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Noël avec moins de cadeaux, mais l’essentiel – Texte : Stéphanie Dumas

Dernièrement, je ressentais une forme d’inconfort face à tout le

Dernièrement, je ressentais une forme d’inconfort face à tout le contenu de ma maison. Je ne sais pas pourquoi maintenant, mais je ressentais le besoin d’alléger mon quotidien et la multitude d’objets se trouvant dans mon foyer. L’approche des fêtes commençait aussi à générer une certaine forme d’anxiété face à tous les cadeaux qui allaient entrer.

Depuis quelques années déjà, je tente de diminuer la mare de cadeaux qui viennent avec cette période de festivités. Je ressens le besoin de retourner à l’essentiel, c’est-à-dire les moments ensemble. 

Je tente d’aller à contre-courant face aux habitudes de notre société. Je comprends que pour plusieurs, le fait de donner est un témoignage de leur amour. Mais bien souvent, ces objets ne font que procurer un bonheur éphémère de quelques minutes pour ensuite être noyé dans l’ensemble. De plus, certains de ces cadeaux offerts de bon cœur sont inutiles ou non appréciés par la personne qui les reçoit.

Pourquoi ne pas tenter de conscientiser vos proches en douceur si vous ressentez aussi cet inconfort? Pourquoi ne pas suggérer un seul cadeau par personne ou bien recommander d’offrir des activités que vous ferez ensemble? Les moments sont plus précieux que les objets qui prendront la poussière. Les enfants seront plus heureux d’aller faire une activité avec leurs proches que de prendre quelques minutes pour déballer cadeau après cadeau. Surtout que finalement, ils ne vont pas réellement les voir et les apprécier sur le coup.

Pour ceux chez qui le message ne passe pas, prenez le temps de faire une courte liste des objets qui seront utiles pour des besoins réels et demandez à ces personnes de choisir un seul élément dans celle-ci.

Privilégiez la qualité de l’acte d’offrir plutôt que la quantité en plus de savourer de beaux moments. Et passez de joyeuses fêtes!

Stéphanie Dumas

 

Le ninjatage

La semaine dernière, une amie m’a ajoutée

La semaine dernière, une amie m’a ajoutée sur un groupe de ninjatage. Pour être honnête, je n’en avais jamais entendu parler jusqu’à ce moment‑là. Et je peux vous dire que « j’ai pogné d’quoi » ! J’ai découvert un mouvement rempli de solidarité, d’humanité, de bonté et de générosité. Et j’ai compris que j’étais bien en retard sur mon temps, parce que ça fait un petit bout que le mouvement est lancé, et pas qu’ici !

C’est quoi ça, le ninjatage ?
En fait, c’est assez simple. Je peux résumer ça à une chaîne de dons anonymes. Tu prépares un sac-cadeau. Tu choisis une adresse au hasard. Tu vas porter ton cadeau, mais en prenant bien soin que la personne à qui tu l’offres ne te voie pas. C’est pour ça que ça s’appelle du ninjatage en fait… parce que tu dois être aussi subtile et silencieuse qu’une ninja ! Personne ne doit te voir ou t’entendre ! Tu déposes le sac-cadeau devant la porte d’entrée… et tu te sauves en courant. La personne qui reçoit le cadeau doit le prendre en photo et publier sur le groupe pour prendre le temps de remercier la personne qui le lui a apporté. Et finalement, cette personne a la responsabilité de faire un don à une autre personne anonymement… et ainsi de suite…

Pourquoi être une ninja ?
Parce qu’en plus de faire un beau geste de générosité, c’est vraiment drôle d’essayer de ne pas se faire prendre ! Les enfants aussi adorent jouer aux ninjas et aller porter les cadeaux aux portes ! On les voit se rouler dans le gazon, se cacher derrière un arbre, et ramper dans les escaliers pour ne pas qu’on les voie à travers une fenêtre… Et quand ils reviennent à l’auto, le sourire aux lèvres et le cœur rempli de fierté, ils sont contents en maudit d’avoir réussi leur ninjatage !

Comment on fait pour commencer ?
Moi, on m’a tout simplement invitée sur un groupe de ninjas de mon secteur via les réseaux sociaux. Une simple recherche devrait vous permettre de trouver un groupe près de chez vous assez facilement et de demander d’y adhérer. Une fois dans le groupe, il suffit de dire qu’on est prêt à ninjater dans tel ou tel secteur précis, puis les gens vont écrire leur adresse sous la publication dans l’espoir d’être choisis !

Combien ça coûte ?
Tout dépend de ton budget, mais personne ne dépense une fortune non plus. Tu peux très bien aller au magasin du dollar le plus près ou courir les spéciaux cool à la pharmacie. Si tu n’as vraiment pas les moyens de dépenser, tu peux offrir un service, un plat préparé, un don de vêtements, etc. Oui, certaines dépensent plus que d’autres. J’ai vu passer de bonnes bouteilles de vin, des crèmes à main, des doudous, etc. Mais on se rappelle que le but, c’est de faire une bonne action, de passer au suivant, en sachant que la chaîne de bonté fera son petit bout de chemin.

Qui peut ninjater ?
Tout le monde ! Les femmes de tous âges, célibataires ou non, avec ou sans enfants, se joignent au groupe dans le but d’offrir. C’est un groupe strictement féminin pour assurer la sécurité des participantes (on doit tout de même donner notre adresse!). Toutefois, on peut ninjater avec qui on veut (entre voisines, avec notre maman, nos enfants…), et les enfants ont tellement de plaisir à jouer aux ninjas avec leurs parents ! La seule règle, c’est d’aller ninjater un cadeau pour chaque cadeau reçu. Il ne faut jamais briser la chaîne !

Alors, envie de ninjater ? Hâte d’être ninjatée ? Pressées d’amener vos enfants pour les voir ninjater ? Je vous promets que vous aurez beaucoup de plaisir, sans parler du sentiment incroyable d’avoir participé à ce mouvement plein d’humanité. En cette période où chacun tente de rester chez lui et où on limite nos contacts le plus possible, ça fait du bien de ressentir qu’on fait partie d’un mouvement aussi rassembleur que celui‑là.

Bon ninjatage à toutes !

Joanie Fournier

 

Donner

Offrir mon temps à des étrangers est assurément le beau cadeau qu

Offrir mon temps à des étrangers est assurément le beau cadeau que j’ai pu faire. Cette crise aura eu cela de beau, entre autres : elle m’aura permis d’ouvrir mon cœur comme jamais et de saisir la chance de faire du bénévolat.

Ce bonheur, je le partage avec quelques copines qui, tout comme moi, ont désormais du temps, mais surtout un milieu et une santé qui leur permettent de prendre un tel engagement.

Voir tous ces habitués à l’œuvre, des gens fondamentalement gentils, se donner pour distribuer un brin d’espoir dans les chaumières de la ville… c’est beau sans fin.

Quelques heures passées en ces lieux m’ont permis d’observer toute la bonté qui se dégage des humains, parfois.

Quelques heures m’ont confirmé que cette première journée n’allait pas être la dernière.

Quelques heures m’ont convaincue que cet été, je le souhaite, c’est avec mes filles que j’y retournerai.

À vous, bénévoles au quotidien, gens de cœur, je vous dis MERCI ! 🌸🌸🌸

Karine Lamarche

Décembre, la magie de Noël, la générosité…

Décembre vient tout juste d’arriver avec toute la magie de Noël,

Décembre vient tout juste d’arriver avec toute la magie de Noël, les décorations, les lumières et les cadeaux. C’est aussi un mois où nous sommes extrêmement sollicités pour donner, donner à ceux qui en ont moins que nous. Nous n’avons qu’à penser aux enfants malades ou encore à la guignolée.

J’ai envie de vous partager le projet sur lequel ma fille travaille à l’école. En plus d’avoir des notions éducatives, il y a tout l’aspect des valeurs et le fait de réaliser que nous sommes privilégiés de vivre dans l’abondance. Ce projet est en place à l’école de ma fille depuis six ans avec les élèves de deuxième année.

Le tout a commencé à la mi-novembre quand les enfants ont lu le livre L’Arbre de Joie d’Alain M. Bergeron. En bref, en partant de cette histoire, un sapin prend place dans l’entrée de l’école et le nom d’enfants qui n’ont pas la même chance qu’eux y apparaît. Ils travaillent en collaboration avec un organisme venant en aide à des familles dans le besoin dans la région. Les enfants doivent promouvoir l’arbre de joie et travailler à récolter de l’argent. Par la suite, les lumières augmentent dans le sapin.

Le tout peut amener des situations plus cocasses, comme ta fille qui te ramasse un certain matin, car nous n’avons pas encore amené de l’argent. Tu trouves donc ce jeudi matin de novembre qu’il manque d’essence dans ton auto afin de retirer un peu plus.

Tous les matins, les enfants comptent l’argent ramassé, donc on comprend le côté éducatif. C’est fou comment les bonds de 5, 10, 20, etc. rentrent facilement dans leur mémoire. Dans les jours suivants, certains élèves ont été sélectionnés pour procéder aux achats chez des partenaires qui remettent un pourcentage des ventes pour bonifier le tout. Au menu : jeux, livres et également cartes cadeaux d’épicerie pour les parents. Le projet étant en place depuis longtemps, les partenaires reviennent année après année et d’autres s’ajoutent. C’est une chaîne.

Par la suite, les enfants vont procéder à l’emballage des cadeaux en classe et d’autres élèves iront porter les cadeaux à l’organisme de la région. Là encore, j’avais intérêt à signer rapidement l’autorisation pour le transport pour ma fille, croyez-moi.

Les enfants sont tellement heureux de voir que l’objectif est dépassé et se rendent compte de ce qu’ils accomplissent. C’est eux au fond qui dirigent le projet avec leurs enseignantes qui leur servent de guides.

Je vous invite à faire une petite recherche sur ce livre afin de comprendre l’essence de celui-ci, car ce qu’il y a de plus beau, c’est que l’histoire est amenée de manière sombre, mais non péjorative. C’est une prise de conscience pour nos enfants sur la chance d’avoir ce qu’ils ont et de pouvoir donner et faire une différence.

L’école fait partie intégrante du développement de nos enfants au-delà des notions éducatives. Il est donc important de valoriser ce genre de projet. L’avenir, c’est eux.

Evelyne Blanchette

Une famille dévouée à Opération Enfant Soleil

1990 --- Enceinte d'une 2e grossesse (la première fut une ectopique), je

1990 — Enceinte d’une 2e grossesse (la première fut une ectopique), je m’intéresse beaucoup au téléthon OES diffusé via TVA. C’est là que m’est venue l’idée et que j’ai dit à mon conjoint que ce serait ben le
fun de faire des napperons à leur image et leur verser des fonds étant donné que nous sommes dans le domaine de l’impression. On endiscute, on jase et j’en rêve. Nous allons à Québec visiter ma famille et ma mère me dit de contacter ma copine d’enfance Martine Bérubé, qu’elle a récemment rencontré au centre commercial et qui pourrait m’aider dans ce projet.

Je l’appelle et elle m’invite chez elle. C’est avec plaisir que nous y allons. Pendant que nous sommes dans son jardin et que nous discutons de ce que nous faisons dans la vie. son mari, Pierre Touzin, qui est le pdg de OES arrive! Bien évidemment, je sursaute, je n’en crois pas mes yeux. Alors je m’empresse de le félicite pour le
montant amassé lors du dernier téléthon et je lui parle de mon projet!

Il me propose fortement de présenter mon projet au conseil d’administration qui est géré par des professionnels dans divers domaines en dehors de OES.

Alors je fais affaire avec un professionnel pour rédiger la présentation de mon projet. Je le poste fin août début septembre et début novembre, je reçois la réponse positive. Je suis folle de joie! Il est à noter que je suis en fin de grossesse, totalement ÉNORME. En fait, il ne me reste à peine que 3 semaines avant d’accoucher. C’est donc mon chum qui prend la relève pour un nouveau défi de taille, celui de trouver, meubler, acheter tout le nécessaire et trouver le personnel. Présentement nous travaillons pour amasser des fonds pour le 30e anniversaire de OES…Ce sera notre 27e participation. Nous avons remis à OES depuis le début la somme 541,650.27$.

 

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Ma fille Alexie est en santé et elle travaille avec moi depuis déjà 8 ans J’ai maintenant 2 magnifiques petits enfants Léa & Jacob, eux aussi en santé.

Ce petit projet, en est devenu un d’envergure puisqu’il rallie notre famille afin d’aider les enfants qui n’ont pas notre chance: avoir la santé.

Je remercie la VIE

Je remercie OES de m’appuyer

Je remercie tous les annonceurs qui s’affichent sur nos napperons

Et je remercie tous ceux qui ont la santé de nos enfants à cœur…

En tout temps, vous pouvez aider OES en vous affichant sur nos napperons ou en donnant simplement un don qui fera peut-être toute la différence.

Merci

Michèle Couture

Donner sans rien demander en retour!

Je côtoie fréquemment plusieurs mamans qui sont marraines d'allaitement et qui donnent généreuse

Je côtoie fréquemment plusieurs mamans qui sont marraines d’allaitement et qui donnent généreusement de leur temps sans rien espérer en retour. Moi même marraine d’allaitement, ma plus belle paye est de sentir que j’ai fait la différence pour une maman et sa famille. Aujourd’hui, j’ai reçu des nouvelles de ma filleule d’allaitement qui m’annonçait la venue prochaine de son 2e enfant. Malgré qu’elle habite maintenant sur un autre “territoire », elle a toutefois pris le temps de m’annoncer la nouvelle toute fraîche en prenant le soin de me dire que j’avais été importante dans sa vie de nouvelle maman et pour son petit Tom.

Comme marraine, nous pouvons vraiment faire la différence dans la vie de certaines mamans autant comme support et conseils sur leur nouvelle vie de maman que pour l’allaitement lui-même. Certains remerciements nous rendent émotives et nous touchent énormément. Nous ressentons toutes une certaine fierté d’avoir été la personne-ressource disponible au bon moment, la personne au bout du fil qui était là avant que la maman décide tout lâcher. Se dire que c’est un peu grâce à nous que ces petits bébés sont toujours allaités et qu’ils bénéficient encore d’un lait parfait pour lui et adapté à ses besoins, ça n’a tout simplement pas de prix.

Dans nos haltes, nos cliniques, à la maison, par Facebook, par message texte ou par téléphone nous devenons intimement liés avec certaines familles. Nous connaissons leur histoire de grossesse d’accouchement et d’allaitement. Certaines familles restent en lien avec nous pendant plusieurs années et puis après chaque enfant. Quand le lien est créé entre la maman et la marraine, il reste de jour comme de nuit. Nous sommes les oreilles et le réconfort pour ces mamans et parfois même ces papas. Chaque marraine a une approche différente teintée de sa personnalité et de son expérience de vie. Par contre, la volonté est toujours la même, celle d’être à l’écoute, de conseiller et de supporter. Combien de fois nous avons supporté des mamans en pleur qui doivent s’adapter à une nouvelle vie, à un nouveau rôle, qui n’en peuvent plus d’être enfermé entre quatre murs toute journée à s’occuper du bébé et de la maison. Mais aussi des mamans qui doivent être supportées dans leur allaitement puisque même si c’est un acte naturel, l’allaitement, ça s’apprend.

Comme marraine, nous avons la chance de pouvoir utiliser le premier tiroir, celui de la vie personnelle. Les familles ont besoin de savoir que les choses se sont passées de la même façon pour nous que pour eux. Bien sûr à quelques différences près. Le deuxième tiroir est aussi très important puisque c’est celui du savoir. Les marraines reçoivent de bonnes formations en allaitement et elles savent reconnaître les limites de leurs connaissances. Elles n’hésitent pas à se questionner entre elles ou à demander des conseils aux marraines plus expérimentées.

Comme organisme communautaire en allaitement, nous devons composer avec plusieurs réalités. Le manque de financement, le manque de bénévole, le manque de reconnaissance… Nous tentons constamment de garder la tête hors de l’eau puisque nous savons à quel point cette ressource est essentielle et tellement précieuse. Nous savons à quel point la gratuité de nos services est l’essence même de l’organisme. Les dons, les subventions, les collectes de fonds… ce sont ces argents qui nous permettent de survive… oui de survivre et non pas de vivre !

Heureusement, certaines personnes sont faites pour ce genre d’entraide. Pour donner sans jamais rien demander en retour sauf une certaine gratitude. Sans tous les groupes communautaires autant différents les uns des autres, notre société serait en péril à l’heure actuelle. Il y a encore des gens qui croient en la solidarité et en l’impact de tout ces organismes dans la vie de plusieurs familles. Des personnes dévouées et tellement généreuses de leur temps, de leur passion ça existe encore et il faut les apprécier parce que leur paye équivaut à 0 X l’infini !!!