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Doit-on toujours être le méchant beau-père ou la méchante belle-mère ?

Les années ont passé et l'adolescence est apparue avec tout ce qui

Les années ont passé et l’adolescence est apparue avec tout ce qui vient avec. Être le beau-père d’un jeune garçon de quatre ans qui écoute Caillou, ce n’était pas si compliqué. Mais être le beau-père d’un adolescent en puissance, en recherche de liberté, d’autonomie et d’expériences nouvelles, c’est une autre paire de manches.

 

Quand les problèmes apparaissent et que ce n’est pas le tien, on dirait que ça vient te chercher un peu plus. Les vêtements qui trainent partout par terre, la vaisselle qui traîne dans sa chambre avec des mousses indescriptibles qui jonchent le plancher, ses vêtements propres au lavage, sa douche d’eau chaude de 25 minutes! En voulez-vous d’autres exemples d’adolescents en pleine crise de recherche d’identité ?

J’ai la chance d’avoir une conjointe qui me permet d’être un papa et d’avoir un rôle de papa avec son fils. Ce qui aide aussi, c’est que son propre papa n’est plus présent depuis quelques années. Cela n’empêche pas le fait que je ne serai jamais son père et qu’il le sait. Il n’a jamais osé m’en faire mention quand mes décisions ne faisaient pas son affaire. Il se contente d’un silence, mais ce silence est certainement mieux que le tant redouté « Tu n’es pas mon père ». Je touche du bois, ces cinq mots, je n’ai jamais eu à les affronter.

 

Être beau-père ce n’est pas facile! Mais c’est possible.

Voici donc mes conseils aux beaux-pères lecteurs de ce texte

 

Prenez du temps seuls avec eux pour faire des activités de leur goût.

Si vous avez des enfants à vous, faites les mêmes activités avec votre beau-fils ou belle fille qu’avec vos propres enfants.

Agissez avec eux comme vous agissez avec vos enfants.

Ne vous gênez pas pour mettre vos limites, comme vous le feriez avec les vôtres.

Soyez ferme, mais surtout soyez-le d’une manière égale pour tous.

Dites-leur que vous les aimez.

Soyez là pour les moments importants de leur vie.

 

Vous verrez qu’à long terme, vous y gagnerez tous!

J’ai tué le lutin de Noël – Texte: Stéphanie Nesteruk

Il y a trois ans, j’ai embarqué « full-pin » dans la folie de

Il y a trois ans, j’ai embarqué « full-pin » dans la folie des lutins. J’étais emballée à l’idée de me plier au jeu, de mettre un peu de magie dans la maison et de commencer une nouvelle tradition familiale. J’ai fait partie de ces nombreux parents, légèrement intenses et beaucoup trop influençables qui ont  fait tout en leur pouvoir pour mettre la main sur un lutin malgré la pénurie, quitte à payer le gros prix! Lorsqu’on a finalement reçu la bébelle tant convoitée par la poste, j’ai eu l’impression d’avoir accompli l’impossible: j’étais la meilleure maman EVER!

J’ai d’abord eu un fun fou à imaginer des tours. Je ne compte plus les heures passées sur Pinterest et Facebook pour m’inspirer. C’était avec une fierté quasi malsaine que j’ai pollué les réseaux sociaux pendant vingt-cinq jours avec des photos de mes niaiseries, de plus en plus recherchées. Cette année-là, la saga des lutins m’aura coûté un tube de dentifrice, deux rouleaux de scotch tape,  des rouleaux de papier de toilette, un ananas, trois clémentines, un sac de guimauves, un tube de rouge à lèvres, alouette!

Quand le Noël suivant s’est pointé le nez, je commençais déjà à redouter l’arrivée de la bête. Le lutin était devenu une job à temps plein. Ma créativité ne fournissait plus (t’sais, à moment donné, t’as fait le tour!) et la pression se faisait sentir : les “mon lutin est meilleur que le tien!” retentissaient dans la cour d’école. Je redoutais quotidiennement le moment où je devrais créer une nouvelle mise en scène et ça, c’est quand je ne me réveillais pas en panique à 2h du matin parce que j’avais complètement oublié!  Le 24 décembre, ce fut un soulagement de scrapper un dernier rouge à lèvres pour la bonne cause et d’écrire “au revoir les petits coquins!” sur le miroir de la salle de bain.

Cette semaine, alors que je croyais ce cauchemar derrière nous, mes enfants m’ont demandé s’ils devaient renouveler leur permis de chasse aux lutins, si Filou (leur lutin) allait revenir et tenez-vous bien, s’il emmenait  des amis avec lui : Nnnnnoooonnnn! J’ai passé à deux doigts de péter la balloune de mes enfants et de tuer la magie de Noël : “Les lutins là, ça n’existe pas! Vous n’avez pas compris quand vous les avez vus par dizaines au magasin à 16.99$? Pis tant qu’à y être, le Père Noël, la Fée des Dents pis le Lapin de Pâques non plus n’existent pas!” Voilà!

J’ai pris une grande respiration, j’ai regardé mon chum d’un air défait et j’ai haussé les épaules parce que, bien franchement, il est fort possible que Filou le lutin passe le temps des fêtes au fond d’un gros bac Rubbermaid dans le fond du placard. C’est probable que le Père Noël ait dû slaquer du personnel ou qu’en années de lutins, Filou ait atteint l’âge de la retraite. Peut-être que je refilerai tout simplement la responsabilité au grand frère qui a démasqué la supercherie depuis quelque temps déjà. Peut-être aussi que ma culpabilité prendra le dessus, que je succomberai aux regards piteux de ma progéniture et que Filou viendra faire son tour. Qui sait?

Stéphanie Nesteruk

Chaos dans la salle à dîner : Quand repas rime avec combat!

Vous trouvez difficile la gestion des repas ? Votre jeune ne veut pa

Vous trouvez difficile la gestion des repas ? Votre jeune ne veut pas manger ? Il bouge sans arrêt? Elle se plaint du choix des aliments? Si vos repas ressemblent davantage à un combat extrême qu’à une agréable réunion familiale, voici quelques idées à servir lors de votre prochaine tablée.

 

En entrée : L’ambiance, un grand allié

 

Avez-vous déjà remarqué comment une innocente conversation autour de la table peut rapidement déraper vers un interrogatoire? Qu’as-tu fait à l’école aujourd’hui ? As-tu fini tes devoirs? Ce questionnaire intrusif est souvent assorti d’une rafale de reproches :

« Assieds-toi comme il faut! »

« Comment ça, tu t’es fait sortir de la classe ? »

Aimeriez-vous être questionnés de la sorte entre deux bouchées de poulet ? Pour sortir la table à dîner du poste de police, rappelons-nous qu’une ambiance agréable influence positivement la collaboration, l’écoute et l’appétit de tous les convives. Profitez de ce temps en famille pour jouer à des jeux de table (devinettes, jeux de mémoire, etc.). Misez sur le plaisir d’être ensemble. Le but est de faire du repas un moment agréable.

 

En plat principal : Écouter et respecter les signaux de satiété

 

Fillette vous demande invariablement si elle a assez mangé alors que son assiette est encore pleine ? Si votre réponse est d’exiger encore deux ou trois bouchées, il est temps de varier le menu. Je ne parle pas ici du contenu du repas, mais plutôt de votre choix de réponse. En effet, que diriez-vous d’amener votre rejeton à se questionner sur son propre appétit ? Nos enfants ont pris l’habitude de se conformer (ou non) à notre perception de leur satiété. Mais qui sait le mieux si j’ai assez mangé ? Moi-même. Il serait donc plus efficace de répondre à votre jeune :

« Je ne sais pas. As-tu encore faim ? »

Pour les parents de petits futés qui profiteraient de cette réponse pour se gaver de dessert, rappelez-vous que vous êtes responsables de l’offre au moment du repas. Votre enfant, quant à lui, est responsable de la quantité de nourriture qu’il va consommer. Pour réfréner la consommation de mauvais sucre, offrez un choix de dessert santé. Aussi, pourquoi ne pas présenter le repas au complet sur la table et laisser l’enfant se servir ? Il se pourrait que fiston mange ses fruits avant le spaghetti. Et alors ? Une fois l’attrait de la nouveauté envolé, il apprendra à manger selon son appétit.

 

Au dessert : L’attention, un met recherché

 

Vous le savez, les enfants ont besoin d’attention. Parfois, ils trouvent plus avantageux d’en recevoir négativement que pas du tout. Pensez-y : on reprend fillette qui ne reste pas assise, mais on oublie de féliciter fiston qui mange tranquillement.

À ce sujet, je vous invite à visionner cette vidéo de Nancy Doyon!

 

 

En conclusion, il arrive que, malgré nos bonnes intentions, nos propres comportements contribuent à maintenir un problème. Pour le régler, il suffit d’en prendre conscience et de choisir d’agir différemment.

 

Bon appétit !

 

 

Mélanie Dugas, Coach familial et formatrice

Fondatrice de GrandDire coaching et formation

Membre du Réseau Nanny secours

Les premières fois : Bébé et le beurre d’arachide

La fois où tu te décides ENFIN à essayer les maudites arachides.

La fois où tu te décides ENFIN à essayer les maudites arachides. On a tous eu quelqu’un dans notre entourage qui nous a raconté LA fois où son enfant a fait une crise d’allergie en plein restaurant et que s’il  n’avait pas réagi aussi vite, ça aurait pu être fatal…

 

Ben moi, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde, ça fait que j’angoissais et faisais des boutons juste à l’idée d’essayer les noix!!! Alors là, ça fait au moins trois semaines que je me dis « OK fille, c’est aujourd’hui que ça se passe! ». Et bien, trois semaines plus tard… toujours rien! Comment appelle-t-on ça déjà ? Ah oui, la procrastination… Je suis excellente là-dedans!

Puis un bon matin, t’sais le genre de matin que tu te sens d’attaque, que ton gars s’est pas réveillé en hurlant, que tu sens l’odeur du café gentiment préparé par ton chum et que tu sens rugir en toi une énergie redoutable comme si tu étais invincible ?!? Il te manque juste en background la chanson Eye of the tiger pour te sentir comme Rocky Balboa! Ben c’était ce genre de matin, c’était  LA bonne journée pour tester!

J’étais tellement nerveuse qu’il n’était pas question qu’on reste habillé en pyjama :

-Let’s go mon amour, habille-toi! Pas question que je reste avec mes seins nus qui flottent dans mon pyjama. Nenon! Parce qu’un bonnet D… ça tient pas tout seul quand même! D’un coup qu’il faut partir rapido presto en ambulance!

Imaginez la tête de mon chum quand il m’a entendu dire ça. C’est comme si je venais d’actionner son bouton panique, lui qui est tellement calme normalement. Il m’a répondu :

– Ben là, Namour…  On serait peut-être mieux de se rendre directement en face de l’hôpital et l’essayer là-bas pour être plus safe!

-Inquiète-toi pas mon amour, la super MAMA a le contrôle de la situation.

Faque là, par précaution, je lui ai lu bien attentivement les effets secondaires possibles en cas d’une crise d’allergie, question que nous soyons bien préparés. Le Bénadryl sur le comptoir; le p’tit dans sa chaise haute :

-Aweille papa, c’est là que ça se passe!

Notre petit Lohan a adoré le goût du beurre de peanut. Heureusement pour nous, il n’a pas eu de réaction cette fois-là ni les suivantes! Je sympathise tellement avec les parents d’enfants allergiques. Je vous lève mon chapeau! Si j’étais dans votre situation, je serais sur les nerfs et ça me prendrait le dalaï-lama en personne, chaque soir, pour décompresser!

 

J’ai pris conscience que je m’inquiétais un peu trop. Maudit que c’est quelque chose pour nous, les parents, les PREMIÈRES fois de nos enfants. Il faut croire que c’est ça être parent!

 

Préparez-vous à l’invasion des Trolls!

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lestrolls-lefilm.com

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Inspiré par les populaires figurines Troll qui connurent un premier succès au début des années 1960, puis dans les années 1990, la nouvelle production colorée de Dreamworks, Les Trolls, atterrit au bon moment dans les cinémas, alors que la grisaille de novembre est bien installée.

 

À en juger par les réactions des enfants dans la salle, attendez-vous à voir les figurines Trolls envahir le dessous de vos sapins ce Noël, car il est très difficile de résister au charme de ces petits personnages qui passent leur temps à chanter, à danser et à se donner des câlins!

Le film raconte l’histoire de la princesse Poppy qui doit s’allier à un troll plutôt cynique, Branch, afin de secourir leurs amis, prisonniers d’affreuses créatures, les Bergen. Si le scénario demeure assez simple, parfait pour les plus jeunes, l’animation colorée leur plaira grandement. Le rythme est très dynamique, soutenu par d’accrocheuses chansons, gracieuseté du producteur musical Justin Timberlake, qui feront sourire les parents. À noter que le film contient quelques séquences intenses pour les petits… Pour cette raison, je dirais qu’il s’adresse davantage à un public de cinq ans et plus.

 

Trolls a de quoi plaire à toute la famille et il sera probablement à l’affiche jusqu’aux fêtes. Je ne serais pas étonné que cette production profite du même bouche-à-oreille qui fit de La reine des neiges le film évènement de l’hiver 2013!

 

ycjjs589-4-x3y1r2ehcyLa critique d’Emmanuelle:

J’ai beaucoup aimé le film Les Trolls. C’est une belle histoire, les personnages comme Alice et Popi sont attachants et les couleurs sont vives. Le décor est original, il y a des fleurs qui chantent! Je recommande le film aux enfants de 6 ans et + parce qu’il peut faire peur aux plus petits; il y a des monstres très méchants qui enlèvent des trolls. Je donne 9.5 pop corn sur 10!

Bon cinéma!

 

lestrolls-lefilm.com

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Lettre à toi, maman qui se tape seule la routine du matin

Chère maman qui se tape seule la routine du matin,

Sache que j

Chère maman qui se tape seule la routine du matin,

Sache que je te comprends.

Tu as beau programmer l’alarme de plus en plus tôt, l’appétissant café que tu vois ici-bas ne sera jamais le tien. PAS LA SEMAINE…cafe-matinal

Tu as beau marcher sur la pointe des pieds, longer les murs, séquestrer le chien dans ta chambre; c’est écrit dans le ciel, tes enfants se lèvent. Si tu as de la chance, juste un. Pour trois minutes. Oublie le café au lait. « Salut Bonjour »? Penses-y même pas; tu es condamnée à regarder Yoopa jusqu’à ta délivrance : ton départ au boulot.

Certains matins, ta plus vieille est envoûtée; elle prépare les céréales et le jus de ta plus jeune. Charmant! C’est quand tu mets le pied dans la cuisine (en même temps que sur des céréales collantes) que tu constates qu’elle était probablement sur le radar en les versant dans le bol. Ah! oui, elle a ouvert une boîte neuve parce qu’aucune des neuf autres sortes ne lui plaisait… C’est beau un enfant autonome!

Tu poursuis ta routine et remercies les auteurs de « Pat Patrouille » pour ton moment de détente : les cinq minutes que tu consacres à te préparer, question d’être présentable!!! C’est à la sixième minute que, généralement, survient la première chicane. Une fois celle-ci réglée, tu retournes à la salle de bain maquiller ton deuxième oeil.

On approche de la fin, encore un petit effort!

 

Brossage de dents et coiffure. C’est immanquable, une des deux finit avec du dentifrice partout et cette étape est INTERMINABLE. Pendant qu’elles se brossent les dents avec ce qui leur reste de dentifrice, tu tentes de les coiffer. Les TORTURER,  à les entendre.

 

Tu as tenu ton bout! Continue, tu es presque en fin de parcours!

 

C’est l’heure de mettre la veste, les les bottes, la casquette. En fait, peu importe ce que tu vas leur demander, tes enfants refuseront de le porter!

Le hall d’entrée est le point culminant de ta routine du matin, chère maman que je comprends! Si tu es chanceuse, il y aura des matins où tes enfants ne s’obstineront pas pour trimbaler un toutou ou autre gugusse de la maison jusque dans l’auto.

Tu démarres la voiture. C’est un départ!

On se donne des bisous, des câlins et on se dit à ce soir 😊.

C’est plus fort que toi. Tu te sens soulagée, mais ce sentiment fait vite place à la culpabilité… Tu as peut-être parlé un peu fort. Des framboises, tu en as tout le temps d’habitude. Les tresses françaises, c’est vrai que tu les as fait serrées.

C’est pas facile de se taper les routines du matin, je te comprends. Je sais que tu fais tout cela, souvent. Par contre, peut-être que comme moi, tu ne passes pas la souffleuse, tu ne tonds pas la pelouse et tu ne répares pas TOUT ce qui brise chez toi.

Mon homme, le matin, il est dans sa voiture. Moi, j’ai la chance d’être avec mes poulettes. Il y a des matins plus difficiles, mais ils tendent à s’adoucir.

Ça s’en vient, maman que je comprends.

 

 

J’ai pris la pose pour la cause : Calendrier 2017 pour la lutte au cancer du sein

 

Chaque année, partout dans le monde, le mois d’octobre es

 

Chaque année, partout dans le monde, le mois d’octobre est consacré à la sensibilisation au cancer du sein. Sensibilisée, je le suis. Particulièrement cette année…

 

Cela fait presque un an que j’ai reçu mon diagnostic. Un an que je vis ma vie sous le signe du ruban rose. Un an que mon corps subit toutes sortes de transformations brutales, mais vitales, me contraignant à repenser ma perception du corps et de ma féminité.

Alors, lorsque j’ai été sélectionnée, en septembre dernier, pour faire partie du calendrier 2017 pour la lutte au cancer du sein et qu’on m’a demandé si j’étais prête à poser nue, sans hésiter, j’ai dit “oui”.  Après tout, cela fait un an que j’ai l’impression que mon corps ne m’appartient plus. Et que le cancer a démystifié mon décolleté.

J’ai donc pris la pose pour la cause. Les seins nus. Ainsi dévêtue, je me donne à vue au mois de novembre du calendrier 2017 pour la lutte au cancer du sein.

Lorsque j’ai montré la photo à ma fille, elle s’est exclamée, perplexe :

– Mais maman, tout le monde va voir tes parties intimes ?!?

Encore une fois, ma dualité femme – mère est interpelée, mais pas déstabilisée. Car après tout, si je suis mère, c’est parce qu’avant tout, je suis femme.

Mais comment expliquer à ma fille la notion d’intimité dans ce contexte ? Comment lui enseigner que la nudité ne va pas à l’encontre de l’intimité, lorsqu’elle n’est pas imposée à soi ou aux autres ? Comment une mère devrait-elle montrer à sa fille, ce qu’est la féminité ? Comment lui apprendre à apprivoiser et à démystifier son corps? Et surtout, l’accepter et le respecter tel qu’il est ?

 

Et bien, je crois que les réponses à toutes ces questions se trouvent dans cette photo.

 

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Cette photo redonne sa juste place au corps de la femme. Elle dévoile de façon sublime la frontière fragile qui existe entre nudité et intimité.

Par ce geste, j’ai mis en pratique toutes les valeurs que j’essaie de transmettre à mes enfants, et à ma fille en particulier.

Cette photo, c’est de la poésie, une nature vivante, de la beauté vraie, de l’art d’être bien dans sa peau. Parce que je me suis dénudée sans complexe, mais pas sans pudeur! Et c’est cette nuance, en tant que mère, que je tente d’enseigner à mes enfants.


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Puisque la gestion de la pudeur et l’éducation donnée quant à l’intimité du corps sont déterminantes de la perception que mes enfants auront d’eux-mêmes pendant leur adolescence, il est primordial de leur inculquer les notions de pudeur, d’intimité, de respect de soi et des autres, sans diaboliser le corps !

 

 

« La vraie pudeur est de cacher ce qui n’est pas beau à faire voir. »

Georges Courteline, romancier et dramaturge

 

 

Pour moi, la nudité qui porte les stigmates du cancer du sein est belle de vie et de vérité. Alors tant pis pour ceux qui déteste la vérité, par pudeur, parce qu’elle est nue…

 

 

Pour vous procurer le calendrier, et ainsi soutenir cette cause :

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nes@vanessaboisset.com

Pour en lire plus sur mon quotidien avec le cancer, visitez : www.laviecontinuemalgretout.com

Je suis LA Responsable de tout

Je ne sais pas comment ça se passe chez vous, mais dans NOTRE maiso

Je ne sais pas comment ça se passe chez vous, mais dans NOTRE maison, je suis LA Responsable, avec un grand R. Ne vous méprenez pas, mon mari fait sa part. Pour ce qui est de faire les tâches, c’est vrai que c’est relativement équitable : Bienvenue en 2016!

 

Mon amoureux est un papa présent, impliqué et je l’adore. Ce qui me dérange, c’est de devoir être LA personne responsable de tout cela : l’organisation, la planification, la gestion

 

Responsable de la prise de tous les rendez-vous médicaux

Je suis Responsable de prendre tous les rendez-vous médicaux. Si on doit se présenter chez un spécialiste pour l’un des enfants, on se relaie tour à tour, mon mari et moi. Mais prendre TOUS les rendez-vous, ça ne se fait pas tout seul. Médecin de famille, clinique d’urgences, ergothérapeute, physiothérapeute, vaccins, dentiste, optométriste, orthophoniste… et j’en passe! Cinq membres d’une famille, ça fait cinq fois plus de rendez-vous, chez cinq fois plus de spécialistes à contacter…

 

Responsable des finances

Je suis Responsable de nos finances. Payer les comptes pour l’hypothèque, l’électricité, les téléphones, la télévision, etc. Ça semble simple au premier regard. Ajoutez à ça les assurances de la maison, celles des deux voitures, les assurances-vie et invalidités, les assurances médicaments, etc. Et évidemment, il ne s’agit pas que de payer les comptes, mais aussi de renouveler tous les contrats en bonne et due forme, en s’assurant de payer le moins cher possible… L’argent, on en gagne tous les deux, mais le gérer, ça ne se fait pas tout seul!

 

Responsable de l’alimentation

Je suis Responsable des menus des lunchs, des collations et des repas de toute la famille. Le soir venu, nous cuisinerons toute la famille ensemble. Mais les membres de cette famille semblent penser que l’univers organise tout le menu, sans qu’ils aient à s’en soucier.

 

Responsable de l’entretien ménager

Je suis aussi Responsable du ménage. Je dois apparemment décider de ce qui doit être nettoyé, et quand ça doit être fait. Chaque tâche ménagère finit par se faire en équipe, mais je dois rappeler à chacun de faire ses tâches. S’il faut faire le grand ménage, on le fera tous les cinq. Mais encore une fois, si je ne prends pas la Responsabilité de l’entamer, personne ne le fait… Je vous jure, j’ai fait le test ultime et le résultat faisait peur à voir. Digne d’un cas de DPJ…

 

Responsable du divertissement

Je suis même Responsable de nos sorties. C’est mon sideline officiel : G.O. à temps plein! Je suis Responsable d’occuper tout ce beau monde le week-end. Sorties aux pommes, aux fraises, aux framboises, aux bleuets (Ouais, je sais, j’aime les autocueillettes…). Sorties au cinéma, au centre d’amusement, au musée, etc. Toute la famille se réjouit de faire de belles activités, mais encore une fois, celles-ci semblent s’organiser comme par enchantement…

 

Responsable des inscriptions

Je suis Responsable de toutes les inscriptions : danse, patin, école, camp de jour, soccer, autorisations, formulaires, inscriptions… Encore de la paperasse qui semble se faire toute seule!

 

Responsable des tenues vestimentaires

J’ai parlé des vêtements ? Parce que oui, je suis aussi Responsable de l’habillage de ces petites bêtes! Vêtements courts et longs, ensembles extérieurs de printemps, d’automne et d’hiver, bottes, chapeaux, souliers de danse, souliers d’éducation physique, souliers propres et souliers de rechange. Oui, l’industrie de la chaussure nous tient par le portefeuille!

 

Bref…

Je suis Responsable. Responsable de tout finalement. Parce qu’une maman, bien souvent, ça en a beaucoup sur les épaules. Beaucoup de Responsabilités. Mais au final, ça fait partie du rôle à jouer…

 

Et vous, qui est LA personne Responsable chez vous ?

Comme ça viendra

Je réalise depuis quelque temps que je commence à franchir une nou

Je réalise depuis quelque temps que je commence à franchir une nouvelle étape en tant que maman. Mes enfants vieillissent et ce constat m’a amenée à réfléchir sur mon rôle de mère.

Ces dernières années, mes enfants et moi avons vécu toute une gamme d’émotions. Mon garçon a un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH). Ma fille a un retard de compréhension et de langage sévère. Ma petite dernière, que nous tentons de ne pas oublier, doit probablement se demander pourquoi on investit autant de temps pour les deux autres.

C’est vrai qu’on a travaillé fort et qu’on est allé à de nombreux rendez-vous.  Les enfants se sont découragés, ont été frustrés et ils ont aussi beaucoup pleuré. Maman aussi d’ailleurs.

J’avoue qu’à la tombée des diagnostics, je me suis sentie dépassée. J’ai eu peur que ma troisième ait aussi quelque chose, car comme on dit « jamais deux sans trois ». Par moment, je me décourageais pour eux. On avait tellement à penser pour les aider à bien évoluer. Je me demandais si tout ce travail à faire allait gâcher leur enfance. Tout ça les amenait à prendre conscience de leurs difficultés et ils devaient bûcher pour les surmonter. Et bien sûr, j’ai braillé ma vie à les voir avec si peu de confiance en eux.

J’ai aussi été frustrée contre le système scolaire qui n’est pas super adapté pour eux. Contre tous ceux qui m’ont fait sentir coupable de donner à mon fils, chaque matin, sa médication.

Maintenant, je vis un certain lâcher-prise. J’ai commencé avec ma fille. Fini les orthophonistes! Son problème étant rendu à un stade plus léger, on a décidé, à la place, d’investir dans des cours de piano. Chose qui la valorise beaucoup plus que d’angoisser dans un bureau avec quelqu’un qui l’analyse! Non, ça ne sera peut-être pas une écrivaine, une journaliste ni une animatrice. Elle n’aura probablement jamais 90% en écriture et à vrai dire, je m’en fou.

À la fin de la dernière année scolaire, on a aussi décidé d’arrêter les suivis de mon fils. Il était écoeuré, il voulait juste qu’on lui foute la paix et de toute manière, ça ne l’aidait pas plus que ça dans son cas. Je vois aujourd’hui que cela a été une très bonne décision. Pourquoi lui rappeler sans cesse qu’il doit travailler sur sa personne? Rendu à son âge, il le sait très bien!

Tout ça pour dire que j’en suis rendue là. Oui, mon fils n’entre probablement pas dans « le moule » que le monde considère comme « normal ». Ma fille n’a pas une super structure de phrase et peut prendre un certain temps à comprendre quand c’est compliqué. Ma plus jeune vit des angoisses, mais s’en sort quand même comme une championne.

Il n’en reste pas moins qu’ils sont tous déjà capables de se faire des œufs-bacon le matin (j’ai même déjà eu mes premiers déjeuners au lit!!!). Que mon fils, que certains voient peut-être comme un p’tit criss, m’est arrivé cette semaine en me disant qu’il faisait le prochain défi tête rasée. Qu’ils ont les trois un cœur en or et qu’ils sont dotés d’une grande empathie. Que même si leur adolescence est sur le bord d’arriver et que j’ai la chienne, j’ai décidé de prendre ça comme ça viendra et que je ferai de mon mieux.

Maintenant, je lâche prise et j’accepte mes enfants tels qu’ils sont. Peut-être pas de manière parfaite, mais assez bien pour voir qu’ils ont, tout de même, plein de potentiel et de belles qualités. J’arrive même à avoir assez confiance pour… avoir hâte à la prochaine étape !

 

 

Je suis une maman avec des maladies mentales

Je suis une maman qui souffre de maladies mentales. Neuf, pour être

Je suis une maman qui souffre de maladies mentales. Neuf, pour être exacte. Tous ces beaux diagnostics m’ont été faits par des médecins spécialistes et une psychiatre. Je ne me suis pas autodiagnostiquée un beau matin en me disant « me semble que ça manque de piquant par icitte! » ou encore pour attirer l’attention. Les maladies mentales, ce n’est mauditement pas une partie de plaisir, surtout quand tu es maman.

 

Voici ma liste 

 

Troubles anxieux

  • L’anxiété généralisée (TAG)
  • Le trouble panique
  • Le trouble obsessionnel compulsif
  • Le trouble de stress post-traumatique

Troubles de l’humeur

  • La dépression

Troubles du comportement alimentaire (TCA)

  • La boulimie
  • L’hyperphagie boulimique
  • L’anorexie

Syndrome de déréalisation (DR)

Du plus loin que je me souvienne, j’avais trois ans. Je sentais que ma tête était à côté de mon corps, que mon âme n’était plus là. J’essayais tant bien que mal d’expliquer ça à ma maman, mais dans les années ’80, les maladies mentales « ça n’existait pas ». Elle n’avait jamais entendu de propos comme les miens auparavant. J’ai donc appris très tôt à ne pas parler de mes états d’esprit bizarres. Dans ma tête de petite fille, je sentais que quelque chose clochait, mais qu’il ne fallait pas que j’en parle.

Dans ma maison de jeunesse, toute la nourriture était contrôlée. J’ai souvent volé du p’tit change à mon père pour aller acheter un gâteau McCain au dépanneur et le bouffer au complet dans le parc. Mes crises de boulimie n’étaient pas toujours liées à des gros binges. Parfois, une pomme pouvait être « de trop » et déclencher des épisodes de vomissements. Et vers 17 ans, j’ai cessé de manger puis j’ai débuter l’entrainement excessif, soit environ plus de quatre heures par jour, à tous les jours. J’étais en surpoids XXL et en quelques mois à peine, j’avais perdu plus de 100 lbs. Pis un matin, j’avais faim. Je suis allée à l’épicerie et j’ai acheté tout ce qui s’y trouvait. C’est assise dans mon char que j’ai tout engouffré jusqu’à ce que la culpabilité embarque et que la poubelle d’un parc accueille mes vomissements. L’engrenage a ainsi commencé.

Fastforward ça à l’automne 2007. C’est assise ben amochée, sur un coin de rue dans un quartier quelconque de Manhattan, avec mon amoureux (futur mari et père des deux fruits de mes entrailles) que j’ai avoué, pour la première fois, souffrir de troubles alimentaires. À notre retour à Montréal, nous en avons reparlé et il a dit une phrase qui restera marquée forever dans mon esprit « Imagine si nous avons des filles plus tard et que tes troubles alimentaires deviennent les leurs… » #BestHusbandEver

C’est alors que j’ai entrepris ma première thérapie à vie. Au début, je l’ai faite pour lui et pour nos futurs enfants, mais éventuellement, je l’ai faite pour moi. Une thérapie qui a duré deux ans et qui m’a coûté 15 000 $. J’étais à la clinique, en thérapie de groupe ou individuelle de 9 h à 16 h , puis à 17 h, je travaillais comme barmaid au centre-ville jusqu’aux petites heures du mat’, du lundi au vendredi. Faut VRAIMENT vouloir guérir. Mais en guérit-on vraiment? À 36 ans, mon problème principal est l’hyperphagie boulimique, qui est officiellement reconnue dans le DSM-5 comme une entité clinique distincte tout comme l’anorexie nerveuse et la boulimie. En gros, il s’agit de compulsion alimentaire. S’empiffrer de 40 biscuits soda, suivi de 400g de noix pis de la plus grosse portion de salade que t’as vu dans ta vie, en moins de 15 minutes, c’est du déjà-vu pour moi. Suite à la recommandation de ma psychiatre, je vais commencer une thérapie dans les prochaines semaines au CLSC avec une psychologue spécialisée en TCA.

C’est suite à l’accouchement de ma deuxième que l’anxiété refoulée depuis 30 ans s’est décidée à sortir, chapeaux et trompettes, pour faire une entrée crissement remarquée. J’ai tellement eu peur de mourir de complications post-accouchement… Faque quand ta plus grande peur en tant que TAG est de mourir, le cocktail n’est pas super winner. À l’hôpital, j’ai eu des moments de névrose, où j’étais certaine qu’un maniaque viendrait tous nous tuer dans notre chambre. Tout ça se passait dans ma tête et ce n’est que beaucoup plus tard que j’ai avoué à ma psychiatre ces moments de folie. Malgré que je fusse médicamentée depuis environ quatre ans et que je croyais mes crises sous contrôle, ce choc post-traumatique a éveillé en moi du gros caca mou dans l’cerveau.

J’ai consulté une psychologue qui traitait l’anxiété par l’hypnose. Ça n’a rien à voir avec ce que Messmer fait sur scène, là. Je n’ai jamais fait le poulet en criant des mots bizarres. Je suis plutôt retournée très loin en arrière et j’ai fait la paix avec ben ben des bibittes que je trainais depuis trop d’années. J’ai aussi consulté une deuxième psychologue, cette fois en méditation pleine conscience. Cette technique peut paraître bien simple, genre « Vis le moment présent, allumes de l’encens pis chantes kumbaya », mais c’est complexe pas à peu près de s’arrêter un moment quand ton brain lui, pourrait faire 74 marathons les uns en arrière des autres. Ces deux thérapies ont changé ma vie.

Après avoir passé l’été dernier à tester différents médicaments (call me : Rat de laboratoire), nous avons finalement trouvé LE grand gagnant. Ma dose de médoc est forte, pis c’est À VIE. J’entends souvent « Ça va passer, c’était une période difficile! », mais je vous confirme que non, ça ne passe pas. Il y a un déséquilibre chimique dans mon cerveau. Je suis née comme ça et je vais mourir comme ça. Le côté positif est que je suis à l’écoute fois 1000 de mes filles. Je connais ça l’anxiété, la souffrance mentale, l’hypersensibilité et la pauvre estime de soi. J’ose croire que la vie m’a choisie pour être la maman de ces deux grenouilles pour une raison simple : je suis la meilleure pour elles. Elles sont LA raison pour laquelle je me bats contre la stigmatisation.

Ce que je comprends des maladies mentales, c’est qu’elles font partie de moi, mais je ne suis pas elles. Ce qui me pousse dans le dos tous les jours, ce sont mes enfants. Je ne veux en aucun cas minimiser la maladie mentale chez un « non-parent », LOIN DE LÀ. La réalité est simplement différente. Faire une crise de panique où tu es certaine que tu vas mourir dans les dix prochaines secondes, en face de tes kids, ce n’est pas super évident à gérer. Les palpitations cardiaques excessives, les tremblements, les douleurs thoraciques, les nausées, les étourdissements, les engourdissements et picotements, ce sont tous des symptômes de mon quotidien. Ma grande sait que maman a des bobos dans sa tête et je ne lui cacherai jamais ces derniers. La petite, elle, ne comprend pas encore. #CestBeaulInnocence

Depuis deux ans, je réalise tous les tabous derrière les maladies mentales. Je me trouve souvent chiante de parler tout haut de ce dont personne n’ose parler, mais c’est important. La stigmatisation doit cesser. Il faut de tout pour faire un monde, peu importe ton sexe, ton orientation sexuelle, ta religion, ta stabilité psychologique, ton handicap ou ta couleur de peau. Si nous avions un peu plus de compassion les uns pour les autres, la terre se porterait beaucoup mieux.

 

N’hésitez pas, allez chercher de l’aide :

Clinique BACA

ANEB Québec

Mindspace clinic

Psychologie Montréal

Calm

 

 

 

Objectif : Parents heureux ? Ayez au moins quatre enfants!

Non non, ne vous étouffez pas avec votre gorgée de café. Vous ave

Non non, ne vous étouffez pas avec votre gorgée de café. Vous avez bien lu. Pendant que vous vous demandez comment survivre avec votre héritier ou vos cohéritiers, je vous dis que vous devriez continuer de peupler le Québec.

Est-ce un retour des prêtres catholiques des années 50? Non plus! Ce sont plutôt les conclusions d’une équipe de chercheurs de l’Edith Cowan University en Australie. D’après l’étude, les familles comptant quatre enfants et plus apparaissaient comme étant les plus satisfaites et celles qui profitaient davantage de leur famille.


La question est : MAIS COMMENT ÇA?!?!

 

Nous pourrions croire qu’au contraire, ce sont les familles qui se sentent le plus dépassées par le chaos familial. En questionnant des centaines de familles sur une période de cinq ans, l’équipe de Bronwyn Harman a mesuré différents éléments contribuant au bonheur parental. Il a été demandé à chaque famille d’évaluer le soutien social qu’ils ont reçu et s’ils étaient satisfaits de leur vie. Aussi, ils devaient partager leur perception de leur résilience, de leur confiance et de leur estime personnelle.

En comparant les résultats entre les différentes structures familiales, il semblerait que les familles nombreuses profitent d’un plus grand soutien. Non seulement de l’aide extérieure, mais aussi, car les membres de la famille entre eux collaborent beaucoup. Les jeunes enfants, par exemple, semblent intégrer rapidement le sens des responsabilités. En revanche, les plus vieux aident également les plus jeunes.

Ensuite, les familles ayant beaucoup d’enfants semblent également s’amuser beaucoup. Il n’y a jamais d’ennui! Les périodes de fous rires sont nombreuses ce qui semble contrebalancer le stress financier et le manque de temps en général. Ces parents semblent accepter leur «folie» familiale, car ils perçoivent qu’ils retirent beaucoup plus de positif.

 

Pas si vite…

 

Il faut préciser que les parents des familles nombreuses rapportent l’avoir désiré dès les débuts. C’est donc dans certains cas un rêve devenu réalité, ce qui vient également expliquer une partie de leur satisfaction.

Il est toutefois important de souligner, avant que vous ne vous lanciez dans un “projet-bébé”, que les résultats complets de l’étude n’ont pas été publiés, uniquement une partie. Il est donc impossible de valider avec certitudes les conclusions de l’équipe.

Aussi, les trois sphères mesurées par l’équipe de chercheurs (la résilience, le soutien social, l’estime de soi) ne définissent pas à eux seuls le bonheur parental. En laissant de côté d’autres facteurs, par exemple la satisfaction conjugale, les résultats sont à interpréter avec nuance.

 

De toute façon…

 

Que vous ayez un, quatre ou dix enfants, l’important ce n’est pas le nombre. L’étude ne rapporte pas que les enfants sont plus ou moins heureux. Au final, l’important c’est aussi ça : le bonheur des enfants! Donc, peu importe la structure de vos familles, tant qu’il y a beaucoup d’amour, tous y seront gagnants!