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Je ne veux pas que ça finisse!

Ne me lancez pas des roches (de toute façon, je suis à plus de deu

Ne me lancez pas des roches (de toute façon, je suis à plus de deux mètres). Pas tout de suite, en tout cas. Attendez au moins d’avoir lu jusqu’au bout.

Le confinement, je ne veux pas que ça finisse (à quelques détails près).

Le coronavirus, oust. DÉGAGE! Tu nous fais mal, tu déjoues nos efforts et nos lavages de mains.

Les questionnements angoissants : Jusqu’à quand le compte en banque résistera‑t­‑il à la perte d’emploi? Le test, il est positif ou négatif? Qui nous appelle au milieu de la nuit?… Tout ça, on le jette aux poubelles, que dis-je, au déchiqueteur.

Les humains qui tombent comme des mouches, comme dans la chanson « Plus rien » des Cowboys fringants : on fait un reset, on arrête le carnage!

Les mourants que personne ne veille parce qu’ils ne peuvent pas être les bienvenus, les funérailles où seul le mort est invité, c’est trop. C’est inhumain, insupportable.

Les statistiques qui roulent en boucle aux nouvelles : la courbe, on ne veut pas l’aplatir, on veut l’écrapoutir.

À tous ceux qui vivent les contrecoups de la pandémie (bref, tout le monde, genre, tout humain qui habite sur la planète Terre en ce moment), sachez que je suis de tout cœur avec vous en pensées, en ondes et en tout ce que vous voudrez.

 

Mais pour le reste? J’ose dire que j’en prendrais encore longtemps :

Des tonnes de câlins matin, midi et soir avec mes cocos, n’importe quand!

Des journées en famille, en pyjama ou pas, go! User mes pantoufles, j’adore ça!

Aucune obligation sociale, même pas celle de se maquiller…

Pas de centres commerciaux pour aller dépenser (désolée pour l’économie mise à mal ; ce n’est rien contre les entrepreneurs ni les employés… c’est juste que je suis mieux dans mon cocon que coincée dans le capitalisme)…

Pas de parades de conducteurs stressés deux fois par jour, pas de nervosité à l’idée d’arriver en retard à un rendez-vous ou à l’école, pas de « dépêche‑toi », pas de « tabarouette, l’essence a encore monté »…

La chance de télétravailler aux côtés de mon amoureux (et de créer des stratégies pour rester concentrés)…

Pas de taxi-mom, pas de papou-taxi…

Des repas partagés, des recettes inventées, mille occasions de s’entraider…

La permission de vivre et d’apprendre au rythme de chacun, pas de pression, pas d’évaluations…

Pas d’appels de l’école pour discuter d’un comportent dérangeant ou d’un devoir non remis (un soulagement, je vous dis!)…

Mon rêve d’enseigner à mes enfants, même si dans ma tête, ça ne se passait pas comme ça…

Du temps en quantité pour écouter mes enfants, les entendre rire, accueillir leurs plaintes (« C’est long, maman! Quand est-ce qu’on retourne à l’école? ») et trouver des solutions, pour observer leurs défis, leurs progrès, pour combler leurs besoins et les convaincre que les autres aussi en ont…

Des semaines intensives de maternage pour analyser l’impact de mes interventions parentales, pour admirer les fleurs qui poussent et ajouter un tuteur là où la tige a poussé croche…

Du soleil pour jouer, de la pluie pour danser, de la neige pour se blottir au chaud avec un bon roman…

Le ciel qui se dégage, les rivières qui retrouvent leur transparence, la planète qui arrête de trembler de peur…

Le temps de prendre le temps…

Tout ça, j’en prendrais encore longtemps. Plus la permission d’aller voir ma maman.

Nathalie Courcy

Se sentir pauvres

J’ai longtemps hésité avant d’écrire ce texte. L’argent, câ

J’ai longtemps hésité avant d’écrire ce texte. L’argent, c’est un grand tabou dans la société et à moins d’en gagner beaucoup, l’argent est souvent synonyme de honte et de culpabilité. Je me suis aussi demandé si j’allais publier ce texte de façon anonyme… mais je réalise que ce serait cette honte qui me pousserait à le faire, alors j’ai choisi de lever le voile et d’assumer.

Notre famille n’a rien d’exceptionnel et je sais que plusieurs se reconnaîtront à travers nous. Je suis mariée à un homme que j’adore profondément, et ce, depuis plusieurs années. Nous avons étudié tous les deux et avons des emplois qui nous rendent heureux. Nous avons eu des enfants. Oui, on a une famille. Oui, c’était notre choix. Cela étant dit, cela n’a jamais changé notre situation financière. Nous en sommes au même point qu’avec un seul enfant. On a une maison, une belle grande maison. Nous n’avons pas acheté une grande maison pour vivre au-dessus de nos moyens, au contraire. On a juste été chanceux d’attraper une belle opportunité et notre grande maison nous coûte le même prix qu’un loyer.

Quelqu’un m’a dit un jour qu’on était « dans les plus riches des pauvres ». Et c’est très vrai. Nous ne sommes pas à plaindre, nous avons un diplôme, un emploi, une maison… Pourtant, on se sent pauvres pareil et oui, souvent, on en a honte.

Chaque jour, on vérifie dans l’application quel chèque est passé dans le compte bancaire et quelle dépense il reste à payer pour le mois en cours. Chaque jour, on regarde les chiffres défiler avec la peur au ventre que la prochaine facture ne passe pas… parce que quand on calcule nos revenus, moins nos dépenses, on arrive à zéro. Chaque mois.

On n’a pas de voiture de l’année, on ne voyage pas, on reste à la maison pendant nos vacances, on ne se paye pas de sorties extravagantes avec les enfants… On n’a pas de femme de ménage ni de déneigeur, et quand quelque chose brise, on essaie de le réparer nous-mêmes… On ne se paye pas de luxe, aucun. Nos sorties au restaurant se résument à une sortie en famille dans les grandes chaînes ornées d’un coq, une fois par mois. On ne se paye jamais de vêtements. On habille la plus vieille à sa fête et elle repasse ses vêtements aux plus jeunes. Les grands-parents les gâtent avec des morceaux plus chics ou des kits d’hiver à leur anniversaire.

J’ai lu l’autre jour que lorsque l’on paye toutes nos factures et que nos comptes sont à zéro, c’est qu’on est responsables. Eh bien, on ne se sent pas responsables. On se sent pauvres. Et oui, on a honte. C’est vrai qu’on est fiers de ne pas avoir de dettes qui s’accumulent, mais les cartes de crédit accusent tous les mois quelques déficits qu’on peine à repayer à la prochaine paie…
On n’a jamais d’argent de lousse. On n’a pas d’économies. On ne vit pas dans le luxe. On n’achète rien de congelé et on cuisine tout nous-mêmes. Même nos plantes de maison nous ont été offertes. Quand un des enfants est invité à une fête d’amis, la seule chose à laquelle on pense, c’est comment on va faire pour débloquer un peu d’argent pour un petit cadeau.

On aimerait ça se payer un sac de chips à l’épicerie. On aimerait ça amener les enfants au zoo, au parc de manèges, ou au centre d’amusement. On aimerait ça leur acheter des tonnes de jouets pour Noël. On aimerait ça les amener au restaurant toutes les fois qu’on en a envie. On aimerait ça être capable de se payer une gardienne pour sortir en amoureux. On aimerait ça voyager. On aimerait ça avoir une voiture qui ne menace pas de rester prise à chaque grand froid. On aimerait ça finir les rénovations dans la maison. On aimerait ça…

Mais non. On reste responsables, hein ? Pas de luxe, pas de fla-fla. On paye des factures, de justesse. On repaye les cartes de crédit, avec le cœur serré chaque mois. Pis on a chaud devant la caissière à l’épicerie, parce qu’on a honte de la payer avec de l’argent qu’on ne sait pas si on a… On ne sait jamais si la petite machine va écrire « Transaction acceptée. Merci. » Et la seconde de délai nous paraît toujours interminable.

On sait aussi qu’il y a des milliers de familles dans des situations plus difficiles que la nôtre. Je pense souvent aux familles monoparentales, aux parents qui n’ont pas obtenu leur diplôme et à ceux qui sont nés dans la vraie grande misère… Alors on refuse de l’aide. On refuse l’aide de nos proches ou des organismes qui sont là. Parce qu’on veut qu’ils aident des gens qui en ont encore plus besoin de nous. Alors on reste là, devant le suspens de la machine à l’épicerie, la peur au ventre que la transaction soit refusée.

On continue, chaque jour, de vérifier les comptes et d’essayer de garder la tête hors de l’eau. Et à chaque imprévu de la vie, on a honte. On a tellement honte. Parce qu’on fait de notre mieux, mais que ça ne suffit pas. Et le pire dans tout ça, c’est que ça ne changera jamais. Alors on se répète que c’est ça, la vie.

Joanie Fournier

 

Maestro

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Je suis maman monoparentale avec deux jeunes enfants et travailleuse autonome, alors comme vous pouvez vous en douter, j’ai un mode de vie très actif… voire chaotique!

 

Et quand je dis très actif, le terme reste encore faible, car quand on est Maman, c’est déjà tout une liste de fonctions et de responsabilités qui découlent de ce simple titre : machine à câlins, cuisinière, infirmière, femme de ménage, coiffeuse, styliste, répétitrice pour les leçons et devoirs scolaires, chauffeuse, police des chicanes et des objets perdus… Lorsque l’on y ajoute le qualificatif « monoparentale », on vient de vous promouvoir au rang de superhéroïne… sans les super pouvoirs en prime.

 

En tant que maman monoparentale, je suis donc aussi la volontaire désignée pour gérer la comptabilité et le budget familial, ainsi que tout ce qui a trait aux rénovations et au bon fonctionnement de la maisonnée, incluant le parc informatique.

 

Bref, autant de compétences requises que de fonctions à assumer. Alors, lorsqu’on m’a parlé de MAESTRO, je suis tout de suite tombée en amour! Il est beau. Intelligent. Il est Québécois pure laine. Il se soucie de mon confort et de celui de mes enfants. Il répond à nos besoins de façon personnalisée. Et je peux compter sur lui en tout temps, même à distance. Simple et intuitif, il s’adapte à mon horaire et à mes humeurs. Bref, qui pourrait résister à de telles qualités?

Vous l’aurez deviné… MAESTRO est un thermostat intelligent pour système de chauffage électrique, entièrement conçu et fabriqué au Québec, qui agit en véritable chef d’orchestre pour faciliter ma gestion du chauffage de chaque pièce de mon logement, individuellement ou en les regroupant, à partir de sa fonction réglages. Et ce, au coût de 194 $ pour le Maestro (contrôleur), auquel s’ajoutent 96,25 $ par thermostat.

 

C’est un bon investissement puisque MAESTRO m’aide aussi à réaliser des économies, même lors des hivers rigoureux comme celui que l’on vient de vivre. Que ce soit à partir du contrôleur mural ou de mon téléphone intelligent, MAESTRO me permet de réduire mes dépenses énergétiques jusqu’à 25 %.

 

Oui, oui, MAESTRO a une fonction qui détecte les fenêtres et portes ouvertes, ce qui est fort utile quand on n’a pas le contrôle des va-et-vient des enfants.

 

Et ce n’est pas tout!

 

MAESTRO, comme un véritable majordome, reconnaît ma présence dans la maison dans un rayon de 2 km et module la température en fonction de mes déplacements pour maximiser l’efficacité de ma consommation d’énergie. Que je sois à l’extérieur de chez moi pour la journée ou en voyage pendant plusieurs jours, cette fonction unique de géobarrière me permet en toute SIMPLICITÉ (bah, oui être mère ne vient pas avec un diplôme en électronique ou en domotique) d’ajuster la température de mon logis selon MON horaire! N’est‑ce pas merveilleux?

 

Et pour ceux qui seraient sceptiques de la capacité de MAESTRO à vous faire économiser sur vos factures de chauffage, sachez que l’application génère des rapports de consommation informant l’utilisateur du nombre de kilowatts consommés. Utile pour les budgets serrés, sans nuire au confort de sa petite tribu, n’est‑ce pas?

 

Je ne suis pas une adepte de la domotique en général, mais quand cela me simplifie la vie comme le fait MAESTRO, je suis vendue!

 

MAESTRO est tellement intelligent qu’il s’ajuste même aux hivers rigoureux grâce à sa technologie de démarrage anticipé. Un peu comme une auto avec son démarreur à distance, mais en version écologique, MAESTRO accède aux données d’un service de météo en ligne pour anticiper mes besoins et réagir selon la température. Autrement dit, ce thermostat va devancer le démarrage du chauffage si la température extérieure est à la baisse afin de s’assurer que la température que je désire dans mon chez‑moi soit atteinte à l’heure souhaitée. Et inversement, le thermostat va retarder l’amorce du chauffage lorsque la température extérieure est à la hausse par rapport à la température désirée à l’heure programmée.

 

Ni trop chaude ni trop froide, avec MAESTRO, votre maison sera toujours à la bonne température sans alourdir votre charge mentale de Maman monoparentale, de couple ou de technophobes et peu importe votre chaos familial.

 

Vanessa Boisset