Une variété de camps pour une variété d’enfants
Ces dernières années, nos filles ont eu la chance d’aller passer
Ces dernières années, nos filles ont eu la chance d’aller passer quelques semaines chaque été au « Camp chez Grand-Maman ». Quand on a une mamie en forme qui planifie plein d’activités vraiment cool et qui construit le menu à partir de nos repas préférés, on serait fous de s’en passer!
Mais ce n’est pas tout le monde qui a cette chance-là. Ou des parents profs qui sont en congé du 24 juin jusqu’au 15 août et qui peuvent nous amener en camping, en voyage, à La Ronde… C’est pour ça que les camps d’été existent!
Je garde d’excellents souvenirs des camps où je suis allée dans mon jeune temps. Ma mère était à la maison, mais après le décès de mon papa, elle voulait que j’aie la chance de sortir de la maison et de la routine, de découvrir la vie autrement. Jusqu’à ce que je sois assez vieille pour aller apprendre la discipline et la musique dans les camps de cadets, j’ai participé à des camps d’une ou deux semaines. J’y ai beaucoup grandi comme enfant et comme humain!
Je me souviens de la petite fille timide qui est arrivée la première fois dans un camp qui n’est plus en activité. La directrice m’avait accueillie (vingt ans plus tard, je l’ai retracée et elle avait toujours le même sourire contagieux), m’avait présenté ma monitrice Harmonie et son assistant Bouffon. À part leurs surnoms de camps, je n’ai que de beaux souvenirs d’eux.
Ils m’ont encadrée, donné beaucoup de tendresse les soirs où ma maman me manquait, m’ont enseigné plein de jeux et de compétences sociales, ils m’ont amenée à l’infirmerie quand mes doigts se sont mis à fendiller à force de tremper dans la colle blanche (le paradis des bricolages!) Ils m’ont aidée à retrouver mon chemin le premier soir, quand je me suis retrouvée dans le dortoir des gars (j’ai toujours dit que mon cerveau n’avait pas l’option « orientation »!) et m’ont poliment imposé certaines limites quand j’ai embrassé un petit mec pour la première fois (ben oui!)
Parmi mes plus beaux souvenirs : les chansons autour du feu de camp, guimauves et grosses doudous à l’appui; la fête foraine organisée par les moniteurs ; les
spectacles de fin de camp, alors qu’on présentait à nos proches nos meilleurs sketchs d’impro, nos bricolages les plus originaux, nos nouvelles techniques de kayak et de tir à l’arc. Et qu’on pleurait notre vie parce qu’il fallait dire au revoir (ou adieu, dans bien des cas!) à nos nouveaux amis.
Quand ça a été au tour de notre fille de dix ans de partir une semaine au camp de vacances des Débrouillards, l’image de la petite fille aux yeux étincelants, au cœur qui danse et à la mémoire débordante de souvenirs a supplanté l’image de la fillette apeurée qui regardait sa mère quitter pour la semaine. Nos filles avaient déjà participé à des camps de jour. C’est d’ailleurs grâce à un camp de théâtre musical que ma grande cocotte a surmonté plusieurs de ses phobies, qu’elle a découvert une passion qui la suit encore et qu’elle adore maintenant faire des exposés oraux. Il y a aussi eu les camps de karaté, d’arts plastiques, d’anglais, les camps de l’école…
Mais les camps de vacances, avec hébergement, c’est une autre histoire. C’est un condensé d’émotions fortes (la peur, la hâte, la gêne, la tristesse, beaucoup de joie, de la fierté d’avoir appris de nouvelles choses et d’avoir surmonté ses appréhensions), pour l’enfant comme pour ses parents. C’est un fast-forward vers plus de maturité. C’est une bouffée d’amitiés. C’est parfois la première fois qu’un enfant dort loin de ses parents et qu’il se réveille dans une routine éclatée. C’est aussi une chance inouïe d’essayer des activités inhabituelles : canot, pistes d’hébertisme, spectacles, gymnastique, musique, danse, olympiades, go-kart, manèges… name it! 191 camps de jour, camps de vacances et camps familiaux qui sont regroupés sous la bannière de l’Association des camps du Québec : c’est de la variété, les amis!
Évidemment, avec quatre enfants, les inscriptions aux camps d’été ont un coût. Bien sûr, je veux que mes enfants apprennent aussi à s’occuper par eux-mêmes et à créer des jeux sans le soutien de l’animateur. Je veux qu’ils aient du temps avec leurs amis, avec nous et seuls. Alors les camps, chez nous, ce n’est pas tout l’été, mais ils ont leur place dans les vacances de nos enfants, autant pour leur amusement que pour leur éducation.
Que diriez-vous de gagner un camp d’une semaine en 2017 (non transférable à une autre année) pour votre enfant? Participez au concours via la page Facebook de Ma Famille Mon Chaos et courez la chance de gagner l’un de ces deux séjours :
Nathalie Courcy