manque de temps, je travaille trop, c’est cher des bons aliments… Mais je dois me rendre à l’évidence : je déteste cuisiner!

– Je préférerais que tu aimes cuisiner…

– Pis que je passe des heures dans la cuisine, au lieu de lire, faire du sport, aller voir mes amis, pour que tu engloutisses le repas en trois minutes? NO WAY! Tu sais lire?

– Ouin?

– Bah check des recettes et cuisine ce que tu as envie, go! Fais-toi plaisir, mon homme!

Pourquoi je me sens jugée parce que je n’aime pas cuisiner? Je n’aime tellement pas ça que j’ai allaité longtemps mes enfants pour ne pas avoir à leur préparer de biberons! Je n’ai aucun fun debout, seule dans ma cuisine pendant que le monde s’amuse! Recevoir à souper est pour moi une corvée!

Par obligation, et par souci d’une saine alimentation, je cuisine chaque jour. J’essaie de varier, je manque souvent d’idées et trente minutes avant le repas, je ne sais jamais ce que nous allons manger. Je ne supporte pas de tout organiser à l’avance. J’ouvre le réfrigérateur et je me décide. Chaque jour…

Alors quand mon ado de quatorze ans me reproche le fait qu’il mange de la « scrap », je suis blessée et fâchée. Mais j’assume ce point : je déteste cuisiner! Et ça ne fait pas de moi une mauvaise maman!

 Gwendoline Duchaine

Les nouvelles alternatives pour mieux manger

Comme plusieurs d’entre nous, presque tous les vendredis, je comma

Comme plusieurs d’entre nous, presque tous les vendredis, je commande du take out pour souper. Après une semaine à courir, j’apprécie cette petite pause de vaisselle et de cuisinage. Il y a quelques semaines, la fin de l’année fiscale est arrivée et je savais que mon temps (et ma tête) allait en prendre une claque. J’ai donc décidé de faire l’essai de plusieurs options qui aident les gens pressés.

Les repas à assembler (partout au Québec)

Si vous ne connaissez pas, ce sont des compagnies où tu commandes via Internet le nombre de plats qui te convient et tu reçois tous les ingrédients par la poste dans une boîte réfrigérée. J’avais mes doutes, mais j’ai vraiment passé une belle semaine à préparer des plats en la moitié du temps. J’ai aussi trouvé que c’était le cadeau parfait pour les ados qui partent de la maison. Même sans expérience, la fabrication du repas est vraiment facile.

Les sacs de fruits et légumes (Montréal)

Chaque semaine, tu reçois un courriel indiquant les fruits, légumes et même le pain que tu peux recevoir. Tu fais ta commande et tu reçois le tout au travail. En plus d’être hyper pratique, tu aides les agriculteurs de ta région. Ce qui est agréable avec ce genre de service, c’est que tu n’as pas d’abonnement obligatoire. Tu commandes quand bon te semble. C’est vraiment un bon moyen pour les gens qui font beaucoup d’heures supplémentaires et n’ont plus l’énergie d’aller faire l’épicerie.

Les paniers bio (partout au Québec)

Les paniers bio sont les plus connus. Ils sont un peu plus dispendieux pour une famille, mais c’est une belle façon d’aider les agriculteurs de ta région et tu peux découvrir une panoplie de fruits et de légumes que tu n’aurais jamais essayés par toi-même. Tout dépendant de la compagnie que tu choisis, tu iras chercher ton panier à un point de chute déterminé ou il sera livré à la maison.

Chaque option est un peu plus dispendieuse qu’aller à l’épicerie, mais si tu veux offrir une semaine de repas à une nouvelle maman ou que tu essaies de manger mieux avec un horaire qui ne se coordonne pas avec les épiceries, c’est plus santé et moins cher que le resto.

Valérie Legault

 

Quiche aux saucisses et aux légumes

Cette quiche est mon plat passe-partout préféré. Elle se sert ais

Cette quiche est mon plat passe-partout préféré. Elle se sert aisément un soir de semaine quand on est pressé et elle est excellente comme déjeuner ou brunch de fin de semaine. C’est une belle alternative à la soupe vide-frigo quand on a quelques légumes sur leur fin de vie.

 

Quiche aux saucisses et aux légumes


Ingrédients

  • 1t. de légumes de notre choix coupés en cubes
  • 1 petit oignon jaune coupé en morceaux
  • 1 gousse d’ail pressée
  • 3 saucisses à l’érable
  • 6 œufs
  • 1/3t. de lait
  • 3c. à soupe de parmesan
  • Sel et poivre

 

Préparation

1- Préchauffer le four à 375°F

2- Dans un poêlon allant au four, faire revenir les oignons, l’ail, les légumes et les saucisses dans 1 c. à soupe d’huile d’olive jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés.

3- Pendant ce temps, battre les œufs avec le lait et le parmesan. Saler et poivrer au goût.

4- Quand nos saucisses sont dorées de chaque côté, les sortir et les couper en tranches. Elles ne seront pas cuites à l’intérieur, mais elles finiront de cuire dans le four.

5- Remettre les saucisses dans le poêlon. Ajouter le mélange d’œufs.

6- Cuire au four 20 minutes ou jusqu’à ce que la quiche soit bien dorée.

 

*** Si vous avez un restant de fromage qui traîne dans votre frigo, vous pouvez gratiner votre quiche juste avant de la mettre au four. ***

 

Bon appétit!

 

Des livres à offrir aux papas cuisiniers…ou pas ;-)

[gallery bgs_gallery_type="slider" ids="2837,2839,2840,2841,2842,2843,2855"] Chaque année, même

Chaque année, même dilemme. Quoi acheter pour la Fête des Pères? Une cravate pour le papa au bureau? Un marteau pour le travailleur? Ou la fameuse carte-cadeau passe-partout? Cette année, pourquoi ne pas faire différent et acheter un livre de recettes? C’est le genre de chose qu’ils n’iraient peut-être pas s’acheter par eux-mêmes mais qui sera sûrement très apprécié. Donc, voici quelques suggestions de livre de recettes pour tous les genres de papa.

Pour le papa apprenti

La croûte cassée : recettes simples pour bien manger sans se ruiner, Mariève Desjardins et Marie-M Gagnon, 24,95$

Pour le papa qui essaie mais qui ne comprend pas encore très bien les termes de cuisine, c’est le meilleur achat. Les recettes sont délicieuses et les termes très simples. Vous avez de tout dans ce livre, des meilleurs brownies au monde (et je n’exagère même pas) au petit souper romantique. On pousse même la note avec des recettes de dépanneur où tous les ingrédients proviennent, eh oui, du dépanneur!

Pour le papa paresseux

La mijoteuse : de la lasagne à la crème brulée, Ricardo Larrivée, 39,95$

C’est le livre parfait pour le papa un peu paresseux en cuisine et qui a des connaissances culinaires limitées. Il suffit de mettre tous les ingrédients dans la mijoteuse et le tour est joué. Vous voulez un dessert avec ça? Pas de problème, Ricardo a pensé à tout!

Pour “el papà” amoureux de l’Italie

Mamma Maria! : recettes familiales siciliennes, Cettina Vincenzino, 19,99$

Pour le papa qui aime beaucoup les pâtes et la cuisine italienne, c’est un incontournable. Relativement faciles à comprendre et à faire, les recettes sont toutes succulentes et réconfortantes.

Pour le papa branché

3 fois par jour, Marilou et Alexandre Champagne, 34,95$

Pour le papa tendance qui aime les réseaux sociaux, ce livre saura le charmer. Quel accro des réseaux sociaux du Québec ne suit pas Marilou? Pratiquement personne. Ses recettes sont faciles et les photos sont tellement belles qu’on a juste le goût de faire les recettes maintenant, sans attendre.

Pour le papa blagueur…et bilingue

The looneyspoons collection, Janet et Greta Podleski, 34,95$

Pour le papa qui comprend bien l’anglais et fait souvent des blagues, ce livre est bien présenté et complet. Votre papa pourra concocter des entrées et des repas farfelus comme le poulet enveloppé d’une panure de céréales. Chaque titre est un jeu de mots qui le fera rire et j’espère, l’encouragera à faire le souper! Comme tous les autres livres mentionnés, les recettes y sont excellentes.

Pour le papa carnivore

La boucherie : à chaque viande sa cuisson, Louis-François Marcotte, 44,95$

Pour le papa qui ne peut concevoir un repas sans viande, c’est le livre qui lui fera le plus plaisir. On y explique vraiment bien comment cuire et apprêter à la perfection la protéine préférée de votre papa. Vous pourriez même surprendre quelques sceptiques ou adeptes des légumineuses à essayer quelques recettes.

Pour le papa qui aime les défis

Sushi à la maison, Geneviève Everell, 26,95$

Et pour le papa expert que rien n’arrête, ce livre saura le charmer et le surprendre. Les recettes peuvent être astucieuses et la dextérité est de mise, mais le papa qui aime relever les défis ne pourra s’empêcher de vous inviter à un souper sushi pour vous impressionner avec ses talents cachés de maître sushi.

Pour le papa fanatique de BBQ

Plancha et BBQ veggie : toutes les bases, les ingrédients, les recettes, Coralie Ferreira, 21,95$

Pour le papa qui considère que tout goûte meilleur sur le grill et qu’un steak au four est un sacrilège, voici un livre de recettes différent pour lui. Maintenant, il va pouvoir faire le meilleur steak ET les meilleurs légumes au monde sur son barbecue préféré. Ce livre est vraiment beau et les recettes végétariennes et de légumes font compétition à nos repas habituels préparés sur le grill.

Sur ce, bonne fête à tous les papas!